L'indépendance belge

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s.n. 1918, 21 Dezember. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wh2d796f44/
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Samedi 21 décembre 191; 10 centime L' INDÉPENDANCE BELGE TÉLÉPHONE» Direction.. ~ — — — — A 227 Administration B 7 Rédaction. •• •• B 7 Adress* télégraphique i LINDEBEL - BRUXELLES Fondée en 1829 ADMINISTRATION ET RÉDACTION » RUE DES SABLES, 1 ABONNEMENT» BELQQUI J Un an, 24 fr. î lix mou, 12 fr. f trois moû, S franc*. ÉI8ARGE8 I Un an, 40 fr.i rix moi», 22 fr.| A NOS ABONNÉS L'âministration des postes mettra inc tamment en circulation les quittan d'abonnement à 1' «Indépendance Belt pour 1919. Le Prix de l'abonnement est tuellement iixé à 24 francs par an. Ni prions nos abonnés de réserver bon acci a nos quittances. «**• Ceux de nos abonnés de l'agglomérat bruxelloise, de province, de Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, antérieu ment servis par la poste, sont priés de f< renouveler leur abonnement à ladminisl lion des postes de la région. A BERLIN to retour des tronpe*. — Tous révolutionnai € _ Liebknecht. — Jumeaux du jour. — Li d'une idole. — Cortège de boïchewiki. — poeondrie berlinoise. Berlin, 10 dëcembr On décore la Pariser Platz. Décora simple mais avec plus de goût que ja lors des réceptions de monarques ctrang Toutes les gares sont pavoisécs comme f une joyeuse entrée. C'est ainsi que Be accueille les troupes qui reviennent iront. C'est peut-être une consolation f «s hommes qui ont été exposés penc de longues annéés aux soutirantes t< blés engendrées par la tyrannie et l'ig rance, de ne pas être considérés comme coupables de la défaite. On connaît m tenant les vrais coupables et on s'expli mieux la haine de l'étranger à l'égard l'Allemagne. Malgré ces préparatifs, qui ont un ca tère plutôt joyeux, on n'attend pas le tour des troupes comme l'on attend fête. De graves soucis s'ajoutent aux tes pensées provoquées par ce retour, réserve à la capitale cette nouvelle affl ce de soldats? Ces soldats, ce sont ceuî la garde, les soldats les mieux discipli commandés par des officiers de la h noblesse, cette garde dont on disait qu constituait l'élément le plus fidèle à la xiastie. Nous réservent-ils une tente contre-révolutionnaire? On n'est pas du rassuré et les bruits les plus bizarres déjà couru. Mais, à la fin, la Révoli: russe a trouvé son appui le plus si dans la garde russe. Toutefois une cor raison n'est pas possible ici. Celui q vu la différence entre les hommes sv et intelligents des corps d'élite tsariste les rudes soldats bien dressés de la g Impi.riale du Kaiser, le comprendra. Ëi ôfficlersl Combien, d'officiers de la g russe n'ont pas été fusillés et combien < ire eux ne sont pas morts en exil pour a conspiré contre les oppresseurs? L'oft de garde de Prusse, par contre, fut jours un défenseur de la réaction. Mais tout cela a changé maintenant, on. Tout le monde est en ce moment tisan du gouvernement Ebert-Haase et, le fait même, la garde avec tous ses i-Taux aussi. Ce n'est vraiment pas amour pour la République. C'est par c: te du pire. On croit, qu'Ebert et ses -sauveront encore plus de la vieille ALI fne, que d'autres, que le néfaste 1 necht. Bt c'est pour ce motif que l'on tache au gouvernement actuel. Le K. a dit un jour à son aîné qu'il fallait 1er avec les loups, dans la forêt, et anciens serviteurs suivent mainte cette parole, de toute leur force. Il est dent qu'ils veillent. Mais le moment p ce pour l'exécution de leurs rêves n'es encore là. En attendant ces éléments & sent en partisans fervents du gouv ment actuel. Ils vont même bien loin leur ferveur et risquent ainsi de con mettre Ebert et ses amis. Que de M n'ont-ils pas déjà commis? Ils arrête Comité Exécutif des Soviets de Berlir proclament Ebert président de la ré; que, ils font tuer des manifestants, organisent des dépôts d'armes dans hôtels de Berlin. C'est ainsi qu'il maintiennent en vie et qu'ils fourni des arguments aux Boloheviki d'ici. **» Quant à ces Bolcheviki, les Berlino rêvent dans leurs cauchemars. Ce alors Liebknecht et Rosa Luxembourg jouent les grands rôles. Je n'ai jamai comprendre la grande admiration l'étranger avait pour Liebknecht. C< il a eu le courage de protester cont: guerre. Mais tant d'autres qui avaier le même courage étaient sous les ver Liebknecht n'est pas un grand homme, i d'une histoire d'avant la guerre le pr< C'était une tête chaude qui savait à veille compromettre la cause pour laq il luttait. Par sa façon d'agir impéti il rendit difficile la condamnation de cusés dans le fameux procès Krupp. avaient eu recours à des moyens illé pour réaliser leurs plans. J'ai bien c cette triste société d'officiers supér et de capitaines ratés, qui par péri étaient devenus les instruments de la bre firme. Ce fut encore Liebknecht par son manque de tact, fit jouer