L'indépendance belge

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s.n. 1915, 30 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pn8x922j21/
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86èms année. No. 178 L'INDEPENDANCE ROYAUME-UN! î ONE PENNY- BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : rCTDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAUX A PARTS : 11. PLACE DE LA BOURSE. TE.EPH.: |1 LONDRES, VENDREDI 30 JUILLET 1915 ,3 MOIS, 9 SHILLINGS. .. ABONNEMENTS : J 6 MOlS. 17 SHILLINGS. -( 1 AN, 32 SHILLINGS. ) Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION: Evacuation probable de Varsovie.—Une nécessité stratégique.—La défense russe sur la Narew.—Progrès français dans les Vosges.—Succès italiens sur tout le front.—Sous=marin français capturé dans les Dardanelles. La Sainte=Alliance.—Eugène Standaert. Afrique du Sud.— Lydius. Lettre du Congo.—A. D. G. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. En Belgique. Help to Belgian Soldiers. Faits menus, menus propos.—Bob. De Rei= gâte à Epsom. Les Femmes pendant la guerre. Les remercie* ments. Echos. Etc. LA SITUATION. Vendredi, midi. 5ii le bulletin de Pétrograd ni ceux de Berlin et de Vienne ne signalent de chan-gempnt important dans la situation sur le front oriental. C'est toujours dans la région de la Narew que la lutte est particulièrement acharnée, mais les Russes sont parvenus jusqu'à présent à v contenir avec succès la formidable poussée des troupes teutonnes.Par contre, dans les provinces balti-ques, le danger se précisent on a des raisons de croire qu'en plus des six corps d'armée que les Allemands y ont concentrés déjà, ils envoient dans cette région toutes les réserves dont il peuvent disposer.Au nord-est de Suwalki, des deux côtés du chemin de fer vers Olita, les Allemands disent avoir fait près de trois mille prisonniers. Entre le Bug et la Wieprz les attaques allemandes ont toutes été repoussées avec des pertes énormes, mais à l'extrême aile gauche russe les Autrichiens sont parvenus à passer la Ka-mienka en force et à occuper une partie des tranchées russes. Ce succès ne fut pourtant que de courte durée et les Russes, ayant amené des renforts, répoussèrent l'ennemi au-delà de la rivière, lui faisant de nombreux prisonniers. Comme on le-voit, les lignes russes ne sont nulle part entamées et la résistance de Varsovie pourrait sans doute se prolonger pendant longtemps encore. 11 devient cependant de plus en plus évident que telle n'est pas l'intention de l'Etat-major russe qui semble décidé à sacrifier Varsovie et une partie de la Pologne plutôt que d'exposer au danger d'être coupée, une partie des armées qui occupent le triangle polonais. Le correspondant du " Times " à Varsovie télégraphie en effet que la plus grande partie des stocks militaires ont déjà été évacués vers l'intérieur de la Russie et que l'évacuation de la ville par les troupes elles-mêmes n'est plus qu'une question de jours. La principale, sinon l'unique raison 'de cette décision serait, d'après M. Washburn, le manque de munitions qui ne permet pas de faire face l'immense supériorité en artillerie dont dispose l'ennemi. L'évacuation vde Varsovie doit donc être considérée comme une nécessité stratégique. La " Frankfurter Zeitung," envisageant la situation qui est faite au grand-duc Nicolas, estime que l'évacuation de Varsovie, entraînera celle de toute la Pologne, et que c'est la ligne Grodno-Brest-Litowsk, qui deviendra la nouvelle base d'opérations russe. De cette façon, ajoute l'organe allemand, l'aile sud des Russes évitera le danger d'être tournée, les marais de Pripet rendant impossibles les mouvements de forces importantes. Le critique allemand, prévoyant la réédition de la stratégie appliquée en 1812 semble craindre beaucoup une nouvelle réussite de cette tactique d'usure favorisée par le " hinterland illimité," dont disposent les Russes, et par ce qu'il appelle la " d'vine stupidité du soldat russe qui ignore ce que c'.est cjuc les nerfs ! Cette appréciation qui trouve sa