L'indépendance belge

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s.n. 1918, 22 November. L'indépendance belge. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jh3cz3387z/
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89e année tttes 276 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS Bf?f é^t? Shm^MMËlà ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO continent. . ib centimes hollande. ..... 6 cents ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : l'UDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. Il, PLACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CITY 3SS0 TELE.: 311-57 et 23S-75 VENDREDI 22 NOVEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. !e jeudi 21 novembre (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS, 17 SHILLINGS (l AN, 32 SHILLINGS I ntia I'ÎITÏIITIQI r'nnallii fiAMiofruiPA 11 VI LA SITUATION Jeudi, midi. La politique On signale de diverses sources à la presse française, et notamment 1' "Echo de Paris" annonce que la Hollande autorise le passage des troupes allemandes x travers le Limbourg hollandais. On sait que les troupes allemandes doivent a,voir évacué la Belgique pour une date déterminée et l'on sait aussi que les conditions de l'armistice stipulent que les troupes qui seraient encore en Belgique au delà de cette date seraient internées. De sorte que par la complicité du gouvernement hollandais les troupes allemandes échapperaient aux clauses de l'armistice. C'est évidemment là un fait des plus graves; c'est la preuve que la Hollande renonce bénévolement à faire respecter -a neutralité en favorisant les mouvements militaires des troupes d'un belligérant et en leur permettant ainsi d'échapper à la capture. Il y a là un précédent qui porte atteinte aux intérêts de la Belgique et qui constitue une menace permanente pour la sécurité de notre pays. Il importe qu'une sanction soit prise contre une telle manière d'agir. Il faut que notre gouvernement ait la volonté et l'énergie de protester immédiatement et d'agir. Si les Allemands ont passé par le Limbourg, il faut que les Alliés aient aussi le droit de traverser oe territoire à la suite des troupes allemandes. Et par cet incident — qu'il fallait prévoir — la Hollande vient rouvrir la question du Limbourg hollandais et la revi- sipn du traité de 1839. • * * i On annonça l'internement, du Kron-prinz dans une île de la Zélande, mais on ne dit rien du Kaiser. Il semble, au contraire, qu'il se trame quelque chose à Berlin, où l'esprit militariste paraît agir de nouveau, et la réponse des chefs de l'armée allemande au maréchal Foch est un symptôme dont il faut tenir compte. Que les Alliés se fassent livrer le Kaiser et qu'ils n'abandonnent aucune de leurs justes conditions de paix, car l'Allemagne militaire serait tofete prête à reprendre les armes, comme les industriels sont déjà en marche pour rétablir des relations commerciales. L'appel du prince Liohnowsky publié par les journaux et adressé à la nation anglaise est, à oe sujet, caractéristique. L'armistice Pendant que les armées alliées poursuivent leur marche en pays libéré avec autant d'ordre que de méthode, les troupes allemandes, démoralisées par la défaite et talonnées par le désir de 'voir,' si non de participer à "la révolution de Berlin," se retirent dans le plus grand désarroi, au-delà du Rhin. De l'aveu même de la presse teutonne, leurs caravanes rappellent a s'y méprendre les bandes qui, après la débâcle russe de tragique mémoire, se ruèrent vers Pétro-grad et Moscou. Les trains à destination de l'intérieur sont bondés et des hommes couvrent jusqu'aux toitures des wagons, ce qui à amené de nombreux accidents mortels, notamment sur la ligne de Brème, qui traverse plusieurs tunnels. 