L'indépendance belge

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s.n. 1917, 30 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3n20c4td1r/
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L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. OONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: MERCREDI 30 MAI 1917. ( 3 MOIS, 8 SHILLINGS. 1 5, DANE STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. 1 ' LA BOUKbJS. _ ABONNEMENTS : J 6 MOIS, 17 SHILLINGS. V CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE : HOLBORK 1773-4 TEL.EPH.: { 238-15. 6 E" * L0"dreS à 3 h- le mardi 29 mai. ( i AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Lundi, midi. La bataille sur le Carso se poursuit à l'avantage de nos Alliés. Refoulant l'ennemi de deux des trois lignes de défense | qui couvrent la route de Trieste, les voici aux pieds du dernier bastion qui protège la ville: le Mont Hermada. C'est une crête boisée, ayant une altitude de ! 323 mètres, que la vallée de Brestovica sépare des derniers versants du massif du Carso. Les Autrichiens y ont massé une artillerie puissante qu'un nouveau succès italien dans cette région ferait, en partie tout au moins, tomber entre leurs mains. L'avance de nos Alliés, le quatrième jour de la bataille, leur a permis de s'emparer de tout un réseau de tranchées et de positions dans le secteur de Jamiano-Medeazza, sur les rives du Timavo. Elle laisse entre leurs mains 3,500 prisonniers, ce qui porte à près de 24,000 le total fait en quinze jours ! Dans le secteur de Konstanjevica, les Italiens enfonçant les lignes autrichiennes, ont occupé la côte 220 et les positions adjacentes. Dans le secteur de Vodice, au nord de Gorizia, c'est-à-dire sur l'Isonzo, les Autrichiens renouvelèrent leurs attaques des jours précédents, mais cette diversion resta stérile. Plus au nord, dans la région de Plava, au nord de Vodice, nos Alliés avancèrent dans la direction de la vallée de Rohot. Dimanche, nos Alliés étendirent leurs gains dans le secteur sud, s'installant à San Giovanni et franchissant le Timavo. Au cours de cette avance ils s'emparèrent de neuf canons de gros calibre, en plus des dix canons de campagne qu'ils avaient pris précédemment. Ils repoussèrent de nouvelles attaques dans le secteur de Gorizia et de Vodice, ainsi qu'à Grazigna, où ils firent 156 prisonniers. Les Autrichiens, dont on calcule que 60,000 sont hors combat, parlent de la fin de la dixième bataille de l'Isonzo et, à les croire, ils ont fait 13,000 prisonniers ! Sur le front britannique, le canon tonne sans arrêter. Maîtres de Bulle-court, nos Alliés, maintenant, s'appliquent à démolir les secteurs adjacents de la ligne Hindenburg, au nord-est de Quéant. Poussant le long de la rive droite de la Sensée, ils martèlent sans répit les points de résistance ennemis. Aux dernières informations, ils étaient en progrès à l'ouest et au nord-ouest de Fon-taine-lez-Croisilles.Les secteurs d'Ypres, d'Armentières, de Lens et de Chérisy ont été le théâtre de raids. Dans les deux premiers, ce furent les Anglais ; dans" les deux autres, les Allemands les assaillants. Les. Français, au nord de l'Aisne, ont eu à repousser de nouvelles contre-atta-ques allemandes, d'abord à l'ouest de Corn y (Chemin des Dames), ensuite au nord de Lafîaux. Le duel d'artillerie, très violent, se poursuit depuis Lafîaux jusqu'à Chevreux, c'est-à-dire tout le long du secteur de l'Aisne. En. Champagne également, l'ennemi réagit avec vigueur. Deux attaques successives contre le Mont Têton portèrent les Allemands jusque dans les premières lignes françaises, mais ils ne purent s'y maintenir; une troisième échoua. Le Mont Casqué également fut par deux fois contre-attaqué. Contre le Mont Blond, les Allemands s'acharnèrent aussi, mais sans succès. Enfin, le secteur de Verdun se