L'indépendance belge

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s.n. 1916, 26 Februar. L'indépendance belge. Konsultiert 29 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fb4wh2f790/
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ROYAUME-UNTÎ ONE PEHHY BELGE CONTINENT: 16 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS.) gr^- T--— — 2S !—.. . . ■ ——— —4—' - ** '——* ; * ——— — *— —* administration et bedacîios- bureat? a paris: o ctttt t rw-« » fCOOB eouse, tudoe st., lOXOôn. E.C. «• vtmm de la Eotr||e LONDRES, SAMEDI 26 FEVRIER 1916. abonnements : Il mois! 17 shillings! Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 3360. TELEPM.: :233.7s. h an. 32 shillings. ' S O M M A I R E> LA SITUATION : La bataille autour de Verdun.—Légère accalmie.—Nouveaux succès russes en Perse s>t dans îe Caucase,—Revirement dans les Balkans. Les pupilles de la 5e division d'armée. — Victor Yseux. Lettre d'Australie.—H. S. Lettre des Etats-Unis,—T. C. Pick. Billet Parisien. —Jean-Bernard. Les Echos. En Belgique. Les Nôtres. LA SITUATION. Samedi, midi. Les opérations sur les Hauts de Meus© marquent tin léger temps d'arrêt et le communiqué français de vendredi après - midi disait que pendant la nuit de jeudi à vendredi les Allemands s'étaient abstenus d'attaquer. Cette interruption est attribuée, chez nos Alliés, a la difficulté que doivent éprouver maintenant leurs adversaires d'amener rapidement sur leur front d'attaque les renforts qui sont nécessaires pour soutenir leur mouvement offensif. S'il est encore trop tôt pour parler de la fin de la tentative allemande, il est permis néanmoins de considérer que la première phase des opérations est terminée. Pour les Allemands, qui avaient préparé leur offensive dans tous ses dé-détails, c'était certainement îa phase la plus facile. Ils se déclarent d'ailleurs satisfaits du résultat, qui les laisse maîtres, provisoirement, de quelques villages et de quelques bois et qui les n rapprochés de quelques kilomètres de la place-forte tant convoitée. Cependant- leur communiqué nient effrontément '• •>-- • 5 i 3 > t t**"" fUlOOQliU IjUCÎ JIUI5 C LES PUPILLES delà Oli, ironie des choses, à quelques j e.1 er'droit où les bombes, les obus et ^îtraille fauchent les hommes, à peu '! . QCe cet impressionnant cirneti! ;® canon a tout saccagé et oit la en ■JJ:e est restée debout, avec le C'hist ar 'è^endu tragiquement à ses pieds, Vv'£U C'6 00 ^a^eau fle niorfc, l'ceil 3 jsusement surpris par les gaies et pi ^oscoulcurs de trois baraqueme • - d ou s'élèvent, radieuse harmoi 5 Perlé et le frais gazouillis d't rucho d'enfants. fnt et deux petiots sont là, i dui)0l0S ^ans ce<;te oas's vers laquelle c boi' ( ) rPen*-ar,t au milieu de champs rLv.t 1 P1^3 spongieux, un senl iii>r 1 -6 S0,i ^âllé de bois a, dans ces p ki ; ' r U S' ''asPect aimable et accu c'ae" son"^à comme en famille, con Dlur a6? j' mieux fiue cIlcz eux> car hîa't <ces pauvres petits eurent 1 'a ^wagée, incendiée, .détruite I peu a se cteîenare. Apres un ouragau uu c|c quatre jours, les légions françaises, pliant sous la mitraille mais nullement abat-,a_ tues, résistent, ne reculant que pour ,n. mieux riposter et opposent à l'ennemi [eg une barrière infranchissable. -a. C'est le moment pour les Alliés^ sein-:e b!e-t-il, de décîancber cette offensive gé- < ug nérale sur tous les fronts dont les basej ' j_ ont été jettes au cours des récents pour-j,r parlers. Puisque l'Allemagne a jeté teu-a(. tes ses réserves dans la balance pour rom- -,e_ pre le centre du front d'occident, les au- 1 très fronts doivent présenter des points 1 faibles qu'il s'agirait de déterminer au < ^ ? pins vite afin de créer une diversion qui ' ja diminuerait la pression exercée contre le < secteur