L'indépendance belge

1304 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 17 Februar. L'indépendance belge. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6w96689d45/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES CHQLioANDEs «CENTS) ADMINISTRATION ET KEDACTION : li, PLACE DE LA B017EBB QAMPni <"7 cpuDIErp 1017 f", «i ecrrr t n-r1! \ ïudoe hottse, ttjdor st., london. E.c. r 31 Y's 7 e t SAMEDI 17 FEVRIER 1917. aboiements : \i MOîs! 17 shillings \ conservation par le progrès. TELEPHONE: CITY 3360, TELEPH = { 238^1. En vente à LOIttlrCS à 3 h. le Vendredi 16 ffîV. 11 an. ô2 shillings } LA SITUATION. Vendredi, midi. La patience des Américains est misa à sue dur® épreuve, et la situation faite au Présidant Wilson par la multiplicité dés affronts infligés par lesAl'lemandsàriiooi-neur national américain eît intolérable. A l'incident de la destruction du tchacner ''Lyrnan il. La^au sujeédu-quri une enquête officielle est ouverte, deux autres sent venus s'ajouter, qui sont destinés à modifier les sentiments du Président Wilson en ce qui concerne le cas des nations trop fières pour se battre. Le premier ds ces incidents a trait à la séquestration, plus ou moins avouée, des consuls américains, qui, pour la plupart, n'ont pas encore pu franchir la irontière allemande, et dont les femmes sont soumises à des formalités incompatibles avec les privilèges reconnus aux membres du corps diplomatique et consulaire et à leurs familles. Le second a pris la forme d'une humiliation dont le caractère agressif sera vivement ressenti aux Etats-Unis. Les autorités allemandes ont obligé M. Brand Whitlocb, ministre des Etats-Unis à Bruxelles, à amener le drapeau améri-eain qui jusqu'ici flottait à la légation, et le sympathique diplomate, envers qui les Belges ont contracté une si lourde dette de reconnaissance, est empêché de communiquer avec Washington. On dit également que certains membres du Relief Fund sont traités en prisonniers. Totas ces faits font l'objet d'investigations officielles, et il est impossible de prédire les sanctions que leur donnera le Président Wilson, qui manœuvre de façon à obliger les Allemands à assumer l'entière responsabilité du "casus belli." Pourtant la nervosité aux E-tats-Unis augmente rapidement, et même un journal comme le "World,'5 qui a toujours ■ été un des plus fermes soutiens de la politique présidentielle, se plaint de l'inaction de Washington et demande avec insistance la reconnaissance du fait que l'état de guerre existe réellement entre l'Allemagne et les Etats-Unis. L'Allemagne, ' par ses menaces, écrit le World," fait plus de tort au commerce américain que ne pourraient le faire les' tous-marins. Les ports sont à tel point congestionnés que trente lignes de chemins de fer ont dû suspendre momentanément les expéditions, et déjà on annonce de Buffalo, de Chicago et d'autre? ten res industriels que certaines usines ont dû arrêter leur production, à cause du rstard dans l'envoi de matières premières ! La crise des transports, due au refus de certains armateurs de charger du fret pour les ports alliés, ne finira que lorsque le gouvernement américain se sera prononcé sur la question de la protection du pavillon do commerce américain sur les mers. ■ En. attendant, les Allemands se déclarent satisfaits des résroitats atteints. La ' 'Strassburger Post" informe ses lecteurs qu'ils ne doivent pas s'étonner si le nombre de navires coulés diminue, étant donné que le blocus allemand empêche Leaucour) de bateaux neutres de prendre la mer, mais qu'il est indifférent, au point de vue des Puissances Centrales, si les transports à destination des ports alliés sont arrêtés du fait de la suspension du trafic ou du fait de la destruction des bâtiments de commerce'. L'ordre du jour adressé par le Kaiser à "sa" flotte reflète l'immense espoir mis par nos ennemis dans l'efficacité de leurs armes scus-marines. " Dans la bataille décisive et imminente," dit-il, "ma flotte aura pour tâche, en combattant à outrance son com-nioïce maritime, do retourner contre elle ~t s?3 Alliés la méthode de guerre anglaise qui consiste à réduire le peuple allemand parla faim." "Dans l'accomplissement de cette tâ-"he, le sous-marin aura à jouer un rôle prépondérant. J'espère que, développé au point de vue technique, avec la sage prévoyance qui caractérise nos admirables chantiers maritimes, en coopération avec toutes nos autres armes navales, et supporté par l'esprit qui nous a permis d'accomplir de brillants exploits, cette arme brisera la volonté de nos ennemis. Les Puissances Centrales considèrent donc le sous-marin comme leur dernière planche de salut, et il faut s'attendre a voir nos ennemis fournir l'ultime effort-, tant sur terre que sur mer, avec la dernière énetgie et sans égards pour les conséquences. 