réveille et l'artillerie, partout, tonne avec rage. Par suite du temps clair, propice aux observations, les raids d'avions, combats aériens et bombardements se multiplient. Avant-hier, les Anglais annonçaient 21 aéroplanes ennemis abattus ou descendus; les Français 31 et les Allemands 36, soit au total 88. A cette liste le communiqué britannique d'hier ajoute 23 avions allemands détruits ou avariés ; le communiqué français en mentionne 16 abattus ou descendus, et les Allemands annoncent 12 appareils franco-britanniques et deux ballons captifs détruits, soit un nouveau total de 51 ! Les escadrilles françaises ont, d'autre part, bombardé d'importants points militaires allemands en Champagne et en Alsace, tandis que celles des Allemands ont bombardé la région de Nancy (Baccarat et Pont-Saint-Vincent). Les Allemands, d'autre part, ont attaqué par air les côtes anglaises du sud et du sud-est. La ville de Folkestone — le communiqué allemand parle également de Douvres — a été bombardée par toute une escadrille ennemie forte de dix-sept unités. Les oiseaux de proie, volant à une très grande hauteur — plus de 3,000 mètres — se confondaient avec les nues. Ils avancèrent en formation de combat, trois lignes de cinq, précédés d'une avant-garde et suivis par une arrière-garde.Volant en plein jour, ils lancèrenî leurs bombes au milieu de la ville, tuant 76 hommes, femmes et enfants, et en blessant 174! Ils purent partir, indemnes, mais furent interceptés, à leur retour, par une escadre britannique du secteur de Dunkerque, qui en descendit trois ! Les raids par avions ont remplacé, on le voit, ceux trop coûteux des Zeppelins. Il est à souhaiter que la participation des Etats-Uni», dans ce d<5maine, se fasse bientôt sentir, et que les Alliés, qui ne veulent imiter ces attentats, soient mis à même d'en interdire l'exécution par les Allemands ! Dès à présent, l'Oncle Sam construit 3,500 aéroplanes et 6,000 pilotes sont à l'entraînement. Déjà des escadrilles de contre-torpilleurs américains sillonnent les eaux qu'infestent les sous-marins; une division d'armée, un détachement de troupes de la marine et neuf régiments du génie ont reçu l'ordre d'embarquer ! Dix mille médecins et des centaines de gardes-malades s'apprêtent à partir, soit pour le continent, soit pour le Royaume-Uni.Avec les détachements déjà en France, le total des forces américaines, bientôt, aura atteint 100,000. Dès le mois d'août, la garde nationale aux Etats-Unis renforcée de 250,000 volontaires sera à l'effectif de 400,000 hommes. L'armée régulière s'est accrue de 180,000 hommes, et la marine, grâce à de nombreux enrôlements, a pu doubler ses effectifs. De plus, 40,000 jeunes Américains, réunis dans seize campements, se préparent activement à passer leurs examens d'officiers. Enfin, des lois adéquates combattant la propagande anti-militariste sont adoptées et déjà mises en pratique. L'effort américain, en un mot, s'annonce splendide et nos ennemis se trouvent aux prises avec un adversaire des plus rôdoutables. D'autres, peut-être, suivront. L'Espagne organise des meetings pro-alliés ; la Grèce et la Suède font le compte du prix de leur neutralité. Elle ne paye plus. OPERATIONS AERIENNES UN RAID SUR FOLKESTONE 76 tués, 174 blesses Une nombreuse escadrille aérienne ennemie — environ 17 aéroplanes — a , attaqué le sud-est de la Grande-Bretagne, vendredi, entre 5 h. 15 et 6 h. 30 de l'après-midi. Des bombes ont été jetées à un certain nombre d'endroits, mais presque tous les dégâts ont été produits dans une seule ville, où quelques explosifs sont tombés dans les rues, ' causant un nombre considérable de victimes parmi la population civile. Quelques maisons et magasins ont été sérieusement endommagés. Le nombre total des victimes signalé par la police pour tous les districts attaqués est de 76 