de Verdun. ; Déjà, en Champagne, ne? Alliés, es- i , > quissant une offensive locale, se sont em- j ', parés an sud de Sainte-Marie à Py, fai- t r.a saut 300 pfisonceirs, dont 21 officiers. i Les Dusses, eux, dans leur vaste ! î| offensive contre les Tares, marchent de 1 * succès en succès. En Perse, après avoir i délogé l'ennemi de deux passes fortifiées, ils ont occupé les villes de Sakhito de 1 Kashan ; dans ie Caucase ils ont prL' < '* d'assaut la ville d'Issipir et, à proximité 1 de Bitlis, au sud-ouest du Lac Van, ils • ; ont battu un corps turc dont les débris ! l se sont enfuis. Bhver Pacha, sentant le ' 5 danger de la vague'russe qui déferle sur ' les provinces asiatiques de l'empire, en- < vjjiV en hâte des renforts, dans' la direc-a ' e' w o"? des -"reins 1 .* militaires sô suivent nuit et jour. Les ; troupes du grand-duc Nicolas qui opè-î-. rent a l'ouest d'Erzeroum sont signalées ?* a Mamakbatun, à.di'stance égale d'Er-; zeroum et d'Eraingan, et des forces turques se concentrent à BaibUrt, à une £ cinquantaine cîe kilomètres au nord de 'i Mamakhatun. Ces troupes sont mena-1? cêes d'enveloppement par le nord et '' par le sud et la tactique du grand-duc !<? sur le théâtre caucasien se révèle comme vraiment géniale. On signale avec persistance le change- ■ r. ment d'opinion qui se manifeste depuis , fli quelques jours en Grèce à l'égard des j lâ Alliés. La visite du général Sarrau à , Athènes semble avoir beaucoup contri-"e bué à co revirement et les victoires 3> russes dans le Caucase et en Perse rap-•e pellent à propos aux "balkaniques" qu'ils ont été par trop pressés en ven-j t. -— moscovite dont le e-à : fae ! ue ■ de i ;n , 3S- , lie i les , ir- , :rs , iés les Si- ■us ^ i ie- ré- ; 4 j• nt ne t.s. .~è-■)&-lesta-etion de aos ils les • îns )li-nts3D-lusdu ite uc-]&:' armer dans la lutte qui pour eux serait d'autant plus dure' qu'ils n'auraient plus le soutien c't leurs parents, il ne fallait pas tarder à .m instruire. Dans la région, il n'y avait cependant plus d'écoles; il n'y avait plus d'instituteurs, iî n'y avait que des sold-ats. II fallait donc que ceux-ci devinssent maîtres d'école et qu'à 1a science et à l'expérience suppléât le dévoument. Mais peu à peu tout s'organisa-, et connue on avait trouvé parmi les brancardiers de la division d-ss instituteurs diplômes, les cadres de la nouvelle institution purent rapidement être établis sur les bases les prhis solides et,' ce qui est intéressant à noter, surtout «n temps "de guerre, les plus légales. Mais tout cela e^t le côté intellectuel, le coté moral. Comment s'est réalisé le côts pratique? D'où a surgi le local dans lequel tontes ces bonnes volontés pouvaient se donner libre cours ? Ici encore, l'ingéniosité, l'abnégation, 1a volonté de nos soldats et de nos officiers réalisèrent des,miracles. Avec des riens, d-es rebuts de planches de ses hangars, des bouts do poutrelles' inutilisées, des fascines dont les tranchées n'avaient pas l'emploi, une compagnie c'a génie construisit des baraquements cc v.cts et pratiques. Des briques provenait des décombres de maisons détruites suivirent à établir un pavement foru convenable sur lequel des bancs hâ-iivemen&préparés par nos chasseurs dans des chevrons de -apin faisaient tout à fait bonne figure. Tout donc, dans l'installation, vint de l'armée seule, et dans une petite chapelle attenante, construite avec les mêmes moyens de forfuno et que dirige un des a timoniers do la -.ivision, même les Christ en bois sorti.ent des mains de nos poilu?. C'est ainsi que surgit de terre l'école do Boitshoek. Les petit? ■déeLcJïîtés qui y sont ac-çneSÎJis c'y gecp . ' ? s acjuIéBifn* J* pain intellectuel <?t moral, mais une bonne soupe chaude, dé belles tartines' de