L'indépendance belge

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s.n. 1917, 09 März. L'indépendance belge. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k35m90315w/
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L'INDÉPENDANCE ISDYAUME-UNS Ï ONE PENNY BELGE. CONTINENT: (5 CENTIMES (HOLLANDE: £ CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: ÏUDOB HOTTSE, TTJDOR ST., LONDON, B.C. TELEPHONE: CITY 3960. Ï3UREAU A PARIS • U. PLACE DE LA BOURSE. TELE!*H : i 31 1-3 V et ( 238-73. VENDREDI 9 IViAKS 19f7. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 8 mars. f3 MOIS, 5SHILLINGS.il ~ ABONNEMENTS: 16 MOIS. 17 SHILLINGS. f CONSERVATION PAR LE PROGRES, iî AN. 52-SHILLINGS, j _ (23S-7S. A partir du 15 IViars 1917 Ses bureaux du journal I' " INDEP&^DANCS BELGE" seront transférés S, DAME STREET (HiGH 8-iQLBORS^) W.C. J.. (en face Holborn Empire). LA SITUATION. ■ »-« Jeudi, midi. Les troupes britanniques qui poursuivent les débris de la sixième armée turque défaite à Kut el Amara ne sont plus qu'à une quarantaine de kilomètres de Bagdad, et le plus récent engagement signalé a eu lieu à Laji, distant seulement de quinze kilomètres de Ctesiphon, limite de la première avance britannique sur Bagdad. Dans leur fuite, les Turcs ont abandonné jusqu'à présent, pour autant que le compte ait pu en être établi, un total de 38 canons, auquels il y a lieu d'ajouter des mitrailleuses, des mortiers et de grandes quantités d'armes et d'objets d'équipement. Le général Maude (qui vient d'être promu lieutenant-général en reconnaissance des services rendus), reste en contact avec l'ennemi La répercussion des événements de Kut s'est également fait sentir jusqu'à la frontière de la Syrie et de l'Egypte, car on annonce l'évacuation, tout à fait inattendue, de la très forte position que les Turcs occupèrent dans la région cie Shalal, au nord-est de Rafa (frontière septentrionale de la presqu'île de Sinaï). La retraite de l'ennemi, de ce côté, est activée par les aviateurs qui harcèlent les colonnes en marche et s'attaquent à coups de bombes au chemin de le? ... * ( La puissance militaire de la Turquie n'a jamais été aussi menacée qu'elle l'est en ce moment, et les dangers qu'elle court en Asie sont si grands qu'elle va se trouver dans l'obligation de retirer du front d'Europe toutes les divisions qui n'y sont pas absolument nécessaires. Deux ou trois de ces divisions opérèrent tout récemment encore sur le front russe, et si elles en sont retirées elles devront nécessairement être remplacées par des unités allemandes ou austro-hongroises, car si, comme le croit le correspondant militaire du "Berliner Tageblatt," les Russes s'apprêtent à déelaneber une offensive générale sur tout leur front, il ne s'agit pas de le dégarnir de troupes. Ainsi les événements dont l'Asie est le théâtre exercent une influence directe sur le front européen et ce fait constitue une preuve nouvelle de la solidarité étroite de tous les fronts. Tout succès sur l'un se répercute, sous une forme Ou sous l'autre, sur les fronfs>adjacents ou apparentés, et à ce point de vue le début de la campagne de 1917 constitue ♦ . . * un exemple frappant. Les efforts i- considérables que font les Allemands - sur le front occidental sont de vai-s nés tentativ es pour faire dévier le e coup de massue auquel ils s'attendent, et t- la lutte à laquelle nous allons assister it nous donne le spectacle d'un adversaire e toujours redoutable bien qu'affaibli, qui :r rassemble ce qui lui reste de forces pour le dernier "round" au cours duquel il es-i- père encore placer un coup décisif, e Sachant l'importance capitale qu'il y il a pour les Alliés à connaître les planâ i- exacts de la retraite allemande sur la e Somme, les Allemands font l'impossible s pour empêcher nos aviateurs de se livrer à leurs observations habituelles. A e en croire les derniers communiqués de >- Berlin, les aviateurs ennemis possède-î- raient la maîtrise des airs et sur un total de 56 appareils signalés détruits o"u obligés d'atterrir au cours des dernières quarante-huit heures, les Allemands prétendent en avoir abattu 33, alors que les Alliés n'auraient descendu que 23 machines allemandes. Mais on sait que Berlin ne se gêne pas pour fabriquer des faux chaque fois que les circonstances i l'exigent, et il est prudent de n'admettre j les affirmations