11 y a eu aussi un nombre considérable de tués entre Aix-la-Chapelle et Diïsseldorf. Si le plus grand chaos prévaut dans l'ouest et dans les villes du centre de l'Allemagne, la situation n'est pas moins troublée dans l'est de l'empire. La "Schlesische 'Zeitung," publie à ce propos tout une colonne en texte serré d'informations alarmées, relatant les excès et le pillage, ainsi que les combats entre des bandes de soldats et la police locale chargée de maintenir l'ordre. Cependant, les Polonais d'Allemagne profitent de la désorganisation pour reprendre le pouvoir et pour disperser et refouler l'arme au poing, les unités germaniques de leur territoire, resté si longtemps sous le joug prussien, La ville de Posen est complètement en leurs mains, et de nombreuses autres villes ne tarderont pas à l'être également, faisant ainsi retour à la mère patrie enfin libérée. A Berlin, l'afflux des soldats débandés cause la plus grande frayeur. La première crise révolutionnaire à peine maîtrisée, une seconde s'annonce plus tenace. Aussi le gouvernement prend-il toutes les mesures pour endiguer la capitale contre le flot des troupes. Les deux premières digues ayant été rompues par celui-ci, une troisième vient d'être établie, mais il est douteux que ce nouvel obstacle résiste davantage à la poussée d'une soldatesque effrénée. Un autre objet de crainte subsiste à Berlin; c'est la campagn'e terroriste des "groupes Spartacus," .dirigés par Liebknecht et son lieutenant le Dr Levy. Ces extrémistes prêchent dans les casernes et parmi le peuple la continuation de la révolution jusqu'au moment où les classes bourgeoises seront complètement vaincues. Pour faire pièce à ces menées révolutionnaires, les Socialistes modérés, tant minoritaires que majoritaires, font de leur miôux et vont même jusqu'à faire cause commune avec leur anciens adversaires politiques. D'autre part, M. Théodor Wolf, un des principaux rédacteurs du "Tageblatt" essaye de créer un parti démocratique groupant les élé-ntents bourgeois, pendant que les fractions du parti radical se serrent étroitement les coudes dans 1© but d'obtenir un succès décisif aux élections pour l'assemblée constituante. Au milieu de la confusion générale la "Frankfurter Zeitung" estime que la question dominante de la politique allemande du jour est de savoir quel doit être le régime de l'Etat "une monaf-chie ou une république? Il se peut que la solution de cette question rende le calme à la confédération germanique, mais la poser n'est pas la résoudre, surtout au moment où une seconde révolution est à la veille de remettre en cause tout le statut du pays. Certes, l'ancien parti pan-germaniste n'a pas perdu l'espoir de revoir bientôt Je Kaiser sur son trône. Ce retour à Berlin de l'ancien dictateur semblait même imminent il y a à peine vingt-quatre heures. Pour, le moment il est beaucoup moins "possible," bien que sa probabilité subsiste toujours. En effet,-ainsi que nous l'avons déjà fait observer, aucun décret d'abdication du Kaiser n'a jamais été publié. D'autre part, Guillaume II a ostensiblement franchi la frontière hollandaise, la veille même de la signature du traité d'armistice, montrant bien ainsi non seulement qu'il n'en prenait pas la responsabilité, mais encore qu'il gardait les mains libres quant à l'avenir. Nous pensons, comme nos confrères parisiens, que la liberté laissée au Kaiser est incompatible avec la stricte neutralité à laquelle est tenue la Hollande, et que ce pays -a pour devoir strict d'interner l'ancien empereur d'Allemagne au lieu de lui permettre de circuler librement dans une automobile qui pourrait le ramener à Berlin si les événements se modifiaient au point de rendre oe retour possible. Sans être entièrement impérialiste, le gouvernement actuel de l'Allemagne n'en garde pas moins quelques prétentions pan-germaniques. C'est ainsi que les ministres Ebert et Haase ont adressé au Conseil des ouvriers et soldats ( ?) de Strasbourg un télégramme disant que l'occupation de l'Alsace-Lorraine par les Puissance alliées ne préjugeait en rien de la solution de la question conformément aux principes du droit international (genre Brest-Litovsk), et du droit des peuples de disposer d'eu^ mêmes. Les Alsaciens-Lorrains, par la réception qu'ils font aux troupes françaises, ont répondu éloquemment à cette question qui désormais est résolue. Le dernier communiqué américain nous apprend que les troupes de la troisième armée ont franchi la frontière allemande de 1914, sont entrées dans le Grand Duché de Luxembourg, et ont continué leur avance en Belgique méridionale. Leurs colonnes ont traversé Esch*et Ar'lon, et avaient atteint hier soir la ligne Gandringen, Welmeringen, Dudelange, Monderlange, Autelbas et Grendel. Vingt des sous-marins que l'Allemagne doit livrer aux Alliés aux termes de l'armistice, ont été remis hier au