L'indépendance belge

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s.n. 1916, 25 Oktober. L'indépendance belge. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/b56d21sk0r/
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87ème année, No 253 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTNVIES (HOLLANDE ; 6 OENTS) I*- ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : IUDOR HOUSE. TUDOR ST.. LONDON. E.C. 11 pLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TEL EPHl: { 238-7 5. ° MERCREDI 25 OCTOBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. le mardi 24 oct. (3 mois. 9 shillings.) _ , abonnements • u mois. 17 shillings.)- conservation par le progres, ' Il an. 32 shillings. ) LA SITUATION. Mardi, midi. Le général Mackensen, l'enfonceur de lignes, est une fois de plus arrivé à se: fins. Les troupes germano-bulgares sou; ses ordres ont réussi à refouler nos Allié: dans la Dobroudja et à couper la ligne de chemin de fer Constanza-Bucarest er un point situé à l'est de Murfatlar, c'est-à-dire à environ 30 kilomètres de la côte Selon les dépeches allemandes le prem'er résultat de ce succès de nos ennemis a été d'obliger les Roumain: d'évacuer le port de Constanza, qu: tombe ainsi sans coup férir entre les mains des Germano-Bulgares ! Il est douteux que nos ennemis puissent tirer un parti quelconque du port étant donné que les Russes restent maîtres de la Mer Noire, et au point de vue stratégique la prise de Constanza, porl inutilisable pour l'ennemi, est d'importance secondaire. Quant à l'effet moral, il est incontestable que les Allemands en tireront le maximum de bénéfioes. Ils s'assurenl d'abord la gratitude des Bulgares qui ne peuvent que se réjouir de voir affaiblis— lie fût-ce même que momentanément— leurs concurrents balkaniques et remontent, au moment où elles en avaient le plus grand besoin, le courage des armée: austro-hongroises déprimées par l'entrée en lice de la Roumanie. Les communiqués ennemis ne mentionnent jusqu'à présent aucune capture, ce qui semblerait indiquer que le: progrès de nos adversaires n'ont pas été tout à fait imprévus et que la retraite jugée nécessaire, s'est effectuée en bor ordre. Reste à savoir s'il a été possible d'évacuer de Constanza les important: approvisionnements qui ont dû se trouvei dans ce port, dont le trafic, avant h guerre, atteignait 1,250,000 tonnes C'est de Constanza que se faisait, en majeure partie, l'exportation du pétrole roumain, industrie dans laquelle le capital allemand était très fortement en gagé (cent millions de mark). Les entre pôts qui occupaient les quais sur une étendue d'un demi-kilomètre, peuvern emmagasiner environ 70,000 tonnes de blé. Il serait intéressant de savoir si noi Alliés ont eu le temps de détruire toui ce qui pouvait être utile à l'ennemi. Il faut s'attendre maintenant à voii les Germano-Bulgares s'attaquer au fa meux pont de Tchernavoda, dont la des truction serait un désastre économique pour les Roumains aussi bien que poui les capitalistes étrangers (notammeni austro-allemands). En Transylvanie la lutte se poursuii toujours avec le même acharnement. Le. troupes du général Falkenhayn occuperr cinq au moins des passes qui franchisseni les Alpes transylvaines, les Monts Fo garas et les Carpathes méridionales, ei la plupart des. autres sont soumises à une pression qui indique la volonté bien dé terminée de l'adversaire de forcer toute la ligne de défense de nos Alliés. L'importance du théâtre roumain de la guerre est telle que nous n'avons pa: le droit de supposer que quoi que ce- soii ait été négligé de la part des Alliés, poui faire face à toutes les éventualités el nous attendons avec confiance le résulta1 des mesures qu'on nous dit avoir été prises pour arrêter l'offensive des Puis sances Centrales. Sur le théâtre macédonien de la guer Te, où nos affaires allaient si bien, le: Bulgares ont trouvé un précieux auxi liaire: le mauvais temps, qui, rendan difficiles toutes communications, n'a pa: » » permis aux Serbes de cueillir tous les fruits de leur magnifique avance, pour laquelle le général Sarrail a voulu témoigner sa satisfaction en épinglant sur la poitrine du général serbe Mishitch la Croix de Guerre française avec palme. Ayant eu le temps de recevoir les renforts dont ils avaient tant besoin, les Bulgares vont pouvoir opposer une résistance plus vive à nos vaillants Alliés, • mais