un pins digne, à ces Messieurs. D'un autre côté Liebknecht a vrai joué lui-même un rôle plutôt tragique, le militarisme prussien qui lui fit jou rôle. Les chefs mliitaires le craian; ils l'ont persécuté. Ils ont fait lui un ouvrier, un soldat. Ils obligé à .creuser des tranchées et ils traité avec une dureté exh îordinair était émouvant de le voir, pendant pénible période de sa vie, dans son ui me usé, au Reiehstag. On lisait sur visage la lourde besogne et la torture raie qu'il subissait. Tout -son être i l'amertume. Des individualités plus f que lui auraient succombé sous uni reille épreuve. Plus tard on a empris cet homme brisé. C'est peut-être dai calme de la prison qu'il a retrouvé la pour son action d'aujourd'hui. To venge ici-bas. Aujourd'hui il est le héros d'une r de la population berlinoise. Autour c règne l'atmosphère de la débflcle. C< «nèn.t, il proclame : u Nous devons anéantir ici, car rien ne vaut d'être sai Ses partisans ne pensent pas ainsi, autour de lui, l'ennemi le plus impi ble de la bourgeoisie, s'unissent tous qui trouvent que la Révolution n'est assez radicale. Pour eux, il n'y a qui de différence entre Ebert et l'emn Guillaume, Encore une semaine, et II qui combattit également l'ancien ré; sera devenu à leurs yeux aussi réai mire qu'Ebert et Scheidemann. Cela est curieux à constater: On i la manie d'accoupler des noms. On ] d'Ebert-Haase, d'Ebert-Scheidemann, ^ Liebknecht-Rosa Luxembourg, etc. r»,, i crois que c'est devenu une habitude df LI . qu'il n'y eût au monde que le duo Hir ! burg-Ludendorff. Ces grandeurs ont pH i paru, mais d'autres jumeaux ont pris place. L'Allemand en a besoin pour 1 pos de sa propre âme. Ludendorff est l'homme le plus ha ion l'Allemagne et il est heureux poui du que son adresse soit inconnue. Hii re- burg est resté à la tête de ses tro 'ire comme un vieux papa inoffensif qu'il ra- devenu depuis longtemps. Il a conquis sympathies dans les rangs, où il n avait pas auparavant : chez les social HB quUne se laissaient .pas prendre pa général dans les temps de victoire. Se ciens admirateurs ont compris t temps, que c'est plus par esprit de ciliation que par largeur d'idées qu il mis au service des Conseils des So: Ces mêmes admirateurs manquent re'" vent de respect à son égard. On sait i ■fin bout de la Siegesallee, qui symbolise Hy- ment la victoire du mauvais goû trouve une statue en bois, haute d mètres et représentant le fameux i e- Chai. Pour le prLx d'un mark chacun Lion vait y enfoncer un clou, en signe dis, fraude'. Au tout de quelque temps, lf srs. "tue fut vraiment couverte de tête our clous Qu'en faire maintenant? Per: rlin ne l'a su à l'époque où le général f du saint national. Mais la catastrophe . our porté une solution. La « Gazette de v lant propose de faire arracher un clou au ni- de dix pfennigs. Les clous bien enf ;no- coûteraient plus. Une fois tous les li« arrachés la statue serait employee ci a in- bois à brûler. J'ai cru un instant que que proposition déchaînerait une tempe de protestations. Mais la bourgeoisie a ses sentiments • de vénération pou rac- hommes et pour les choses. « Sic t re- gloria mundi. » , ., , ., une Revenons à Liebknecht. C. est i1 iris- sion de la capitale. Chaque soir, on s< Que che en craignant pour le lendems îen- grand coup du groupe de Rpartacus. : de jusqu'à présent, on a attendu en VE ués, faut croire que Liêbkneeht ne brigue lute pouvoir ni la responsabilité. 'elle Hier soir, je l'ai vu sous les Lhk dy- la tête d'une dizaine de milliers de t tive dèles, troupe enthousiaste et fana tout Je n'ai jamais entendu une foule hu: ont ce point. Sans interruption, ils ci tion d'une voix rau'que : « A bas les assai ïlide Vive Liebknecht î A bas Scheider ripa- Vive Liebknecht ! A bas les sanguin Ji à Vive Liebknecht ' » Et cela pentlar îltes heures. Beaucoup de manifestants « s et à bout d'haleine, La sueur coulait s arde visages. Les soldats avaient ouvert les capotes. La foulé levait les poings en arde Elle criait, damnait, mais restart l'en- sur le terrain dés aétes. Devant le ] voir où siège le gouvernement, ce fut utm lcier pête de vociférations. La garde mil tou- armée de mitrailleuses, fut desarm un clin d'oeil. Elle avait reçu l'ordre lit- tirer en aucun cas sur les manifef par- Un instant, la situation parut mens par S'attaquerait-on au palais ? Je me éné- vais en face du palais, et je me s par peu à mon aise. Car je savais que c< 'ain- ment inoffensif était, en réalité', imis comme une forteresse. De leur ca sma- des mitrailleuses menaçaient, les ru Jeb- fut Liebknecht qui maintint les plus s'at- tueux de ses amis ; ce ne fut qu'i user d'injures qui battit les murs morts, hur- cortège continua son chemin... ses »** nal^ Comme on le voit, l'action politic év!" limite ici aux gros mots. Chacun roP1_ son propre courage, et les oonséq : Pas des actes. Quel sera le dénouement ' P°" sonne ne pourrait