L'indépendance belge

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s.n. 1915, 21 April. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gq6qz23d9h/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY, BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t -,vnnr,„ „i avdtt -mit; [REGISTEEED as a ~ „ TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MERCREDI 21 AVRIL 1915. Wt-WSPAPER.] Conservation PAR LE PROGRÈS. SOMMAIRE. LA SITUATION : Aviateurs français dans !a vallée du Rhin.—Pro= grès autour de Lille.—Les socialistes allemands et la paix. Le tourisme de l'an prochain.—Lucien Fuss: Plus de confiance.—Camille Roussel. La guerre en Extrême-Orient.—Henry Segaert. Billet Parisien.—Jean-Bernard., Lettre du Havre.— Pierre Nodrenge. Les Allemands et M. Godeiroid Kurth.—Flor. Burton. Une lettre de M. Ed. Picard. Faits menus, menus propos.—Bob. L'ambassadrice. —Camille Guttenstein. L'opinion neutre sur les opérations militaires. L'Œuvre du vêtement.—G. Y. Les femmes et la paix. A Gand. En Belgique. Glorieux exploit dans les Dardanelles. Un exemple à sui= vre. Les ouvriers belges à Erith. A propos des notaires. British Gifts for Belgian Soldiers. Echos. Au Cosmopolis.—G.V. Théâtrès. Etc. LA SITUATION. Mercredi, midi. Dans un communiqué complémentain relatif au succès britannique au sud-esi d'Ypres, le général French avoue que le: pertes anglaises ont été très sévères, mai: que l'ennemi a encore souffert davantage Les volontaires canadiens semblent égale ment avoir été éprouvés dans cette affaire Les contre-attaques de l'ennemi on: faibli depuis deux jours, et il semble qu'i ait abandonné tout espoir de ressaisi] c'çtt£ Importante position. D'autre part, les navires de guerre bri taimiques ont repris, ces jours-ci, le bom bardement des positions allemandes su: le littoral belge, mais il est impossible d' recevoir à ce sujet des détails exacts. Dans les autres secteurs du front occi deutal il n'y eut hier que des duels d'ar tillerie, et le bulletin français se borne i enregistrer une légère avance dans 1 bois de Morfemare. Les aviateurs, eux, ont été de nouveai très actifs. Alors que les Teutons ont lancé de bombes sur Reims et Belfort, les avia teurs français ont exécuté un raie audacieux dans la vanée du Jtthin, re montant jusqu'à Mannheim, où ils réus • sirent à incendier un dépôt de fourrage Les aviateurs étaient partis sans dout< de Belfort et leur but principal sembL avoir été la destruction de la ligne di chemin de fer de la rive droite du Rhin C'est là un des raids les plus impor lauts, au point de vue de la distance par courue, qui aient été exécutés jusqu'à ci jour par une escadrille d'aviateurs. A en croire le récit du capitaine d'ui chalutier arrivé à Hull, un Zeppelin fu aperçu la nuit d'avant-hier volant vers 1; côte britannique. Aussitôt dans les ville de la côte nord-est les lumières furen éteintes et le dirigeable abandonna pro bablement ses projets, à moins que s; mission ait consisté uniquement à espion ner les mouvements de la flotte. Dans les Carpathes les forces alleman des continuent d'attaquer les position russes dans la région de la passe de Ros fok et de Stry. Les Russes, de leur côté poursuivent leur offensive contre le: passes des Beskides et de Wyschkoff, oi ils ont pris à la baïonnette plusieur: tranchées préalablement minées par eux Un communiqué allemand parle d'uni attaque de nuit exécutée par les Russe: qui, traversant le Pruth, furent accueil lis par une fusillade meurtrière de la pari des Austro-Allemands, mais semblem néanmoins s'être maintenus sur l'autn rive. En Afrique, les troupes sud-africaine: ^ ■ 1 '■ ont occupé la ville de Keetmanshoop, à 300 kilomètres environ de Luderitzbucht, et qui était en quelque sorte la capitale commerciale de la colonie du Sud-Ouest Africain allemand. C'est là une avance sérieuse des troupes sud-africaines, qui, sous le commandement en chef du général Smuts, ont pénétré sur territoire allemand en trois colonnes. Celle qui vient d'occuper Keetmanshoop est remontée de Warmbad, dans le sud, le long de la ligue ferrée, tandis qu'une deuxième colonne, dirigée par le colonel Berrange, descend du nord vers l'est. La troisième, commandée par sir Duncan MacKenzie est partie de la baie de Luderitz et compte faire sous peu sa jonction avec les deux autres colonnes, après quoi les forces unies remonteront 1 sans doute vers le nord pour occuper 3 Windhock et Karibib. Aux dernières nouvelles la force du i général MacKenzie occupait Bethany, au nord-ouest de Keetmanshoop. 