il est à espérer que la mauvaise sai-i son ne viendra pas suspendre une campagne qui s'annonçait si bien. Le roi Constantin a reçu avec indignation, paraît-il, la demande des Alliés re- ■ lative à l'évacuation de la Thessalie par les troupes grecques, au licenciement de ■ toutes les classes, à l'exception de celle : de 1915, et à la remise aux troupes al-i liées de tout le matériel de guerre se trouvant dans les arsenaux. On dément cependant que les demandes des Alliés aient été repoussées incon- > ditionnellement, et le correspondant du "Morning Post" croit que, moyennant > oertaines modifications, elles seraient ac- • ceptées par le gouvernement d'Athènes. Sur le front de la Somme les Alliés ■ continuent d'avancer, et depuis le retour ' du beau temps il ne se passe pas de jour i sans que les troupes franco-britanniques > fassent un bond en avant. Les Tommies, dans un nouveau "rush," ont capturé un kilomètre dà ■ tranchées ennemies à l'est de Gueude-i court et de Lesbœufs, cependant que les i poilus, dans une poussée irrésistible, en-, levèrent toute la crête qui se trouve à : l'ouest de Sailly-Saillisel et où, lors de > l'avance du 18, ils avaient, un moment, i pu prendre pied. Du côté de Morval. entre Sailly et Les- ■ bœufs, les Français ont également progressé dans la direction du Transloy, • tout en faisant des prisonniers qui, ajou-! tés à ceux faits depuis samedi dans la ' région de Chaulnes, portent le total des ' deux derniers jours, du côté français, à ' plus de 500. ! Rien de particulier à signaler sur les ' autres fronts. Dans la région du Styr (au nord de . Brody) les Russes ont repoussé les Allemands qui tentaient d'effectuer le passage de la rivière Bolvarka, et dans la région de Halicz les Allemands disent avoir expulsé les Russes de toute la rive ouest de la Narajovka. Les Italiens signalent quelques succè3 locaux sur l'Isonzo et sur le Carso, et dans le désert de Lybie un corps britannique de chameaux, soutenu par des autos blindées, a exécuté une reconnaissance au oours de laquelle 175 prisonniers ont été capturés. La journée d'hier a été caractérisée par deux manifestations significatives. > Le vicomte Grey, ministre des affaires étrangères, dans une adresse aux jour- > nalistes étrangers, a affirmé nettement la résolution des Alliés "de poursuivre la » guerre jusqu'à ce que des garanties soient obtenues pour qu'un cataclysme pareil ne puisse fondre une seconde fois sur le monde" et "jusqu'à ce que la suprématie du Droit sur la Force soit établie." C'est du même esprit que s'est inspiré le Congrès du parti radical à Paris en votant unanimement une adresse affir- • mant' sa détermination de poursuivre la s guerre jusqu'à oe que des garanties inter-- nationales aient été obtenues qui mettent ; la civilisation à l'abri des Puissances s agressives. VERS LE KATANGA. Devant le Cap d® Bonne Espérance. Mardi, 1er août. Nous avons quitté Cape Town à 6 heures du matin. J'avais projeté primitivement, devant passer à Johannesburg avant de gagner Elisabethville, de faire le voyage par chemin de fer en traversant la colonie du Cap, l'Etat libre d'Orange et le Transvaal. Mais le "Kenilworth Castle" vient de recevoir l'ordre de continuer sur Durban pour y prendre des troupes dirigées sur la métropole. 1-'occasion est unique de poursuivre 'e voyage par la voie maritime jusqu'à la capitale de la colonie de Natal en visitant aux escales les principaux ports de 1 Afrique Australe. Je me suis arrêté à cette décision et nous voguons maintenant à travers une mer plutôt agitée vers Elisabeth, East London, et Natal... ler» à six heures du matin, nous sommes arrivés devant Cape Town. Il fai-nuit noire encore et seules les umières de la ville mettaient dans l'obs-' L1nté ambiante un fouillis d'étoiles plus carmi la multitude des étoiles du ciel. Peu à peu les premières lueurs de l'aurore ont estompé sur un fond laiteux les courbes lointaines des collines de la côte africaine. Dans la gamme rose des premières lueurs du soleil levant, les contours massifs de la montagne de la Table, dont le sommet se perd dans une écharpe de nuages diaphanes et mauves, se précisent et s'accentuent, dominant de sa masse imposante et de celle des deux pics qui lui font garniture, la ville déroulée à leurs pieds, épinglant la blancheur révélée de ses homes sur le tapis sombre des jardins et des parcs. Au jour, nous entrons