L'indépendance belge

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s.n. 1914, 12 November. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3r0pr7np6k/
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s Sème aaaèe» No. 305. L'INDÉPENDANCE BELGE. ANGLETERRE: ONE PENNY. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, JEUDI, 12 NOVEMBRE, 1914. Conservation par le Progrès. REMEMBER. Maurice Maeterlinck, le poète du néo-positivisme, le chantre de la solidarité, écrivait il y a quelques semaines qu'il I faudra n'oublier jamais les crimes des Allemands, et demeurer insensible aux I suggestions de la pitié,quand le jour sera venu de régler les comptes entre eux et I f)ous. Je le veux, encore que notre illustre [Compatriote n'ait évidemment pas son-Ifeé un instant à recommander la réédi-liion, par les armées des Alliés, quand ■elles arriveront en Allemagne, des atro-[cités commises en Belgique par les sol-[dats du Kaiser. Mais promettons-nous [du moins de n'avoir aucune indulgence à la nation allemande. Ses éléments soi-disant démocratiques sont les plus cou-f pables, car pour ce qui les concerne, à la violation du droit des gens, s'est I ajouté qu'ils ont trahi l'Internationale ouvrière. Souvenons-nous, et promettons-nous de ne point découvrir un jour en leur I faveur des circonstances atténuantes qui ne résulteraient que de notre naïveté. Seulement, souvenons-nous d'autres thoses encore. L'histoire n'offre pas d'exemple d'un [crime aussi monstrueux que celui dont l nous sommes les témoins et les victimes : [aucune agression ne fut moins motivée que celle de l'Allemagne contre la Belgique, aucun pays ne fut jamais aussi [complètement ravagé que le nôtre, aucune guerre ne fut jamais plus sanglante, [ie monde n'a jamais connu plus d'hor-Sreurs que les Allemands n'en ont comtois chez nous. Mais d'autre part, aucun mouvement hrie solidarité ne fut jamais aussi vaste, i aussi complet, aussi émouvant que celui ■ né des événements actuels. Dans les hôpitaux d'Angleterre, nos I soldats blessés sont l'objet des soins les plus dévoués et des attentions les plus touchantes, et les familles anglaises qui ont accueilli nos réfugiés ■ à leur foyer, tâchent à penser leurs blessures morales avec tant de délicatesse et de bonté, qu'ils se croiraient en [villégiature chez de vieux amis, et que I l'exil n'aurait pour eux plus rien d'amer, [n'était la pensée de ceux qui tombent sur [ les champs de bataille, de ceux qui souf-Ifrent dans les ambulances, et de ceux [qui, là-bas au pays, étouffent dans l'atmosphère teutonne et sentent monter au-[tour d'eux la misère qui les étreint déjà. La France, la Hollande, ont secouru i fraternellement, elles aussi, les Belges [chassés de leur pays par l'invasion allemande, et les Etats-Unis se posent de plus en plus en puissance protectrice du [petit peuple qui s'est sacrifié au respect ide la foi publique, et s'efforcent de ravi-[ tailler les populations civiles de nos ré-[gions occupées. Ainsi des hommes qui ne se connais-| saient pas il y a quelques mois et qui, dans la plupart des cas, ne se connaissent pas encore, viennent spontanément au secours les uns des autres. Plus per-j sonne à Bruxelles, me disait l'autre jour ! un ami, qui en venait, ne se permettrait I un quelconque luxe de table : il y a trop I de gens, en Belgique, qui ne mangent pas à leur faim. Les communes pourvoient à la subsistance de leurs habitants sans ressources, et l'Etat belge, dans la mesure où il peut encore le faire, vient en aide aux communes. Hé bien ! souvenons-nous ! Que ceux qui joujssent, sur le territoire de nos Alliés ou en pays neutre, de la sécurité et d'un confort relatif, [ » oublient jamais qu'il les doivent, ainsi que l'estime dont les entourent leurs hôtes, à nos soldats, dont un grand nom-I bre sont des ouvriers n'avant quasi ja-[ -liais rien possédé. Vis-à-vis des veuves des orphelins que laisseront ceux-là, ! ■' }' aura des devoirs sacrés à remplir, [ »u sujet desquels il ne faudra pas lé-jsiner. Tous ceux qui survivront aux < v''t:cments actuels, auront à prendre | (fur part clans les charges de famille rl;i avaient à supporter ceux qui auront disparu. Mais une plus ample leçon de solida-Pt-C doit encore être tirée des conjonctures où nous vivons. Lc n "St pas seulement la guerre qui l'Uise des détresses imméritées. Le capitalisme, même en temps de paix, a [ jut.qu