L'indépendance belge

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s.n. 1916, 22 Januar. L'indépendance belge. Konsultiert 29 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q52f767d0h/
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67èmo année. No. 19 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 16 CENTIMES (HOLLANDE : 6 OENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: . , V E'0' «f™ .labourse. LONDRES, SAMEDI 22 JANVIER 1916. abonnements : \t S. i ? sIÎlmngI Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: J 11 AN. 32 SHILLINGS ' LE GOUVERNEMENT NATIONAL Le "Moniteur Belge" du 18 janvier nous annonce la nomination comme Membres du Conseil des Ministres, autrement dit comme Ministres sans portefeuille, de MM. le comte Goblet, Hymans et Vandervelde. M. le baron Beyens est nommé définitivement Ministre des Affaires 'Etrangères.. M. Davignon lui cède le litre qu'il avait gardé jusqu'ici; ïnais il reste membre du Cabinet, comme Ministre sans portefeuille. C'est donc bien la constitution d'un Ministère National, d'un ministère dans lequel siégeront et agiront les représentants autorisés de l'Op-'■position.MM. Goblet, Hymans et Vandervelde nommés Ministres d'Etat au moment de la déclaration de guerre avaient été invités par le Gouvernement à l'accompagner et à rester en contact avec lui. Mais leur titre ne leur donnait d'autre droit que d'être consultés, et ils ne l'avaient étc que fort rarement. Il en résultait une situation fausse qu'il était difficile d'expliquer et de justifier. D'autre part, il importe que l'Oposition ne soit pas écartée de l'examen des mesures que comportent la poursuite de la guerre et la défense de nos droits. Il est légitime et nécessaire qu'elle soit associée aussi à la discussion des problèmes qui devront être résolus au moment de la paix et dont la solution fixera h• sort de la Belgique de demain. Le gouvernement offrant loyalement à l'Opposition de coopérer ù sa tâche, l'Opposition ne pouvait se dérober à un devoir national. L'entrée des membres de l'Opposition dans• le cabinet ne signifie ni abdication de principe, ni abandon de leurs programmes respectifs. Le passé reste le passé, les programmes politiques restent intacts. C'est en quelque sorte une combinaison de guerre; c'est une temporaire association des efforts de tous tes parties, pour défendre au mieux, avec autant de cohésion que d'énergie, ies intérêts de la patrie. C'est ainsi le faisceau de toutes nos forces vives se présentant vis-à-vis des Puissances. C'est pour nos alités comme pour nos ennemis la preuve de la fusion intime de tous les sentiments particuliers des Belges disparaissant devant le sentiment national. C'est tout un peuple formant bloc pour demander justice et répara- < tiôri. Et quand les grands problèmes de la Paix auront été résolus, quand nous rentrerons dans la Patrie délivrée et grandie par l'énergie de se s enfants, alors nos Ministres d'aujourd'hui, résigneront leurs fonctions et la Nation sera convoquée pour dire ce qu'elle vent et en quelles mains elle entend confier ses destinées. D'ici là ayons confiance les uns dans les autres, restons étroitement unis, songeons à notre chère Belgique et montrons-nous patriotes avant tout. LE RAPPORT AU ROI. C't Sire, Au moment où la Belgique tout entière se levait pour la défense de son droit et de son honneur, l'on vit l'esprit national se substituer, partout, à l'esprit de parti. Devant ce danger, la confiance la plus large fut faite au Gouvernement, uni en une commune pensée. Cette union trouve son expression dans l'unanimité des votes, véritable symbole du mandat confié au pouvoir exécutif. Ce mandat, le Gouvernement a la certitude de l'avoir rempli, avec la volonté constante de se conformer à la pensée patriotique qui, à travers les âges, honorera le Parlement du 4 août 1914.