donner une répc ;,rtle" cette question. Il y a trop d'élément dans (out dépend. C'est peut-être l'an 1Pro' Mais peut-être les événements s'a. tises neront-ils calmement vers la Constil nt ,!e C'est ce qui parait le plus probable, : •',¥ famine n'exaspère pas la foule. M ,ub'!" ne saurait prévoir les éventualités. I pulation a ses profonds soucis. El lies très nerveuse, et plus pessimiste s ,t:e spectateur neutre. Il y en a qui env ssent sort (jes vjne.s occupées par l'Entent l'aurait cru, il y a deux mois? Pe n'aurait osé formuler une pareille .s en dans son for intérieur. Aujourd'hui, sont entendu formuler à voix haute dans qui par de bons bourgeois allemands, s ou Et personne ne fut choqué. irtesj UN GHESI X)US. Plus ' mve Tl,ès simplement, sans forfanterie, un merl de notre armée, contait hier, dans uc nelle son amie> ses impressions de campagn- euSP un brillant soldat, jeune encore, port* _ sa poitrine la croix de guerre avec pâ 3 j autour du bras gauche la dragonne a „ q te, signe que le drapeau de son régin ^ un régiment d'élite — a reçu la déc l de l'ordre de Léopold. 11r:' Il parle surtout de ses soldats, ses rSt' P°ur qui 11 a une admiration, une tej mi allant jusqu'au culte. Il veut absolmer JP,1 convaincre — comme s'il était possible ro,€ d'en douter 1 — que le soldat belge est . leur soldat du monde. p' cï —«Nous admirons tous l'élan irrésist ^ soldat français, le calme et. la ténai -.r l'Anglais et de l'Américain. Eh bien, !« Iie"t; a autant d'élan que le premier, aut ® sang-froid et d'entêtement que les {»onJ Quand on l'a bien en main, le solda 1 est supérieur à tousl Seulement, il f: e- j1 voir le conduire. C'est comme nous t< cette Belgique : il est susceptible, il réclan nior d'égards que d'argent. Sans doute, i son chez ses chefs l'énergie, la maîtrise .'"no- qUi imposent la confiance; mais il n lisait fre pas de ieur part la hauteur, le déc ortes brutalité. i Da- » L'offlcier doit causer avec le soL< onné montrer qu'il le considère comme un I 's le lui parler de sa famille, s'intéresser farce besoins, écouter avec bienveillance ses Jt $e tes. En agissant de la sortet il fera de & mes ce qu'il voudra, il les conduira à ! •art'e en chantant.. e lui » Un jour poursuivit l'officier, la s limo- était assez tendue dans l'armée belge, tout se de cette sacrée question flamingar ivé.^» certains petits aumôniers exploitaient, mais demande dans quel intérêt! Le génér toya- mon che.', me fait venir et me dit : ceux — Major, quel est l'esprit de vos hc pa.s 1 En êtes-vous content? ! r»eu » Et je lui répondis c jreur — Content, mon général? C'est-à-di anse, s ils n'étaient pas six cents dans le ba îime, je les embrasserais tous ! îtion- — Cela suffit, me dit-il en riant, fixél i , ici » Jamais, en effet, le flamingantisme n'avi >arle pu se glisser dans mon bataillon. Qu'y sera de il venu chercher? Quand j'avais à faire u: Je communication aux hommes, je la leur fi «puis sais toujours dans les deux langues. Et ce den- arrivait chaque fois que j'étais obligé de le dis- demander un effort. 'eur 55 Le soldat belge, il est bon qu'on le sacl î re- a travaillé plus que tout autre, pendant toi la campagne. Lorsqu'il n'était pas dans : ï <?,e tranchées, il sciait du bois, il remplissait c • lui sacs, il réfectionnait les routes, il plaça iden- des voies ferrées. Nous avions peu de ma !pes, d'oeuvre derrière le front Force nous ét étaàt bien d'utiliser les bras de nos «jass». , des u Eh bien, si je sentais que la fatigue cre L }eS santé menaçait de les pousser à la rébellit fstes" je les réunissais et leur expliquais patie r un ment la situation. Je leur disais pourquoi ne s an- étions contraints d'exiger d'eux oes près ifltrfi- tions excessives. Et je terminais par ces me — Donc, demain,, à midi, nous partirons p( s'est Ie travail. Vota-e major,qui vient de faire avec vo dats 9 Jours de tranchées, pourrait rester dans s sou* ^ ou hunier un cigare et lire ses journal iu'au 11 n^en fera rïen vous accompagnera. Pi vrai- que ses bomm6S doivent travailler, il trav; t \e lera avec eux... » dix a Pensez-vous qu'un seul songeât eno J,nri à protester, à récriminer? non- w Quand on nous confiait la garde d'un s teur particulièrement dangereux, d'un s _ia~ teur d'attaque possible, tel celui de Mercke ï j" je voyais.bien que les hommes pâlissaient ' rie peu et se regardaient avec inquiétude. Al r? -m leur adressais 0e Petit discours : 1 " — Mes amis, on vous dit sans doute que 1 jP" secteur où nous allons est mauvais. Ce n' 059 •" pas vrai! Ceux qui racontent cela sont t poseurs qui veulent se faire valoir. Je c onces naig^ moi^ ce secteur. Il ne s'y passe jam clous rien> c,egj. le ca]me plat ! )mme n Très souvent. L'événement me doni cette rajSOn . Alors les soldats se disaient en te ^e. eux : a Le major connaît son affaire!» et l perdu confiance en moi n'avait plus de bornes. ■" » Parfois, cependant, il