L'indépendance belge

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s.n. 1917, 23 August. L'indépendance belge. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7940r9n22p/
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L'INDEPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) SSSFgttmZ nom Tel "■ . «ODS 23 AOUT ,917. 1B0NNEUE[iIS,l > {££ ■„!fSffila}co»SBBvM,o» pm „ P.ooJès. telephone : holborn 1773-4 teleph.: | 233.75. En wente à Londres a 3 h. le mercredi 22 août. 1 An. 32 shillings. J LA SITUATION Mercredi, mien. Comme il fallait s'y attendre, les Allemands ont violemment réagi dans le | secteur de Verdun et leurs communiqués, comme à l'ordinaire, n'acceptent pas, ; comme un fait accompli le succès de nos «mis. Dans son communiqué du matin, Berlin dit que la première journée de la bataille devant Verdun a eu les mêmes ! résultats pour les Français que les grandes attaques britanniques en Flandre les 31 juillet et 16 août (ce qui est vrai, en somme, puisque chacune de ces offensives a été une victoire pour nos alliés) et qu'à un succès local il faut opposer l'échec d'une attaque qui s'est étendue 1 sur vingt kilomètres de front! Nous ] | avons indiqué hier, en les énumérant, < les villages, les bois et les côtes que nos 1 [ alliés ont conquis, et cette énuméràtion 1 rend superflu tout commentaire. 1 Nos alliés ont non seulement maintenu j leurs gains de la veille, repoussant plu-sieurs contre-attaques ennemies, mais ils les ont complétés par des succès nouveaux. C'est ainsi que, sur la rive droite de la Meuse ils occupèrent le village de t Samogneux ainsi que tout le réseau d'où- ] vrages fortifiés qui reliaient ce village 1 aux organisations défensives de la Côte 1 344. Sur la rive gauche ils capturèrent 1 j la Côte de l'Oie, ainsi que le village de Régneville, où de nouvelles côntre-atta- i I ques furent repoussées avec des pertes ] eévères pour l'ennemi. 1 Plus de 5,000 prisonniers, dont 116 1 [officiers, ont été comptés jusqu'à pré- * sent, mais le chiffre total n'est pas en- 1 core oonilu. c Le succès de nos alliés italiens s'est j également précisé et le chiffre global des I prisonniers faits par eux était hier de j 10;346, dont 243 officiers, sans compter ! J les nombreux prisonniers blessés dont le décompte n'était pas encore fait. Les nouvelles de ce front sont des plus encourageantes. Le dernier communiqué de Si Rome annonce que la bataille sur l'Isonzo a et sur le Carso se poursuit sans arrêt. Dans le secteur de la côte, les troupes c italiennes sont supportées par le feu L efficace des monitors ainsi que par 261 c avions. Aux dernières nouvelles les lignes au- a trichiennes commencèrent à céder tant a dans la région cotiere que sur le plateau ^ du Carso, et nos alliés ont capturé des „ [positions importantes au nord du fameux c Monte Hermada, qui constitue la clé de toute la région sud-et le principal bastion de la défense de Trieste. c Tant que nos amis ne sont pas maî-très du Mont Hermada, il ne saurait t; être question d'une action de grande en- t vergure. Or, on connaît suffisamment les diffi- v cultés c-ontre lesquelles nos alliés ita- v liens ont a lutter pour comprendre qu il ne faut pas s'attendre à des coups de théâtre sur un terrain aussi accidenté. Sur île front roumain, la situation reste stationnaire. Sur la Bistritza, plusieurs attaques ennemies ont été repoussées; entre le Slanic et l'Oitoz les troupes de l'adversaire ont légèrement progressé, de même que sur la Susitza, mais dans la région de Focsani, à l'ouest de la voie ferrée Focsani-Ajudul, les Roumains, à la suite d'une série de contre-attaques, réoccupèrent les tranchées qu'ils avaient dû abandonner la veille. A l'est de la voie, toutes les attaques allemandes furent repoussees. Les troupes canadiennes qui opèrent dans la région de Lens ont, elles aussi, remporté un nouveau