1)3 quelles réserves l'Allemagne dis-pose-t-eïle, au trentième mois de la A 7 guerre, pour essayer de forcer le destin eu sa faveur ? Le colonel Repinglo-n, disais une intéressante' étude publiée dans le "Times" de ce jour, estime que si nos ennemis ont eu recours, comme ils l'ont fait l'année dernière, au prélèvement de trois bataillons par certaines divisions (il table sur 170), il leur a été possible de créer 56 divisions fraîches, dont l'artillerie peut avoir été constituée tant par des batteries nouvelles que par l'artillerie cap-I turée. . Dès lors, les 128 ou 130 divisions qui constituent les forces concentrées sur le front occidental en novembre, pourraient être portées à environ 166, mais, en ce faisant, nos ennemis devraient abandonner l'espoir de remplir leurs vides par un flot régulier do renforts, i ceux-ci faisant défaut. ! Bref, le critique du "Times," qui a l'habitude d'envisager la situation du point de vue le moins favorable, croit- possible un effort allemand sur notre front ]>eudant les trois mois à venir, au cours desquels la Russie et l'Italie ne peuvent nous être que d'un secours modéré. Le colonel Repington rappelle, d'autre part, que l'état-major allemand peut se remémorer que von Schellendorff a. exprimé l'avis qxie, " dans certaines circonstances, l'avantage de s'assurer la maîtrise des mers sur un point déterminé, pour un certain temps, permettant le transport des troupes par mer, peut justifier la perte de notre propre flotte." Le maréchal Hindenbuig est-il homme à risquer un coup de dé de cette nature ? Nous ne le pensons pas, mais les paroles du Kaiser indiquent que la flotte allemande est appelée à participer dans le grand coup qui se prépare. Hindenburg réussira-t-il là où Napoléon a échoué, et le sous-marin sera-t-il l'arme effective contre la puissance maritime britannique que le3 Allemands escomptent? Nous le saurons bientôt, j car si les Allemands sont réellement aussi j affamés qu'on nous les représente, ils nej pourront ajourner bien longtemps une j manœuvre qui sera le finale du drame j qui"ensanglante l'Europe. LES ROUMAINS RESTES EN BELGIQUE. 'i i ii > i , i Protestation du gouvernement roumain. Le gouvernement allemand, fidèle à se aianière d'agir dans les pays que ses armées ont occupés, en tout ou en partie, vient de prendre encore une mesure contraire au droit et à l'humanité, au détriment des sujets roumains. Au moment où l'Allemagne a envahi la Belgique,dont elle avait pourtant garanti la neutralité, un certain nombre de sujets roumains se trouvaient dans ce pays. Des sujets roumains sont donc restés en Belgique, même alors que la Roumanie est entrée en guerre. Maintenant nous apprenons, par le ministre d'Espagne à Bruxelles, que le gouvernement allemand aurait décide l'internement immédiat en Allemagne des sujets mâles roumains âgés de 16 à 67 ans, alors que le gouvernement allemand laisse en Belgique les sujets français, russes, italiens et portugais, qui feont protégés également par la légation d'Espagne. Le ministre d'Espagne ajoute que le gouvernement allemand avait d'abord promis de laisser les sujets roumains en Bel^iguc et qu'il n'a changé sa décision que parce qu'il a appris ^ue le gouvernement roumain aurait livré au gouvernement russe les sujets allemands, qui étaient en son pouvoir, et que ceux-ci auraient été transportés en Sibérie. Le gouvernement allemand se donnerait ainsi l'air d'exercer des représailles. Or, le fait que le gouvernement-allemand invoque comme prétexte pour son acte de cruauté, que rien ne justifie, sauf peut-être une haine spéciale contre la nation roumaine, est absolument faux. Le gouvernement royal roumain n'a jamais livré au gouvernement russe les sujets allemands qui étaient en son pouvoir, et encore