source principale dans le dépit, méritait d'être signalée à cette heure critique, car elle prouve que l'évacuation de Varsovie contrairie les plans allemands qui cherchent beaucoup plus à infliger une défaite aux armées russes qu'à occuper de nouveaux territoires que tôt ou tard ils seront obligés d'évacuer. Pas plus sur le front oriental que sur le théâtre occidental, les Austro-Alle-marids n'auront la " décision " qu'ils s'efforcent d'obtenir et la victoire entrevue leur échappera une fois encore. En France, il y eut quelqu'activité en Argonne et dans l'es Vosges, ainsi qu'autour de Souchez. Dans .les Vosges, nos Alliés poursui-cent leurs succès, et toutes les attaques des Allemands pour reprendre les positions perdues à Lingekopf et à Barren-kopf ont été repoussées. Dans la .région de Saint-Eloi, les troupes britanniques ont fait exploser une série de mines, mais aucune attaque d'infanterie n'a eu lieu sur cette partie du front. Dans les Dardanelles, les Turcs font preuve d'une assez grande activité, attribuée à l'arrivée de nouveaux stocks de munitions. Dans la Mer de Marmara, un sous-marin français a été capturé par les Turcs et l'équipage fait prisonnier. Sur le front italien l'offensive de nos alliés progresse encore. Dans la vallée de Padola les contre-offensives autrichiennes ont été repoussées, en Carnie, une nouvelle coupole du fort Hensel a été démolie, et sur le Plateau du Carso les contre-attaques ennemies furent repoussées avec d'immenses pertes pour les Autrichiens, dont un régiment de troupes alpines fut presque complètement anéanti. Le nombre de prisonniers faits le 27 et le 28 se chiffre à 1,485, dont 27 officiers.Les aviateurs autrichiens ayant bombardé les campements militaires italiens établis à Vérone, les aviateurs italiens sont allés bombarder Innsbruck. LA SAINTE=ALLIANCE - Après avoir dénoncé le péril d'une Sainte - Alliance fondée sur le principe de la " ligue contre le premier agresseur," et avoir constaté la banqueroute de la " paix armée," masque d'hypocrisie dont le militarisme orne sa pudeur, nous en étions à cette conclusion : seul, le désarmement, imposé comme condition même de la paix, peut nous garantir un avenir pacifique. Quand on considère le mépris brutal de l'Allemagne pour tout l'effort juridique accumulé au XIXe siècle en vue de garantir l'équilibre européen, d'une part, les droits de l'humanité et de la civilisation d'autre part, il faut bien conclure à 1 inutilité, à la vanité de tout, tant qu'il sera loisible que la force prime le droit. La Sainte - Alliance, dégagée de 1 essence militariste, nous apparaît comme 1 organisme souverain des nations alliées, unies, suivant les conceptions de Monroe, contre l'impérialisme germanique, dans le but d'établir et de faire respecter le droit public européen. "La grande réforme de notre époque, a dit Gladstone, doit être le règne du Droit public, s'imposant souverainement comme l'idée directrice de la politique européenne." Et, de même, M. Léon Bourgeois virait à ces idées quand il présageait "un organisme de droit public international qui établirait un reseau de conventions entre nations civilisées, en vue de diminuer les risques de guerre et de maintenir les relations juridiques entre les Puissances." Etablir le règne du Droit public européen, tel serait donc le rôle proéminent de la Sainte-Alliance, cependant qu'elle assumerait des devoirs de police et de juridiction internationale, sans toutefois empiéter jamais sur l'autonomie intérieure des Etats — le contrôle des armements restant sauf. L'arbitrage obligatoire dominerait tous.les conflits entre nations, la Sainte-Alliance en assumerait la sanction, sans laquelle l'arbitrage n'est qu'un vain mot ; elle agirait au besoin par voie de guerre économique et, èn dernier ressort, par la force armée, dont la puissance, limitée pour chaque Etat, garderait toutefois, dans l'ensemble, une supériorité écrasante sur les forces de la Teutonie. Qui ne voit la féconde et grandiose régénération d'une Europe où, au grand jour, le Droit