ici rendu âpre et violente entre : nommes, d'un même pays, la lutte i)0ur la vie. Là aussi il y avait des morts et des blessés : des morts que nous ne nous souciions pas de suppléer auprès des orphelins cju'ils laissaient ; des blessés auquels la société n'apportait qu'une aide parcimonieuse et tout à fait insuffisante. Les accidents du travail, les maladies professionnelles ou autres, la vieillesse ou l'invalidité prématurée produisaient pour certains les mêmes effets qu'aujourd'hui la guerre pour à peu près tout le monde. Mais qu'il était difficile d'obtenir des administrations publiques, et en particulier de l'Etat, quelques faibles allocations pour parer aux misères les plus choquantes ! Je me souviens d'avoir vu refuser par la Chambre, un million par an, un seul million, pour un objet social que tous les partis déclaraient être désireux de réaliser. Je ne précise pas, ne voulant en ce moment fessusciter aucune polémique qui ne serve pas la cause commune.Mais à présent, c'est par milliards que la Belgique doit supporter ses pertes, et frappée d'un impôt de guerre, telle petite ville a du trouver sur l'heure, en numéraire, ce million que le Parlement n'avait pas osé voter de peur de mettre en péril les finances du pays tout entier ! Remember ! A l'avenir, les détenteurs des richesses devront les garder moins jalousement et en faire jouir dans une plus large mesure les travailleurs qui les produisent. EMILE ROYER. COURRIER DE PARIS. La situation militaire et la situation diplomatique. Paris, le 2 novembre. Une personnalité considérable du monde politique français me disait il y a deux jours : " D'heure en heure la situation s'éclaire et l'horizon s'éclaircit." De fait, les nouvelles qui nous parviennent officiellement depuis le 30 octobre du front nord sont excellentes, et celles que nous transmettent les correspondants—et dont la censure ne permet pas toujours de parler ouvertement—sont meilleures encore. Elles prétendent, ces nouvelles particulières des correspondants, que depuis quarante-huit heures, les alliés ont repris une grande ville du Xord français où les Allemands avaient jeté un nombre considérable de troupes. Si le fait est exact, c'est là un événement considérable dont l'influence ne tardera pas à se faire sentir sur toute la suite de la campagne dans lc Nord et en Flandre belge. Au point de vue général, il faut regretter d'ailleurs que les correspondants de guerre ne soient pas admis à suivre à leurs risques et périls les opérations, car il se produit là-bas des faits qui comptent parmi les belles pages de l'histoire militaire du monde. Le peu que nous en apprenons, nous vient des officiers blessés ramenés à l'arrière, et les épisodes qu'ils racontent donnent lc frisson. Dans cette guerre effroyable, prendre une tranchée, cela équivaut à la prise d'une forteresse dans la guerre de jadis. Ces officiers ne tarissent pas d'éloges sur la vaillance, l'énergie, et l'endurance des soldats belges. Il y a parmi les nôtres des gamins de seize ans qui sont des héros. La situation militaire est donc excellente sur tout le front occidental. Nous progressons sérieusement dans le Nord, dans l'Aisne, dans l'Argonne et à l'extrême est. On dit que les Allemands veulent tenter une puissante diversion contre Verdun et qu'ils concentrent des troupes par là. 11 y aura de quoi leur donner la réplique. Il y aura même pour eux une petite surprise qui les convaincra sans doute qu'il y a pour l'instant une chose plus intéressante à faire pour les troupes du Kaiser que de gaspiller des munitions à ne pas prendre Verdun. Vous verrez cela avant huit jours d'ici... La situation diplomatique est devenue plus complète du fait de l'inqualifiable agression commise par les navires turcs dans la mer Noire. La Turquie joue évidemment son " va tout," mais dans les cercles bien informés ici on est convaincu qu'elle le joue malgré elle. En fait le gouvernement jeune Turc est prisonnier des Allemands et la politique d'En ver Pacha a conduit tout simplement à l'asservissement de l'Empire ottoman à l'influence allemande. Toutes les protestations de certaines per-sonalités turques à Paris et à Londres, quand il s'agissait d'obtenir de l'argent ou des avantages douaniers, demeuraient san: valeur aucune en face de la politique ré solument germanophile du parti militain turc. L'intervention de la Turquie dans 1( conflit actuel