beurre, dans lesquelles il est réjouissant de les voir mordre à belles dents, les attendent à midi et leur sont servies par leurs instituteurs qui, pour les plus petits (il y en a qui ont à peine trois ans), se transforment alors en touchantes et attentives bonnes d'enfants. Cette bonne soupe, cet excellent beurre frais, ce pain appétissant, coûtent cependant de beaux deniers dans ce coin de Belgique où à peu près tout le ravitaillement doit venir de dehors. D'où proviennent ces ressources 1 L'armée n'a pas compté que sur elle-même et le pauvre soldat belge qui n'a cependant qu'un bien maigre pécule et ne dispose que de quelques liards par jour, a trouvé qu'il y avait de plus misérables que lui à qui il devait porter secours et il a bravement prélevé sur sa ration si mesurée et sur son budget si restreint de quoi alimenter les pupilles' de la division. Que de dévouements obscurs et quel magnifique exemple d'abnégation, de-charité et de tendresse touchantes offrent ainsi ces humbles à toute la nation.Sou par sou, décime par décime, ils ont constitué un fonds qui s'est élevé à plusieurs milliers de francs qu'ils ont confiés à leur général, et celui-ci, avec l'aide de son état-major et de ses officiers, qui prennent sur leurs rares moments de loisir le temps nécessaire à l'organisation, à. la surveillance et à l'administration de la petite colonie, s'emploie à faire durer le petit trésor le plus longtemps possible, car si le père des pupilles de la 5e division d'armée devait fermer ses classes et se séparer de ses petits protégés, il en serait aussi navré que s'il devait quitter ses soldats, à qui il a donné le meilleur de sa vie. Ce serait pour lui une bataille perdue. Mais nous avons le ferme espoir qu'on s'arrangera pour qu'il ne subisse pas ïetto défaite et que, au contraire, dans -a dArnAina cioranto sur le front, il &h-benne 1a Victoire. VICTOR YSËUX. LETTRE D'AUSTRALIE. (De Mtra cû'rrésponduni■ paHlcuH&y.) T-c Stdxey, décembre 1915. c Les Australiens aux Dardanelles. 1 Ainsi donc, c'est une affaire faite-Voici définitivement abandonnée cette ( campagne de3 Dardanelles au cours cîe j laquelle la première année levée sur le , •ol australien a donné de preuves sans | nombre d'endurance et de courage au ^ milieu des difficultés matérielles les plus ^ extraordinaires qu'aucune expédition , militaire ait jamais eu peut-être à sur- < monter. Vous dire que cette nouvelle n'a j pas causé ici quelque déception et quel ( que tristesse serait contraire à toute vé- . rite : Trop de nos enfants sont restés là-bas, reposant pour jamais sous le sol dé- . sôrmais sacré pour nous de Gallipoli, ^ pour que nous n'éprouvions pas plus que quiconque l'amertume de 1a retraite né- ( ceïsaire. Mais ce serait mal connaître le caractère anglais en général et australien en particulier que de supposer un instant qu'on se soit laissé abattre ici par cet échec passager: la première armée levée en Australie comptait 50,000 homme? et avec les renforts continuellement envoyés, surtout aux Dardanelles, elle a atteint un chiffre supérieur à 120,000 combattants. La nouvelle armée. Maintenant que nous avons constaté la nécessité d'un effort supérieur encore, nous n'attendons que les dernières instructions du War Office britannique pour l'organisation d'une nouvelle armée qui comprendra probablement neuf brigades d'infanterie légère, soit 36 bataillons, avec les troupes divisionnaires habituelles. On prévoit que ces dernières comprendront un important contingent d'aviation, cinq compagnies du génie, trois du signal corps, 2 de I'Army Service Corps, ainsi qu'un service médical important; car iî faut comprendre que les armées du Com-monwealth sont absolument complètes : ■ c'est d'elles qu'on pourrait dire