public international se crée, s'affirme, règne, se substituant à l'action des chancelleries, aux intrigues, aux-habiletés, aux maladresses de la diplomatie ? Les diplomates, à l'heure présente, sont vivement attaqués ; dans les publications et ouvrages récents, c'est à qui leur imputera l'abominable gâchis où voilà l'Europe. N'exagérons rien ; je connais nombre de diplomates qui, pour prendre l'expression de Beaumarchais, sont des danseurs; j'en ai rencontré beaucoup, instruits, habiles, esprits déliés et fins. Ce n'eM: pas aux diplomates qu'il faut chercher cjuerelle, mais à la diplomatie, en tant qu'institution basée sur l'intrigue et le secret. L'antinomie entre les parlements, organes publics du pouvoir populaire, et la diplomatie, organe occulte du pouvoir exécutif, voilà le mal. Les peuples sont maîtres de leurs destinées par'les parlements, c'est entendu, mais hélas ! la diplomatie dispose de ces destinées, en dehors et en dépit des parlements. Aussi \ oyons-nous d'excellents esprits, pour ne citer que Ch. Deloncle en France, Louis Dickinson et Wells en Angleterre, substituer aux hasards de la diplomatie, le jeu régulier des -parlements et investir ceux-ci du droit de désigner périodiquement les hommes qui siégeraient dans les organismes internationaux d.e demain. . Je n'admire pas, sans restriction, la machine parlementaire ; je suis de la maison depuis quelque dix ans et sais— pour en être désabusé à ioisir—combien, parfois, le personnel est verbeux et infécond ; par ailleurs, on n'a .rien trouvé jusqu'ici qui le puisse remplacer, et il faut reconnaître que si les parlements ne réalisent pas tout le bien qu'on serait1 en droit d'attendre d'eux, ils empêchent beaucoup de mal, de misères et d'abus. J'ai toujours à l'oreille ce .mot audacieux de Campbell-Bannerman, alors premier ministre, s'é-criant, dans une assemblée interparlementaire à laquelle j'assistais à Londres, au lendemain de la dissolution sine die, de la première Douma en août 1906 : La Douma est morte, vive la Douma! On n'a jamais exprimé avec autant d'à-pro-pos et de force, l'idée que l'institution parlementaire est une nécessité inéluctable que rien ne remplace dans la vie normale des nations contemporaines. Dès lors n'est-il pas logique de voir le conseil international, qui serait l'organisme vivant et agissant de 'a Sainte-Alliance, émaner d'un pouvoir de désignation attribué aux divers parlements d'Europe? Issu des assemblées parlementaires, le conseil international serait en réalité par une sorte de délégation le législateur du Droit public européen, ce droit imposé à tous, sous la sanction suprême de la Sainte-Alliance, Actuellement il n'y a pas droit public international proprement dit, comme il n'y a pas de sanction pénale à la violation des traités. Le Droit international est inexistant — dit M. Alf. Mahan, qui fut délégué de la Conférence de La Haye -—-car il n'y a guère de loi internationale par le motif que jusqu'à présent le législateur international fait défaut, il n'y a que des conventions qu'on rompt suivant bon plaisir. C'est l'abominable théorie du " Scrap of paper " qui nécessite la rénovation totale de la politique européenne, rénovation dont nous venons d'esquisser sommairement le mécanisme, on peut dire que le jour où l'Al'emagne a déchiré les traités et renié la signature est née l'idée de la Sainte-Alliance, imposant à l'Hlurope le Droit. Faut-il s'arrêter à des objections de détail? Un homme politique anglais avec qui j'étais " chatting " de tout ceci, me disait : Quel dommage que cette conception, séduisante, je le reconnais, aille se buter à ce monde d'influence qui vit dans les chancelleries, aux négociations diplomatiques, aux traités secrets, aux agiotages de la finance, toutes choses si fortement ancrées à notre actuelle politique internationale. — Et d'abord, lui répondis-je, on ne songe nullement à supprimer les ambassadeurs, ministres plénipotentiaires et autres personnages de légations, dont le rôle représentatif et décoratif trouvera toujours à