—Le Gouvernement n'est pas moins certain d'être à même de poursuivre l'œuvre entamée, sans s'écarter des indications formelles données par les Chambres. Néanmoins, il ne perd pas de vue que la durée de la guerre, et les nécessités qui en découlent, donnent chaque jour naissance à des situations nouvelles que la prévoyance humaine ne pouvait soupçonner en 1914. Il suffira de signaler notamment que, en vertu du texte même de la Constitution—je n'entends pas envisager ici l'esprit de ce texte—la moitié du Parlement se trouvera avant peu sans mandat. D'autre part, sous l'empire d'impérieux devoirs, et afin de demeurer dans l'esprit de la charte fondamentale, le pouvoir exécutif se vit parfois dans l'obligation d'exercer , lui-même le pouvoir législatif ; plus le conflit international perdure, et plus cette position anormale tend à s'accentuer. En face des situations nouvelles, le gouvernement, uniquement soucieux du bien général, s'est demandé s'il ne convenait pas d'affirmer, à nouveau et solennellement, par un acte public, l'union qui règne entre les partis, ainsi que l'inébranlable volonté de remplir jusqu'au bout le devoir envers le Pays, en dehors de toute préoccupation de parti, suivant la décision prise par le Ministère le 4 août 1914. Jadis — en octobre 1914 — le gouvernement examina la possibilité de réunir les Chambres législatives. Force lui fut de renoncer à ce projet: les cinq sixièmes des membres étaient demeurés en pays occupé par l'ennemi, et ils eussent pu s'étonner, à juste titre, que, .après les a\ ok engagés à demeurer, au tant que possible, avec leurs commettants, le gouvernement constituât, sans eux, une réduction de Parlement, ne répondant même pas à la composition parlementaire des partis. Le Gouvernement se trouve donc dans l'impossibilité de demander au Parlement le nouveau témoignage de l'union nationale et l'assistance, souhaitée, dans l'œuvre législative. Dès lors il semble logique de se tourner vers les personnalités que, aux applaudissements du Pays, le gouvernement a invitées à l'accompagner, afin de l'assister de toute leur haute expérience. Le 2 août, à la séance où fut décidée l'attitude de la Belgique, les ministres d'Etat apportèrent, au pouvoir exécutif, l'appui de leurs conseils, et tous, sans exception, approuvèrent la résolution prise. Depuis lors, plusieurs d'entre eux, et, notamment, tous les ministres appartenant à l'opposition, accompagnèrent Je gouvernement en terre étrangère; ils prirent part à toutes les délibérations où furent envisagées les grandes questions de principe. Il est naturel que la pensée reconnaissante du gouvernement aille à eux le jou1' où il s'agit, en ordre principal, d'atteindre le but que je viens d'avoir l'honneur d'exposer à Votre Majesté. Ce serait, à mon sens, s'écarter de la saine notion du régime parlementaire que de prendre l'initiative de substituer des ministres d'Etat à _ quelques-uns des membres de ce gouvernement auquel le Parlementa unanimement fait confiance, lors de sa dernière séance. A travers les circonstances tragiques vécues par le pays, chacun s'est intégralement voué à l'accomplissement du devoir, et il est dans /la logique de nos institutions de tenir compte de ces faits, tant que ni le Parlement, ni l'opinion publique, ne peuvent fournir librement des indications certaines. Mais il est une formule qui permet de mettre les nécessités de l'heure en parfaite harmonie avec le respect de nos traditions parlementaires. Cette formule découle d'elle-même de la pensée d'union, qui caractérisa la dernière séance tenue par les Chambres. A diverses époques de la vie nationale, des ministres—membres du Conseil—partagèrent, avec leurs collègues à portefeuille, la solidarité et les responsabilités du pouvoir. L'histoire de la Belgique ne connut pas d'heure où pareille adjonction fût plus justifiée. Le monde vécut-il jamais de tels événements? Pour nous, c'est -l'existence