L'indépendance belge

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s.n. 1916, 06 Dezember. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p26pz52r0m/
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67cme ant No 2C L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY RRI.CH CONTINENT: 15 CENTIMES (uni i ANF)E • e■ CENTSI I ADMINISTRATION ET REDACTION : 1UD0P HO'JSE. TUDOR ST.. LONDON. E. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE. TELEPH.:{f^:f! e MERCREDI 6 DECEMBRE 191 En vente à Londres à 3 h. le mardi 5 de ABONNEMENTS : f g jjojs',- SHILLINGS*.! CONSERVATION PAR LE PROGR (4 A XT TO CTTTT T.TVna I LA SITUATION Mardi', midi. Au nord les troupes du général Fal-ketihayn ont atteint (d'après le communiqué <le Berlin) Tirgovistea, c'cst-à-dire la région pétrolifère, et dans le cen ire les forces roumaines, après avoii dû abandonner Titu, ont occupé des positions à une quarantaine de kilomètre; au nord-oûcst de Bucarest. L'avance des forces ennemies sur la rive orienta!* de l'Arges est rapide Les communiqués ennemi: parlent du bombardement de la capitali roumaine, de 8,000 nouveaux prison niers, de 35 canons capturés et de le locomotives .saisies. Ils font grand éta' également des riches approvisionne ment s en blé, en maïs et en pétrole, cju< les armées victorieuses trouvent au fu; et à mesure qu'elles avancent en terri toire conquis. Il est certain qu'au point de vue di ravitaillement, l'expédition roumain sera une bonne affaire pour nos ennemis Sans parler «es céréales dont des stock considérables se trouvaient i> y a peu d temps encore dans les entrepôts rou mains, nos Alliés possédaient un chepte immense. Les derniers chiffres statisti ques accusaient en effet plus de deu: millions et demi de bêtes à cornes (don 750,000 vaches), près de six millions d moutons et plus de 1,700,000 porcs! En admettant même qu'une grandi partie des approvisionnements ait pi être "détruite: avant la retraite des. ar vnées roumaines, M est évident que le envahisseurs vont trouver chez nos allié de quoi subvenir aux besoins si pressant des populations austro-allemandes, mise à la portion congrue depuis que le blocu des Alliés a donné son plein effet. Affamés comme ils le sont, ayant be soin de tout, les Allemands vont s'appli quer, avec l'aide des Autrichiens et de Bulgares, à vider 3e grenier d'abondanc que constituent pour eux les province roumaines occupées,, et le général Tulft qui a été nommé gouverneur-général de territoires occupés, a déjà donné, comm instruction à ses sous-ordres, "de trai ter la Roumanie comme la Belgique e la Pologne, en tenant compte des besoin de la population roumaine et de ceux de Puissances Centrales, dont le trafic mari time a été inégalement coupé par 1 Grande-Bretagne. " Le succès de nos ennemis en Roi manie est donc surtout un succès éconc mique et le seul effet qu'il peut avoir su la marche des événements, c'est de pre longer la guerre de quelques mois Le problème à résoudre est toujour le même : battre les armées de l'advei saire afin de .lui imposer ses volontés. Tant que ce but n'est pas atteint, rien n'est fait. La campagne de Roumanie .i certainement coûté cher à nos ennemis qui, malgré l'avance formidable qu'ils avaient sur les Alliés, ont été à ce point saignés par eux, qu'ils en sont à devoi • • mobiliser toute leur population civile, ■ hommes et femmes et à faire des esclaves des populations des territoires conquis ! Qu'ils occupent tout ou partie de 'a ■ Roumanie, cela ne change absolument 1 rien à l'issue de cette guerre qui doit se ■ terminer et qui se terminera par le triomphe du droit et par le châtiment du coupable, c'est-à-dire, comme l'a dit M. Trepoff au cours de la mémorable séance de la Douma, l'autre jour, "par l'écrasement définitif du militarisme prussien. " L'Allemagne et ses alliés savent très bien ce qui les attend. Dans cette lutte ^pour leur existence les belligérants devront jeter dans la balance toutes leurs ressources