s'employer utilement, ensuite reconnaissez que le mouvement des idées a fait bien du chemin en ces douze derniers mois. La marée sanglante qui monte et descend des rives de la Vistule à celle de i'Yser, emporte irrésistiblement dan l'horreur de son flux rouge, avec l'im périalisme germanique, tout le vieil at tiraif des politiques secrètes, contemp trices des aspirations pacifiques et popu laires. L'Europe s'éveille en le vouloi implacable d'un avenir de paix, et ce avenir elle l'aura ! Elle l'aura par la Sainte-Alliance sub stituant au droit de la force la force du Droit. Utopie, dit-on ! Ce qui était utopie il y a un an, ne l'est plus aujourd'hui ! Et puis, et puis, Gladstone et M. Léon Bourgeois seraient-ils les parrains d'un avorton non viable? EUGENE STANDAERT, député de Bruges. AFRIQUE DU SUD. V Les races noires et de couleur.—Leur importance.— Leur patriotisme. Kimberley, juin 1915. Au nombre des nobles et généreuses manifestations dont la guerre actuelle a été l'occasion, il convient certainement de citer l'enthousiasme extraordinaire avec lequel les indigènes des possessions britanniques et françaises ont offert leurs services à la mère-patrie et la valeur qu'ils ont déployée sur les champs de bataille. Chaque jour, nous voyons dans les comptes-rendus des opérations militaires les Indiens, les Algériens, les Marocains, les Sénégalais, les Soudanais associés gpx plus brillants faits d'armes. Il semble que leurs noms soient synonymes des vertus qui, dans tous les pays et dans tous les âges, ont compté parmi les plus hautes : la bravoure et le mépris de la mort. — Le 24 mai dernier, jour anniversaire de la fête de la très regrettée reine Victoria, sir Frederick de Vaal, administrateur de la province du Cap, a, dans un discours, fait allusion au patriotisme dont toutes les parties de l'Empire britannique ont donné le magnifique exemple, Il a adressé aux troupes indiennes un éloge éloquent et a parlé également du loyalisme des Sud-Africains d'origine anglaise et hollandaise. C'est très bien, mais je voudrais aussi faire l'éloge des gens de race noire ou de couleur. Car, enfin, eux qussi étaient prêts à fournir un contingent à l'armée dû générai Botha, et, si leurs services n'ont pas été acceptés par le Gouvernement, il n'y a nullement de leur faute. Leur offre n'en était pas moins très méritoire.- # Supériorité numérique croissante des races noires et de couleur. -Les non-Européens de l'Afrique du Sud, et 'par non-Européens j'entends d'abord les indigènes proprement dits, désignés généralement sous le nom de Cafres, puis les gens de couleur, tels que les mulâtres, Malais, Indiens, etc., comptent 4,019,006 individus de leurs ■races sur une population totale de 5,973,394. Ils représentent ainsi une force numérique considérablement imposante, et cette force, allant s'accrois-sant d'année en année, suivant une proportion qui excède de 1.44 p.c. l'aug-mentatioin, pour la même période, de la population européenne, il n'est vraiment plus permis d'en ignorer ou d'affecter d'en ignorer l'existence. Services que rendent les races non-européennes. Pour le temps présent, les noirs et gens de couleur sont nos auxiliaires les plus précieux, indispensables même. Ce sont eux, en effet, qui fournissent par centaines de mille les manœuvres qu'exigent les exploitations minières et agricoles, et sans leur concours, qui a l'avantage de revenir à un prix extrêmement modique, très inférieur à celui dont un blanc pourrait se contenter, bien des mines, bien des fermes seraient obligées de cesser leurs travaux. Progrès des indigènes. Leur évolution. L'indigène n'est plus ce qu'il était en 1652, quand la Netherlands East India Company prit possession de la baie de la Table et des territoires î'avoisinant. Il n'est .plus l'être primitif, le sauvage, bon tout au plus à porter de lourds fardeaux, habitué à être traité comme une bête de somme, à coups de fouet. Son intelligence n'était alors qu'à l'état latent ou plutôt ne s'exerçait guère que dans le champ très limité des' meilleurs