moins, n'ont-ils pas pu être en- voyé's en Sibérie. Le gouvernement aile-t 4 * maild n est pas merne dupe <1 une erreur, puisque quelques jours avant d'annoncer au ministre d'Espagne à Bruxelles ces soi-disant représailles, i! avait proposé au gouvernement royal roumain un échange av'cc tous les sujets allemands internés en Roumanie. Le gouvernement roumain ne peut que protester contre ce nouvel attentat au droit que commet le gouvernement allemand. Il en appelle à la conscience universelle, qui n'est pas aussi dépourvue de sanction qu'on s'imagine; et, le moment venu, il saura exiger toutes les compensations qui lui sont dues. (s.) TARE JONESCU, Ministre des Affaires Etrangères de Roumanie. I • * * * Les arrestations eu Roumanie. Le gouvernement royal est informé, d'une source certaine, que les armées allemandes qui occupent une partie du royaume se conduisent d'une manière absolument contraire aux règles les plus ; élémentaires du droit des gens et de l'humanité. Pour éviter toute' dénégation possible, nous nous bornons aujourd'hui à un fait que le gouvernement allemand reconnaît. Le gouvernement allemand a arrêté, à Bucarest, un grand nombre de notables qu'il tient enfermés, non pas qu'ils soient accusés d'avoir commis une infraction quelconque, mais uniquement comme otages. Le prétexte de ces arrestations serait que le gouvernement royal, lors de l'entrée en guerre de la Roumanie, aurait interné les sujets allemands mâles se trouvant en Roumanie. Or, cet internement est réciproque, parce que le gouvernement impérial a également interné les sujets roumains se trouvant en Allemagne. Cet internement des sujets étrangers, que tous lés Etats belligérants pratiquent, ne devrait constituer ni une raison, ni une explication, pour l'arrestation des Roumains se trouvant, comme de droit, sur le sol de leur patrie, lorsque les armées allemandes ont envahi la portion du sol national sur laquelle ils étaient établis. L'arrestation par les Allemands de ces notables de Bucarest n'a donc aucune, justification, d'aucune genre ; elle est tout simplement une des nombreuses violations de toutes les règles du droit entre peuples civilisés, comme de tous les préceptes de la morale et de l'humanité, qui ont distingué la conduite du gouvernement et des armées allemands. La Roumanie, pour le moment, ne peut que protester contre cet abus de la force; elle demandera en temps voulu toutes les compensations qui lui sont dues pour les actes illégaux du gouvernement impérial. i (s.) Ministre TARE JONESCU. LETTRE DE HOLLANDE. A la Deuxième Chambre des Etats Généraux. (De notre correspondant.) La discussion du 3e chapitre (concernant les Affaires étrangères) du budget des Voies moyens de l'Etat néerlandais, a donné lieu la semaine dernière à une série de discours plus ou moins intéressants dont certains sont à signaler parce qu'ils avaient pour objet la question de la paix future, la politique internationale et la déportation des Belges.. M. Dressediuys, président du Nedei'l. Anti-Oorlogsraad, nouveau député de Tiel, a profité de l'occasion pour placer sa première grande harangue en faveur dupacifisme.il semble attendre beaucoup de la " League to enforce Peace." On a même l'impression que les pacifistes commencent à mettre plus de foi dans " une paix imposée " (par la force) que dans une paix s'imposant par le droit: M. de Beaufort s'est déclaré partisan des traités à la Bryan (garanties contre les invasions). M. Knobel a sollicité des apaisements contre ce qu'on est convenu d'appeler l'annexionnisme belge et la question de l'Escaut ; deux points au sujet desquels le ministre M. Lôudon l'a complètement rassuré. M. Duys a fait en larges traits l'historique des déportations de civils belges en Allemagne ; il a félicité le ministre de son attitude et pour le résultat obtenu-" mais il estime que la responsabilité gouvernementale n'est pas complètement couverte. On doit exiger le rapatriement ou le renvoi en Hollande non seulement de tous les Belges qui, après avoir séjourné ici, l'on quittée sur la foi des promesses faites (donc ne pasrestreindre la faveur aux Belges du rayon d'Anvers) mais réclamer le renvoi de tous les déportés en général. MM. Lohman,et Rutgers se sont montrés également favorables aux idées de la " League