L'indépendance belge

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s.n. 1916, 11 Februar. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cv4bn9xz92/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UN! : OME PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION- m/'v ^ n OT î R q F (3 MOIS 9 SHILLINGS ) rcDOR HOUSB. TUDOK st.. london. B.c. «•ILACB ,311-57 et LONDRES. VENDREDI 11 FEVRIER 1916. abonnements: 5 6 mois! 17 shillings: ; Conservation par le Progrès. TELEPHONE: OITV 3960. TELEPH.: j 238-75. (t AN. 32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : Les opérations en Artois. — L'importance du succès russe sur le Dniester. — M. Briand à Rome. — A ia Chambre grecque. — Déclaration gouvernementale.—Nouvelle campagne alle^ mande contre les navires marchands. — Les Hollandais protestent contre le torpillage de I' "Artémis." La baisse du mark. — Ferd. Van de Vorst. Lettre de Ho!» $ande. — Dr Terwagne. Billet Parisien. — Jean-Bernard. Un soir de Zeppelins à Paris, — N. B. La reconstruction de la Belgique. — Un Architecte. Les Echos. En Belgique. Etc. LA SITUATION. Vendredi, midi. Les combats de tranchées en Artois continuent et les communiqués de Paris et de Berlin ne sont pas toujours concordants en! ce -qui concerne les résultats des opérations. Alors que Paris parle de quelques succès dans les tranchées de communication à l'ouest de la Ferme de la Folie et d'attaques ennemies repoussées à l'ouest de la Colline 140, Berlin affirme l'occupation d'une nouvelle portion de tranchée et la reprise d'un cratère près de Neuville, que les Français avaient conquis l'avant-veille. Au sud de la Somme, il y eut également quelques engagements auxquels l'infanterie participa. En Champagne, en Wcevre et en Alsace, seule la grosse voix du canon s'est fait entendre. Belfort a été de nouveau bombardée, mais les Français ont pu repérer la batterie et l'ont soumise à un feu concentré. On dit que le Kronprinz, accompagné du grand-duc de Bade, est venu exprès en Alsace pour assister au bombardement de la fameuse place-forte que les Allemands n'ont pu approcher jusqu'à présent. Mais par «ne amusante ironie du sort, îe Kronprimz fut témoin de l'explosion d'un important dépôt de irruptions allemand qu'un projectile français venait, font à propos, de toucher ! Une escadrille aérienne britannique a bombardé avec succèis les établissements et campements allemand1? â Terhand (?}, à 3'est d'Ypres. ^ L'ennemi a bombardé Poperinghe et Eteidinghe, ainsi que de nombreux autres points du front britannique au nord d'Arras. Le succès russe sur le Dniester (occupation d'Uszieszka) semble bien n'être que le prélude d'opérations d'une très grande envergure destinées à déloger les Autrichiens de Czernowitz et de toute la Buckovine. Comme le font remarquer les correspondants spéciaux attachés à l'armée russe, Uszieszfca forme une véritable forteresse dominant les vallées du Dniester et de son tributaire le Zurin, et on ne pouvait l'atteindre qu'au moyen de sapes et de galeries souterraines. L'occupation de cette importante tête de pont et des passages du Dniester qu'elle commande constitue, dit le ôrrespondant du "Morning I Post," un succès stratégique et tactique de tout premier ordre. C'est an coin enfoncé entre les armées autrichiennes des généraux von Bothmer et Pfîanzey Iet,de leurs nouvelles positions, nos Alliés peuvent attaquer de flanc les Autrichiens établis à Czernowitz et à Zalecsz-Bref, la prise d'Uszieszka marque un tournant dans la campagne orientale, et Prouve, mieux que tous les discours mi-nistériels, que la crise des munitions en Russie est passée, et que l'armée du i ar Nicolas est prête, non seulement a diasserd'ennemi des territoires russes, raais à reprendre la marche vers les Car-pathes que la pénurie de munitions a si brusquement interrompue l'automne *îernier. Le sauvetage de l'armée serbe est, à 'eure actuelle presqu'achevé. Le mi-C)Stre de Serbie à Paris, M. Vesnitçh, affirme que bientôt 150,000 Serbes pourront reprendre la lutte aux côtés de leurs alliés. La Chambre grecque a accordé hier un vote de confiance au gouvernement après que M. Skouîotidis, le Premier Ministre, eut dominé lecture d'une déclaration relative à la politique gouvernementale. La déclaration proteste contre les mesures prises pair les Allés à Cor-fou et à Kara Birrnu et dit cpie, quelle que soit la pression qu'on puisse exercer sur elle, 3a Grèce ne se départira pas de sa neutralité. M. Cro un a ri s a déclaré, de son côté, qu'il n'était pas question de démobiliser l'armée. Pour autant que nous soyons renseignés par les dépêches, M. Skouîoudis n'a fait aucune allusion aux actes