a été préparée de longu< main par l'Allemagne, et les Turcs se son laissés faire, croyant que jamais ne viendrai l'heure où il faudrait " marcher." Oi cette heure vient de sonner ; les Ottoman: " marchent " la mort dans l'âme. Selon leui habitude, ils ont promis aux Allemand, beaucoup plus qu'ils ne peuvent donnei même -si on mettait à leur dispositior toutes les ressources possibles et ima ginables. Du jour où ils ont acceptt de jouer là grossière comédie dt rachat factice du Goeben et dt Breslau, ils se sont trouvés engagés. Lé Porte aurait bien voulu essayer maintenan! de dégager sa responsabilité do l'odieuse agression commise par les navires turcs, mais cela ne prend pas. L'Europe entière en est à une période de régénération et de liquidation de tous les problèmes politiques qui trop longtemps ont pesé sur sa vie générale. Dans cette œuvre d'asservissement il faut que chacun assume ses responsabilités. Il va de soi que la Turquie entrant en scène, toute la question d'Orient va se reposer dans toute son ampleur ; les Etats balkaniques au détriment desquels les Turcs se tailleraient leur part, n'assisteront pas indifférentes à ce nouveau conflit. La Grèce et la Roumanie se trouveront entraînées dans la guerre par la force des choses, même si elles parviennent au début à maintenir leur neutralité. Quant à la Bulgarie, si on ignore encore ses sentiments réelles, on a tout au moins la certitude absolue que, si elle n'intervient pas aux côtés de la Serbie, de la Grèce et de la Roumanie, elle observera une stricte neutralité et ne fournira aucun appui, fut-il simplement moral à la Turquie. Certes, les Bulgares n'oublient pas le traité de Bucharest et la dernière guerre les a laissés pleins de ressentiments contre les Grecs', les Serbes, et les Roumains. Seulement le peuple bulgare est avant tout slave, et si le gouvernement de Sofia voulait l'engager dans une guerre contre la Russie, mère protectrice' de stous les Slaves, c'est la question du maintien du trône du roi Ferdinand, qui se poserait. D'autre part, il ne faut pas oublier que ce n'est pas par le recul des Turcs au delà dé Tchataldja que les Bulgares retrouveront Andrinople et la partie de la Tlirace qu'ils ont si sottement perdues après les avoir conquises. Ainsi, l'agression ottomane aura pour effet immédiat de reconstituer par cette alliance des Etats balkaniques que les intrigues austro-allemandes étaient parvenues à rompre après la première guerre serbo-greco-bulgaro-turque. Son second effet sera probablement de contraindre l'Italie à sortir de sa neutralité et à prendre attitude pour sauvegarder son avenir. D'un côté comrac de l'autre, c'est l'Autriche qui paiera. Quant à la Turquie, elle avait une dernière faute à commettre, et c'est la contrainte allemande, qui l'y .obligea. C'est la fin de la Turquie, qui, à vrai dire, ne survivait plus en Europe que par 1e calcul politique de l'Allemagne. Oui donc regrettera cet empire de décadence? ROLAND DE MARES. LETTRE DU HAVRE. La melancolie du séjour—La Bourse du travail—Le Parlement et la Constitution. 8 novembre. Une lourde mélancolie pèse maintenant sur Sainte-Adresse. Jusqu'à présent, sauf un jour de pluie, nous n'avions eu que d'admirable? journées de soleil glorieux et rien m nous avait paru plus prestigieux que lc panorama du Hâvre, vu des hauteurs d'Ingouville, où l'on grimpe en funiculaire, de cadre plus tendre que le gracieux vallon d'Ignauval tout embaume des senteurs d'automne, de circule plus émouvant que cette baie aux eaux changeantes,, vue du côté de la Hènc, cette mer sillonnée de. tant de bâtiments, et qui offre des couchers de soleil incomparables, d'une grandeur et d'un éclat saisissants. La brume est enfin venue, et nous n'avons plus désormais devant la falaise qui se dénude et dont les parcs, les jardins se vident d'ombrages e: de fleurs, qu'un épais rideau ouaté plein de mystère. Sur les riantes avenues et les frais décors, sur le beau boulevard qu'on vient d'appeler boulevard Albert 1er. et qui conduit du Hâvre à Ste. Adresse, le long de la mer ; sur les grands paquebots remisés dans les bassins et qui ne courront plus l'océan avant la fin du drame ; sur les régiments qui passent, sur le théâtre et sur les coulisses de la tragédie est descendu le manteau d'impalpable et froide vapeur. Et i! ne faut plus lire des journaux, il ne faut plus évoquer dan-, son imagination le pays saccagé, meurtri, ensang-' lanté, guetté par les spectres plus hideux encore de la faim et de l'épidémie pour se sentir le cœur glacé. Il faut réagir. C'est pour ranimer la confiance que le ministre Rcnkin parcourt la contrée, va voir les malades, les blessés, les réfugiés. Il y en a énormément, en Bretagne comme en Normandie, quoique beaucoup d'entre ceux qui sont arrivés jusqu'ici aient été expédiés vers le centre et le midi de la France. Comment s'est éparpillée la Belgique fugitive, nous le saurons à peu près bientôt, grâce à un organisme intéressant qu'ont fondé les femmes de nos ministres et de nos ministres d'Etat: un bureau d'adresses qui a déjà produit d'heureux résultats. C'est ainsi que dans lc cours de cette semaine on a trouvé des lettres de parents demandant l'adresse cle leurs enfants... qui précisément réclamaient le renseignement correspondant. De même, la Bourse du Travail qui s'était fondée à Anvers s'est reconstituée sous la présidence de M. Schollaert, et a pu mettre à la disposition des réfugiés un certain nombre d'emplois. Remarque générale : il manque partout des ouvriers connaissant un métier nettement déterminé. C'est aujourd'hui que l'on sait combien est précieux l'art de découper une chaussure ou de fabriquer une serrure. Les plus malheureux sont les intellectuels que nous voyons errer, à la recherche d'un travail, d'un emploi de leur activité, et qui se confondent dans l'inoccupation. Ah ! que ceux-là doivent regretter de n'être plus jeunes, de n'avoir plus l'enthousiasme et les jambes de leurs vingt-ans quand ils voient passer ici les beaux régiments d'Ecossais marchant gaiement aux accents trop bizarres et troublants des cornemuses, et grimpant, alertes et vigoureux, vers ies camps de Sanvie— première halte sur le continent—courant avec joie la grande, l'inoubliable aventure. Comme la vie paraît pesante à ceux qui ne peuvent en donner la contribution à l'effort collectif ! Et comme ce sentiment de l'inutilité est Irritant ! Comme, aussi, l'on sent que trop de paix s'attache généralement à la vie, et qu'elle ne vaut d'être vécue qu'avec le souvenir de devoir accompli. Nous n'avons pas, ici, la douleur de voir de jeunes oisifs promener leur veulerie révoltante tandis que la patrie souffre de convulsions inouïes. Je ne vous donnerais pas ma parole d'honneur, évidemment, qu'il n'y ait pas quelques embusqués', par-ci par-là; qu'on n'abuse pas un peu, parfois, de certaines limousines ; je ne vous étonnerai pas en vous révélant que de petites intrigues se nouent et se dénouent dans les coins, et que certains abusent, mais c'est tellement humain ! Les circonstances, heureuses pour certains, leur donnent sur d'autres une évidente supériorité. Tout cela est fatal, inévitable dans une petite colonie où l'on est un peu l'un sur l'autre. Mais, en général, la tenue est-correcte, et les rapports pleins de dignité.Du haut en bas de l'échelle,remarquez-le : Le départ du ministre de Turquie a été un petit incident pénible pour le corps diplomatique, par exemple. Le bey—c'était peut-être un pacha—dont je ne me rappelle pas le nom, était, pa-raît-il, un excellent homme, et qui se plaisait beaucoup au sein de la famille que constituait le corps diplomatique à Ste Adresse. Sa situation devenait malheureusement délicate. Alors, il est parti pour Genève, fort en peine... Le pis, c'est qu'on n'a même pas pu lui souhaiter bon voyage et prompt retour, puisque l'on compte bien liquider la Turquie définitivement.Ainsi que je vous l'ai télégraphié, nous n'aurons donc pas au Hâvre cle séance du Parlement : c'est la première fois que cette dérogation à !a Constitu- tfarVeu J^icûofs DE KNIGHTSBRIDGE, renommés pour leurs modè'es les plus nouveaux et les plus exclusifs. Toutes leurs productions se caractérisent par une main d'œuvre expérimentée e1" une recherche d'économie. Tous'les articles sont vendus à des prix fixes. j|§§| occasion fppl speciale en chemisiers. '■ Un nombre limité Km c^emises en ^ue I flanelle, pure laine, 111 ^ tig11®9 claires efc 1 foncées (comme V lyffiWMvAnWAV modèle). Mesures, ' et 46 raches. Chemise tique en T- soie du ja- "W* pou ou soie r" V alignes V /\ claires dans /^"jiV une variété srf't/ de couleurs. 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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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