dans la baie de la Table, et notre puissant paquebot vient docilement se ranger à quai, tout à côté d'un croiseur cuirassé, devant les baraquements sordides et plats du bureau des douanes. Heureusement, le service de débarquements et d'examen des bagages est admirablement organisé par l'Agence Cook, et dix minutes nous suffisent pour nous libérer- de toutes les formalités qu'entraîne généralement la descente à terre dans un port inconnu. Me voici lancé dans la ville pim pante, animée et joyeuse par ce matin d'hiver qui ressemble furieusement au début d'une de nos journées d'été. Ad-derley Street, la principale rue de Cape-Town, avec ses façades claires, ses magasins somptueux, les bâtiments publics qui s'y font suite est tout à fait rue principale d'une ville moyenne de nos pays d'Europe. N'était le nombre de nègres crasseux et mal bâtis—car la race indigène ici n'est pas jolie—que l'on y croise à chaque pas, revêtus de sordides haillons européens, on s'y croirait aussi bien à Marseille, à Naples, à Bordeaux... ou à Ostende l'été. Mais une fois que l'on lève les yeux et qu'on se laisse empoigner par la splendeur de la nature, le tableau change élu tout au tout. Au bout d'Adderley Street, l'allée de terre rouge 'qui oonduit au Mount Nelson Hôtel, s'engage sous les ombrages magnifiques du jardin botanique. Ici le cirque des montagnes vous étreint et vous surplombe de partout et dans leur ombre protectrice les fleurs les plus merveilleuses, les arbres les plus étonnants de la création semblent jaillir d'eux-mêmes d'une terre féconde que l'on dirait engraissée avec du sang. Sur les verts, les rouges, les jaunes étincelants des floraisons tropicales, le soleil étend sa lumière puissante et unificatrice qui atténue la vivacité trop grande des couleurs en leur donnant un fond d'or en fusion... Au Camp Bay. Dans l'après-midi nous avons fait l'excursion de Camp Bay, que les guides annoncent comme l'une des plus merveilleuse du monde... et ils ne mentent pas assurément les guides!... Le tramway ascensionnant le flanc du Pic du Lion, gagne par une route en lacets le col séparant cette montagne du massif de la Table. Du col, la vue s'étend -d'un côté vers la ville, toute rose et blanche, étalée jusqu'aux confins de la baie calme et bleue...De l'autre côté on domine l'océan et la chaîne des "douze apôtres" dont les sommets curieusement dentelés de rochers gris et sombres se succèdent et se perdant dans les brunies lointaines. Puis on redescend l'autre versant vers la mer encombrée de récifs noirs sur lesquels les vagues transparentes d'éme-raude diaphane se brisent avec des jaillissements fous d'écume irisée, et l'on rentre en ville tout au long d'une route en corniche, accrochée aux falaises abruptes, dans les anfractuosités fleuries desquelles se nichent des bungalows qui doivent abriter bien des vies heureuses... Pourquoi, après l'impression exquise de cette nature inoubliable et le dîner épicurien au Mont Nelson, où nous avons célébré la séparation d'avec les joyeux camarades anglais du "Kenilworth Castle," pourquoi avons-nous eu l'idée baroque d'aller finir notre soirée dans un music-hall ou les inepties cinématographiques succédaient aux inepties vocalo chcrégraphiques?... Mystère insondable des impulsions humaines et de cette soif toujours renouvelée de sensations nouvelles que ne suffisent pas à satisfaire les plus merveilleux spectacles de la nature et qui croit pouvoir trouver du plaisir à la clarté factice des lampes de théâtre après s'être baigné tout un jour dans la lumière radieuse d'un soleil inconnu!... Heureuse impressions. Samedi 5 août. Le "Kenilworth Castle" arrivera à Durban à midi... me voici au bout des vingt-cinq journées de traversée qui ont passé comme un rêve, au point qu'il me paraît avoir quitté Londres hier. Sans doute la clémence des éléments a-t-elle été pour quelque chose dans l'exquise impression laissée -par ce voyage. Mais il faut en attribuer également le mérite pour une bonne part au confort du navire, aux prévenances et aux attentions dont l'Union Castle Co entoure ses passagers... et, par dessus tout, à sa société des excellents camarades, professeurs de l'Académie Royale de Londres, avec lesquels j'ai fait la traversée... Port Elisabeth. Mercredi, 2 août, à dix heures du .matin, nous sommes arrivés à Port Elisabeth : C'est une petite ville avenante étagée en gradins