en hommes, en matières et en argent. Or, après vingt-huit mois de guerre les Alliés disposent toujours d'immenses réserves humaines et leur situation financière est incomparablement su- ■ péricure à celle de nos ennemis (le mark est tombé à New-York à 66 cents). i Les Allemands peuvent par consé- - quent prolonger la guerre en se saignant • à blanc, m-jiis jamais ils n'auront la vic-3 toire qui consacrera l'annexion de la y Belgique et de la Pologne. D'ailleurs, les progrès en Roumanie ! sont les seuls que nos ennemis aient à - enregistrer. v Dans les Carpathes les Russes sont *- en progrès et aux dernières nouvelles - ils étaient maîtres de la passe de J ablo-nitza, point stratégique de première im- : portance.; en Macédoine les Serbes onl i occupé d'importantes hauteurs à une • vingtaine de kilomètres au nord de Mo 3 nastir, et sur la Somme les A1 liés restent 3 maîtres incontestés de la situation. 5 Le fiasco des Alliés en Grèce a faii s l'objet, hier, aux Communes, d'une cour s te discussion au cours de laquelle lorc Robert Cecil a reconnu que l'attaque " perfide dont ont été victimes les troupe: ■ de débarquement alliées à Athènes ren-s dait la situation très grave et que le gou- - vernement britannique rendait le ro: s Constantin et son gouvernement respon-> sables, au même titre, de cette lâche s agression. Le ministre a encore ajoute e que "les Aïïliés envisageaient .les me-" sures à prendre pour donner une solution 1 radicale à la situation ainsi créée." At-s tendons les mesures promises .et espé-s rons qu'elles mettent fin, une fois pour " toutes, à la comédie qui se joue depuis 1 trop longtemps à Athènes. La crise ministérielle britannique er est encore au même point qu'hier. La dé-mission de M. Balfour faciliterait, dit-r on, la reconstitution du cabinet, mais M. Asquith ne veut se séparer dt ministre de la marine, que si celui-ci se retire de son plein gré. L'autre dangei est de voir MM. Lloyd George, Bon ai s Law et lord Derby abandonner iffeurs ■- portefeuilles. LE RÔLE DE LA HOLLANDE. • On n'inquiète dans certains milieux politiques de Hollande de la question, de lavoir si le gouvernement de la reine Wilhelmine a posé un acte quelconque par voie diplomatique signalant sa préoccupation de voir les Allemands marcher à pieds joints sur toutes les conventions internationales et sur toutes les lois de l'humanité. Nous sommes persuadé que le gouvernement hollajidais dont on connaît le haut libéralisme n'est pas V - resté indifférent au crime commis en Belgique et qu'il a, avec la simplicité ferme et courageuse qui le caractérise, fait savoir à Berlin le mauvais effet produit sur les neutres par les mesures allemandes.Xos frères du nord auraient'tort de ne pas avoir, sous ce rapport, la plus entière confiance en leur gouvernement. Il y a deux, manières d'accomplir son devoir : le ministère hollandais remplit le sien sans ostentation. ÉMILE VERHAEREN. (De notre correspondant particulier.) 1 SES FUNERAILLES. Rouen, 2 h. après-midi 1er décembre (arrivée le 4 décembre). C'est ce matin à 10 h. 45 qu'ont eu Jicu les funérailles du poète qui, comme l'a dit, avec tant de vérité, Pierre de Courcelles, est pleuré par le monde des lettrés du globe entier. Le cercueil de Verhaeren en, chêne massif était exposé dans un petit pai sillon de l'hôpital sous le drap mortuaire recouvert de multiples couronnes. Au pied du cercueil un petit coussin sur lequel reposaient ses croix dç l'Ordre de Léopold et de la Légion d'Honneur. La chambre était tendue de noir famé d'argent et un V surmontait Jevtête du cercueil que deux religieuses veillaient. Une scène émouvante et pénible qui fit pleurer les quelques rares parents qui étaieht présents se passa au moment où Mme Verhaeren vint dire adieu à celui qu'elle avait tant aimé. M. Lngenbléek, au nom du Roi et de la Reine ; M. 3e ministre Carton de Wiart, au nom du Gouvernement, et le ministre Vandervelde qui était un des amis du poète ; le général Sellier de Mo-ren":'!e, le maire de Rouen, M. Morel, le général Rude., commandant de la 3e Légion militaire française, le sous-secrétaire d'Etat M. Dali-mé et le ministre du travail M. Méti-n, au nom de la France ; M. Maurice Donnay, président de la So-5- ciété des Artistes dramatiques ; M. :n Pierre de Courcelles, président de la So-ciété des Gens de Lettres ; le consul de 1S Belgique à Rouen, M. Hamers, sont ve-!