même de la Belgique qui est en cause, c'est tout son avenir qui est en préparation.Mais il importe que nul ne puisse se méprendre sur la portée exacte de 'a proposition que j'ai l'honneur de soumettre à l'agrément royal. Durant la période où le statut territorial de la Belgique n'était pas fixé, le pays fut gouverné par des hommes appartenant à des fractions diverses de l'opinion ; ils étaient groupés autour d'un programme commun de politique intérieure. Telle n'est pas, telle, ne peut être la situation en ce moment. Ce serait tout à la fois un non-sens et une incorrection que de prétendre operei aujourd'hui une fusion, voire un rapprochement, dans le programme gouvernemental, entre tes programmes des divers groupements politiques. Tant que la nation n'est pas libre de faire entendre sa voix, nul n'a le droit de toucher à ce qui fut avant les grandes douleurs nationales, la charte des partis ; 'celle-ci est et doit, pour le moment, demeurer intangible, en chacun de ses points, même minimes. Tous, et avant tout les Beiges accablés des pires souffrances, sous le joug de l'étranger, s'étonneraient, à bon droit, qu'à l'in tel moment le gouvernement songeât à appliquer un programme nouveau de politique intérieure. Cela sera peut-être l'œuvré de demain ; ce ne peut, assurément, pas être ceï'n d'aujourd'hui. Le programme gouvernemental de-meive donc ce qu'il était hier; il se synthétise entre ces deux pensées — les seules qui soient aujourd'hui dignes d'absorber intégralement un gouvernement de patriotes — : pourvoir à toutes les nécessités qui découlent de i'état de guerre et mener Ja Belgique, dans les ;&■» uïeilîev.r à la paix !:> plus favorable. Les collaborateurs sur lesquels je sais pouvoir compter adhèrent, sans réserve, à cette limitation de l'action gouvernementale. ; aussi jamais gouvernement n'aura été plus uni sur un programme plus patriotique. Quand la tâche aura été accomplie et que l'œuvre aura reçu les consécrations nécessaires, le groupement momentané, dans le gouvernement, de toutes les opinions, livrera au pa>s une situation politique qu'aucun acte du pouvoir n'aura entamée et dont nul n'aura préjugé. Telle est la mission que nous nous sommes assignée ; elle sauvegarde toutes nos libertés, elle ne laisse place à aucune équivoque, ni dans le présent, ni dans l'avenir. Et quand sonnera l'heure, proche et certaine, delà victoire finale,,1a Nation, répondant à l'appel de Votre Majesté, se retrouvera maîtresse de régler ses destinées, conformément à la voix de sa conscience. Ce rapport au Roi fixe la portée exacte de la proposition que j'ai l'honneur de soumettre à la signature royale; il convenait d'écarté*- toute possibilité d'interprétations erronées. J'ai la conviction que cette nouvelle manifestation de l'union des partis sera approuvée par tous ceux qui ont la saine compréhension des réalités et qui se préoccupent, avec clairvoyance, de l'avenir du pa\ s. J'éprouve un vif regret de ne pouvoir proposer de compléter, davantage encore, le gouvernement par une adjonction plus grand encore de ministres d'Etat. Plus que jamais, j'espère, tous les ministres d'Etat, sans exception, de loin comme de près, continueront à nous aider de leur expérience et de leur patriotisme.J'ai l'honneur d'être, Sire, de Votre Majesté, le très respectueux et très fidèle serviteur. Le Ministre de la Guerre, Ch. de Broqueville. LES ARRETES ROYAUX. ALBERT, Roi dés Belges, A tous, présents et à venir, Salut. Sur la proposition de Notre Ministre de la Guerre, Nous avons arrêté et arrêtons: Article 1er. La démission offerte par M. Julien Davignon de ses fonctions de Ministre des Affaires Etrangères, est acceptée. Art. 2. Notre Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en Notre quartier général, le 18 janvier 1916. ALBERT. Par le Roi : Le Ministre de la Guerre. Ch. de Broqueville. ALBERT, Roi des Belges, tous, prcsctfls et à venir, Salut. Sur la proposition de Notre Ministre de la Guerre, Nous avons arrêté et arrêtons: Article 1er. M. Julien Davignon, ancien ministre des Affaires Etrangères, membre de la Chambre des Représentants, est nommé membre de Notre Conseil des Ministres. Art. 2. Notre Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en Notre quartier général, le 18 janvier 1916. ALBERT. Par le Roi : Le Ministre de la Guerre. Ch. dk Broqueville. ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Sali ;. Sur la proposition de Notre Ministre de la Guerre, Nous avons arrêté et arrêtons: Article 1er, M. le baron Beyens, Membre de Notre Conseil des Ministres, Ministre d'Etat Envoyé Extraordinaire et Ministre plénipotentiaire, chargé par intérim de la gestion du Département des Affaires Etrangères, est nommé Ministre des Affaires Etrangères. Art. 2. Notre Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en Notre quartier général, le 18 janvier 1916. ALBERT. Par le Roi : Le ministre de la Gue 're, Ch. de Broqueville. ALBERT, Roi des Belges, A tous présents et à venir. Salut. Sur la proposition de Notre Ministre de la Guerre, Nous avons arrêté et arrêtons : Article 1er, M. le comte Goblet d'AI-viella. Ministre d'Etat, Sénateur, est nommé Membre de Notre Conseil des Ministres. ■ Art. 2. Notre Ministre de la Guerre est chargé de feX'œimeh <iu' présent" arrêté. Donné en Notre quartier général, le 18 janvier 1916. ALBERT. Par le Roi : Le ministre de la Guerre, Ch. de Broqueville. ALBERT, Roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut. Sur la proposition de Notre Ministre de la Guerre, Nous avons arrêté et arrêtons : Article 1er. M. Paull Hymans, Ministre d'Etat, Membre de la Chambre des Représentants, Envoyé Extraordinaire et Ministre plénipotentiaire en mission spéciale", est nommé Membre de Notre Conseil des Ministres. Art. 2. Notre Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution <$u présent arrêté. ALBERT. Par le Roi : Le ministre de la Guerre, Cir. de Broqueville. ALBERT, Roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut. Sur la proposition de Notre Ministre de la Guerre, Nous avons arrêté et arrêtons : Article le'r. M. Emile Vandervelde, Ministre d'Etat, Membre de la Chatçbre des Représentants, est nommé Membre de notre Conseil des Ministres. Art. 2. Notre Ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en Notre quartier général, le 18 janvier 1916. ALBERT. Par dé Roi ; Le ministre de la Guerre, Ch. de Broqueville. LES NOUVEAUX MINISTRES AU HAVRE. Notre correspondant du Havre nous télégraphie : Dès les premiers jouçs de la semaine prochaine MM. Beyens, Davignon, Goblet, Hymans et Vandervelde se rendront au grand quartier-général et prêteront serment entre les mains du roi. M. le baron de Broqueville, chef du cabinet, 'les présentera à notre souverain et à l'issue de la prestation de serment au grand conseil recevra tous les ministres sous la présidence du Roi. Les nouveaux ministres constitueront inpeSsamment leur cabinet. Le comte Goblet installera vers la tin du mois ses bureaux qui lui seront probablement communs avec ceux de M. Paul Hymans,M. Emile Vandervelde prendra ses fonctions au Havre vers le 15 février. Quant à M. Paul Hymans, qui gardera ses fonctions de ministre plénipotentiaire du Roi des Belles à Londres, d viendra régulièrement assister aux séances du conseil de cabinet, qui se tiendront au Havre, et aux séances des conseils des ministres, qui auront lieu sous la présidence du Roi. P. S.