clairs au versant des œîlines qui ferment Algoa Bay. En dehors d'autres devoirs, j'ai profité de mon passage dans ce port p>our visiter, sous la conduite de son chef, un de ces énormes "stores," maison d'importation et d'exportation qui, dans les pays coloniaux, alimentent le commerce intérieur des contrées moins accessibles, et qui sont l'intermédiaire forcé entre le consommateur blanc ou indigène du pays et les producteurs du monde entier. J'ai parcouru les salles énormes, les entrepôts sans fin, où s'entassent les cotonnades et les confections, les armes et les porcelaines, la quincaillerie et les matériaux de construction, les articles de tout genre, de toute dénomination et de toute provenance, tout ce oui s'achète et se vend sur la surface du globe. J'ai vu dans ces magasins des produits provenant d'Angleterre, d'Amérique, de France, du Japon... J'ai vu des restants de stocks allemands dans lesquels la pacotille à bon marché avait naturellement la meilleure part... Et j'ai interrogé le chef de maison. Je lui ai demande pourquoi, lui, si bien disposé pour la Belgique et pour les Belges, il ne se fournissait pas chez nous en temps de paix d'autre chose que de couvertures et de fers en T...Je lui ai demandé s'il voyait, dans son commerce énorme, la possibilité de faire, après la guerre, une part à la Belgique dans le remplacement des fournitures germaniques. La réponse est venue nette et péremptoire : Nous autres commerçants sud-africains, nous considérons comme un devoir et un plaisir de contribuer dans la mesure,,des possibilités pratiques au relèvement des affaires dans votre malheureuse patrie ; avant la guerre déjà, nous ne demandions pas mieux que de nous fournir en Belgique de tout ce que nous y aurions pu trouver... Mais il faut que les commerçants et les industriels belges y mettent, eux aussi, de l'intelligence et de la bonne volonté. Les fabricants belges ne font pas connaître leurs produits sur les marchés étrangers. C'est à peine si de temps à autre nous recevons un catalogue timbré de votre pays. Vous ne pouvez pas demander, cependant, que moi, chef d'entreprise, je fasse périodiquement un voyage en Belgique pour y faire mes achats?... Alors il faut que de chez vous arrive ici de temps à autre un voyageur parlant l'anglais, sachant présenter sa marchandise, nous renseigner sur la production locale, nous soumettre des échantillons. Le jour où nous connaîtrons les produits belges nous les achèterons de préférence à tous autres... Mais de grâce, avant de nous reprocher, à nous autres coloniaux, de ne pas traiter avec vous, faites-vous connaître. Politiquement plus peut-être encore que commercialement, la Belgique était ignorée dans ces contrées avant la guerre. L'héroïsme superbe de votre Roi et de votre nation a placé le nom belge au pinacle de la communauté des peuples... profitez-en, que diable! Je ne fais pour ma part que transcrire à nouveau ces conseils de bon-sens qui ont toujours été ceux de nos agents consulaires... A bon entendeur salut! La sympathie de l'Afrique du Sud. Un fait indubitable c'est que la sympathie de l'Afrique du Sud pour la cause de la Belgique ne s'est pas démentie un seul instant depuis le début de la guerre. Notre consul à Port Elisabeth a recueilli dans sa petite circonscription plus de six mille livres pour les fonds belges, et les souscriptions continuent à lui arriver régulièrement malgré la prolongation du temps d'épreuves. A East London, où je me suis arrêté hier, le vice-consul de Belgique a recueilli au delà de Fr. 125,000 pour le Belgian Relief Fund, et j'ai été personnellement témoin dans cette petite localité pittoresquement étalée sur un plateau boisé qui domine la mer, d'une solennité au cours de laquelle j'ai eu l'émotion d'entendre rappeler avec le souvenir de nos douleurs celui de notre gloire. Le maire de East London présidant le 4 août un service solennel d'intercession à l'occasion de l'anniversaire de la guerre y avait invité officiellement mon hôte. Celui-ci m'emmena au Town Hall à l'heure fixée. Dans son cabinet, le mayor, avec tout l'apparat de sa toge rouge et de ses chaînes d'or, recevait les personnalités officielles. Je lui fus présenté et très cordialement Son Honneur m'engagea à me joindre aux invités de la "platform." La grande salle du Town Hall était bondée d'une foule compacte, foule pieuse et recueillie, car la réunion, présidée