■> n-us présenter leurs hommages à Mme Verhaeren avant de prendre la tête du i ' cortège. Le corbillard traîné par 4 che-e, vaux et orné de multiples couronnes 2s dont beaucoup portées par des soldats 5 ! s'est déroulé entre deux haies de soldats ta français qui lui avaient rendu hommage it au moment du départ jusqu'à la placc ;e de l'Hôtel de ville. Là, le cercueil fut le porté du corbillard dans une voiture de -,t la Croix-Rouge laissée ouverte. ;;t M. Ingenfrleek, représentant îe Roi. ]€ était au milieu de la place—où les sol-ar dats belges formaient demi-cercle en te-le nant les couronnes les plus éblouissantes, alors le ministre Carton de Wiart £ ■_s prononcé l'admirable discours dont nou; donnons le texte ci-après, et qui résume p_ si bien les sentiments de tous les Belge; rg pour leur poète national. în DISCOURS DE M. CARTON DE 3e WIART. n" Un train qui accourt dans la nuit. De: a" voyageurs qui s'empressent. L'un d'eu? qui trébuche et glisse entre deux wa gons... On le dégage. On le relève, tou broyé et sanglant... C'est Emile Ver é- haeren. Et son dernier souffle expir< nt avec ces mots : "Je meurs... Ma femme c- Ma Patrie !" la Ta Patrie ! C'est en son nom, ô le plu: grand de nos poètes, que je viens m'as ie socier à tes funérailles, et l'amitié péné à trée de respect que j'éprouvais pour to lorsque tu vivais, s'effarouche et hésit< nt devant le devoir publjc qui m'est fait d< es te saluer à ton entrée dans l'immortalité o- Ta Patrie. Elle se parait de toi corn n» me tu t'enorgueillissais d'elle. Depui: nt trente ans, et davantage, tu la chantais nc Et ta voix obstinée, âpre et fëridré, fa q. rouche et fervente,- entendue d'abor< nt avec surprise de quelques-uns dans Pin timité des Cénacles, avait fini, de plus ei jj. plus ample et sonore, par retentir pou ir_ les multitudes, aux extrêmes lointain r(j des routes et des mers. Ta Patrie. Elle vit-dans toute toi (S œuvre! C'est la Flandre mystique et c'est 1; u_ Flandre sensuelle. C'est la lignée de . j Van Eyck et c'est la lignée des Rubens n_ C'est le passé tumultueux où : he "^Mettant leur vie aux ordres de la mort lté Pour ériger, par blocs de volonté, leur sort,' e- nos communes et nos métiers, nos bef 3n frois et nos cathédrales préparaient pei *t- à peu l'unité nationale, en développant é- de génération en génération, l'amour d ur la liberté et le respect du droit, en ac us centuant, de siècle en siècle, la volont de vivre ensemble, de lutter ensemble en de mourir ensemble. C'est l'équation d ié- l'être et du sol dont nul, sinon Camill it- Lernonnier peut-être, ne fut plus im Lis pressionné que toi. Nul n'éprouva plu 3ù profondément que toi la séduction d se cette terre variée coupée par l'Escaut e er ia Meuse et qui monte si harmonieuse ar ment des sables de la Mer du Nord au: rs campagnes des Flandres, aux mamelon verdoyants du Brabant, aux vallées ro n oheuses et aux plateaux d'Ardenne. Au dessus de cette terre féconde planait comme sur une ruche 'bourdonnante, l'in , cessante rumeur du travail. Les uns plu réfléchis, les autres plus ardents, tous le artisans de cette tâche commune, ou tl- vriers du lin et du froment dorés, rou ne ges ouvriers du fer, noirs ouvriers de 1 lit houille, dont Constantin Meunier aimai lit les masques et les attitudes, tu compri le- et tu traduisis leur effort, et ta stroph puissante était comme scandée au rjrtfi ne me de leurs faux et de leurs navettes, d ,n_ leurs marteaux et de leurs pics. r/ Plus tard, l'imagination d'Emile Vei haeren débordera de toutes les frontiê res. Elle épousera toute l'humanité. Ell