3 Les opérations navales n'ont toujours - pas recommencé. Cependant, on signale 1 de Stockholm qu'on s'attend dans la Bal- - tique a des opérations prochaines, de - nombreux navires de guerre allemands y . étant réunis et un ou deux sous-marins 3 russes étant signalés au sud des Iles 3 Al and. î Une violente canonnade est signalée, . de source bulgare, dans les Dardanelles, - mais rien 11e permet d'en conclure que - les opérations générales ont été reprises. 3 Une nouvelle de source française dit que la flotte russe de la Mer Noire aurait 1 réussi à placer des mines de façon si j adroite que la flotte turque n'ose plus 1 rentrer dans le Bosphore sans risquer de 3 couler. b Quant au sous-marin britannique qui - s'est échoué dans les Détroits, il a été i torpillé par les équipages de deux cuiras- - sés britanniques, afin d'éviter que les Turcs ne s'en servent contre les flottes - alliées. ; La situation en Italie est suivie depuis • deux jours avec le plus vif intérêt, et , l'opinion générale est que la ''sœur la-3 tine" est sur le point de joindre les Alliés. 1 Bien que le Gouvernement 11'ait pas î officiellement fait part de ses intentions, tout indique que l'heure critique est arrivée. De nouvelles classes ont été rappelées, l'armée est prête et l'Autriche et l'Allemagne semblent si bien s'attendre à voir l'Italie entrer en action . qu'elles ont signifié à leurs navires de i commerce actuellement dans les ports italiens de se réfugier dans les ports de 3 Dalmatie. LE TOURISME DE L'AN PROCHAIN. C'est â vous, Messieurs les Anglais, que je prends In liberté de parler aujourd'hui. Mais s'il est vrai que les bourgeons de 1916 s'ouvriront sous le soleil pour une Europe pacifiée, s'il vrai qu'au prochain printemps la Belgique délivrée des barbares aura commencé le douloureux effort c'e son relèvement, s'il est vrai que nous toucherons à nouveau le sol de la Patrie, ce que je vais vous dire ne sera pas inutile, mais servira à nous guider dans votre "Tourisme de l'an prochain." Car nous savons bien où apparaîtront après la délivranoe vos casquettes et vos imperméables, vos. sacs de voyage et vos jumelles. Ni la Suisse, ni les pays Scandinaves, ne vous tenteront plus. Irrésistiblement, vous serez attirés vers les contrées de Belgique et de France où lies soldats du Kaiser auront passé combattu... et repassé. Que de choses stimuleront votre héréditaire curiosité ! La maison du Passeur sur les bords de l'Yser ! Neuve-Chapelle où l'armée anglaise a remporté sa première victoire de la Grande Avance, et le trou énorme, étonnant de netteté qu'a fait dans la première maison du village l'obus d'un de leurs "Jack Johnson" ! Les ruines d'Ypres et de Dixmude où vous trouverez sous les décombres quelques fragments de vieille pierre sculptée, vestiges d'un art assassiné! P-eut-être prendrez-vous là quelques instantanés, collectionnerez-vous des "souvenirs" et annoterez-vous vos premières impressions, en vrais touristes de Grande-Bretagne... Si vous y tenez, faites-le hâtivement et dès votre arrivée car après quelques heures, vous ne serez plus vous-mêmes ! Quel que soit le début de votre voyage, là où ils auront mis en œuvre leurs appareils de guerre et de vengeance, ce que vous verrez, vous bouleversera. Parmi les ruines de "homes" abattus, auprès d:es lombes renversées des cimetières agrandis, dans les champs -où régnera la vague puanteur des morts mal enterrés, au milieu des populations jetant le dernier cri de leurs souffrances, vous ne parviendrez pas à cacher l'émotion de votre cœur sous votre flegme national; les mots brefs qui traduisent vos surprises, t vos admirations, ou vos tristesses ordinaires ne vous viendront plus aux lèvres... ; vous n'aurez plus rien du