—Nous venons d'éprouver un moment de douce satisfaction—que l'on nous pardonnera—en relisant ]os attaques violentes que nous adressèrent nos estimés confrères le. " XXe Siècle." la "Métropole," la. " Nouvelle Belgique," " La Belgique Nouvelle,", 1' " Echo Belge," ete, quand nous exposâmes l'utilité de la constitution d'un ministère Dational. LA SITUATION. Samedi, midi. Le grand-duc Nicolas ne dort pas sur ses lauriers. Après avoir enfoncé les lignes turques dans le massif caucasien, et avoir mis l'ennemi en déroute, il le poursuit dans sa retraite sans lui laisser le temps de se réorganiser. La ville de Hamarkaia vient d'être occupée après un nouveau combat, au cours duquel les Turcs ont perdu entre autres 1,500 prisonniers.La route jusqu'au quartier général turc, établi à Erzeroum, est jonchée de débris de toute sorte, d'armes et d'objets d'équipement abandonnés par les fuyards ainsi que de cadavres. Sur les bords du Lac Van (rive sud'), d'autres détachements russes engagèrent l'ennemi et le rejetèrent dans Ha direction de Vastan. Enfin, sur le Lac Urumie, un détachement kurde a été mis en déroute et rejeté au delà de la rivière Djagata. Simultanément avec ces succès arrive la nouvelle que dans le théâtre adjacent, c'est-à-dire en Perse, les Russes avançant victorieusement contre les rebelles germano-persans ont occupé la ville de Sultanabad, située à mi-chemin entre tes deux grandes routes qui, de Téhéran, partent, l'une dans la direction du sud vers Is.pahan en passant par Kashan, l'autre dans la direction de l'ouest, vers fCermanshah en passant par Hamadan et Kangavar. Cette dernière ville est à environ 170 kilomètres de Sultanabad et est également aux mains de nos Alliés. Sur le front balkanique, on signale des mouvements de troupes qui, s'ils ne constituent pas des feintes, tendraient à faire croire que l'ennemi retire une partie des forces concentrées le long de la frontière grecque. Dans le secteur de Doiran,ce sont des contingents bulgares, et dans celui de Monastir des groupes de cavalerie allemande qui ont été rappelés. L'état-major français attribue, dit-on, ces prélèvements à la pression, de plus en plus menaçante, des Russes en Buko-viixe. Le dernier cmmuniciué de Pétro- grad ne mentionne aucune opération dans cette. région, et Je communiqué viennois attribue cette inactivité aux graves pertes subies par il'ennemi au cours des combats dans les environs de Toporoutzo et die Bojan. Pour autant qu'on puisse se fier aux informations des journaux italiens, qui, on se rappelle, étaient les premiers à parler de la capitulation du Monténégro après que le comte Tisza avait annoncé à la Chambre hongroise les ouvertures de paix du Monténégro, il n'y aurait pas eu ni reddition ni capitulation. Les Monténégrins, ne pouvant se résoudre à se séparer de leurs armes, ce qui, à leur# yeux, constitue 1a pire des hontes, auraient décidé de continuer la (lutte sous la direction du général Martinowitch. La presse austro-allemande, qui avait exploité la prétendue capitulation du petit royaume comme un triomphe, est, aujourd'hui, très embarrassée et ne sait sur que! pied danser. Le "Lokal-Anzeiger," 'de Berlin, s'en tire, en déclarant que si la nouvelle de la rupture des négociations se confirme, c'est que, sans doute, le roi Nicolas aura été contraint de modifier son attitude par suite de la révolte d'officiers, qui auraient refusé d'obéir au Roi et de déposer leurs armes ! Le correspondant de l'"Idea Nationale," télégraphiant de San-Giovanni-de-Medua, assure que tout ce qui est arrivé au Monténégro serait dû à l'antagonisme qui existait entre les cours serbe et monténégrine. A l'en croire, l'entourage du roi Nicolas était composé d'austrophiles qui, maintenant, auraient été éloignés. Le roi aurait adressé un nouveau manifeste à son peuple, déclarant qu'il désirait continuer la guerre jusqu'au bout ! Le correspondant ajoute que dans une, certaine mesure la situation militaire au Monténégro eet toujours favorable. Après le dégel, qui favorisa la prise du Mont Lovtchen, la neige s'est remise à tomber, paralysant les mouvements des troupes autrichiennes et empêchent le transoort de l'artillerie.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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