moyens d'assurer son existence matérielle. Mais depuis, sous l'influence de l'enseignement et de l'éducation, au contact d'une civilisation supérieure à tout ce que son imagination pouvait lui repré senter, 1 indigène s est nus a penser e<. a commencé à comprendre ; puis, s'intéres-sant peu à peu aux circonstances nouvelles et s'y adaptant, il s'est assimilé partit: de nos habitudes, de nos vues, de nos ambitions. Et son évolution se continue d'elle-même et se continuera forcément jusqu'au moment où, élevé à notre niveau intellectuel et moral, il verra tomber toutes ces inégalités politiques et sociales dont il a souffert et souffre encore, inégalités nées des différences primitives et justifiées par elles, transmises ensuite par tradition, puis maintenues-—souvent même sans raison aucune—parla seule force despréjugés,des conventions, et aussi, hélas ! d'un bien cruel égoïsme. Possibilités de l'évolution indigène. Les noirs ont aujourd'hui leurs églises, leurs écoles et leur Presse, et, n'en déplaise au Sud-Africain d'origine anglaise ou hollandaise que cette perspective doit choquer horriblement, ils pourront avoir demain leur place dans les carrières libérales et même dans les affaires publiques. Il est hors de question d'arrêter leurs progrès, et c'est se bercer d'illusions singulières que d'imaginer des limites aux possibilités de leurs efforts égalitaires. Et, alors, il serait peut-être plus digne de notre mission civi'-isatrice d'oser reconnaître la parfaite justice de;ce mouvement, et plus conforme à notre propre intérêt, aussi bien qu'à celui des noirs, de le guider et de l'aider dans ses développements. Malheureusement les hommes d'Etat sud-africains ne pourraient s'engager dans cette voie humanitaire avec la moindre chance de succès. Ils ne trouveraient aucun appui sérieux dans le public et se briseraient contre une opinion faite de préjugés profondément enracinés. L'évolution des races indigènes devra donc se poursuivre sans aucune assistance étrangère ; mais, je suis persuadé que l'œuvre de nivellement s'accomplira quand même, tôt ou tard, lentement peut-être, mais sûrement, sous l'action irrésistible des énergies intéressées à sop achèvement. Le manifeste du Dr Krause. — Accueil reçu. L'appel du Dr Krause en faveur de la réconciliation entre les deux parties dutch, le National Party et le Soutli-African Party, a causé pas mal d'émotion 'dans les sphères (politiques et a. donné lieu à un échange d'assez vives polémiques entre les leaders des partis adverses. Chacun d'eux, naturellement, s'attachait à ses principes comme aux seuls vrais, en défendait énergiquement l'irréductibilité et repoussait absolument toute idée de rapprochement basé sur des concessions réciproques. "Des concessions ! Que les autres en fassent, mais pas nous, djt-on de chaque côté." Ce n'est guère le moyen de s'entendre, mais doit-on véritablement s'étonner de pareille attitude? C'çst beaucoup l'his-boi'ne de ces petites églises que leurs grands-prêtres s'efforcent de maintenir debout, certains, si elles "venaient à s'écrouler, de disparaître à jamais sous leurs ruines. Ce qui intéresserait davantage serait de connaître l'opinion des humbles fidèles de chaque clocher. Malheureusement, ce sont eux qui parlent le moins* Le Dr Krause, interviewé par le journal "De Friend," de Bloemfontein. croit que la réconciliation est fortement à désirer, parce que sans elle l'avènement d'un cabinet de "coalition," c'est-à-dire d'un ministère composé d'éléments empruntés à plusieurs partis, est inévitable. Fonds de secours belges. MM. Van Lier et O'Reilly, de Johannesburg, s'occupent toujours avec 'e même zèle, la même persévérance et le même succès des infortunés Belges, victimes de la guerre. Le total qu'ils ont recueilli à ce jour s'élève à Fr. 1,782,621.25. Ce n'est pas mal, n'est-ce pas, si l'on se rappelle que le chiffre total de la population n'est que de 5,973,394 habitants? LYDIUS.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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