tués, dont 27 femmes et 23 enfants, et de 174 blessés, dont 43 femmes et 19 enfants. Les aéroplanes du R. F. C. se sont mis à la poursuite des appareils ennemis; ceux-ci ont été rencontrés par des escadrilles du R. N. A. S. de Dunkerque, à leur retour. Un autre communiqué officiel dit : Des aéroplanes de la marine britannique ont attaqué l'aérodrome allemand de Saint-Denis-Westrem, près de Bruges.Dans la soirée, plusieurs avions en-nemisi revenant d'un raid accompli sur l'Angleterre ont été rencontrés au-dessus de la mer par les aviateurs du R.N.A.S. Un engagement s'est produit au milieu du Pas-de-Calais, et un appareil ennemi a été détruit. Plusieurs engagements ont également eu lieu au large de la côté belge, au cours desquels deux grands appareils à double moteur ennemis ont été abattus. Tous nos appareils sont rentrés indemnes.* * * (La censure autorise aujourd'hui de dire que o'est à Folkestone que l'attaque aérienne allemande de vendredi a causé le plus de victimes et de dégâts). La version allemande Au cours d'un raid fructueux une de nos escadrilles aériennes a jeté des bombes sur Douvres et Folkestone, sur la côte sud de l'Angleterre. Des vols à longue distance sur l'île ont également donné de bons résultats. LA PAiX FRANÇAISE Le discours de M. Ribot Nous avons donné en son temps un résumé des paroles prononcées par M. Ribot la semaine dernière à la Chambre des Députés au sujet des uuts de guerre de la France. Toutefois, le texte que non • avons publié, étant la traduction d'une dépêche anglaise, avait forcément subi de légères déformations qui, sans modifier le fond de la pensée du premier ministre français, n'en altéraeint pas moins la forme, au point de permettre souvent des interprétations erronées. Nous empruntons au "Journal" oe Paris les parties les plus importantes de ce discours : La révolution russe "Nous avons suivi avec une sympathie, mêlée parfois de quelque inquiétude, le développement de la révolution russe. "On a pu se demander si ce grand mouvement d'émancipation pourrait se résoudre dans la formation d'un gouvernement nécessaire au maintien de la vie du pays et de la révolution elle-même. "Nous avons vu des hommes de grand cœur et de haute intelligence enveloppés de certaines influences qui rendaient son action difficile et laissaient le champ libre à une véritable, anarchie. Mais, grâce à leur énergie, ces hommes ont pu former ce gouvernement qui a défini sa tâche dans des termes qui nous donnent satisfaction. "D'abord ils montrent la nécessité de rétablir la discipline dans l'intérêt de la patrie et de la révolution elle-même. Puis ils déclarent, avec énergie, qu'il ne peut être question d'une paix séparée qui serait contraire à l'honneur de la Russie et à laquelle aucun Russe ne peut penser. (Vifs applaudissements). "Et tout à l'heure je recevais de M. Teretchenko un télégramme qui contient cette phrase que je veux immédiatement communiquer à la Chambre: 'La Russie libre n'oubliera jamais 1 élan avec lequel la France est entrée dans la, lutte par fidélité à sa parole donnée. Elle se rappellera toujours que, au moment de la crise salutaire survenue en Russie, c'est encore l'admirable effort du peuple français qui attire vers l'Ouest la pesée de l'ennemi et permet à la Russie de reconstituer ses forces.' "Oui, cela est vrai, et j'accepte pour mon pays cette parole de confiance et de reconnaissance; oui, la France est entrée dans la lutte pour rester fidèle à ses engagements; oui, elle retient actuellement sur le front occidental de nombreuses divisions allemandes et permet ainsi à la Russie de se préparer pour une nouvelle offensive victorieuse. (Très bien ! Très bien ) " La paix fondée sur le droit et la justice M. Ribot s'écrie avec force, aux applaudissements répétés de la Chambre, jamais être question de paix séparée, et