touriste anglais. Désemparés, oublieux des i littéraires prescrits, c'est avec un trouble inconnu que vous ferez le tour de la Belgique pittoresque. Des confins d'une ville anéantie, vous apercevrez des champs étrangement labourés, des prairies où émergeront parmi les taupinières quelques grossières croix de bois, et vous avancerez. Derrière les buissons tordus, commençant à verdir auprès du tronc hérissé d'un vieux peuplier coupé en deux par • la canonnade, le dernier mur d'une ferme vous attirera vers lui. Et, de là, vous verrez un hameau aux maisons dispersées ; voUs approcherez un groupe d'habitants causant devant leur église i mutilée, et la nuit vous surprendra, faisant avec l'un d'eux le tour "des mal-1 heurs du village." Peut-être, sur sa (. prière, logerez-vous chez lui... Aviez-vous jamais fait un semblable voyage? Surtout, si vous vous égarez, ne consultez pas ce Karl Baedeker, dont k "Bob" nous faisait un si impartial cro-s qui s. La Belgique qu'il a tenté de dé-. crire, la Belgique qu'il a saluée de ses notes ponctuelles, cette Belgique n'est ' plus. Karl Baedeker doit être remanié, g nous nous y mettrons tous pour vous j donner un nouveau guide, je veux m'y v essayer. % Vise : Renommé pour ses oies, dit ! Karl Baedeker. Vieil hôtel de ville. Belle vue près du village d'Hallembaye, t situé sur la. hauteur, à une demi-heure à r l'ouest." C'est un peu court; voici mieux : "Petite ville construite pres-1 qu'en amphithéâtre sur le versant d'une 1 courte colline, à qui la Meuse, large et brillante, donnait sa généreuse fraî-5 cheur. De loin déjà, l'on apercevait le 3 clocher renflé d'un vieil hôtel de ville que . les visiteurs chérissaient. A l'annonce s des heures, "il s en envolait un 'cariiïôh Y aux notes claires, qui symbolisait l'acti-s vité joyeuse de cette population aux s têtes chaudes, Connaissant le bonheur de vivre. Ville de travail et de fête, où les farandoles de Wallonie entrecoupaient l'âpre labeur pour l'existence... C'est là que, le matin du 5 août, les Allemands inaugurèrent leur "politique" d'envahisseurs. Sitôt arrivés, ils ; s'emparèrent des frères Brouha, deux hommes que tout Visé connaissait, les b fusillèrent sans prétexte et jetèrent leurs 3 cadavres sur la voie publique "à titre d'exemple." Puis, ils se calmèrent, s'in-i stallèrent chez les habitants, se gor-5 gèrent de leurs vivres, injurieux et me- - naçants. Enfin, ils réalisèrent leur plan s complet. Tous les hommes furent sou-3 dainement saisis, les, uns massacrés sur-le-champ, les antres envoyés en Alle-s magne ; ce qui restait du peuple fut arra-b ché de ses demeures, maltraité, dispersé - et chassé... Alors, les Teutons mirent le . feu à la ville, et c'est, comme dirait Bae-s deker en son langage logique, "c'est ce - qui explique son nouvel aspect." 3 Dinant : Consultons l'ancien guide. 3 "... Prise en 1456 par Philippe le Bon 3 de Bourgogne, et son fils Charles le Té- - tnéraire, la ville fut complètement sacca-1 gée et 800 citoyens furent, dit-on, noyés 3 d^n^ le fleuve." Quel insignifiant exploit, Messei-3 gneurs de Bourgogne, et que minime était votre turbulence de petits princes ■ auprès du moindre fait d'un empereur d'Allemagne ! Allons, Baedeker, com- ' piétons : "Prise en 1914 par les armées de Guillaume II, la ville fut démolie jusqu'à la dernière pierre. Toutes les tortures furent infligées à sa population. L'on massacra des enfants pour que les mères le vissent ; on égorgea des vieillards en présence de leurs fils ; on Ii-1 gotta des maris pour violer leurs fem- - mes, et puis l'on "fit justice" des specta- • teurs à leur tour. 1 Plus de trois mille victimes furent ' ainsi immolées au bon plaisir du Kaiser-) Dieu»" Allez à Dinant, montez à la vieille ' citadelle, et écoutez. Vous percevrez 5 l'affreuse plainte. Des débris de la - ville, elle monte lentement, elle s'élève, < 5 elle franchit les rochers et les sommets , boisés—si beaux quand l'automne les : colore—elle s'épand sous les nuées ' grisas, elle va vers l'infini... C'est la voix éternelle des martyrs de Dinant 1 que nos cris de vengeance et nos chants : de triomphe n'arrêteront jamais... : Francorcliamps : Que Baedeker en di- • sait peu de chose ! ' Laissez-moi vous y conduire aussi. ; En quittant la gare descendez la route ; de S ta vélo t, et demandez à un habitant ■ —s'il en reste encore en ce lieu d'épou-; v,ante—où était la villa d'Emile Laude... : Emile Laude était un grand garçon à < : la voix sonore et au reg-ard doux. Son - esprit noble et sa gaieté fine avaient s attiré à lui tout ce que nous pouvons 5 donner d'amour confraternel. Il avai - bâti a Francorchamps, loin du "Monde' i auprès diu brûit frais d'un ruisseau er 1 'cascades, la villa dont vous verrez le; vestiges. 