contre-amiral Tyrwhitt à environ 35 miles au large de la côte d'Essex. Les submersibles, escortés par des navires de guerre britanniques, ont été amenés par leurs équipages à Harwich, où ils ont été occupés par des marins britanniques, leurs équipages ayant pris place à. bord de transports,sont rentrés en Allemagne. D'autres sous-marins seront livrés aujourd'hui, demain et samedi, leur nombre total devant être 96. Un semi-officiel de Rome nous apprend que des troupes italiennes accompagnées de contingents alliés, ont oc cupé Fiume, afin d'y maintenir l'ordre. Cette expédition a été exécutée à la demande non seulement des citoyens italiens habitant Fiume, mais aussi à la suite d'appels persistants de la part des résidents étrangers. L'arrivée des troupes n'a donné lieu à aucun incident en dehors d'une manifestation enthousiaste de la part de la population. L'armistice ne s'étendant pas aux opérations en Russie, les Alliés sont encore en état de guerre avec le gouvernement des Soviets. Les dernières nouvelles nous signalent que le 11 novembre les troupes alliées se trouvant sur la Dvina, après avoir subi un bombardement exécuté par des pièces- montées sur des barques, ont été violemment attaquées par les Bolshévistes. L'ennemi a fait l'assaut de nos positions de front et de flanc, et à un moment était parvenu à pénétrer dans les villages à l'arrière de nos lignes et à atteindre les positions de notre artillerie. Une centre-attaque exécutée avec élan par l'infanterie américaine et britannique a refoulé les assaillants, leur infligeant des pertes sanglantes et le tir précis de l'artillerie de campagne canadienne, qui se maintint en action alors que l'ennemi était près de son emplacement, contribua pour une large part à la défaite des Bolshévistes. Ces derniers tentèrent une nouvelle avance le 12 novembre, mais ne parvinrent plus cette fois qu'à augmenter leurs pertes. A BRUXELLES L'évacuation Samedi 16 novembre- Les derniers Allemands logés chai l'habitant à Bruxelles sont restés jusque quatre heures du matin, pour disparaître ensuite, après avoir dans la plupart des cas vendu com<i,e souvenirs la- plus grande partie de leur équipement. A la gare de Tour et Taxis et au dépôt installé par les Allemands, ceux-ci avaient commencé le pillage depuis une aizaine de jours. Des soldats en loques forcèrent les caisses- pour se rééquiper h neuf, et emportèrent dans des sacs des bottines, des tissus, des cigarettes et provisions, qu'ils cherchèrent ensuite à vendre à la population. Des rencontres eurent lieu entre les soldats et des habitants, et plusieurs personnes furent blessées. Hier encore ces mêmes agitateurs essayèrent de s'introduire à nouveau dans le dépôt, en vue de continuer le pillage, et les quelques fonctionnaires de la douane belge qui avaient continué leurs fonctions eurent toutes les peines dq monde pour empêcher les vols de produits qui constituaient une partie des prises de guerre des Alliés. L'énorme dépôt est rempli de caisses basées. Les vêtements sont amoncelés en tas d'un mètre de hauteur. Il y a aussi des quantités de casques et de sacs ayant contenu de la farine, celle-ci étant semée partout, quelques tonneaux ont été brisés à coups de crosse. L'ennemi a abandonné des produits d'une valeur de plusieurs millions de francs. Plusieurs trains chargés de munitions encombrent les voies de garage et d'autres ont été vidés, leur contenu ayant été jeté dans le canal. A 4 heures ce matin les troupes allemandes commencèrent à évacuer la ville par la chaussée de Louvain. Les musiques ouvraient la marche. Pendant trois heures se poursuivit un énorme défilé de camions et de véhicules de toutes sortes. A leur reveil les habitants purent lire la proclamation de M. Lemonnier, faisant les fonctions de bourgmestre, qui annonçait la libération de la capitale souillée [ depuis le 20 août 1914, et invitait les habitants à arborer leurs drapeaux et à laire un chaleureux accueil aux troupes ' victorieuses, ainsi qu'au Roi et â la Reine. Les balcons de la Grande Place étaient bondés de monde ; en remarquait nombre de soldats des armées alliées et des prisonniers libérés. Des vendeurs de journaux criaient à tue-tête les noms des journaux qui venaient de paraître. La revue satiirique "Pourquoi Pas!" supprimée par les Allemands, reparait avec, en première page, un dessin représentant le célèbre " Manneken Pis " arrosant les Allemands, qui fuient en désordre. A 10 heures, au son des trompettes, M. Lemonnier parait au haut de l'escalier du Lion, suivi par le conseil commu- , nal et annonce la libération de la ville. Son discours fut interrompu constam- i ment par les acclamations de la foule im- : mense, qui en répons» fit le serment de l ne jamais oublier les meurtres rii les pi rateries commis par les Allemands. Le drapeau national fut hissé sur l'hôtel de ville et immédiatement après, à toutes les fenêtres de la Place apparaissaient des centaines de drapeaux belges et alliés. La joie fut à son comble lorsque se forma un cortège, précédé des vieilles bannières de la Révolution de 1830, symbole de la liberté belge. Ce cortège, qui se grossit à chaque pas, se dirigea vers la Place des Martyrs, où sont inhumés les restes des héros de 1830. Se plaçant sur les marches du monument, M. Lemonnier rappela à la foule le sacrifice de ces héros morts pour leur pays, sacrifices qui n'ont pas été accomplis en vain. Sur les boulevards et près de la Bourse la foule était formidable. La ville présente partout un air de fête féerique. Les couleurs nationales flottent partout et même les rues les plus étroites sont drapées de nos emblèmes. LE MINISTERElELCE Nous avons donné hier la composition du nouveau ministère belge d'après une source que nous considérions comme sûre. Aujourd'hui nous recevons comme probable la nouvelle liste suivante : Président du conseil et finances: M. Léon Delacroix. Affaires étrangères: M. Hymans. Justice: M. Vandervelde. Chemins de fer, postes et télégraphes : M. Renkin. Agriculture et travaux publics: M. Tibbaut. Intérieur: M. de Broqueeille. Industrie et travail : M. Wauters. Colonies: M. Franckj Affairés économiques: M. Harmignies. Guerre: M. Janson. Instruction publique: M. Jaspar. Intendance: ML Anseele. LA FLOTTE ALLEMANDE Le bluff et les mensonges de von Tirpitz Le critique naval bien connu, capitaine Pereius, a publié dans le "Berliner Tageblatt" un article sensationnel contenant des révélations intéressantes au sujet de la flotte de haute mer allemande. Il déclare tout net que l'espoir de voir la flo'tte allemande battre la flotte britannique dans un second Skaggerak reposait sur le bluff et les mensonges des autorités navales. En août 1914, l'Allemagne avait environ un million de tonnes de navires de guerre alors que la Grande-Bretagne possédait plus du double de ce tonnage, et; à la suite des erreurs de l'amirkl vo-n Tirpitz, le matériel de guerre allemand était parfaitement infé-rier à celui des Britanniques. Dans la bataille du Skaggerak, la flotte allemande échappa à la destruction, partiellement à cause de la valeur des chefs, partiellement grâce aux conditions atmosphériques favorables. Si le temps avait été clair, ou l'amiral von Scheer moins capable, toute la flotte allemande aurait été anéantie. Les canons à, longue portée britanniques auraient détruit les bateaux allemands, ' moins puissamment armés. En fait, les pertes de la flotte allemande furent énormes, et dès le 1er juin il était évident pour tout homme sensé que la bataille du Skaggerak devait être la seule de la guerre. De toutes parts l'amiral von Tirpitz recevait avis de ne construire que des sous-marins, mais il s'obstinait. Le 1er octobre, plusieurs membres du Reiehstag firent le plus pressant appel au commandement de l'armée — et non à l'état-ma-jor de la marine — oe qui eut pour résultat de faire cesser la construction des navires de guerre, dans le but de réserver tout le matériel disponible à la construction de sous-marins. Entretemps, il y eut une si grande disette de matériaux qu'il devint indispensable de désarmer un certain nombre d'unités de surface et d'y prendre les matériaux nécessaires; 23 navires de guerre furent désarmés de la sorte, et parmi ceux-ci un croiseur nouvellement çonstruit. "Au commencement de cette année, continue le capitaine Persius, notre marine ne se composait plus que de dread-noughts et de navires de guerre des types iu "Nassau" et de 1' "Heligoland," du 'Kaiser" et du "Markgraf," ainsi que 3e quelques croiseurs de combat. Tous es vaisseaux que von Tirpitz avait fait 3onst.ruire, de 1897 à 1916, au prix d'innombrables