to Enforce Peace," mais les députés Van Leeuwen et Troelstra on! émis des critiques. Pour ce dernier une paix durable ne sera possible que si l'on arrive une organisation dans laquelle chaque, peuple pourra se développer économiquement. L'extension territoriale doit devenir superflue pour l'expansion économique. Il est d'accord avec ses collègues Dresseihuys et Lohman que les neutres devraient en toute circonstance faire entendre la voix de l'humanité et du droit, même s ils prévoient ne pouvoir obtenir de résultat. M. Nolens trouve qu'on doit être très prudent, "il faut nous faire pardonner notre neutralité," dit-il. Dans un "pauvre discours" (le qualificative est du "Handelsblad"), M. Sçheurer, ennuyé par la publication de ma lettre que M. Duys lui a malicieusement rappelée en lui reprochant son attitude, a aggravé son cas et suscité des rumeûrs—ce qui est rare à la Chambre hollandaise—en donnant à propos des déportations le conseil au gouvernement de ne pas s'engager plus loin ! M. Nolens trouve au contraire qu'il faut insister pour le retour de toutes les personnes pour lesquelles la Hollande peut être considérée comme moralement responsable de leur rentrée en Belgique. Le gouvernement a déclaré partager cette manière de voir. La presse a longuement commenté les débats du parlement qui, depuis longtemps, n'avaient plus eu cette allure et cette importance. M. T. LA VIE DE PARIS Paris; février 1917. Si nous avions le temps d'observei les petits spectacles de la rue, quelle mine de notes et de croquis nous pourrions conserver. Je ne parle pas dt cette longue fiie de pauvres femmes qu: se morfondent par une bise glaciale à k porte des marchands de charbon, payant chèrement l'imprévoyance des deux années du ministère Seinbat, qui, pai 3 fois à la tribune de la Chambre, avait déclaré qu'il n'y avait pas à craindre une crise de quantité. La censure demande à droite et à gauche qu'on ne parle pas de ces faits. Vraiment? Mais c'est le silence qui serait coupable, car enfin, il y a des responsables à cette détresse et il serait trop commode de se mettre le doigt sur la bouche et de s'en tenir là. Se taire -serait une complicité. Non. Ni aujourd'hui, ni plus tard. Ils ne craignent pas le froid, ces grands oiseaux de l'air qui, l'autre après-midi, par bandes au vol lourd, surplombaient Paris, jusqu'au ras des toits des maisons. C'étaient les aviateurs qui s'étaient réunis autour de l'église Saint-Vincent de Paul, qui, tournoyaient comme d'immenses oiseaux, tandis qu'on enterrait leur camarade, le lieutenant Be-dorp, mort en brave. Un sceptique parisien, M. Pierre De-courcelîe, a défini un jour les enterrements " un des emplois de la matinée." Les aviateurs formant ainsi un cortège à leur compagnon ont obéi à un sentiment oîus noblo au a des convenances mon daines, ils ont donné un touchant exemple de solidarité. Dans le même ordre d'idées, on peut rattacher k cette camaraderie cette scène de cirque dont on a parlé dans qn journal du matin. A une matinée, sur la piste, un clown se dépensait en pirouettes multiples, prodiguant ses contorsions et. ses grimaces pour deux seuls spectateurs, deux pauvres soldats assis au premier rang, La foule applaudissait, mais l'artiste ne faisait attention qu'à ces deux poilus qui le regardaient d'an air mélancolique et attristé. Enfin, devant un dernier effort du dislocpié, qui â ce moment marchait sur les mains, les deux soldats finirent par rire et le clown de se retirer avec de grands saluts grotesques. Ces deux soldats mutilés — l'un n'avait plus sa jambe et à l'autre il manquait un bras — étaient de grands blessés revenus de la guerre, deux anciens qui avaient voulu voir les tours de leur ancien camarade, un réformé, et celui-ci avait fait des prouesses pour les amuser, eux qui ne viendraient plus "travailler" sur la piste. C'est une scène touchante quoique dans un cercle vulgaire. L'aimable jongleur de Notre-Dame apportait à la Vierge l'offrande de ses cabrioles, le clown accumulait ses grimaces pour exciter le rire de ses anciens compagnons devenus impotents à la suite des combats sanglants auxquels ils ont pris part. Touchante aussi iâ. psnsée de ce Tieux oriaUe aaî connut des heures de succès et qui, inoccupé, trop vieux pour servir, s'est établi portraitiste