vraiment qu'il ne leur manque pas un bouton de guêtre. Il n'y manque rien, depuis les généraux jusqu'aux maréchaux ferrants avec leurs outils, sans oublier les ambulances, les camions ét les aéroplanes. Rien d'étonnant dans ces conditions que les quinze premiers mois de la guerre aient coûté au Commonwealth 1a somme rondelette de 75,000,000 de livres sterling. Mais 1a îccutiôn courante clu pays, c'est que nous irons s'il le faut jusqu'au dernier homme et au dernier shilling. En attendant la conscription qui viendra inévitablement à son heure, comme elle est venue en Angleterre, la uiede est en ce moment aux '; marches de recrutement," dont les comptes-rendus remplissent des colonnes entières de nos-journaux. Je vous ai raconté dans ma lettre du mois dernier comment une vingtaine de volontaires partis à pied de Gilgaudra étaient arrivés 300 à Sydney Ils ont trouvé toute une série d'imitateurs aux quatre coins de la Nouvelle Galles du Sud et les groupes sont actuellement en marche vers la capitale-On a surnommé les uns les "Kangaroos " les autres les " Warathas " que sais-je encore, et on les suit pas à pas clans leurs longues randonnées, racontant en détail les incidents du voyage pédestre, supportant et exaltant l'augmentation des contingents, ouvrant même des paris sur leur importance à l'arrivée. En fait cela fait une excellente réclame de recrutement, en attendant des mesures officielles plus radicales. Notre flotte. Du côté de la mer aussi notre activité bat son plein: après le croiseur " Bris-bane," lancé en octobre, on annonce la mise à flot prochaine d'un nouveau croiseur léger qui portera le nom "Adélaïde," et l'Australie comprend si bien les leçons de 1a guerre actuelle et les devoirs qui en résulteront pour elle qu'elle se prépare dès maintenant à 1a construction des sous-marins sur ses propres chantiers. On vient de décider d'envoyer en Angleterre aux frais du gouvernement local des ingénieurs et des ouvriers spécialistes pour étudier la construction des submersibles dans les grands chantiers anglais: Ces " étudiants " seront choisis parmi les candidats australiens de naissance ou domiciliés de façon permanente en Australie et toucheront 250 livres sterling par an plus, s'ils sont mariés, une indemnité de £1 par semaine. Vous voyez que nous savons prévoir l'avenir... et de loin! Il est malheureusement une chose regrettable dans un pays neuf comme le nôtre. C'est qu'il faut dans des circonstances comme nous en traversons aujourd'hui, compter avec les "nationalisés" de fraiche date: on commence à s'apercevoir—un peu tard—que nous avons ici pas mal d'"Australiens" dont le "pro-germanisme" montre en toute occasion le bout de l'oreille... et parfois davantage: Il y a même encore bon nombre d'Allemands pur-sang qui, protégés par des compatriotes naturalisés, étalent sans pudeur une insolence formidable: Us n'ont pas fait grand mal jusqu'à présent, mais après les expériences continentales, les vrais patriotes préfèrent ne pas s'y fier. Il se dévoile d'ailleurs peu ù peu qu'il y a eu des cas nombreux de fils d Allemands ou d Allemands naturalisés engagés dans nos forces militaires pour l'espionnage. Tout cela est tenu dans l'ombre et se raconte sous le manteau, mais l'exaspération monte peu à peu. J'ai moi-même aujourd'hui signé à Sydney une pétition monstre pour l'internement des suspects. Au bureau du comité on s'écrasait littéralement pour signer ce factum! Espérons que cela fera de l'effet et mettra un terme aux atermoiements de nos dirigeants dont quelques-uns sont par trop "chèvre-choutist-es" par le temps qui court—et pour- cause. L'Australie et la Belgique. Au milieu de ces multiples préoccupations intérieures l'Australie trouve encore moyen cependant de