de nos ennemis que sous bénéfice d'inventaire. A Verdun, les Allemands, calmés par l'insuccès de leur offensive de l'autre jour, semblent, momentanément, ne plus vouloir insister, et les opérations, pen-e dant la journée d'hier, sont restées limi-à tées à un duel d-'artillerie. La violence ■, des combats d'artillerie en Champagne il et sur la Somme a été si grande ces e jours-ci qu'on a nettement perçu à Paris, e comme aux jours de la bataille de la e Marne, le bruit sourd du canon. I. Les sous-marins allemands ont coulé ; au cours de 'a semaine finissant di-_ manche, un total de 23 navires britan-i_ niques (dont 14 au-dessus de 1,600 ton-e nés), ainsi que 4 bateaux de pêche. T x ~ tize navires attaqués ont échappé aux pirates qui, d'autre part, n'ont pu empêcher l'arrivée en Grande-Bretagne de 2,529, et le départ des ports britanniques de 2,477 bateaux, ce qui, pour un pays bloqué et prétendument menacé d'être affamé, n'est vraiment pas mal. Parions que les journaux allemands se garderont de placer sous les yeux tde leur public des chiffres aussi probants. Les chiffres pour la France sont tout aussi éloquents, mais la liste hebdoma-e daire des victimes françaises comprend, l cette fois, un contrç-torpilleur, le " Cas-e sini," coulé en Méditerranée le 28 fé- vrier avec cent officiers et matelots. r Aux Etats-Unis la situation est in-s changée. En Suède et en Chine les cri-„ ses ministérielles restent à l'état latent - et le Brésil adresse un appel à ses natio-t naux restés en Europe, de rentrer à s cause des difficultés éventuelles de les s protéger. Le débat sur l'Irlande qui s'est ouvert c hier aux Communes, a donné lieu à des r incidents divers. 1 Le chef du cabinet a déclaré que le r gouvernement était prêt à accorder le - "Home Ride" à la partie de l'Irlande qu: le revendiquait, mais qu'il ne pouvait se t résou3re à l'imposer à la partie qui n'en 2 voulait pas. ; M. John Redmond, chef irlandais, a é décia,ré que pareille politique faisait le s jeu des révolutionnaires qui veulent dé-a truire la Constitution de l'Irlande et, à s la fin de son discours, il a quitté l'encein-te avec les autres députés irlandais pour 2 conférer avec eux. L'ALLEMAGNE PROTECTRICE DES FLAMANDS. * ^ Les Allemands, désespéraient de briser le bloc patriotique que lui opposent les Belges; ils étaient bien près d'abandonner la tâche qu'ils avaient entreprise de semer la discorde parmi les populations du pays occupé—divide et impera —lorsque la folie criminelle d'une poignée d'hommes que la Flandre renie et vomira avec horreur de son sein a ranimé son courage et lui a fourni l'occasion de nouvelles menées. Il ne s'était agi jusqu'ici que de 'a tentative mort-née de transformer l'Université de Gand purement flamande. Cette fois, quelques Flamands égarés, dont on a soin de taire le nom, se seraient rendus à Berlin, -pour y demander l'appui de l'Allemagne en faveur de leurs revendications^ comprenant no- • - tamment l'autonomie des Flandres sur t la base de la langue et de la civilisation - (Kultuj) flamandes. " : Le chancelier de l'empire a naturelle* - ment accueilli avec empressement cette i démarche qui paraissait lui fournir le le- - vier désiré pour déchirer la Belgique. II t a déclaré à la députation qu'on donne- - rait à "la nation flamande la possibi- - Iité qui lui a été refusée jusqu'à présent d'un libre développement social et éco- i nomique, posant ainsi les fondations de - cette indépendance qu'elle espère at-. teindre, mais qu'elle peut difficilement , obtenir par ses propres forces." On le voit, les procédés allemands ne - varient guère. De même qu'ils ont es-; sayé de détacher la nation irlandaise de - • la Grandc-Bretaane et Qu'on lui a en voyé à cet effet Casement, avec promesse de l'appui de l'Allemagne, de même on proclame que la nation flamande a de terribles griefs contre la Belgique, et que l'Allemagne t'aidera à re-î gagner son indépendance. " Quelle bouffonnerie ! Et comment qualifier la conduite des égarés qui ont consenti, pour assouvir une ambition déréglée, à servir de polichinelles aux ennemis de leur patrie, au moment de la douloureuse extrémité dans laquelle elle . se trouve. ^ Le Chancelier continue imp.erturbable-ment : "Je vous donne l'assurance que n cette politique, qui, comme vous l'avez j dit vous-mêmes, est conforme aux prin-cipcs du droit