5 Comme il l'aimait, ce pays sauvage i Je me rappelle l'avoir entendu dans une - conférence intitulée: Le Droit et l'Air - qu'il nous donnait au "Jeune Barreau' - exprimer cet amour. C'était l'époque des premiers aéro- 3 planes, des essais avaient eu lieu sur k - vaste plateau de Malchamps, nou: - avions salué avec enthousiasme ces nou-i veaux instruments de mort. Ils appa-r raissaient aussi dans le domaine di ; Droit; cette nouvelle puissance humaine , devait créer un droit nouveau, et c'es . le problème que Laude nous avai ; exposé de sa belle voix grave ; dans une langue admirable. Le . "Droit et l'Air" Laude avait mûri s; . conférence sur les hauteurs mêmes di ! plateau de Malchamps, suivant de; _ yeux les grands oiseaux humaines ; i ? l'avait écrite en quelques soirs, dans si ; villa paisible, au milieu des siens t Œuvres de Paix ! Mais à vrai dire, qu . mieux que Laude tout entier eût pi . symboliser la Paix et la Douceur !... 5 Dans les premiers jours de l'août 191Î t alors qu'à nouveau il respirait à Francorchamps l'air de la Fagne sauvage, i 5 vit descendre des hauteurs qui sur- i plombent Malmédy et dont la côté : rocailleuse portait du pied même de sa demeure, il vit desœndre les casques pointus. Confiant de la confiance du ; Juste, il les attendit, il les vit passer... Mais soudain, au quatrième jour de ce ! passage une grêle de balles s'abattit sur : sa demeure. Un instant après, il était arraeAé à sa femme, à ses enfants, ' abattu au fusil et au revolver par des soldats et des officiers, puis rejeté dans • sa maison pour y brûler avec elle. C'est : l'histoire que vous racontera le carré . noirci et tragique où vous vous arrê- • terez... Ainsi pourrions-nous continuer notre s "Guide" mais je m'aperçois qu'il man-: querait de clarté, dans l'uniformité de ses atroces descriptions. C'est vrai ; ne prenez aucun guide, • voyagez au hasard. Les "sites" sont : innombrables, il suffit d'avancer. Mais : je doute qu'en vrais touristes, vous achèveriez votre voyage. Oublieux do ; vos sportives traelitions, dédaigneux [ des records, vous errerez cà et là, émus : comme des continentaux. Vos yeux se mouilleront malgré vous, et devenus i incapables d'annoter les "miles" par-: courus, vos sentirez s'inspire dans votre cœur, en lettres douloureuses i cette pensée qui ne vous quittera plus : • "Que ce peuple a souffert pour la cause I commune !" LUCIEN FUSS. PLUS DE CONFIANCE. Mercredi. — Les discussions parlementaires ont repris en Grande-Breta-gne. Il semble que la reprise de cette vie morale du pays constitue une joie réelle pour la population. Quoiqu'on dise et quoiqu'on raille, parfois, il est incontestable que le parlementarisme constitue l'Orne réelle.d'une nation,—^ct lorsaue les circonstances font que celle-ci en est privée, il semble que l'existence morale né soit plus complète... — Est-ce aussi pour la Belgique que vous dites cela? — Eh oui!-Un parlement, si réduit soit-il, nous manque. Ce qui se passe dans les sphères gouvernementales nous échappe actuellement. Des plaintes amères se font entendre dans certains milieux. Aucun contrôle n'existe plus, et les bruits les plus fâcheux courent au sujet de certains actions sectaires de certains qui, actuellement, détiennent les pouvoirs, et s'en servent de façon autocratique...