y avait- de la ca ransit et nol]S devions enterrer quelques-uns de : camarades dans la terre bourbeuse des tr )bses- chées. En descendant de garde, Le bataill » cou- alorSj était morne et triste. Les hommes p •'•"h !e saient aux pauvres diables qu'ils avaient li Mais sgs in-bas... in. Il „ Au sortir du tramway des tranchées, ni *e faisais former le carré et je passais en -re-!es événements survenus pendant nos 9 je en, à de garde : Un tel et un tel avaient mal f es fi- ils seraient punis. Un tel au contraire s'é tique, bien conduit : je le félicitais chaudement '1er ci vant tous. Et puis, je parlais des morts, iaieut arQiS tombés à nos côtés. Je citais leurs no ;si.ns 1 leurs états d-e,services. Enfin, élevant la v< îann ! jg criais : . aires ! ' _ Mes amis, en l'honneur des camara t des qui ont donné leur vie pour le Pays, je v taiont invite à présenter vos armes!» «Le comra in* les dament retentissait et, dans un silence : leurs gieux, tout le bataillon présentait les arn l'air, rendait ce suprême hommage à leurs fn :alme d'armes tombés au champ d'honneur!" , tem. — — Bï L'taalsiirteMiœfepei itants". 1 •' çante. trou- jv eniais ; Lâti- En Belgique -heUe^ Après avoir examiné la question p " (~à cipale qui se pose à propos de l'impôt imné- 'es k£n®'ï<:es de guerre, il faut donner déflnition précise de ce dernier ter E( Comme nous l'avons déjà dit, l'impôt question, ne vise que les bénéfices ex ordinaires réalisés pendant la guerre, conséquent, même les contribuables [ue se catégories spécialement soumises à 1' craint pôt, ne doivent pas être taxés par la jences [alité de leurs bénéfices réalisés penc ? Per- la guerre :ii ne faut imposer que la pa >nse à de ces derniers qui dépasse les bénél s dont normalement obtenus par le contribui irchie. avant la guerre. Le terme bénéfice îhemi- guerre ne désigne donc que la partie uante. traordinaire, anormale, pourrait-on c si la des bénéfices obtenus pendant la gue lis on .Pour calculer cette dernière, il faut Ji po- blir quels étaient les bénéfices du coi le 'ôt buable pendant les cinq années de gui que le et, pendant les cinq années qui ont ent le cédé cette période. Si la somme obte e. Qui pour la première période dépasse la s -sonne me se rapportant à la seconde l'excé< pensée doit être considéré comme bénéfioe je l'ai guerre. la rue Comment établir les bénéfices obte par le contribuable pendant les années question ? La base de ces calculs ne peut fournie que par la déclaration du coi r-fl buable. Celle-ci devra contenir tous éléments nécessaires pour établir le i fre de ses bénéfices, elle sera notamn accompagnée des bilans relatifs aux major nées entrant en ligne de compte { e mai- l'établissement de l'impôt. î. C'est Cependant, certains contribuables ne int sur ront pas de déclaration parce qu'ils lme' et tiennent pas, ou parce qu'ils prétend maran- ne pas tenir de comptabilité. ien|.~ Le fisc devra alors établir lui-mêmi -•ration, chiffre de leur bénéfice imposaiik pourra, notamment, avoir recours à solûats vers in(ji,ces, Ainsi, en ce qui concerne idres5e agriculteurs, il lui suffira de relever ] t nous chaque année les cultures pratiquées chacun, et, se basant ensu.te sur le dement moyen et sur le prix de venti ... . pourra arriver à des résultats très voi •ité rie de Ia réalité- Pour les industriels, le i nôtre se i>aser sur le nombre d'ouvr . d employés, les quantités produites, etc autres D'autre part, le fisc aura un a beleé moyen d'investigation. Les contribua iut sa- ayant fait des bénéfices de guerre mo en tes on' Pu évidemment les dépenser ou te dIus toésauriser. Mais les bénéfices fin 1 aime '•an'-s' ont dû nécessairement être pla ae soi ont été déposés en banque, où ils e souf- S0rvi à 1,achat d'immeubles, de vale ain la ^'en encore Ie contribuable s'en serrn pour rembourser des emprunts, lat lui L'administration fiscale demandera < omme des renseignements à tous les organis à ses compétents : banques, caisses d'ôpar plain- conservateurs d'hypothèques, etc. îs hom- Ayant coftstaté que tel contribuabl a mort effectué pendant la guerre des plac.em élevés, elle lui demandera des exp Ituation tions sur l'origine de ses capitaux, et à eau- là elle obtiendra des indications impoi ite que tes sur les bénéfices. on se Les renseignements ainsi obtenus si il X..., ront d'ailleurs non seulement pour ir ser les contribuables n'ayant pas fai •mmes? déclaration, mais encore pour conti les déclarations déposées. Evidemment, il faudra pour cela do: re que au fisc des pouvo'rs d'investigation taillon, , étendus. Mais si ces pouvoirs lie sonl | accordés au fisc, mieux vaudrait rrno ]e suis à toute idée d'impôt sur les brnéfi>ei guerre. Tous les pays, qui ont créé «a———————— ùt pôt en question, ont accordé au fisc it- pouvoirs nécessaires, parce qu'on se r îe dait bien compte qu'en agissant aui ù- ment, on n'aboutirait qu'à une caricat la