international, sera poursuivie avec toute l'énergie nécessaire et doit être poussée pendant l'occupation, avec, pour but, la séparation adminis-, trative complète, longtemps demandée dans les deux parties de la Belgique." Le Chancelier rejette sur ses visiteurs la responsabilité de l'allégation que la ^ mesure qu'on lui demande rentre dans ^ les pouvoirs que les conventions interna-• tionales accordent à la Puissance occu-j pante. Sa prudence lui fait honneur, car la théorie soutenue par la prétendue députation est radicalement fausse. L'article 43 du règlement concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre est «conçu comme suit : "L'autorité du pouvoir lég-al ayant passé de fait entre les mains de l'occupant, celui-ci prendra ^ toutes les mesures qui dépendent de lui ' en vue de rétablir et d'assurer autant qu'il est possible, l'ordre et la vie pu-s blics en respectant, sauf empêchement absolu, les lois en vigueur dans le pavs/' r Est-il nécessaire de démontrer qu'il ■ n'existe pas le moindre empêchement ni 1 absolu ni même relatif à ce que les Allemands respectent les lois en vigueur en Belgique en matière administrative, et que s'ils prétendent en établir de nouvelles, c'est uniquement pour servir leurs vues politiques tendant à l'asservissement. de ces provinces flamandes qu ils convoitent si ardemment. Le chancelier ne cache pas sa joie de la démarche des prétendus Flamands ; il les félicite d'avoir "du plus profond du sens du devoir, reconnu les tâches . avec lesquelles le patriotisme les confronte en ces temps fatidiques." Il ajoute : "Votre résolution prouve que les Flamands, de leur propre accord, deviennent conscients de ce devoir. Je salue,cette union comme la meilleure sécurité pour le succès de votre tâche. L'Empire allemand, pendant les négociations de paix et après la conclùsion de la paix, fera touL pour promouvoir et assurer le libre développement de la race flamande." C-'cst donc une tutelle que le chancelier déclare établir sur les Flandres. Qu'elles le veuillent ou non, l'Allemagne les protégera dorénavant. Et on sait à quoi aboutissent les protectorats ! L'Allemagne aurait acquis le droit d'intervenir dans nos affaires à propos de tout et à propos de rien, et c'en serait fait de notre indépendance ! Mais heureusement nos braves soldats et nos vaillants alliés mettront bon ordre à ces beaux rêves du chancelier et de ses complices. Il n'aura pas le temps de s'occuper de la question flamande ni lors des pourparlers de paix, ni" après; i! aura assez de difficultés avec ses propres affaires. A. DELESCOT. LETTRE D'AFRIQUE DU SUD. c (Dç notre correspondant.) l* Le général Botha et un ministère de coalition. à Kimuerley, 25 janvier 1917. Sir Lionel Phillips et d'autres person-é nalités éminentes de l'Afrique du Sud, - mêlées à la politique on aux affaires, ne " sont pas les seuls qui aient, à plusieurs reprises, recommandé ou annoncé la ^ formation d'un ministère de coalition dont le généra! Botha conserverait la e préjfclence. "The Cape," journal beb-s domadaire publié à Cape Town, s'est s fait, dans une série d'articles, l'écho de c ces avis et de ces prédictions, s'effor-s çant de démontrer que la solution indiquée était la plus conforme aux intérêts 1 Ou pays. , Situation actueiie. Pour l'instant et tant que durera la j crise actuelle, le Parlement ne peut ' guère, de par la force des choses, s'oc-cuper que des mesures relatives à la participation du pays au conflit européen,et, fort heureusement,le parti gou-_ vernemental (South African Party) et t le principal parti d'opposition (Unionist _ Party) sont à peu près d'accord sur leurs . dispositions et n ont aucune peine à les faire adopter. Dans ces circonstances aucune changement ministériel compor-^ tant l'adjonction d'éléments d'opposition ne paraît être à prévoir ou à désirer. En dehors du cabinet ces éléments sont un appui utile, souvent précieux ; dans ^ le cabinet, ils pourraient constituer, en . raison de leur origine et de leurs tendances impérialistes avouées, une col-laboration compromettante pour la prestige et la popularité du premier ministre. Il ne faut pas oublier, en effet, que ,l le général Botha est un Dutch Afrikan-' der, lié à la cause des Dutch Afrikan-ders, que la grande autorité dont il ' jouit parmi ses compatriotes est faite de leur confiance en son complet