— Pas de contrôle possible? — Eh non ! Pas de parlement... Ici, en Angleterre, on constate par l'intérêt qui s'attache aux questions débattues, hiet, par exemple, combien important est, pour la foule, l'échange de vues public... A propos du peu de renseignements que le public obtient relativement aux faits de guerre, lord Curzon a prononcé un discours qui sera bien apprécié de façon générale. — Plus de confiance et moins de mystère ! a-t-il réclamé de la part des autorités compétentes. Il ne s'agit pas, évidemment, d'affaiblir en quoi que ce soit la défense militaire par des indiscrétions, mais simplement de ne pas oublier que l'opinion publique est là, attentive, et qu'il faut la satisfaire avec respect... D'autres questions d'ordre général ont encore été débattues, qui touchent aux racines de l'arbre social... Notamment la question de la conscription militaire... Des esprits, admirateurs du système de la force et çle l'organisation milita'"''" (il y en a ailleurs qu'en Allemagne) disaient, depuis le début de la guerre : — La conscription est néœssaire a l'Angleterre. Elle n'arrivera à rien par suite de sa faiblesse militaire... Et l'on se souvient des paroles méprisantes du gouvernement allemand au sujet de la " petite armée anglaise"... M. Lloyd George a déclaré qu'il n'y avait aucun motif de croire que la guerre serait poursuivie avec plus de succès à l'aide cle la conscription. Une autre question a occupé également les " honorables " : c'est celle de l'alcool qui est servi au Palais de Westminster. On se rappelle qu'en Belgique cette même question s'est posée pour nos députés, et qu'elle a abouti à la suppression du elébit de l'alcool 314 Parlement.En Angleterre, le résultat n'a pas été le même... Les Anglais, que d'aucuns qualifient d'hypocrites, souvent sont beaucoup plus francs, et l'opinion de M. Bonar Lavv peut être donnée en exemple à ce sujet : — La prohibition au Palais de West-mirister, a-t-il dit, ne constituerait pas un réel «acrifice de la part des membres, car ils peuvent encore boire de l'alcool chez eux,-et dans leurs clubs. Laissez-les se défendre de la prétention d'être meilleurs qu'ils ne sont ! Voilà qui vaut mieux que le manque de franchise ! CAMILLE ROUSSEL. LA GUERRE EN EXTRÊME-ORIENT. Le jeu diplomatique en Chine.— Traîtrise germanique.— Les gaffes et les mensonges allemands.—Rentrée des chambres japonaises.—Un ordre du jour significatif.—Sympathies nipponnes pour la Belgique. Tandis que sur les lignes de combat européennes ia lutte entre les belligérants se fait chaque jour plus âpre, plus farouche, plus décisive, la voix du canon s'est tue là-bas, en Extrême-Orient, et c'est dans le domaine diplomatique que notre brave allié le Japon s'efforce maintenant de faire .échec au Kaiser: l'Empire du Soleil Levant, posant en principe ce qui est notre espoir et notre certitude : l'écrasement des ambitions germaniques s'est posé nettement devant la Chine comme successeur naturel aux droits acquis et aux espérances caressées par les Teutons dans la république du milieu. Après la prise, de Kiao-Tcheou le président Yuan-Shi-Kaï, voyant les principaux intéressés en Chine—l'Angleterre, la France, et la Belgique—très empêtrés dans leurs propres affaires, a cru faire coup elouble en réclamant des Japonais, qui l'avaient débarassé des Allemands, l'évacuation du territoire chinois. I! comptait évidemment mettre dans son jeu l'un ou l'autre sinon tous les Alliés, concurrents économiques du Japon en Chine ; mais il est quasi-certain que les questions se traitent de commun accord entre tous les Alliés puisque Yuan-Shi-Kaï est resté seul devant le Japon, lui présentant un programme de revendications soigneusement établi, comportant la confirmation des avantages précédemment acquis en Chine, comme la p-olon-gation du bail de Port-Arthur, les concessions de voies ferrées et bien d'autres demandes tendant à obtenir des droits nouveaux dans le Shantung en particulier.Naturellement, la diplomatie al'eman-de ne manque pas de faire des efforts multiples pour exciter la Chine à la résistance et pour tenter de provoquer des dissentions entre les Alliés sur les points en litiges. Tout fait prévoir que ces manœuvres plus ou moins adroites échouç- 86ème année No. 93

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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