appellera toutes les forces. Elle rira d toutes les joies et pleurera de toutes le — souffrances : 0 sainte vision des misères humaines Avec quelle angoissante et pathétique ardeur, Comme on étend les plis retombants d'u suaire Je vous ai descendue à l'entour de mon coeui ir- Bien loin du réel et du présent, sa foi îr- g-ue- lyrique l'entraînera dans tous le it. domaines de l'Histoire ou de la fable fit Mais que son idée marche nue ou se vo [ui le de symboles, c'est toujours le décc où natal que les initiés retrouvent en se lui poèmes et les caractères de son art m« gnifieront sans cesse, avec un éclat qi de va jusqu'à la violence, un fils de 1 de Flandre. le Et comme si des telles marques d les fidélité ne lui suffisaient pas, comme s' to- voulait qu'un témoignage plus direct d el, son amour pour son pays dominât et coi prend, dans la pleine maturité de son génie, cette monumentale pentalogie qui, célébrant tour à tour les " Tendresses premières," la "Guirlande des Dunes," "Les Villes à Pignons," "Les Héros" et "Les Plaines," exaltera sous ses multiples visages, également chers, "Toute la Flandre." C'est de cela, messieurs, que- la Belgique lui demeurera reconnaissante. Au groupe fameux de la "Jeune Belgique," sorti des écoles de Gand et de l'Université de Louvain, et que guidaient d'abord une pensée et une devise de pure esthétique, Verhaeren fut de ceux qui contribuèrent le plus à apporter une inspiration et une volonté nationales. Et comment'ne rappellerai-je pas ici quelle influence eût sur cette évolution heureuse—et qui devait consolider et illustrer la Patrie—un esprit aussi clairvoyant que hardi, et dont je ■ m'honore, comme Verhaeren, d'avoir longtemps goûté les leçons : notre cher Maître Edmond Picard demeuré là-bas. Mais la gratitude de la patrie a trouvé, : dans ses malheurs même, une raison i nouvelle, et plus décisive encore, d'honorer le poète. Tout d'un coup, brutalement menacée, lâchement assaillie, la Belgique est précipitée en un brasier de souffrance et de gloire. Jusqu'alors, ' Verhaeren avait ignoré la haine. De ■ tout son idéalisme tenace, il avait cru à l'humanité. Tous les hommes et toutes ' les nations lui étaient amies. S'il aimait et vénérait d'un cœur épris la France, j la France claire comme il l'appelle sou-' vent, particulièrement il avait donné plaœ aussi à l'Allemagne dans son res-' pect et son admiration. La Germanie intellectuelle se montrait plus qu'atten- i tive à son œuvre. Comment le poète ' épris de gloire fût-il resté insensible à ^ d'aussi enivrants hommages? Une heure a tout rompu. L'Allemagne assassinait sa mère. } Pas un instant, il n'hésita A dominer en lui la dangereuse joie D'être juste et clément à la race de proie ] Qui se prouvait cruelle avec tranquillité ; Son cerveau libre en fut à tel point révolté ( Qu'il fit accueil, porte ouverte, A la haine innombrable, exaltante et alerte. 5 Qui de nous ne garde, et ne gardera dans l'oreille la clameur et dans l'âme 1 le frémissement de ce livre d'hier qu'i martela de son verbe haletant et sac- 1 sadé : " Les ailes rouges de la guerre, " ï qu'il dédiait à son compatriote flamand . son frère de génie et de gloire, Maurice Maeterlinck? Qui n'a vibré aux accents de 'Ceux de Liège,' à son lamente ' tragique sur Ypres en flammes, à ses imprécations farouches contre la Puissance des Ténèbres, contre l'Allemagne "faiseuse de crépuscule." y ; Ta as voulu tuer dans l'homme l'être humain . Qu'un Dieu presque tremblant avait fait de se: L mains Pour qu'il fût l'ornement et la clarté du monde î Qui n'a connu et ne conserve le fris- ; son et le réconfort de ses hymnes à h • Belgique, à la France, à l'Angleterre, i s la Russie et à leurs valeureux soldats? 