de guerre commis par les Allemands à Sa-îonirfue.M. Briand, accompagné de MM. Bourgeois et Thomas et des autres membres de la mission française, ont été l'objet d'une réception enthousiaste à Rome. Au cours du dîner qui leur a été offert le soir, à la Consulta, par le baron Sonnino, des discours empreints de la plus vive cordialité ont été prononcés. Le baron Sonnino et M. Briand ont non seulement affirmé leur confiance absolue dans la victoire finale des Alliés, mais les deux chefs de fcabinet ont réaffirmé l'union indéfectible qui lie les deux pays, dont les forces, les ressources et les énergies communes sont garantes du succès de la lutte gigantesque dans laquelle se jouent les destinées de la civilisation. Cette visite a non seulement pour but de faire diminuer les malentendus qui ont pu s'élever entre l'Italie et ses Alliés à la suite des récents événements balkaniques, mais aussi d'aplanir les difficultés relatives à la cherté des frêts. La présence de M. Thomas, le ministre français des munitions, semble indique? que certaines questions d'ordre militaire seront également résolues. La fabrication des munitions en France, où près de 400,000 personnes sont occupées à confectionner les énormes quantités de projectiles nécessaires aux armées et à constituer d'immenses réserves en vue des opérations futures, a atteint un tel degré d'intensité que la France est à même de ravitailler, comme le fait également la Grande-Bretagne, ses alliés, moins bien outillés. Le torpillage du vapeur hollandais "Artémis" a donné lieu, de la part du gouvernement hollandais, à une note de protestation à laquelle étaient jointes les dépositions des témoins. Le gouvernement allemand a promis de donner satisfaction au gouvernement de La Haye et de payer une indemnité si, après enquête, les faits sont reconnus exacts. Les Allemands se préparent, de toute évidence, à une nouvelle campagne de crimes sous-marins. Dans un mémorandum adressé aux neutres, nos ennemis protestent contre l'armement des navires marchands par les Alliés et annoncent qu 'à partir du 1er mars ils traiteront tous les vaisseaux armés comme des navires belligérants. LA DU du MARK. LE NERF DE LA GUERRE. , temps jadis, l'argent était la den-re« essentielle de la guerre ; il procu-'ait les mercenaires, il permettait 1 achat du matériel de guerre, et les soucis financiers hantaient les hommes ^tat. Un écrivjin italien, Bruccioli, PrtCurseuT de Machiavel, écrivit à leur ^'"ntion un manuel intitulé " Cent et ."'1 Manières de Faire de l'Argent, ^p.oyées par une foule de républiques, t! rois c,: ^'empereurs, d'après les au-j?Urs ?recs> latins et hébreux." Battre monnaie, vendre les amnisties, T- . 'a're prêter la vaisselle des icnes, sans la rendre, voilà le genre de , K'€s qu'il recommande aux gou-nements en détresse. Quand il n'y c "!- glus ni numéraire, ni crédit, la plaie d'argent était mortelle et on n'avait qu'à demander la paix. La Révolution française fut la première à surmonter victorieusement la banqueroute. Elle eut la gloire d'avoir inventé le papier-monnaie, mais ses assignats se déprécièrent à tel point qu'ils perdirent toute valeur. La coalition européenne n'en fut pas moins battue. L'argent n'est 1e nerf indispensable de la guerre entre les grands pays modernes que s'ils sont obligés d'importer de l'étranger des matières premières ou des vivres indispensables à l'armée ou à la nation. La conscription procure les recrues; la réquisition, le cours forcé et les prix maxima mettent à la main du souvercfimeafc toutes tes .ressources du pays, et il n' pas besoin comme le grand Frédéric I? de battre de la fausse monnaie et faire de l'argent de Berlin ; tant que les presses de Ja Reichsbank peuvent manœuvrer il y a moyen de tout payer en Allemagne. En dehors des frontières, c'est différent. Nécessité de l'importation. Avant la guer e, l'empire allemand produisait *60 k 75 p.c. des articles nécessaires ,i son alimentation. En vue de la guerre, il a accumulé des stocks considérables, mais il n'a point prévu la durée indéfinie de l'état de guerre. Son agriculture peut-elle suppléer à ce qui lu: manque, de manière à l'affranchir de T'nnportation étrangère? En temps normal, le pays exporte beaucoup de suerc au Royaume-Uini. Réduit à vivre de ses propres ressources, il a nécessairemt nt diminué les embl.a-vement de bette.ave, qui occupent les tempes tes pluis fertiles, pour y planter des pomtmes de terre ou y semer du froment. L'augmentation je la récolte des pommes de terre, qui serait .montée de 44 à 54 miffîons de t< unes, n'a pas d'autre explication. L'affectation de jardins de plaisance, de ter. ain perdu, de pelouses et même de cim tières à Ja culture ne pouvant interve; r dans cet accroissement que pour une faible part. Malgré cela, il est certain que le pays n'a point combLé Ite déficit. L'industrie agricole n'est pas ce qu'un vain peuple pense, un métier élémentaire où le travail et l'habileté n'ont qu'une faible part. Effie exige beaucoup de connaissances, beaucoup de soins et beaucoup de travail. Corne irez dans le même village 5a réco! obtenue dans deux champs contigus et vous verrez que la différence est de 25 à 50 p.c. dans le rendement en 'faveur d» laboureur diligent et habile. La mobilisation deis hommes vaffides de 18 à 45 ans a dû paralyser l'industrie agricole. Avec moins d'ouvriers et marins de chevaux, avec moins de bétnH t ■ -nnins de fuimure, avec les pnt's changés en terre arable et exigeant un supplément de Dateur, l'agriculture doit languir. Dans les vâiSfeis, les ouvriers peuvent dans une large mesure être remplacés par des femmes, qui y sont inactives en temps ordinaire. Tel n'est point le cas dans !es fermes, où toujours le travail féminin est mis à contribution. L'absence du chef d'exploitation et d'es ouvriers valides a dû se faire sien tir d'une manière désastreuse. L'Allemagne doit donc acheter, et, malgré le blocus, elle achète à de hauts prix. Il n'en est pas autrement erl ce qui concerne les matières premières qu'elle tire en grande abondance des pays Scandinaves, où elle a libre accès, et des pays neutres, qui laissent filtrer les marchandises à travers les mailles du blocus anglais.L'impasse financière. La baisse du mark oblige l'Allemagne à payer cher ce qu'elle achète. Les prix, d'aiieurs très élevés déjà, que les neutres lui imposent à raison du resserrement du marché et des rieques de la. contrebande, sont majorés de 25 à 30 p.c. pour différence du change. Est-ce à cela que îa dépréciation de ses billets réduit le mal? Son. ministre des finances le prétend, tout en ajoutant que cette perte est une goutte d'eau dans l'océan des dépenses militaires. Il en serait ainsi si l'empire pouvait solder ses achats par des titres de rente ou des bons du Trésor à échéance reculée, que le vendeur étranger accepterait à 70 p.c. de leur valeur nominale en échange de ses produits et qu'il garderait en portefeuille, mais telle n'est nulle* ment la situation. L'Allemagne paie en billets de banque et ces billets, ne rapportant aucun intérêt, ne sont pas des placements de fonds, c'est une monnaie destinée à circuler, qui n'a pas cours à l'étranger et qui est destinée à retourner tout de suite au pays d'émission. Quand les billets sont payables en or, leur valeur ne peut osciller que dans une faible mesure, la perte du change ne peut excéder les frais d'envoi et d'assurance des billets et de l'or, la perte d'intérêt, 1a commission de banque. Quand ils ne sont pas remboursables, il n'y a pas de limite à la dépréciation. Le détenteur étranger, ne parvenant point à s'en défaire, doit acheter des marchandises en Allemagne, où le billet a cours, les importer en son pays et les y vendre pour toucher le prix en sa monnaie nationale. Toutes ces opérations ne se font point par un seul individu, elles se divisent entre financiers, industriels et commerçants.La baisse du change a donc pour effet un véritable drainage de marchandises du pays débiteur vers le pays créancier, elle provoque l'exportation et elle a ainsi une tendance à rétablir l'équilibre financier. Mais l'Allemagne n'a point grand' 1 chose à,offrir h. ses créanciers Elle nç peut rien exporter de sa production agri- ! cole ni de ses produits industriels, qui : requièrent l'emploi des matières pre- ] mières nécessaires à l'armement et aux munitions, et la plupart de ses usines | sont consacrées aux choses militaires, ; De plus le blocus empêche les neutres de < revendre à l'étranger îles produits alle- , mands, à tout le moins il en entrave la ] ' négociation, et ceux qui s'y risquent se j | font payer ce risque .par l'exportateur al- ] , lemand. Le marché des Pays-Bas et des < pays scandinaves ne .permet pas l'ab- i sorption indéfinie de pianos, de machines ! agricoles ou de produits pharmaceuti- . ques ou photographiques. ( Remèdes. i La meilleure méthode de ramener le 1 cours du mark consisterait en la vente à 1 étranger de fonds publics internationaux ; mais l'Allemagne les a vendus.en bonne partie pour constituer son encaisse métallurgique avant la guerre, et pour solder les formidables réserves je . vivres et de matières premières qu'elle i avait empilées en 1914; elle a continué à s réaliser depuis l'ouverture des hostilités ; les marchés de Londres et de Paris se sont fermés à ses offres. Ce qui