de " poiius blessés." Vous le rencontrerez dans les hôpitaux de Paris, il s'installe au chevet des malades, et pendant une après-midi il peint les braves gars. Quand le tableautin est achevé, il le remet au blessé qui l'envoie au pays, à la maman ou à la fiancée qui contempleront en l'attendant le pauvre soldat qu'elles ne reverront peut-être plus. Ce ne sont là que des nuances, des traits pittoresques, des petits riens, mais combien caractéristiques de la Vie de Paris dont il serait dommage de ne pas conserver ces menus souvenirs comme on a voulu garder cette affiche de la mobilisation générale d'août 1914 ; elless trouve rue Royale ; elle a résistée aux vents et à la pluie. L'autre matin, un inconnu est monté sur une échelle et a placé l'affiche sous verre, avec un cadre en bois léger. Elle restera sûrement à la même place jusqu'à ce qu'une mesure administrative tardive, naturellement, accorde sa protection à ce carré de papier qui nous rappelle des heures angoissantes du début de la guerre, quand nous pensions que cela allait durer quelques semaines ; il y a plus de trente mois. JEAN-BERNARD. RÉMUNÉRATION DE MILICE ALLOUÉE AUX FAMILLES DE MILITAIRES BELGES. Avis du Consulat Général de Belgique. Les hommes rattachés aux groupes II, III, IV ayant été appelés au service militaire, le Consulat général rappelle aux intéressés i|esidant actuellement dans le Royaume-Uni que la rémunération de milice allouée aux familles des militaires est payée par les Consulats du Belgique. Ceux-ci sont établis à Londres (Consulat général), Aberefeen, Belfast, Bef-wick, Birmingham, Bradford, Bristoî, Cardif£,. Dartmouth, Dover, Dublin, Dundee, Edinburgh, Falmouth, Folke-stone, Glasgow, Goole, Grimsby, Guern-sey, Hàrwich, Hull, King's Lynn, Leeds, Leith, Lenvick, Limerick, Liver-pool, Lowestoft, Manchester, Middles-brough, Milford Haven, Newcastle, Newport, Peterhead, Plymouth, Ports-mouth, Queenstown, Ramsgate, St. He-lier, Sheffield, Southampton, Sunder-land, Swansea, West Hartlepool, Wey-mouth, Varmouth. Les demandes pour l'obtention do l'indemnité doivent être adressées au Consulat de Belgique le plus proche du lieu de résidence de l'intéressé. Les personnes résidant à Londres ou dans la banlieue sont priées de se présenter personnellement au Consulat général, 37, Bedford Square, W.C., bureau de la rémunération de milice, les lundi, mardi, mercredi, ou vendredi, de 10 à 1 h. et dj 2h. 30 à 4 h. Ceux qui résident dans les comtés de Bedford, Buckingham, d'Es-sex, Hertford, Huntingdon, Kent, Sur-rev, Middlesex, Northampton, Oxford, peuvent s'y adresser par écrit. Les requérants auront à produire au Consulat un certificat de présence sous les drapeaux délivré par le Ministère de la Guerre de Belgique, Le Havre, France. Les demandes de certificat doivent être adressées directement au dit ministère et doivent mentionner les nom et prénoms du militaire, son régiment, ou le numéro de son centre d'instruction, le groupe auquel le militaire a été rattaché et, autant que possible, l'adresse postale actuelle du militaire. Les requérants devront également produire leur livret de mariage ou passeport ou autres pièces d'identité ainsi que leur certificat d'enregistrement à la police (certificate of re-gistration). En vertu de l'arrêté-loi du 27 septembre 1916, la rémunération allouée aux familles des militaires de rang inférieur à celui d'officier est fixée comme suit : (1) A l'épouse, par jour, Fn 1,25 ; par semaine, Fr. 8.75, ou par semaine, 6s. 8M. ; à l'épouse ayant un enfant, par jour, Fr. 1.75; par semaine Fr. 12.25, ou par semaine, 9s. 5d. ; à l'épouse ayant deux enfants, par jour, Fr. 2.25; par semaine, Fr. 15.75; ou par semiane, 12s. ; Id. ; à l'épouse ayant trois enfants, par jour, Fr. 2.75; par semaine, Fr. 19.25; ou par semaine 14s. 9-id. ; à l'épouse ayant quatre enfants, par jour, Fr. 3.25; par semaine, Fr. 22.75; ou par semaine, 17s. 6d. ; à l'épouse ayant cinq enfants, par jour, Fr. 3.75; par semaine, Fr. 26.25; ou par semaine, £1 0s. 2d., plus 50 centimes par jour pour chaque enfant au delà des cinq enfants. La rémunération n'est accord'.c que pour les enfants âgés de moins de 16 ans ou infirmes. (2) A la personne aui a la charge des SSèflie aaaée, ^2

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume