L'indépendance belge

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s.n. 1918, 09 Oktober. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5717m0501b/
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89e année No 238 L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE fîOYAUME-UNJ: 1 PENNY LE NUMERO 1 CONTINENT . . 16 CENTIMES HOLLANDE S CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : rPDOR HOUSE. TUDOR ST.. B.C. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 «t 23S-75 MERCREDI 9 OCTOBRE 1313 £n vente à Londres à 3 h. le mardi 8 octobre (3 MOIS. 9 SHILLINGS 6 MOIS. 17 SHILLINGS* 1 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Mardi midi. La guerre L'offensive de paix des Empires du Centre a une très mauvaise presse dans ous les pays de l'Entente; personne l'est dupe de la nouvelle ruse teutonne, jui semble bien ne demander l'armistice jue dans le but de pouvoir regrouper ses orces mises en pièces, sur un front rtoins étendu, d'y reprendre la lutte et J'y tenter la dernière,chance de salut des lohehzollern. Les bruits de dissensions -ntre le Kaiser et Hindenburg, et les auras rumeurs du même genre mis,en cir-;ulation avec une singulière complaisance dans certains milieux neutres, sont lutant de pièges par lesquels les gens re-ors employés par la propagande alle-nande, tentent de troubler l'opinion publique. Nul ne sera dupe de ces manœu-res et tant que le haut commandement germanique n'aura pas fait une démarche loyale et nette auprès du maré-hal Foch, qui seul est autorisé à accor-ier une suspension d'hostilités, il faut considérer comme nulles et non avenues :outes lés sollicitations de nos ennemis. Le généralissime des armées alliées n'est 'ailleurs pas troublé par l'astucieuse campagne du prince Max de Bade et con-inue inexorablement l'exécution du raste plan qu'il a conçu pour vaincre dé-;initivément le Kaiser et ses.complices. Les coups les plus rudes ont été 'rap-oés entre Saint-Quentin et l'Argonne i*ar ies armées Debeney, Berthetot et Gou-raud, dont l'avance a été très disputée par l'adversaire. Au-nord de Saint-Quentin la lutte se poursuit nuit et jour avec une \ n>k-nce redoublée. Les Allemands de ce côté ont fait de multiples tentatives pour arracher à nos alliés les positions dont ils ont été bâssés. Toutes leurs attaques ont été repoussées avec des pertes sanglantes, sauf dans la région de la ferme de Tilloy, nii, après avoir consenti à des sacrifices hors de proportion, ils sont parvenus à s'assurer un léger avantage. Les bataillons de la première armée'française n'en ant pas moins continué à progresser dans ta région au nord-est de Saint-Quentin, et à la suite de diverses opération» locales exécutées hier après-midi, ils ont obtenu d'excellents résultats, ayant fait en moins de 24 heures plus de 700 prisonniers.Sur le front de la Suippe, l'armée du général Berthelot a rencontré une opposition désespérée de la part de l'ennemi qui s'efforce de toute l'énergie dont il est, encore capable, d'enrayer l'avance de nos alliés sur la rive septentrionale de cette rivière. Sur leur, gauche, les unités de la 5e armée, ayant traversé le cariai et l'Aisne, ont repris Berry-au-Bac, qui fut l'objet de tant de combats au cours de cette guerre. La lutte a été particulièrement ardente dans la région de Bcrtricourt, et plus à l'est, où des détachements français ont traversé la Suippe en deux points dans la région d'Aunenaucourt-le-Petit, et ont atteint les limites de St-Etienne. ,Sur la droite, nos alliés, après un combat sanglant, ont emporté un système fortifié qui défendait les approches méridionaux de l'Isle-sur-Suippc.L'armée du général Gouraud ne s'est pas moins bien battue contre les divisions teutonnes qui tentent d'arrêter son avance en Champagne. Elle a capturé St-Masmes et est entrée dans Hauvine, au nord de l'Arnes. Le village de Saint-Etienne-sur-Arnes a été l'objet d'une contestation obstinée et les Allemands, étant parvenus à reprendre ce village, en ont été définitivement chassés après un vif engagement, perdant ici une centaine de prisonniers. En liaison sur la droite du général Gouraud, la Ire armée américaine, combattant vaillamment entre la forêt d'Argonne et la Meuse, a chassé l'ennemi de Châtel-Chéhery et, ayant brisé une résistance désespérée, s'est emparée des hauteurs dominantes à l'ouest de l'Aire. Plus, nos alliés avancent vers les positions ennemies dites de "Kriemhilde," plus la résistance allemande devient déterminée, mais la volonté de vaiflcre et la fougue juvénile qui animent les braves soldats du général Persbing ne connaissent pas d'obstacles. Aussi peut-on s'attendre à de nouveaux et glorieux succès de ce côté, nonobstant l'oppositiop .décidée de l'adversaire. Sur la partie septentrionale du front, occidental il n'y a eu que des opérations locales et des actions d'artillerie plus ou moins violentes. Dans les environs d'Au-bencheul-aux-Bois les troupes du général Bvng ont fait 400 prisonniers^ au cours d'une entreprise secondaire. Des : postçs britanniques ont été établis au delà du canal de l'Escaut, au nord d'Au-bencheul-au-Bac. Au nord de la Scarpe nos alliés ont capturé les villages de Bia-che-Saint-Vaast et d'Oppy, faisant en même temps une bonne centaine de prisonniers, tandis qu'en Flandre ils ont accentué leurs progrès au sud-est d 'Armen-tières, se rapprochant ainsi de Haubour-din, l'un des premiers faubourgs de , Lille, situé a une lieue à peine de la grosse cité industrielle trançaise. Sur le front belge il n'y a rien à signaler en dehors de vifs duels d'artillerie, tout le long démos lignes. Sur le front méridional des èclaireurs italiens, ayant traversé la Chiese, ont pénétré dans Daone, où ils ont bouleversé les ouvrages défensifs de l'adversaire. Au nord du Col del Rosso une patrouille italienne, attaquée à la pointe de la baïonnette par un puissant détachement aus-tro-hongrois, a soutenu une lutte ardente, puis a repoussé ses assaillants en leur infligeant des pertes sévères. En Albanie les troupes du général Fer-rero ont continué leur marche en avant dans la région çôtière, vers le Skumbi inférieur, repoussant des contre-attaques livrées par les arrières-gardes autrichiennes, et faisant des prisonniers. Au nord de Berat les avant-gardes italiennes, ayant brisé la résistance ennemie, ont traversé, le Devoli et continuent rapidement leur marche vers El Basàn. D'autre part, les forces alliées opérant sur la droite.italienne, ortt occupé et dépassé Dibra, sur la frontière albano-serbe, tandis que dans le centre des détachements français ont refoulé l'enriemi vers les hauteurs de Yulcain, au nord-ouest du confluent du Devoli et de la Lanjaitza. En Serbie les troupes franco-serbes à la poursuite des forces austro-allemandes se rétirant en désordre vers le nord, ont capturé 'Vranya le 5 octobre. Continuant leur progression, nos alliés ont rencontré et repoussé de nombreux renforts amenés hâtivement du front italien, les chassant devant eux dans la direction de Nish, abandonnant 1,500 prisonniers, 12 canons et 30 mitrailleuses aux troupes franco-serbes qui approchent de Leskovac, à mi-chemin entre Vranje et Nish. Plus à l'ouest un puissant détachement allemand battant en retraite a été rejoint et dispersé par les troupes françaises, qui ont capturé Kacanîk, sur la route d'L'skub à Bristina, où elles ont pris un grand nom'bre de convois et un train complètement équipé. Au cours du combat une centaine de prisonniers, ainsi que 30 canons, sont tombés aux mains de nos alliés. Dans cette marche rapide les troupes franco-serbes brûlent toutes les étapes, afin de pouvoir bientôt atteindre Belgrade et de là s'élancer résolument sur Budapest, qui est l'objectif principal de la nouvelle offensive du général Franchet d'Esperey. La politique Les paroles du chancelier Max de Bade n'ont guère trouvé d'écho et c'est un accueil fort froid qui lui est fait par la presse en générale, tant du Continent que des Etats-Unis. Des extraits de discours antérieurs prononcés par le chancelier tendent à démontrer que ses aspirations démocratiques se sont révélées tout dernièrement, et d'autre part il faut remarquer que si la' noté du chancelier au Président Wilson admet de prendre comme base l'exposé du Président du 8 janvier, le speech au Reichstag déclare vouloir prendre pour ces bases le programme arrêté par la majorité du Reichstag, ce qui n'est pas la même chose. Bref, il semble que les Alliés se méfiant sont disposés à ne pas même discuter les propositions allemandes, parce que insuffisantes. L'abdication du Tsar Ferdinand est définitive, et c'est le prince Boris, son fils, qui lui succède. Tout semble-tranquille à Sofia, où les dispositions de l'armistice ont été parfaitement admises. m LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Nouvelles défenses allemandes Le correspondait du "Times" à La Haye a reçu des informations de la fron-ièrë bel go-hollandaise, d'après lesquelles iinè forte ligne de défense serait construite par les Allemands, d'un point situé juste au sud d'Ostsnde jusque vers rhourouf. Les habitants sont forcés d'y travailler. Un peu plus au nord, une autre ligne destinée à protéger la retraite allemande de Bruges et de Zeebrugge est presque terminée. Le nombre de sentinelles gardant les fils électriques de la frontière a été diminué, mais, par contre, un système de lampes électriques assez rapprochées a 5te établi. OPÉRATIONS AERIENNES Garros manquant Le célèbre et sympathique aviateur français, le lieutenant Garros, qui s'était récemment échappé de l'Allemagne pour reprendre le bon combat, étant parti en reconnaissance le 5 octobre, n'est pas encore rentré; Il avait abattu un appareil ennemi vendredi, et samedi il fut aperçu combattant contre une escadrille ennemie. A un moment donné son aéroplane capota et tomba sur le sol. On ignore s'il à été tué ou. blessé. Le jour même de la disparition de Garros, le lieutenant Fonck, en un seul vol de 20 minutes, détruisit 4 appareils ennemis pour venger son compagnon d'armés. Ces nouvelles victoires portent à 109 le. nombre d'appareils allemands abattus par l'as des as français, 70 de ceux-ci ayant été officiellement homologués.L'activité britannique Du quîij-tier général : Te* 6 octobre : mauvàis temps ; 7 tonnes de bombes lancées pendant lè jour ; 16 tonnes et demie pendant la nuit. Un ballon ennemi a été abattu ; cinq aéroplanes britanniques sont manquants. L'activité française Le 4 octobre : 21 appareils ennemis ont été détruits ou forcé.s à descendre désemparés. Le 6 octobre : temps très défayorab'e, neuf aéroplanes ennemis abattus ou lés-empatés.Aviateur allemand tué Le "Berliner Lokalanzeiger" annonce la mort du lieutenant-aviateur Fytz R'u-mey, auquel les Allemands attribuaient 45 victoires. L'Opéra de Francfort détruit Des rapports reçus à Amsterdam confirment la nouvelle que l'Opéra de Francfort a été entièrement détruit au cours d'attaques aériennes. LES MINES DU PAS-DE-CALAIS Les Allemands, avant de se retirer, ont emporté tout le matériel M. Rëunlaux, directeur général des mines de Lens, est âgé de 80 ans.. Rapatrié depuis dix-huit mois, il a vécu avec l'ennemi des jours douloureux. Son énergie à surmonté toutes les épreuves. "Je suis prêt," a-t-il déclaré au "Matin," "à me rendre à Lens, dès que l'autorisation m'en sera donnée. Je ne demande qu'à partir. Mais je suis le premier à approuver la sage prudence du gouvernement qui s'efforce de calmer •l'impatience des évacués. Car je sais que toute la ville de Lens est minée. Il ne serait pas raisonnable d'encourager dans ces conditions le retour immédiat des habitants. "D'ailleurs, nous ne pourrons entreprendre utilement les travaux de réexploitation des mines de Lens que si l'ennemi est rejeté à plus de 20 kilomètres de la ville. On prête aux Allemands l'intention de se retrancher le long du canal de la Deule. En ce cas, l'exploitation de nos mines serait retardée. Par contre, certaines mines des environs de Lens se trouvent aujourd'hui dégagées par les derrières opérations militaires. Leur production, réduite de moitié jusqu'ici, va pouvoir fournir une augmentation de rendement que l'on peut évaleur à dix on quinze mille tonnes. C'est là du charbon immédiat, qui sera extrait de suite pour cet hiver, tandis que nos mines, noyées et détruites, ne pourront guère produire avant plusieurs mois. Le public doit se garder de Joute illusion à cet égard : malgré toute l'activité que nous apporterons dans nos travaux, nous ne pourrons fournir d'ici à l'hiver une seule tonne de charbon. "Il est à remarquer également que les Boches ont "déménagé'" en Allemagne tout le matériel de nos installations. "Mais j'espère bien, conclut énergi-quement M. Reumaux, que nous pourrons rentrer en possession de. ce maté-" riel et récupérer tout l'outillage qui nous a été volé et qui nous est indispensable." LES CRIMES ALLEMANDS Le gouvernement belge se concerte avec ses alliés Le gouvernement belge est en rapport depuis plusieurs semaines avec les gouvernements alliés au sujet des mesures qu'imposent les méthodes de pillage et de destruction systématiques mises en œuvre par l'ennemi dans les territoires qu'il est contraint d'évacuer. La Belgique fut dès le début de cette longue guerre exposée aux premiers attentats des armées allemandes. Au moment même où le nouveau chancelier allemand proclame son souci du bonheur des peuples et sa volonté de travailler à la délivrance de l'humanité, le gouvernement belge recueille les échos de nouveaux excès de l'armée allemande en Belgique occupée. Depuis la côte jusqu'au delà de Bruges la population mâle de 15 à 45 ans est arrachée à ses foyers, soumise au traitement le plus brutal et astreinte au travail forcé pour les besoins de l'ennemi. Le monde entier élèverait une clameur vengeresse si les armées allemandes en quittant le sol belge renouvelaient avec un redoublement de cruauté les excès, de l'invasion, et si elles entreprenaient de consommer la ruine du pays par le pillage, l'incendie et la déportation en masse des populations. L'OFFENSIVE DE PAIX ALLEMANDE 1 L'opinion américaine Les journaux américains du matin sont très catégoriques sur la réponse qui doit ctre faite à la dernière offensive-de paix allemande. Une reddition inconditionnelle sur les bases des termes acceptés par la Bulgarie, tel est l'avis généralement émis. Le "\e\v-York*Times," ainsi qu'il le disait récemment au sujet de la proposition autrichienne, publie un éditorial intitulé: "Pas de paix avec les Hohen-zollern. . Il déclare qu'une entente pat" négociation est impossible. Si l'Allemagne demande la paix, qu'elle chasse le Kaiser braillard et irresponsable et .parle par l'intermédiaire du gouvernement de son peuplç aux gouvernements des peuples des pays alliés." Le "Sun" dit que l'offre allemande faite par l'intermédiaire du prince Maxi-milien ne sera pas plus fructueuse pour amener une paix par négociation que lors de la tentative de l'Autriche. Le président (Wilson) sait comment répondre à l'Autriche et il saura quelle réponse donner à la Prusse. Pour les Huns, le seul acte que les Alliés puissent admettre, c'est une reddition sans conditions. Les journaux de Boston, ChicagQ et Philadelphie expriment des opinions similaires sur les déclarations du Chancelier. AUTOUR dejaGUERRE ALLEMAGNE — Outre Herren Grober et Scbeide-mann, Herr Erzberger est nommé ministre sans portefeuille. Herr Soif est nommé ministre des affaires étrangères » et conservera en même temps pendant la guerre le ministère des colonies. Herr David, le député socialiste, est nommé sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. FRANCE .