d'impôt. Nous devons d'ailleurs nous ur bituer à l'idée que, même pour les imp permanents, le fisc devra disposer ie> moyens d'investigation de plus en i te étendus, afin d'asseoir l'impôt sur des es ses réelles correspondant à la capa es contributive du contribuable. Raison it plus pour lui donner les pouvoirs né< n- saires en ce qui concerne l'impôt sur "t bénéfices de guerre. , Tout le succès de la loi dépendra ■s- la solution qu'on donnera à cette qi ,n' tion. Le fisc* ne pourra percevoir l'im d'une manière sérieuse et équitable us s'il dispose des moyens d'investigai la- nécessaires. ts, * *** iut js Les bénéfices de guerre des contril on bles étant déterminés, il s'agit de sa' îx. comment on les taxera. lis- Faisons d'abord observer qu'il conv lil- drait d'exempter les bénéfices de gu< ne dénassant pas un chiffre déterminé, exemple, 20,000 francs. Il s'agit, il impi de ne pas l'oublier, du bénéfice de gui s» total, c'est-à-dire se rapportant à tout« êc- période de la guerre. Il serait, en e m. inutile d'imposer, à part le bénéfice un traordinaire de chaque année : mieux i 3rs les prendre en bloc. Eh bien, un bén* de guerre total de 20,000 francs cor le pond donc à une augmentation annu est des bénéfices de 4,000 francs, ce qui n :les poç énorme étant donnée l'augmenta 3n" du prix de la vie. Si on imposait le c ais merjant ou l'industriel, dont les reye ont a minorité de 3,000 à 4,000 francs f1' ans,' il' faudrait aussi imposer l'emp: tre dont' le traitement a augmenté dans -ur mêmes proportions. D'autre paît — et cette considéra s®?' de fait est même peut-être plus im 108 tante encore que la raison de principi an" il ne faut pas que le fisc se perde <i ™' les recherches relatives au très gr e.n" nombre de petits : contribuables. Il s' en l'occurrence d'une loi de circqnsU ■„ qui doit être .liquidée aussi rapiden que. possible et. qui doit frapper sur lès gros « profiteurs de la guerre ait. :ait de- Quel taux faudrait-il appliquer a.ux des néfices imposables. Le taux doit évir ns, ment être progressif, et il doit atteii )ix, des chiffres élevés pour les gros bé ces. En effet, il s'agit .de taxer seule» des la partie des bénéfices qui excède les b aus fices normaux .du conli ibuable et qui, an- ralement, n'a donc aucune raison d'i -eli- En principe, ces bénéfices de guerre 'es, vraient donc intégralement faire retov ;res i;i coilèctivité, Cependant., sans aller iiiiè lu confiscation complète, il faut mi moins les taxer à des taux élevés -taux xtnnrra.it partir de 10 p. c. pour bénéfices de guerre, relativement me IJ3Û ■ tes (et. qui cependant, excèdent 20,000 1S5 pour arriver.: a 80 n. c.' pour les -béné élevés. • ■ ♦»r ■ - Nous avons étudié brièvement les c tions les plus importantes qui se pc à propos de l'imposition des ■ bénéfice •in- guerre. 11 serait difficile d'en examine, sur détails techniques dans un article de . jne. nal. Nous nous permettons de renvoy, ne. lecteur qui s'y intéresserait au ' proje >'n loi accompagné , de l'exposé des mi Ira- qui sera prochainement publié par l'i ECHOS ices. — i ■ i, ■ i n On annonce qu'il n'y aura pas de récei tx le jour de l'an, à la Cour. ire, rre. Dans un projet de loi qu'il vient de dé ôta- à la Chambre, M. Harmignie, minisin itri- Sciences, transforme le régime de rému ;rre tion du personnel enseignant des étafc aré- mente de l'Etat. nue Grâce aux dispositions nouvelles, les oui- fesseurs ne verront plus leurs traitemen [ent sés sur le nombre d'élèves — mais biei <}e le nombre d'heures qu'ils consacreront à seignement. nus Cette disposition mettra fin à un ét en choses dont nombre de professeurs se gnaient. être îtri- La commission spéciale chargée pa les Chambre d'examiner le projet de loi si shif- dommages de guerre déposé par le Gc ient nement s'est réunie vendredi au Palais an- Nation sous la présidence de M. Mechel lour premier vice-président de la Chambre En égard à l'importance du projet el fe. intérêts , en cause qu'il importe de sati jiq au plus tôt, la commission a décidé de •ont céder à ses travaux avec une célérité i nue jusqu'ici en matière parlementaire i ie MM. Devèze et Wauwermans feront ra Jji ainsi, que le Président de la commissioi ' ^ ; même. ies Ce rapport sera déposé à la prochaine ' ]r ce de la Chambre et celle-ci pourra fixe médiatement la date de la discussion peu ren- ;, il Des transformations vont être appe sins dans l'organisation des bureaux de la fisc de Bruxelles. iers Actuellement, les employés sont en ral répartis par groupes de deux à ci □tre rarement plus — d'ans des pièces as se; ble-s spacieuses, même s'ils appartiennent à des- même section de service. Or, on estim les cette situation offre de nombreux inc por- nients et il. est question de constituer, cés: .roe dans les importantes administn ont privées, de grands bureaux, où seraien urs, nis tous les employés d'un même se es,t sous la surveillance directe