succès hier et, au ;ours d'une action locale, ont étendu eurs-gains au nord-ouest de la cité mi-îière sur un front de deux kilomètres. Les Allemands ont vigoureusement réagi, léclanchant deux contre-attaques que es Canadiens repoussèrent toutes deux. Jne troisième qui se préparait fut fïus-;rée par le feu de l'artillerie. Au nord de l'Aisne, les Allemands at-;aquèrent, sur trois points différents, les positions françaises sur le-plateau de Herny, mais toutes leurs tentatives tant clans ce secteur que dans celui d'Hurte-oise échouèrent. Le duel d'artillerie se poursuit activement dans les deux secteurs. En Champagne (région de Saint-Hilaire), l'artil-erie française provoqua l'explosion de •éservoirs à gaz et peu après une pa-. rouille française trouva les tranchées illemandes désertes et remplies de ca-lavres.Les combats aériens ont été plus 110m-ireux encore que d'h§ibitude. Les Français abattirent 21 appareils, les Anglais .6 (dont neuf détruits) auxquels il y a ieu d'en ajouter deux; descendus par les Belges (les 16 et 18 aojit). Les Allemands disent avoir descendu !6 appareils alliés et prétendent n'en ivoir perdu qué cinq. Ajoutons que les aviateurs français mt exécuté une série de raids à l'arrière lu front allemand, bombardant les prin-ipales gares de concentration ennemies. D'autre part, l'Amirauté britannique m nonce qu'au cours d'une reconnais-ance des forces navales légères à hau-eur de la côte du Jutland, un Zeppelin 1 été détruit, Je troisième à porter au ompte des 'forces navales britanniques. Signalons encore le remplacement, à a tête du gouvernement hongrois du omte Czerny par le Dr Wekerle et la éaffirmatiôn, à^3,000 voix de majorité, le la volonté du prolétariat britannique l'aller à la Conférence de Stockholm. ..e vote précédent (contesté) avait donné me-majorité de près d'un million de oix en faveur des "stockhohnistes." 14 GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT BELGE Deux avions abattus Le communiqué du G.Q.G. belge du 21 août dit : - L'activité des deux artilleries a un peu diminué sur le front belge. Nos aviateurs, favorisés par le temps, ont fait de très nombreux vols. Il est confirmé que deux aéroplanes ennemis ont été abattus l'un le 16 août à Ghelu-velt, l'autre, le 18, près de Tervaete. Hier et aujourd'hui, il y a eu une très grande activité de la part des aviateurs allemands. Environ 250 vols ont été faits chaque jour. L'aviateur belge Thieffry abat son 7e avion ennemi Le communiqué belge du 17 août a mentionné qu'un aviateur belge avait descendu la veille un avion ennemi au-dessus de la forêt de Houtliulst. Cet exploit a été accompli par le Sous-lieutenant Thieffry qui, le mois dernier déjà, avait remporté ses 5e et Se victoires en abattant deux appareils illemands en moins"de deux minutes. Le 16 août, vers 9 heures, Thieffry avait pris son vol avec mission de faire la chasse aux avions ennemis qui se glissent fréquemment entre les couches de nuages. L'aviateur belge est monté au-dessus des lignes allemandes, s'-élevant jusqu'à 6,000 mètres de hauteur. Il vole au milieu d'épaisses nuées. A la boussole il se dirige vers le port de Zeebrugge au-dessus duquel il arrive sans avoir rencontré aucun appareil allemand. - Thieffry fait demi-tour, descend jusqu'à 2,500 mètres, et aperçoit deux avions ennemis volant de conserve. Avant qu'ils aient eu le .temps de chercher un refuge dans une couche propice de nuages, l'aviateur belge a foncé sur eux. Le premier appareil qu'il attaque réussit à fuir. L'autre, en revanche, cherche vainement à se dégager. Thieffry s'est approché de lui jusqu'à quelques mètres à peine, puis, a bout portant, il Initraille son adversaire qui pique subitement vers la terre et tel un bolide, s'abat vers la forêt de Houthulst, passant, dans sa chiite vertigineuse, tout près d'un aviateur allié occupé à régler un tir et qui voit l'appareil allemand s'écraser sur le sol. Le sous-lieutenant Thieffry venait.de remporter sa 7e victoire. OPERATIONS AERIENNES Un Zeppelin abattu en mer Un pai-ti d'unités légères de la flotte britannique opérant au large, de la côte du Jutland dans la matinée du 21 août ont attaqué et détruit un Zeppelin ennemi. 