dévoue-! ment à leurs intérêts et que cette autorité pourrait se trouver considérablement amoindrie s'il admettait à ses con-seils^des politiciens suspects de vouloir favoriser avant tout le progrès britannique. Le général Botha est un homme d'un patriotisme trop éclairé pour se prêter, en ce moment, à un remaniement ministériel, susceptible non seule-r ment de nuire à son bon renom dans les i milieux dutcTi, mais aussi de donner au "racialism" une nouvelle acuité, des - plus dangereuses pour les pays tout e entier. II semble donc que la question d'un 1 ministère de coalition ne doive se pré- - senter qu'après la guerre, quand les af- - faires auront repris leur état normal, t quand la politique intérieure de l'Afri- - que du Sud sera redevenue la première 2 des préoccupations et aura ainsi rétabli - entre les partis les distinctions causées t par leurs divergences de vues. En attendant on ne voit pas bien l'utilité de s s'en inquiéter si longtemps à l'avance, - étant donné surtout que de nouvelles in-2 connues peuvent d'ici altérer le§ condi- - tions de orobitme. Agitation inopportune, Mais ce ne sont pas toujours des raisons d'urgence et d'opportunité qui inspirent le plus les hommes politiques de ce pays. Il y a, ici comme ailleurs, des doctrinaires prêts à se lancer hors ' de saison dans des discussions d'ordre purement académique, sans aucun inte-s rêt immédiat. On les rencontre plutôt parmi les "Unionists," et la formation i d'un ministère de coalition est une invo-a cation politique dont ils se plaisent a . faire valoir les avantages. Il est vrai t qu'en ce qui les concerne la question e n'est peut-être pas aussi oiseuse qu'elle le paraît, puisque le changement qu'ils préconisent devrait, de leur propre aveu, avoir pour résultat l'avènement s de leur parti à la direction des affaires. Cette agitation prématurée n'aurait pas grande importance et serait pres--l que ignorée du public, si ses auteurs se t confinaient dans le domaine de leurs as- - pirations personnelles. Malheureuse-ment, ils croient utiliser à leurs projets * ambitieux d'associer à leurs combinai-" sons ministérielles les noms de leaders t étrangers à leur parti et c'est avec une t confiance toute particulière qu'ils sem-s blent spéculer sur la possibilité de faire s accepter par le général Botha le poste de s premier ministre d'un cabinet dans lequel leur politique, c'est à dire la politique impérialiste, serait largement repré- " sentée. 1 On ne s'étonnera pas qu'à entendre s formuler à tout instant de telles espé-1 rances, nombre de Dutch Afrikanders, partisans du général Botha, mais hostiles à l'ingérence active des impérialistes dans la conduite des affaires publiques de l'Afrique du Sud. aient fini par s'é-e mouvoir et par se demander si, après tout, ces espérances n'étaient pas plus " ou moins intéressées. Je m'empresse de dire qu'il n'en est rien. Au cours d'une récente visite à Jo- * hannesburg et à Pretoria, les" deu*c grands centres politiques de ce pays, j'ai eu l'occasion de me rencontrer avec quelques membres influents du South Afri- r can Party et j'en ai profité pour les pres-" sentir sur ce que serait l'attitude de leur e parti après la guerre, si elle serait ou e non favorable à la constitution d'un mi-" nistre dont la direction resterait au * général Botha, mais dont la co.mposition s serait partiellement empruntée à l'Unio-J nist Party. Mes interlocuteurs ont cru s pouvoir me répondre par la négative, et l'impression que j'ai rapportée de nos conversations, c'est qu'ils considèrent n comme essentiel au progrès du pays " dans la voie des réformes que tous les - membres du gouvernement soient parfai-> tement d'accord sur tous les points d'un - même programme politique Us sont e donc, en principe, opposés à la formation !i 4'un ministère da coalition, s -Mais l'opinion la plus-intéressante" à .