2 La noble épouse que Verhaeren, à 1; t minute de la mort, associait à l'évoca * tion de sa Patrie—comme il l'avait asso < ciée à l'immortalité de son œuvre dan: s ses "Heures claires" et dans se: " " Heures d'après-midi," celle qui fu " toute la joie de son foyer a désiré que 1< ' grand poète reposât en terre belge. Et " terre belge en Belgique libre d'aujour s d'hui. s Ce n'est qu'un bout de sol dans l'infini di monde. Le Nord y déchaîne le vent qui mord. Ce n'est qu'un peu de terre avec sa mer ai bord C Et le déroulement de ea dune inféconde. c Ce n'est qu'un bout de sol étroit " Mais qui renferme encore et sa reine et son roi e Et l'amour condensé d'un peuple qui les aime. C'est là qu'il reposera, côte-à-côte avei nos Soldats tombés pour la cause d< l'Honneur. En attendant les aubes de la Victoire 6 • « il continuera a y combattre avec nou-s e pour nous, avec vous et pour vous aussi frères de France, qu'il aimait tant et qu lui rendez aujourd'hui par la préseno des autorités officielles et de cette fouli n émue, un hommage qui resserre encon ( entre nous des liens à jamais impéris ' sables. :- Et plus rien ne survivra plus de cetti s image de Verhaeren que la terre patria.1 :. va éteindre demain, que les résultats d-:- son génial effort, engagés dans la tram r universelle des choses, continueront er s core à rendre plus belle et plus impéné :- trablie l'armure de nos espoirs et de no ii volontés. a Dans une préface qu'il donnait hier avec sa bonté coutumière, au livre d'u: e jeune et brillant écrivain et soldat d il chez nous, Verhaeren disait -ceci : e "La patrie, qui n'est, à travers la du i- rée séculaire,que l'unité de tendanced'u' A En traversant les rues. Nous demandons au public^ lorsqu'il traverse le soir les artères mouvementées ou lorsqu'il veut arrêter un bifs à un endroit très sombre, là ou il n'est pas possible de se placer à proximité d'un réverbère, de vouloir bien exposer un objet blanc tel qu'un journal ou un mouchoir. Cela permet aux conducteurs de véhicules de mieux distinguer les personnes. "La sécurité avant tout." The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W„ 94 par les morts bien plus que par les vivants. Ceux-ci, grâce au conflit de leurs intérêts soit politiques, soit sociaux, | grâce à la bataille de leurs égoïsmes soit individuels, ,soit collectifs, tendent à mettre cette unité de tendance en constant t péril. A certains jours de paix profonde, ces luttes ne -sont guère dangereuses, souvent même elles sont utiles et fecon-. des- : l'avenir les réclame. ! "Mais après le cataclysme auquel - nous assistons, elles seraient néfastes et , criminelles. Le pays pour se refaire a be-, soin que chacun de nous ne vise qu'à un seul et même but, tout comme une u-sine a besoin que chacun des charbo-ns qu'elle engouffre en ses brasiers ne serve qu'à 1 la seule puissance motrice. L'usine ne se soucie ni de quelle couleur est leur flamme ni de quel degré est leur incan-1 descence. Elle sait que tout sert, et c'est au feu unanime qu'elle demande la chaleur et la force. " L'entr'aide nécessaire devra donc éloigner ou tout au moins ajourner toute , querelle. Il faudra augmenter la con-> fiance mutuelle et se comprendre avec indulgence. Des mains qui jamais ne se seront rencontrées devront aller les [ unes vers les autres. II.importera de cultiver non pas ses différences, mais i ses ressemblances." Nous resterons fidèles, ô le plus grand ; de nos poètes, aux conseils de ta sagesse ; comme nous serons attentifs à ta gloire. - En le pays ressuscité de demain, comme pour la nation crucifiée d'aujourd'hui, ; ton œuvre éclatante ne cessera pas de : briller à l'horizon de nos âmes comme ; un feu clair, symbole de c.orcorde, de e beauté et de fidélité à la patrie nationale. LES AUTRES DISCOURS, s M. Maurice Donnay, au nom de la Société des Poètes dramatiques fran-, çais, a analysé dans le fin langage qui 1 lui est coutumier, les œuvres dramati- 2 ques du .maître. Le théâtre de Verhaeren - fait penser, dit-il, il n'abaisse pas sem - public, il l'élève jusqu'à lui. Sa renom- 1 mée est universelle et il a choisi pour : 1„ i.„n„ "*,i„

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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