11 n'y a pas" eu de survivants. C'est le troisième Zeppelin, abattu dans la mer du Nord°par les forces navales britanniques depuis le 1er janvier 1917. Midde':kerke bombardée Vers le milieu de la nuit du 19 au 20 août les pilotes du R.N.A.S. ont jeté plusieurs tonnes de bombes sur les dépôts de Middelkerke (au sud-ouest ^ ,d Ostende) et sur les ateliers de la firme "La Brugeoise." Tous les appareils ayant participé à ce raid sont rentrés, lîaids français en Belgique > Les aviateurs français ont bombardé en Belgique les gares de Thourout, de Roulers, de Staden et de Gits (au nord de Roulers), et, dans la région de Verdun, les gares de Dun-sur-Meuse, de Brieulles et de Flévile ainsi que les dépôts de Bantheville, où un grand incendie s'est déolaré. Lundi, 21 appareils allemands ont été abattus par les pilotes français. La plupart de ces appareils sont signalés avoir été complètement détruits. La veille, un aéroplane ennemi et un ballon captif avaient subi le même sort. CHEZ LE GRAND CHEF DE L'ARMEE BELGE Le général Rucquoy conte en termes émouvants la longue endurance de ses héroïques soldats L'automobile a stoppé devant une passerelle rustique jetée sur une mare que les lentilles d'eau recouvrent absolument. Au bout du petit pont de branches est une croix; autour d'elle, luisantes sous la pluie, se dressent, d'autres croix. Dans ce cimetière impromptu, une maison simplette au toit moussu—ni ferme, ni villa—une "folie" de cage commerçant : c'est le quartier général belge. Tout apparat y est proscrit, tout protocole. Au seuil un planton nous accueille, pousse une porte 3t nous prévient : — Le général Rucquoy vous attend. Entrez. Nous entrons. Le cabinet du général 3ii chef devait être autrefois le "salon" de cette maisonnette aux champs. Ses fenêtres s'ouvrent sur un jardin—un jardinet—qu'éclairent, à défaut du soleil dont cet août est vraiment détesté, quelques hélianthèmes. Devant une des baies, une table de hêtre, le téléphone, an buvard, quelques papiers, et, dans un cadre, le portrait d'un jeune officier—des guides, il m'a semblé—dont le regard paraît nous "suivre. Aux lambris, des cartes et des plans suspendus. C'est tout. . Dans ce décor banal, le généralissime. — Soyez le bienvenu, dit-il Vous parcourez un secteur singulier où l'eau et la boue sont reines. Vous y verrez nos "jeunes gens" aux poitrines ardentes ' tournées vers le pays violé. ' Vous les ' verrez. D'une badine dont il jouait distraitement, le général traça sur une grande ' îpure le front qu'occupe son armée. 1 — Vous les verrez, ils sont là. Puis il nous parla d'eux. 11 nous dit 1 .eur tristesse, à ces "jeunes garçons" lui ne savent plus rien de chez eux; il 1 10us dit leurs prouesses, il nous dit leur 1 uravoure; mais nous savions cela. Je le confesse et m'en excuse, j'écou- ! :ais peu le général parler tactique lors-ju'il suivait de sa tige forcée le réseau < les tranchées rouge et bleu. Je le regar- . lais, ce soldat, dont je savais très mal ( 'histoire, belle comme une belle histoire 1 le soldat. Il m'est apparu à la fois rude it doux, d'une douceur de toujours, nais d'une rudesse récente, apprise au .pectacle des douleurs, des outrages, des ;urpitudes dont sa Belgique est abreuvée. Il parlait sans passion, d'une voix ;ans éclat, égale, grave, lente : —-, ... Dans les trois premiers jours de a glïerre, notre petite armée fut fau-:hée..Douze mille de nps soldats, du gre- ] nier coup, tombèrent .. On tenait! Les 1 % corridors des maisons de Calais, de Dun-kerque déjà 'étaient encombrés de blessés, de mourants. On tenait! Puis ce fut le typhus qui ravagea.nos légions dispersées... On tenait! Au soir de la bataille de l'Yser, alors que s'avançaient, à nos cris de détresse, vos fusiliers marins et vos prestigieux goumiers, nos canons n'avaient plus que vingt coups à tirer... On tenait! S'ils avaient su! "On tenait!"