- recueillir siir ce sujet est celle du gé-e néral Botha. Il l'a donnée d'une façon très explicite dans un discours prononcé - à Victoria West, le 19 courant : "Il est absolument faux, a-t-il dit, aue j'aie été et sois partisan d'un minis tère de coalition. Un discours que j ai prononcé, en 1911, à Bloemfontein, prouve quel était, dès cette époque, mon sentiment à cet égard. Coalition signifie compromis en matière de principes et les principes me sont plus précieux qu'un siège dans Je gouvernement. Au temps de la Convention Nationale on a plus ou moins considéré la formation d'un "Best Man Government." Pareille combinaison, présidée par un homme tel que le président Steyn et pendant quelques années, présentait certains avantages, elle pouvait aider au succès du nouveau régime, mais de coalition proprement dite il n'a nullement été question. '; La déclaration qui précède a été suivie de plusieurs autres conçues dans le même sens et aussi formelles. Le général Botha tient à détruire le fâcheux effet produit par les allégations malicieuses et mensongères des Nationalistes le représentant comme disposé à s'inféoder officiellement à l'impérialisme. Réussira-t-il? Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, et il est: à craindre que les leaders nationalistes poursuivent, non sans quelque succès, la pratique d'une manœuvre habilement calculée pour discréditer le premier ministre dans les milieux dutch du backveldt. En ce faisant ils espèrent servir considérablement leurs ambitions personnelles', et, alors, qu'importent les moyens? Les mœurs électorales de notre temps n'enseignent-elles pas, hélas ! qu'en politique comme en amour, la fin justifie.à peu près tout? LYDIUS. LA VIE DE PARIS. Paris, mars 1917. Que dans l'immense majorité les socialistes se soient bien conduits, c'est indiscutable? il est aussi ifesurdc de prétendre qu'ils se sont dérobés -que de soutenir que les moitiés et les curés n'ont pas fait leur devoir. L'Allemagne a trouvé la France unie, décidée à lutter et opposant les poitrines de tous ses enfants. Il n'y a guère qu'une fraction importante de députés mobilisables qui sont demeurés tranquilles à leur banc, et ce n'est qu'une ombre dans le lumineux tableau. Sans qu'elle soit, négligeable, c'est un compto à part qui sera réglé plus tard quand les poilus seront revenus et il n'y a pas de censure au monde qui puisse alors empêcher que l'addition des courages et des turpitudes soit faite. A part, ces défaillances, tout a été admirable de tenue, d'abnégation et de dévouement. • Au surplus, les socialistes français avaient été prévenus que, leurs camarades allemands, comme ils disent, marcheraient au premier appel du Kaiser. Nous en trôuvons un aveu nouveau dans une conférence faite à Brème par le député socialiste allemand Cari Legien et dont le compte-rendu nous arrive par les journaux de Suisse qui ont pu le>,traduire des journaux allemands. Voici comment s'est exprimé Cari Legien : " Peu de temps avant que la guerre éclate, dit-il, en juillet, 1914, nous avons eu, à Bruxelles, une rencontre avec les représentants de différents mouvements syndicaux. Personne pavni i nous u e voulait et n© pouvait croire à l'explosion d'une guerre causée par le conflit serbo-autrichien. "Uncamarade français, qui occupe eu Francs le même poste que moi en Allemagne me demanda quelle serait l'attitude de la Social-Démocraifie en cas do guerre. Je lui répondis que, dans ce cas, les soldats allemands marcheraient " L» militant en question est M. Jou-haux, le direct leur, ou 1© dirigeant, comme vous voudrez, de la "C.G.T." qui, dans son journal "La Bataille," reproduisant et confirmant les déclara tions de Cari Legien, ajoute : Voilà donc définitivement établi ce pd!lit d'histoire qui prélude à l'attitude que nous adoptâmes au début des hostilités. Si les nombreuses déclarations des socialistes allemands dans les divers congrès n'avaient pas suffi, l'affirmation autorisée de Cari Legien et de M. Jouhaux apportait une confirmation et M. Pierre Renaudel, le député qui a pris, à 1' "Humanité," la place de M. Jaurès, écrit à ce sujet: "Il suffit que l'empire (allemand) se trouve en guerre pour que la Soedal-Démocratie déclare qu'elle a le devoir de Défense Nationale." Tout cela les socialistes savaient avant " la guerre. Ainsi s'explique comment les dernières hésitations furent levées chez ceux qui en eurent. Ils étaient fixé. Comment donc, le 30 juillet. 1914, peut-on recevoir à Paris le secrétaire du parti socialiste allemand, M. Muller, venant affirmer à Jaurès que jamais le groupe Sozial-Demokrate ne voterait le^ crédits de guerre au Reirhstag ? Trois jours avant, le président du erciipe socialiste donnait, à Bruiclleft. SSéme aanét. NO 59

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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