songer à ceux qui souffrent le plus de la guerre après nos glorieux combattants: les pauvres Belges de la Belgique occupée. Evidemment le grand élan des premiers rnoi3 s'est un peu fondu dans le souci de la nécessité d'économies strictes dans le pays même, mais la charité ne chôme pas cependant. Ici même, en Nouvelle Galles du Sud, les souscriptions sont encore sou« tenues; il y a quelques semaines, l'Australie du Sud a envoyé £5,400 pour la Christmas des Enfants Belges, et le Queensland prépare un nouvel envoi de £20,000 pour la Commission for Relief in Belgium. Si le gouvernement belge voulait bien se départir un peu de sa raideur officielle et se montrer moins avare de remerciements un peu chaleureux, on verrait bien vite remonter au beau fixe le baromètre de 1a charité. Nos compatriotes sont ainsi faite qu'ils aiment voir reconnaître et applaudir leurs bienfaits avec un peu d'exubérance. C'est peut-être une faiblesse, mais il faut prendre les gens comme ils sont, et vraiment l'effort national de l'Australie vaudrait bien un peu de publicité à la reconnaissance qu'il mérite. Cannibalisme. je tamîflé ma xo-tm-e sur ctemieio nouvelle du jour "qtio steamer, rentré hier d'une croisière en Papouasie, après avoir débarqué à Yule lsland une force importante de police répressive. ' Une des tribus sauvages de l'île avait invité un village voisin à une '' danse." Beaucoup d'indigènes ayant répondu à l'invitation, les deux tribus fraternisèrent toute la nuit. Mais aux petites heures du matin les invités, en retournant chez eux, furent traîtreusement attaqués par leurs hôtes et vingt à trente d'entre eux ayant été tués, leurs corps furent rapportés à là côte et servirent de pièce cîe résistance à la plus fameuse fête de cannibalisme dont on ait ouï parler depuis nombre d'années ! La police native est à la recherche de la tribu coupable, qui sera châtiée de façon exemplaire.En attendant, on se demande ici avec angoisse si ces pauvres Papous n'ont pas eu l'imagination détraquée par l'écho des hauts faits des apôtres de la " Kultur " pendant les premiers mois de la guerre européenne pour en revenir ainsi à dea pratiques dont ils avaient, pensait-on, perdu l'habitude. H. S, LETTRE DES ETATS-UNIS. (De noire correspondant particulier.) Les charbons américains dans la Méditerranée. février. Les cours et frets donnés ci-après sont calculés à raison de Fr. 5.85 par dollar, cours du jour en Bourse de New-York. Il faut en ce moment payer Fr. 147.42 pour transporter une tonne de charbon de New port-New s ou Philadelphie à Marseille oh à la côte occidentale de l'Italie. Je vois dans le Coal Age " qu'à ce prix on a fait les expéditions suivantes pendant les deux premières semaines de janvier : de Philadelphie, les vapeurs "Teviotdale," "Deipara," "Chaco," "Cuneo," "May," "Kim-per," "Petra," "Farman," "II Pie-'nionte," un total de 47,200 tonnes de charbon à grande teneur dé matières volatiles, appelés ici charbons à fumée, évidemment pour l'industrie ou les chemins de fer,. De Ncwport-News et voisinage, les vapeurs "Camibacérès," "Para," "Her-rera," "Republic," "Stampalia," "Ca-vour," "Spezzia," "Tagiiamento," un total de 52,615 tannes de charbon de Pocahontas et New-River, à faible teneur cte matières volatiles, appelés charbons sans fumée, éminemment propres à 'îa .marine -de guer re. Ces chargements sont loin de représenter la totalité des expi rtations de charbons pour (la Méditerranée durant la première quinzaine de cette année. Les navires réquisitionnés directement par ■ les gouvernements alliés et affectés au service des charbons> tie figurent gas 67lffi£ année,. OT ! No. 49

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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