... Je voudrais pouvoir dire comment le général Rucquoy prononce ces deux mots sortis entre chacune de ses phrases: "On tenait!" C'était la douloureuse évocation des injustes nïal-lieurs, d'un destin révoltant. — .. Et puis, dans cette nuit atroce, notre premier rayon d'espoir : Ramsca-pelle repris par vos soldats et par les nôtres, tous fraternellement loqueteux, minables, magnifiques, couverts de limon ît de sang... On tenait! Il eût pu dire: "Nous tenions!", le généralissime, car il était de ces défenseurs de l'Yser que l'avenir révérera. C'est là qu'un soir aussi, terriblement blessé, il s'affaissa sur cette terre de Belgique que des géants se disputaient, au ;alut de laquelle il avait tout offert, jusqu'à son "cher garçon," le petit lieute-nont dont le portrait est sur la table et qui est mort au champ d'honneur. — . La vie, chez nous, était légère au chant de nos clochettes et de nos cariions. Nous étions familiers, débonnaires ît gais. Nous ne savions qû'aimer, on aous a appris l'aversion. La haine du Prussien est aujourd'hui un nouveau logme pour le Belge. Il y sera fervent ît fidèle..." Et le dernier des "piottes" pense cornue le général Rucquoy, qui fut aussi fimple soldat, jadis, même, dit-on, en-'ant de troupe. La guerre l'avait trouvé commandant. Les étoiles, il est allé les sonquérir aux marécages de la mort. Si a gloire est venue, avec ses brassées de couronnes, il est .resté ce qu'il était: un père de famille. Il a perdu son fils dans es boues de l'Yser, mais il en mille au-:res dont il dit: "Ils tenaient!"... — Le Matin.) * • * Voici le texte (Je l'ordre du jour de M. e ministre de la guerre faisant connaître i l'armée sa nomination : Borgues, le 6 août 1917. J'ai l'honneur de porter à la connais-;ance de l'armée que par arrêté en date lu i courant, Sa Majesté le Roi a bien •oulu me confier le portefeuille de la juerre. J'entre en fonctions à la date d'aujourd'hui.La haute compétence de mon éminent prédécesseur* son expérience éclairée, ;es efforts persévérants ont à ce jour loté l'armée de tous.les moyens propres i l'accomplissement de sa glorieuse mis-non.Ces moyéîis ont largement contribué i donner à la troupe une valeur morale ;t une confiance en elle-même que les événements prochains feront • ressortir, 'en suis intimement convaincu. Bien commandée, bien entraînée, ani-née d'un excellent esprit de discipline, lautement pénétrée de ses devoirs, 1,'ar-née accomplira sa tâche' avec vaillance; die la poursuivra jusqu'au bout, jus- 1 fù!à la libération complète de notre ter-•itoire national. Les trois années que j'ai eu l'honneur le vivre avec lui au front, m'ont permis le me rendre compte de la valeur du sol-lat belge, de son endurance, de sa ténacité, de sa bravoure et de son courage. Sous les ordres d'officiers dignes de le . ommander, ardents à le conduire au uccès, le soldat belge marchera, en : oute confiance, à l'attaque d'un adver- ' aire qu'il est. résolu à vaincre. C'est sous l'heureuse impression de la : ertitude d'une victoire prochaine, que 1 'adresse à l'armée mes vœux de succès [ans les opérations qu'elle entre- 1 irendra. Le Ministre de la Guerre, Lieutenant-général DE CETJNÏNCK. ' II RESTAURA® DE LA ! BELGIQUE Un office des dommages de guerre Un arrêté royal, publié au "Moniteur -îelge" du 18 août crée au ministère de -a justice un office; des dommages de guerre ayant dans ses attributions la formation des dossiers des réclamations de toute nature co'ntre les gouvernements et les sujets ennemis à raison des dommages aux personnes et aux biens, tant en territoire national que dans les pays ennemis, ainsi que la préparation de tout ce qui concerne la constatation, l'évaluation et la réparation des dommages de guerre. Le rapport au Roi, êigné par M. Carton de Wiart, ministre de la justice, rappelle que la charge de l'obligation en ce qui concerne les dommages de guerre subis par la Belgique et les citoyens belges incombe directement et principalement à l'envahisseur. Il invoque notamment à ce sujet l'article 3 de la 4e convention de La Haye du 18 octobre 1907 qui est rédigé comme suit : Art. 3.—La partie belligérante qui violerait les dispositions du règlement concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre, sera tenue à indemnité s'il y a lieu. Elle sera responsable de tous actes commis par la personne faisant partie de la force armée. Il n'était pas inutile de proclamer officiellement, comme le fait le rapport au Roi, que la question de l'indemnisation des dommages de guerre en Belgique se présente au point de vue juridique avec un caractère singulièrement précis et rigoureux. En effet, l'obligation dè l'Allemagne résulte tout d'abord de la garantie qu'elle a signée dans les traités de 1831 et de 1839, consacrant l'indépendance et la neutralité de la Belgique. Elle résulte ensuite de la déclaration formelle faite au Reichstag le î août par le chancelier de Bethmann-Hollweg reconnaissant l'injustice commise par le gouvernement impérial en passant o(utre aux protestations jus-:ifiées du gouvernement belge et ajoutant: "L'injustice que nous commettons de cette façon, nous la réparerons lès que notre but militaire sera atteint."Mais en plus de ces motifs, l'Allemagne est tenue en droit international par les actes de la convention de La Haye de 1907 qui a adopté un article ainsi conçu : "Le territoire des Puissances neutres est inviolable." La nême convention stipule en ce qui con- , cerne les lois et coutumes de la guerre sur terre toute une série de règles que .'Allemagne a manifestement violées en Belgique et dont la violation est sanctionnée par l'obligation d'indemniser. La situation juridique de la Belgique au point de vue de son droit à une indem-aité se présente donc dans des conditions qui ne peuvent être confondues ivec celles d'aucun des autres pays belligérants.LA CONFERENCE DE STOCKHOLM Un nouveau vote du Labour Party La conférence du Labour Party britannique, tenue hier à Londres, a réitéré a décision d'accepter l'invitation à un Congrès socialiste international à Stock-îolm par une majorité de 3,000 voix sur 2,465,000 votant. Ce vote marque un recul significatif lans l'opinion des travaillistes britanni-lues au sujet de la oonversation projé-:ée 'avec les socialistes ennemis. Il suffît le rappeler, pour s'en convaincre, que ors du premier voté, le 10 août dernier es partisans de la conférence avait obtenu une majorité de 1,296,000 voix. Si 'on considère que ce vote se fait par lélégations, on peut estimer que la ma- • orité de 3,000 voix obtenue hier peur-■ait être fictive et nous ne croyons pas îous tromper en affirmant que i'opinion lémocratique dans le Royaume-Uni est îettement hostile à toute conversation ivec les représentants des majoritaires le la sociale-démocratie allemande. Nul doute que le vote d'hier aura une iérieùse influence sur les décisions que n'endront en dernière analyse les gouvernements ennemis, qui, on le sait, ne onsentiront à donner des passeports iux délégués allemands qu'en ayant la onvietion qu'il sortira de la réunion le Stockholm des avantages pratiques ïour leur mauvaise cause. M. «Jules Guesde contre la conférence Le comité du parti socialiste français, ■éuni lundi, a de nouveau examiné la Suiie a la quatrième page gSème année. No 198

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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