par le chapelain de la ville, était de caractère essentiellement religieux... Mais lorsqu'au exiurs de son allocution, après les Psaumes et les Cantiques, le chapelain en vint à l'examen des raisons de continuer la guerre, c'est dans le cas de la Belgique meurtrie, martyrisée en profanée qu'il chercha son principal argument et, lorsqu'il évoqua l'étonnante leçon donnée par notre peuple opprimé, dispersé, et cepen la ît si vivant d'une vie unique, consciente et nationale, on sentit passer dans l'âme collective de cette assemblée étrangère le grand frisson des émotions sinpères... A terre. Durban (Natal), 6 août 1916. Cette fois j'ai repris et définitivement le contact avec la terre ferme. Ce n'est pas sans émotion que j'ai quitté hier à midi le "Kenilworth Castle," le beau navire fardé de noir, sur lequel après dix-huit mois de la vie trépidante de Londres j'ai doucement coulé près d'un mois de repos délicieux et d'heures claires comme le cristal le plus pur... A tous ceux gu'ébranle le surmenage des lllllllllllllllllllllllINIIimilllllllllllllllliMIIIHIIIIIIIIlïl Suppressions et Modifications apportées aux services des Motor-Bus. A PARTIR DU LUNDI 30 OCTOBRE 1916 Service no 11B.—SH* Pf SFRD'S BUSH a d LIVERPOOL STREET. Ce service sera prolongé de Brook Green Ilotel, Shepherd'a Buak à Victoria Tavern via Uxbridga Road. Service no 47A.—SHOREDITCH and BROMLEY COMMON. Nouveau ervioe. A PARTIR DU DIMANCHE 5 NOVEMBRE 1916 Service no 17.—EALING and BANKING. Supprimé entre Barking et East Ham. Service no 23A.—P DDINGTON GREEN and UPTO.s PARK. Supprimé. Service no 29A.—VICTORIA and KADLiY WOODS. Supprimé entre Hadley Woods et Southgato Service no 30A.—KING'S CROSS and HAMPTON COURT. Supprimé. Service no 83.—GOLDER'S GREEN and HENDON (STATION ROAD). Supprimé. Ce aervioe sera remplacé par 1« service actuel 13B qui B«ra prolongé juaqu'à Station Road. Service no 101A.—NORTH WOOL-WICH and LAMBOURNE END. Supprimé entre Wanstead et Lambourn» End. Serv ce no 101B.—NORTH WOOL-• WICH and CHIGWELL ROW. Supprimé entre Chigwell Eow et Cran, brook Park. The London General Omnibus CoM Ltd., Electric Railuray House, Broadway, Westminster, S.W 94 iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiii dures périodes que nous traversons, que ne peut-on conseiller la cure exquisa d'une longue traversée maritime?... A midi précis, après avoir fait enitre les deux jetées de Durban une entrée magistrale dans la baie de Natal, le "Kenilworth Castle" s'est rangé doucement au bassin de la douane. Une demi-heure après je suis à terre, ayant franchi le cordon des gabelous, d'ailleurs peu exigeants, et à peine entré en ville commence la surprise de trouver du vrai neuf Africain qui se mélange et s'adapte étonnamment à l'apparence encore européenne cependant de cette cité coloniale. Le long des larges avenues qui nous mènent vers l'Esplanade et le "Marine Hôtel," des palmiers magnifiques remplacent les platanes classiques de chez nous. Pays merveilleux. Dans les jardins se révèle une flore inconnue et rutilante et le long des routes et des rues les "jinrikshaws" se poursuivent incessamment, traînés par de splendides Zoulous de bronze, légèrement vêtus de cotonnades bariolées et le chef garni d'une extraordinaire coiffure où se mêlent à l'empana-chement de plumes du peau-rouge classique, de longs piquants de porc-épic et des cornes de buffle acérées. A ce moment de l'année, la saison des bains bat son plein à Durban, et l'hôtel imposant où j'ai retenu heureusement une chambre de Cape-Town est bondé de gens de l'intérieur en vacances. Le Marine Hôtel est admirablement situé face à la Baie de Natal, dont les eaux passent par tous les tons les plus purs des couleurs du prisme : rose tendre, vert émeraude et bleu saphir... Le soir, dans l'immense salle à manger blanche, où des Indiens discrets font leur service impeccable dans leurs "sarouys" blancs,tels des ombres familières, le coup d'oeil des toilettes est féerique sous la rutilance des lustres électriques qui font étinceler les parures et les beaux yeux... Je suis arrivé à Durban un samedi. Le lundi 7 août est Bank Holiday; qu'on le veuille ou non il faut remettre à mardi les affaires sérieuses!... Lorsque le sort vous apporte de ces surcrises dans quelque patclia désolé a|

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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