— Le capitaine aviateur Raymond, qui commandait la fameuse escadrille des Cigognes, est mort vendredi à Châlons-sur-Marne, son aéroplane s'étant écrasé sur le sol. GRANDE-BRETAGNE —'M. Take Jonesco, l'homme d'Etat roumain, et M. Pachitch, le premier ministre de Serbie, sont tous de-ux arrivés à Londres. — Les statistiques récentes montrent une augmentation considérable dans la consommation du pain; on l'attribue en partie au fait qu'il est depuis quelque temps plus agréable au goût. Si le public ne se restreint pas volontairement il faudra soit rationner le pain, soit en revenir à un pain moins agréable. — Le maréchal Joffre était attendu à Londres, mais un télégramme de Paria fait connaître que sa visite est retardée, le maréchal ayant contracté l'influenza. ROUMANIE — Par 85 voix contre une la chambre rouihaine a résolu l'arrestation de M. A. Constantinesco, qui fut ministre de l'agriculture dans le cabinet Bratiano. RUSSIE — M. Loc.khart, le représentant britannique à Moscou, a atteint la frontière finlandaise dimançhe, accompagné de 31 nationaux britanniques et 25 nationaux français. — Le prince Lvoff, ex-président de l'ancienne Douma, est arrivé à Vladi-. vôstok, dans l'intention d'informer les Alliés de la situation réelle en Russie et d'amener la formation d'un gouvernement pour toute la Russie. — Un sérieux effort pour la centralisation de l'autorité et l'unification d'action a été fait par le Congrès National assemblé à Oufa, le 23 septembre. Y assistaient : un membre de l'Assemblée Constituante, que les Bolshévistes ont empêché de se réunir, des délégués des gouvernement1: provisoires de Sibcrie.de l'Oural, de Semirietshensk, d'Yéniséi, d'Astrakhan, des Tartares Kirghiz; des membres des Zemstvos de districts et villes de Sibérie; des socialistes révolutionnaires, des maximalistes, des cadets, des représentants d'associations ouvrières etc. Le programme adopté vise au rétablissement de l'unité et de l'indépendance russes; à l'affranchissement du pays de la tyrannie bolshéviste ; à l'annulation du traité de Brest-Litovsk ; à la réunion à la Russie, sous un système cîe Fédération nationale de tous les territoires qui en ont été détachés par ce traité et à la répudiation des conditions humiliantes acceptées par les Bolshé-vistes.SERBIE — Le prince Alexandre de Serbie a été élevé par le roi Pierre au rang du général, promotion largement méritée, car pendant toute la guerre le prince Alexandre a servi dans l'armée, partageant ses triomphes et ses désastres et contribuant à maintenir l'esprit in<iomp-table qui a fait l'admiration du monde. SUISSE -— Les journaux suisses annonçent qu'un aéroplane allemand a attaqué et mitraillé un ballon suisse stationné-entre -Miecourt et Cornol. Le ballon prit feu et tomba à quelques mètres de la frontière. Le lieutenant qui se trouvait dans le ballon a été tué. 11 1 WIB ■■■ III II !■!■! IIIH—II I DERNIERE HEURE l\UUVblJ.t3 AiiAVLcs CAMBRAI ET ST-QUENTIN Le communiqué britannique Mardi, 9 h. 45 matin. Dans de fructueuses opérations locales exécutées hier dans le voisinage de Montbrehain et'au nord de Beaurevoir, les troupes anglo-américaines ont capturé plus de 230 prisonniers. Peu avant l'aube, ce matin, les troupes britanniques et américaines ont attaqué entre Cambrai et Saint=Quentin. En dépit d'une pluie violente qui a commencé à tomber la nuit dernière et qui continue toujours, les premiers rapports indiquent que des progrès satisfaisants sont réalisés. r LES FRANÇAIS A BEYROUTH Les troupes françaises qui ont coopéré à la \ ictoire du général Allenby en Palestine et qui, au moment où nos.alliés britanniques et arabes se dirigeaient vêts Damas, ont marché vers le nord-ouest de la Syrie, ont capturé le port de Beyrouth hier, à six heures du matin. La division française est entrée dans la ville au milieu d'un enthousiasme indescriptible de la population. L'occupation de Beyrouth est un fait d'une importance considérable en ce sens qu'il indique,-qu'après la Palestine, toute la Syrie est virtuellement aux 'mains des Alliés.- Ainsi l'effondrement de la puissance militaire de la Turquie et les pertes de son importance territoriale deviennent de »jour en jour plus marquées. C'est une débâcle complète et le gouvernement de Constantinople ne peut plu que suivre l'exemple de la Bulgarie.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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