millions, avaient été détruits ît les sous-marins étaient incapables de se battre contre les navires de guerre britanniques, " Le capitaine Persius continue en disant que l'amiral von Capeile fit construire un très petit nombre de sous-marins et que les chantiers ne continuèrent à travailler qu'à la construction de plus grands sous-marins. Cependant, dans les milieux officiels on déclarait toujours que l'Allemagne possédait une quantité considérable de sous-marins et que les pertes étaient pour -ainsi dire nulles. Cela n'était pas vrai. En 1917, 83 sous-marins furent con-stuits, alors que 66 furent détruits. En avril 1917, l'Allemagne possé < it 126 sous-marins; en 1918 elle en avait 136 et en juin de la même année elle n'en comptait plus que 113. Ceux-ci étaient appelés les "sous-marins du front," bien qu'en fait bien peu d'entre eux étaient activement employés. En janvier 1917, lorsque les conditions étaient favorables au travail des sous-marins, 12 p.c. d'entre eux seulement furent mis en activité, alors que 30 p.c. étaient à l'ancre, 38 p.c. en réparation et 20 p.c. dans l'incapacité de se mouvoir. Les équipages pour sous-marins n'étaient pas suffisamment instruits ni entraînés, et ils n'avaient pas confiance dans cette arme. Dans les derniers mois il était très difficile d'avoir des hommes pour les sous-marins, car les marins expérimentés considéraient la guerre sous-marjne comme une stupidité politique. Lorsque, au commencement- de novembre, la flotte reçut l'ordre de sortir pour exécuter une attaque, une mutinerie se produisit. Si les marins avaient obéi, d'innombrables vies eurent été perdues et, conclut le capitaine Persius, toût homme sensé estime pour cette raison que, le 5 novembre, les marins rendirent un inappréciable service à leur pays. ■P—H—P— NOUVELLES DIVERSES ALLEMAGNE — Le prince Lichnowsky adresse un appel à ses amis personnels, en tête desquels il place lord Lansdowne, le «omte Grey et M. Asquith, dans lequel il dit que la Grande-Bretagne a actuellement atteint les buts pour lesquels elle est entrée en guerre, c'est-à-dire la protection de la Belgique et de la France, et la transformation de l'Allemagne en un Etat démocratique. Se plaignant des conditions de l'armistice, qu'il déclare inspirées par un esprit de vengeailce, il dit qu'une paix de violence mettrait en danger la paix future du monde et la réalisation d'une Société des Nations, tout en provoquant en Allemagne un état d'anarchie qui s'étendrait bientôt aux nations voisines. D'autre part, une paix comportant des oonditions impliquant la ruine financière et économique de l'Allemagne, la désintégration du pays et la sécession des régions géogra- , phiquement et économiquement indispensables et qui doivent leur prospérité à l'ad m m istra ti-on allemande et à l'ordre allemand, détruirait le travail de maintes générations. — Un télégramme "officieux" de Berlin signale que l'Allemagne a perdu 1,580,000 tués, 260,000 manquants, et 400,000 prisonniers au cours -de la guerre. En y ajoutant les blessés, les pertes allemandes s'éleveraiént à 4,000,000 d'hommes sous réserves. BELGIQUE — Dans la journée du 20 tbre des éléments légers de nos troupes ont atteint les ville de Turnhout et d'Heren-thals. Aucun changement sur le reste du front jalonné par Malines, Vilvorde et Bruxelles. * GRANDE-BRETAGNE — Des mesures ont été prises par le gouvernement britanniqùe dans le but de rendre moins pénible le traitement des prisonniers britanniques au cours de leur retour de oaptivité en Allemagne. Une note adressée aa gouvernement de Berlin dit que la Grande-Bretagne n'admet pas ces traitements cruels et qu'elle insiste sur la néecssité d'y mettre fin sans retard. Au cas où il n'en serait pas ainsi, le gouvernement britannique s'opposerait au ravitaillement de l'Allemagne. * —- Les pertes sur mer, du fait de l'en-: nemi, ont décrus le mois dernier, de 71,812 tonnes, sur les ci'.iffres des pertes du mois de septembre. RUSSIE — La guerre a éclaté eu Galicie le 1er novembre dernier, entre les troupes ukraniennes et polonaises. Les plus-violents combats semblent avoir eu lieu dans Lemberg, qui, croit-on, se trouve actuellement aux mains des Ukraniena.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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