reste de valeurs réalisables de ce genre doit . être bien maigre, bien mis en sécurité à l'étranger ou enfoui par le rentier aï-; lemand et soustrait aux tentacules gou-: vernementales. C'est une source tarie. Le change pourrait encore se corriger par l'envoi d'or à l'étranger. Les dettes ; liquides de l'empire à l'extérieur ne doivent point être si considérables qu'une > exportation du métal précieux ne par-. viendrait point à rétablir l'équilibre. Mais le gouvernement ne veut point recourir à cette mesure facile, dit le ministre des finances allemand, sans indiquer les raisons. Celles-ci sont doubles. Le crédit de billet de banque en Allemagne, dont la circulation est pléthorique, est basé sur ce monceau d'or. Il ne peut point fondre, sans que le public ne soit démoralisé. Mais là n'est que le vice apparent du remèd'e. Si tes billets étaiet payables à l'étranger, ils passeraient tous 8a frontière et la fameuse encaisse fondrait en quelques jours. Voilà pourquoi il faut que le change reste bas La perte de 25 à 30 p.c. n'arrête même pas les billets à l'heure actuelle. Les gens prudents d'Outre-Rhin "préfèrent convertir les superbes vignettes de la Reichsbank en de modestes devises de petits pays neutres, et ils préfèrent même le billet de la pauvre Belgique aux banknotes émis sous la garantie du pius grand empire militaire que le monde dit jamais connu. C'est pour cc motif qu'un décret impérial vient d'interdire toute négociation de billets ou de lettres de change étrangers et d'en réserver le monopole aux établissements de banque a attaches gouvernementales. Banqueroute. La pente financière, d'abord douce, devient, quand on la descend, vertigineuse Si l'Allemagne doit continuer ses achats —et elle ne sait faire autrement—elle doit pouvoir vendre et elle a sursature de ses produits les marchés étroits qui lui sont ouverts. Bientôt elle sera réduite aux expédients. Elle vendra sans doute ses objets d'art, ses .perles et ses tableaux, mais cela n'a jamais sauvé un négociant aux abois. Au bout, c'est ia culbute. La baisse du mark est donc un signe des temps. Elle rend le problème de l'approvisionnement ardu. Elle est 1e symptôme le plus clair que les riches là-bas pressentent la déconfiture et qu'ils tâchent de se réserver une poire pour la soif, en achetant des valeurs étrangères et en se débarrassant de billets qu; vaudront ce qu'ont valu les assignats. Une déclaration collective des Alliés, avertissant les neutres qu'ils ne reconnaîtront aucune dette de l'Allemagne avant le paiement intégra! des indemnités de guerre, privilégiées avant tout, aurait pour effet de secouer davantage la maison branlante. L'idée a été émise par les "Financial News." Elle mérite considération. FERD. VAN DE VORST. BILLET PARISIEN. Les Zeppelins qu'on a attendus pen-; dant quarante-huit heures ne Sont pas ; venus; c'est une déception pour les ■ Parisiens qui s'étaient promis quelques : émettions et avaient organisé des pique-niques dans les caves. Pourquoi les attendait-on ? Oh ! c est bien simple : le bruit avait couru dans tout Paris et il venait on ne sait d'où, de gens toujours bien informés, naturellement. On parlait d'une dépêche qui aurait été interceptee par la télégraphie sans fil de la Tour Eiffel ; quatre-vingt-dix-neuf pour cent des' Parisiens croyaient ferme comme roc que les Zeppelins viendraient samedi ou dimanche, et on cite le mot du fils d'un fonctionnaire—un bambin de six ans— qu on voulait envoyer se coucher après le repad suivant l'habitude et qui protestait de toutes ses forces, disant : ' — J'irai me coucher quand les Zeppelins seront passés. Qraois et petits, vieux ei, jeunes, attendaient ces pirates de l'air. Cela a été une déception. Ces bateaux aériens tuant les femmes au co5w> du feu et îles enfants au berceau — beaux exploits de guerre — reviendront à coup sûr; on pense bien qu'ils n'ont pas fait ce premier — ou plutôt ce second raid — pour reculer. Mais, ce qu'on peut observer, c'est que pas un Parisien m'a lâché pied. De petits bourgeois de ma connaissance, qui ont l'habitude d'aller passer leur journée de dimanche à la campagne, même en hiver, histoire de voir si les poules ont pondu et si les rosiers n'oint pas srelé, sont demeurés.— Ah, mais non ! «Disait l'un d'eux, on pourrait croire que je m'en vais devant tes Zeppelins : jamais ! Ces simples notes fidèlement rendues vous donnent une idée du sang-froid de Paris. On ne s'alarme et on ne s'émeut pas. On attend, on est résolu, c'est l'état général de Paria, Suivant la foranilg de £7ème année. No. 36

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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