qu'après de telles paroles, il ne saurait il montre comment la paix, pour être du rable, doit être fondée sur le droit et sur la justice: "Quant aux condiîîons de la paix, M. Teretchenko a réfuté le sophisme, par lequel l'Allemagne prétend garder pour elle les provinces qu'elle nous a autrefois arrachées par la violence. (Vifs applaudissements.) Qui donc a déchaîné la guerre dans le monde, qui a fait peser cette oppression sur l'Europe depuis quarante-cinq ans, qui a mis la main sur ces provinces françaises d'hier et de demain, (Applaudissements.) Qui a préparé la guerre actuelle? N'est-ce pas ie prince de Bismarck, Le coupable, le voilà! Et la formule "sans annexions ni indemnités" ne tiendra pas, quand il s'agit de restitutions fondées sur le droit et la justice ; le sophisme ne tiendra pas davantage quand il s'agira de faire le compte des ravages épouvantables infligés par la barbarie à ce pays, par des gens qui parlent de civilisation et ne la connaissent pas. (Vifs applaudissements.) Et, en effet, il ne s'agit pas, dans la circonstance, fl'une contribution de guerre que l'on inflige au vaincu comme une amende; ce que nous demandons, c'est la réparation, c'est la justice en œuvre, et il faut une justice dans le monde, non seulement pour régler le^diffévends dés particuliers, mais pour ramener les peuples au respect du droit. (Vifs applaudissements.) C'est le monde entier qui constituera le tribunal appelé à juger notre cause. (Vifs applaudissements.)" Voilà dans quel sens, poursuit le président du conseil, nous ne voulons pas d'annexions : "N'est-il pas, d'ailleurs, ridicule de parler de plans de conquête des. Alliés, quand une partie de la France, de la Russie, de la Belgique, la Serbie sont envahies par l'ennemi ? "Non, nous ne faisons pas une guerre de conquêtes ou -de convoitises!" M. Ribot rappelle tour à tour le langage officiel du gouvernement russe et les déclarations ministérielles qu'il a lues au parlement français. Dans ces deux déclarations, les gouvernements alliés affirment qu'ils ne veulent opprimer aucune nation même ennemie. Nous saurons imposer la paix Enfin, M. Ribot examine en quels termes nous pourrons établir un accord complet avec nos alliés sur la fin de l-< 'guerre : "Nous verrons en quels termes nou-s pouvons établir un accord complet avec nos alliés sur la fin de la guerre. Nous le ferons sans réticence. Rien de fondamental ne nous sépare. Ce que veulent, au fond, les deux gouvernements, o'est une -paix durable. (Vifs applaudissements). C'est la fin de ce cauchemar, qui a trop longtemps pesé sur le monde; c'est une paix fondée sur la justice eit sur le droit des peuples, avec cette autre condition: la disparition de ce despotisme militaire qui a été la terreur du monde et qui, demain, pourrait détruire la paix équitable que nous désirons tous. "Et quand le peuple allemand, auquel nous ne méconnaissons pas le droit de se développer comme tout autre, comprendra cela, la paix sera plus facile à obtenir. Voilà ce que l'on dit à Washington, comme à Pétrograd, voilà ce qui est au cœur de la démocratie française. (Vifs applaudissements.) "Et maintenant, il faut que l'armée russe comprenne son devoir, qu'elle fasse une offensive victorieuse pendant que les Etats-Unis se préparent à envoyer des divisions sur notre front, et alors nous n'aurons plus aucune crainte ni aucun doute, et nos ennemis verront l'anéantissement de leurs espérances et de leur orgueil. "Ils viendront demander la paix, non pas hypocritëtnent, comme aujourd'hui, par des moyens louches et détournés, mais ouvertement, et nous la ferons dans des conditions' dignes de 1a. France,de son passé et de son présent; et si on ne la demande pas, nous saurons l'imposer." (Vifs applaudissements sur tous les bancs.) AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE Tous les officiers-aviateurs britanniques et français prisonniers en Allemagne ont été transférés des différents camps à Carlsruhe et à Fribourg, dans le but de protéger ces villes contre les fréquentes attaques aériennes qu'y font les escadrilles alliées. Dans les quartiers pauvres, les prisonniers sont logés dans les écoles ; dans les autres, dans des hôtels. Le capitaine Leefe Robinson a notamment été désigné pour Carlsruhe. — Le "Deutsche Korrespondenz" signale qu'au cours d'un meeting du groupe pan-germanique de Bonn, qui s'est tenu le 14 mai, une résolution a été adoptée demandant pour l'Allemagne la province russe de Courlande et les territoires de l'est et du nord de la France, qui donneraient à l'Allemagne la ligne de la Meuse à la Moselle avec Belfort, Epinal, Toul, Verdun et la ligne de l'Aisne à la Somme avec Saint-Quentin, Amiens et Dieppe. La même résolution dit que la Grande-Bretagne doit abandonner à l'Allemagne toutes les places nécessaires à établir des bases navales allemandes, que la flotte britannique doit être amenée à Kiel, et que les Allemands doivent occuper Portsmouth, Li-verpool, Glasgow et d'autres villes britanniques jusqu'au moment où la Grande-Bretagne se sera acquittée vis-à-vis de l'Allemagne de sa dette en argent, territoires et marchandises ! Et avec cela, ces messieurs prendront encore bien quelque chose? — L'Allemagne menace à présent de couler à vue tous les navires hôpitaux rencontrés dans la Méditerranée. Elle accompagne sa menace l'offre de permettre aux navires-hôpitaux de naviguer d'un port grec à Gibraltar sous des conditions rigoureuses, qui sont spécifiées, et dont l'une exige notamment que le nom du navire-hôpital, sa date de départ et d'arrivée, soient notifiés au gouvernement allemand six semaines d'avance ! AUTRICHE-HONGRIE — L'empereur d'Autriche a chargé le comte Andrassy de former un nouveau oaibinet hongrois. BELGIQUE — Deux représentants suisses ont été nommés au sein de la Commission chargée du ravitaillement de la Belgique et du Nord de la France. — Une amende de 5,ÛD0 mark a été imposée à la commune d'Ecaussines pour avoir refusé d'organiser pour la Pentecôte le fameux goûter matrimonial d'avant la guerre. BRESIL — Les navires brésiliens "Lapa" et "Sauta" ont été torpillés. ESPAGNE — Le paquebot espagnol "C. de Eiza-guirre" (4,376 tonnes), a été torpillé ou miné. On croit que 48 passagers et 85 hommes de l'équipage sont manquants. ETATS-UNIS — M. Hoover, actuellement chargé du contrôle alimentaire aux Etats-Unis, aurait déclaré à des rédacteurs de certains journaux techniques, que la guerre durerait encore de deux à cinq ans. — Les Etats-Unis viennent d'avancer à la Grande-Bretagne 375 millions de francs, formant, avec les sommes précédemment avancées, un total de 2 milliards. L'Italie a obtenu jusqu'ici 500 millions de francs. FRANCE — On croit savoir que M. Marcel Sem-bat sera prochainement nommé ambassadeur de France à Pétrograd. M. Sem-bat sera vraisemblablement bien accueilli en Russie, où l'on connaît ses opinions politiques avancées. — Par des procédés et des soins ingénieux, on est parvenu à sauver des1 milliers d'arbres fruitiers écorcés et mêmes coupés par les Allemands. GRANDE-BRETAGNE — Un nouveau contingent d'infinmiers américains comprenant des unités de Philadelphie et de Saint-Louis est arrivé lundi en Grande Bretagne. — On conseille aux habitants de Londres de faire leurs provisions de charbon en été, et de ne pas attendre le prochain hiver. Les marchands de charbon ont cependant reçu avis de ne pas déli-Tvrer plus de 4 tonnes à la ïois, afin de servir chacun à son tour, et de ne pas délivrer d'ici au 30 septembre plus de 20 tonnes par ménage. I 88ème année. No 126

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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