des chefs. ejc> Outre les avantages au point de vue lonc coordination du service, on fait valoir i mes veur de la réalisation de ce projet une s Tne se économie ' de chauffage, d'éclairage e 3 ' me de personnel subalterne. e a L'appropriation des locaux est indépe 3nts te <:le l'édification projetée d'un vaste f;ca_ ment entre la rue de l'Amigo et la ri j)ar Lombaixl, pour abriter tous les servie ,fan_ la .Ville. On se demande si cette vaste prise, dont la nécessité s'impose ne fût-c ,rv; pour faire disparaître les lépreuses m; .n " qui déshonorent la rue du Lombard, ( : nouveau renvoyée à des temps meille ôler Encore une entrée triomphale : mer La 46e division de l'armée française .1 très ra dans Bruxelles, dimanche, 22 cours pas 10 heures du matin. Elle suivra cet itiné ncer Bou'.eva:ds du Midi, Maurice Lemo ; de Anspac4i, p'ace de Brouckère, boulevard l'im- phe Max, place Rogier, boulevards di les din Botanique, Bisschoffsheim, du Régeint en- rue de la Loi. ,re- Jre m. Renkin, ministre des chemins de te] ha- vient d'adresser la circulaire suivante au pei ôts sonnel de son département : de « On m'a signalé que des agents, mus pa ■lus un sentiment patriotique, éprouvent de 1 ba- répugance à renouer des relations de servie 2dté avec certains de leurs collègues accusés de tort ou à raison d'avoir eu des complaisai ;es- ces à l'égard de.l'autorité occupante, les » J'apprécie le mobile qui les fait agir < je saisis cette occasion pour rendre hommi de ge à la magnifique attitude de tout le pej ies- sonnel. pôt » Il serait regrettable de laisser subsiste }ue des accusations non fondées, comme il s< ion rait incompréhensible de ne pas châtier l€ coupables. » C'est pourquoi j'ai décidé d'instituer ur commission d'enquête composée de hau •ua- fonctionnaires dont le caractère donnei 'oir toute garantie d'impartialité et qui sera cha gée d'indaguer au sujet des faits qui seroi en- portés à sa connaissance.» :rre Le ministre termine par l'ordre donné par tous les agents de reprendre leur service. )fte !ITe Le Conseil communal de Saint-Gilles viei r ^ de créer une œuvre originale, appelée à rei iet, dre ^ grands services aux enfants des class» ex" peu aisées qui n'ont pas le moyen d'entreprei 'au^ dre des études supérieures. Elle a constitu 'fioe un « Fonds des mieux doués », en faveur di res_ élèves des écoles communales qui se trouvei e^€ dans les conditions requises. A la fin çle ch 'e'st que année, ces élèves comparaîtront devai tion ia Commission d'orientation professionnel om- renforoée de médecins et de pédotechnicien nus Le « fonds » leur offrira non seulement par gratuité des livres et des fournitures class oyé que, mais aussi des subsides représentant les gain dont leur famille serait privée en ne 1 envoyant pas à l'atelier ou d-ans les emplo tion commerciaux ou administralifs. ;>or- ïl conviënt de louer cette initiative. Ce n'est pas sans joie que la population b< ge apprendra que, dès à présent, l'Allemagi ao!t nous restitue-les sommes considérables qu'( -lice je avait volées en Belgique. îent u y a quelques jours déjà, une somme < tout 200 millions de mark avait été amenée à Br xelles et encaissée par la Banque National Un second versement, d'un import cet fois de 300 millions de mark, vient d'être f bé- fectué. Le wagon contenant les millions e en']- arrivé à la gare du Nord dans la nuit de jeu idre ^ vendredi, et vendredi, les camions, sous lé'î-. garde d'un piquet d'infanterie, étaient co lent clùits.à la Banque Nationale, où le personn éné en Prenait livraison. mn- Ces d^ux versements, «î valoir sur les soi ùre mes énormes qui nous ont été dérobées, ne s ' ront pas les derniers. 7 Là Banque Nationale, en effet, attend d'à très envois, qui arriveront incessamment. ? , -f 1J esl bien entendu que ces restitutions n'o ? rien de commun avec l'indèmnite dôiif ' ' ,f' rhontânt-sera fixé plus tard. les ■des- ' . .■■ . fr.) Le bi"uit a couru que des incidents très gr lices V€S s'étalent pro'duifcs entre Belges et" Al mands .laiçséè en Belgique: peur .l'entretien c - voies .de chemins de fer, et que la situati était telle que remploi du personnel, àllema fues- devenait absolument impossible. ' sent De renseignements que nous avons reçu* s de lis, il résulte que ces bruits ne sont pas fc r les dés. Il devait y avoir, en effet, aux tern jour- de l'armistice, des agents allemands emploi >r le aux travaux d'entretien des voies ferrées t t de ges. Mais tous ont abandonné leur poste, )tifs, cours de la retraite En ce moment, il n'y nsti- aucun agent allemand employé sur notre C. seau. Pour réparer les locomotives qui se tri œ&m vent dans nos arsenaux en assez mauv état, il faut"un grand nombre de mécanicie: Le gouvernement beige vient d!en réclame] l'Allemagne, et, sous peu,- 3,000 ouvriers < chemins de fer allemands viendront dans i ateliers, remettre en état les machines ç >tion, l'armée allemande avait rendues presque il tilis.ables. poser Le président du Comité provincial d'Anv J des du Comité national a été pendant la guer néra- M- Louis Franck. lisse- M. Franck étant devenu ministre, le Corc provincial a désigné pour la présidence pro- Ed. Bunge, qui a été," depuis quatre ans, f s ba- collaborateur dévoué et a rendu d'immen i sur services. l'en- ~" Beaucoup de Molenbeekois, volontaires it de miliciens, sont morts pour la patrie. Un ■ plâi- plus braves parmi ces héros, le plus bri peut-être — tout au moins ses actions d'éc sont-elles plus nombreuses que celles de r ja frères d'armes — s'appelait Edmond Van C r jes wenbergh. Tout jeune, il s'était engagé, 1 Uver- août 1914, au régiment des grenadiers; d< ja mois après, il était sous-lieutenant. Il fit to ynck la Première campagne, fut dans Anvers, ' l'Yser, reçut l'ordre de Léopold, et tomba aux le champ de bataille,, face à l'ennemi, ifaire Pour glorifier" cet enfint de la commu ,pro. Molenbeek-Saint-Jean vient de donner : ncon- nom à"la rue de Màyehce. En même ten] l'administration communale a décidé de Duort baptiser deux autres rues : la rue de H< i lui- hourg et la rue de Francfort. La première vient la rue Gabrielle Petit, la seconde la séan- Françbis Mus, du nom de deux habitants < r im- *es Allemands ont passé par les armes. i\ Petit, morte à 19 ans, est une des deux f( mes fusillées à Bruxelles, et qui reposent petit cimetière du Tir national ; l'autre, on irtées sait, est Miss Edith Cavell..* ville eéné Les américains sont actuellement en pi _! à une véritable fièvre.de curiosité. ; npn Leur désir de visiter les champs de bata ' .,n« est tel que 100,000 passeports ont déjà été : » oue licités- Pour mettre fin à l'afflux de seml onvé- bles re(Iuê^es» les autorités américaines rn " cru devoir annoncer que les personnes lions n'auraient pas de raison plus sérieuse à U réu- valoir P°ur l'obtention du permis devai rvice" provisoirement s'abstenir. Les autorités s 1 décidées à ne donner suite, pour le mom< de la <Iu'ailx demandes dûment justifiées. ;n fa- Srieu- Le Collège échevinal d'Anderlecht a déc t mê- de débaptiser la rue d'Allemagne, entre place Bara et la chaussée de Mons. et de ndan- donner la dénomination de « rue Clem bâti- ceau ». le du Une plaque commémora tive ainsi con bs de sera apposée, dans les deux langues, ; entre- deux extrémités de la voie publique et ; e que points d'intersections dès rues Brogniez Lisons de la Clinique : « Georges Clemenceau, pr sst de dent du Conseil des Ministres de France, i urs. dant la guerre mondiale (1914-1918).» Tout un chargement de bananes des Ce léfile- ries vient d'arriver à Londres. C'est le : ,nt, à mier envoi de l'espèce après une inten :aire : tion de deux ans: D'autres arrivages s nnier, attendus prochainement. Quand donc les Adol- verrons-nous ces cornes d'or si nourrisî i Jar- tes, dont se délectaient nos gosses? ^ Le Conseil des Ministres JÎpp' Les ministres se sont réunis vendredi mat/j$ p " au ministère des Finances, sous la présiderics de M. Delacroix. b la Les délibérations ont été assez .longues. 'Au cours de celles-oi nos ministres se sont oooupé* is a de la situation des fonctionnaires et agents de san- qui d'une façon quelconque ont/prêté! une collaboration à la politique poursuivie pen-r ^ dant l'occupabion par l'autorité allenia'ade. tma- 11 a été décidé que les fonctionnaires • e8 per- agent3 qui. ont volontairement.servi ' !tà (poétique-de l'ennemi, en participant à la' transfow [ster ination d'institutions ou d'organisations légales so seront révoqués, sans préjudice des poursuites • les dont; ils pourraient, être l'objet. Cette mesura s'applique aux fonctàonmaires et agents de tou# une grade. auts Le conseil de cabinet a décidé en - outre.de nera proposer immédiatement au Roi le retrait des :har- décorations belges accordées naguère à MM. Iront Hendrickx et Augiusteyns, membres de la Chambre des représentants, qui seront T'objek lé à de poursuites devant les tribunaux répressifs,-ce- Enfin, les ministres se sont préoccupés, du moyen d'assurer aux industriels la possibilité . de rentrer en (possession de l'outillage de leurs j.pJÎ usines, enlevé par les Allemands et transféré ses dans ^'autres établissements du pays ou e» .rpn territoire allemand occupé par les troupes eï« ituté' liées. . des Le conseil a pris fin vers madi et demJU ivent : S ^ Collation îles grades universitara iens. it la Nous avons dit, hier, que M. Haimignie. lassi- ministre des Sciences et des Arts, avai.t dépo- nt le sé difl.'érents projets de lois. Parmi ceux-ci, e les u en est un particulièrement intéressant. . Plois ji s'agit de la collation des grades universi-sitaires : le projet prévoit des facilités à a&i corder aux jeunes gens pour la présentation aux examens. Il y aura trois épreuves par bel- an devant le jury, central, indépendamment agne d'autres dispositions du même ordre qui ru'el- pourraient être -prises par les universités.:' . Les étudiants pourront faire en trois ans le de ce qu'ils faisaient jadis en cinq ans. Bru. Les jeunes gens se trouvant au front s&- nale ront dispensés de produire le certificat d'étu.*. cette des humanitaires, sous réserve, évidemment, •e ef- d'être en possesion d'attestations ou (la s est pièces justificatives suffisantes. De ' plus, jeudi pour ces jeunes gens, le nombre d'épreuves us la n'est pas limité. con- Les représentants des quatre grandes uni- jnnel versités ont donné leur agrément à ce projet. -——— " "«■ iese- La Question des Mark d'au- Enfin, l'opération si longtemps attendue est n'ont commencée, et d'ici peu nous pouvons espérer le no pius Voir en Belgique cette monnaie qui nous rappelle trop cruellement la domination rude ot sanguinaire de l'Allemagne. gra- Jeudi dernier, a commencé le retrait des marifc. Âîle- dans, la province d'Anvers; cette semaine encore n des l'opération sera étendue aux provinces dë Lim-ation bourg'et de Liège, et d'ici une huitaine de jours;. mand . la population du Br-abant sera appelée à rentrer la monnaie allemande qu'elle possède. cueil- Pourquoi.cette opération a tant lardé? Pour-; fon- quoi il i'aut procéder partiellement ? Uniquement îrmes parce que les imprimés et formulaires n'étaient •loyés pas prêts, et que leur envoi dans les diverses s bel- agenceç provinciales de la Banque .Nationale ren« e, au contre de sérieuses difficultés. n'y a Mais ce n'est plus à présent qu'une affaire de re- jours. JNous serons bientôt debarasses. >u- — . . "s! La Duplicité allemande les démontrée par elle-même LOS ue Les Allemands ont répandu et affiché à pro* m" fusion, durant l'oc'cupation, des séries d'images tendant à prouver que les alliés s'étaient^ servis de photographies et d'illustrations tru-' ?rs quées de manière à prouver, par des .trompe-, re, l'œil, les méfaits et les crimes de leurs ennemis. ' , lté Nous avons sous-les yeux une double feuille M- d'illustrations de ce genre intitulée : « L'ima..', on ge au service de la. vérité », quelques remar-ses ques pour ceux qui veulent voir clair, par Ferdinand Avenarius: Nous avons vu clair, en-effet, parfaitemèjit . et dlâôr, et. de nouveau la mauvaise foi: et la du-^ les plicité des Allemand^ ont été prouvées, mai^ ive cette fois-ci par eux-mêmes ; chose .particuliè-lat renient intéressante pour nous, il s-agit; à.la ses troisième page de la feuille en question, d'une au- illustration représentant une paysanne au e 8 bord d'une route, abattant d'un coup de féu. ;ux le chef d'une patrouille de cavalerie alleman-utc de. C'est la reproduction d'une couverture de sur cahier d'écolier français portant ces mots ; sur cahier de..., appartenant. à... : « Les femfnes de France pendant la guerre, Jeanne Berne, nier ». àon Sous rillustration se trouve le texte suivant ps, imprimé par les Allemands : « Le prétexté que dé- des femmes aurait tiré sur eux, invoqué pan im- les Allemands pour se livrer à des représail-de- les est un mensonge. » (Ceci veut être de la rue fine ironie.) Mais sur la couverture d'un : ca-iue hier d'écolier français de la « Collection. Godille chaux » on a trouvé ce dessin sous le titre, ; im- a Les femmes de France pendant la guerre. » au Tout cela est très bien, et cela démentirait, le en effet, non seulement que les femmes françaises, en 191 i, ont été des . franc-tireuses, mais aussi que les Français s'en vantaient pu-j bliquement. Malheureusement, il y a une chose à laquelle les Allemands, en publiant cette n, illustration, n'ont pas songé, c'est que leurs , , soldats y portent les uniformes... de 1870! « Ab uno disce omnes ». ont S le Heaii le narait ont în*" M. Raoul Warocqué, député de Thuin, décédé pendant la guerre, avait fait don à l'Etat. ,de son domaine de Marieniont, de son. château idé et des collections qu'il renferme. la Tant qu'a duré l'occupation, les liquidateurs lui de la succession Warocqué, voulant éviter que en. les Allemands s'occupent de cette affaire, avaient gardé un prudent silence. Ce 'n'est çue qu'aujourd'hui que le don dont il s'agit .peuà lux être officiellement reconnu. lux Ce silence «gardé pendant l'occupation se et comprend amplement. Le domaine de Marie»-ési- mont est l'un des plus beaux de la Belgique, •en- H c : Tve encore les ruines du pateiis construit. en 1546 par Marie de Hongrie, sœur de Chorles-Quint, palais historique, qui fut la ré-,na. sidence de l'archiduchesse Marie-Elisa'beth, 3rc. gouvernart'te des Pays-Bas et du prince Charles Up- de Lorraine, qui rappelait les heures fastueu-ont ses de notre histoire, et qui fut détruit en 1794, re- lors de la Révolution. Les vestiges qui en sub-;an- sistent, fûts de colonnes, balustrades, etc., attestent encore de sa somptuosité de naguère.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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