L'indépendance belge

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s.n. 1914, 30 Oktober. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bc3st7fv2t/
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Sôcni£ année. No. 294. L' INDEPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY, BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration , et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, VENDREDI, 30 OCTOBRE, 19i4. Conservation par le Progrès. DUPES ! Nous étions un petit peuple heureux et nous appelions les grands peuplés qui nous entourent à partager notre bonheur. La Belgique était ouverte à toutes les entreprises ; elle accueillait avec le même empressement, avec la même confiance, tous ceux qui, des pays voisins, venaient chez elle chercher un asile ou tenter la fortune. Elle s'appliquait à leur faciliter la vie et jamais l'idée ne lui vint qu'elle s'attirait de multiples concurrences. Vit-on jamais le commerce anvèrsois s'émouvoir de la prépondérance dés firmes allemandes ? Avec une bonhomie candide, la Belgique laissait voir le fond de sa destinée. Elle ne cachait ni sa politique, ni ses affaires, ni ses fortifications. Se méfie-t-on de ses amis ? Les soupçonne-t-on ? Prend-on vis-à-vis d'eux des précautions qui répugnent ? Or, la Belgique croyait sincèrement n'avoir que des amis. Cela ne faisait aucun doute. En de récentes expositions internationales, des amitiés avait nt été scellées en beaux discours, le verre à la main, au son des hymnes patriotiques ! La nation belge dormait tranquille. Elle ne s'éveillait que pour travailler, \ our se perfectionner, pour exalter ses pietés et ses a'rtistes. L'émulation était partout et du choc 3es opinions jaillissait chaque jour un peu plus de lumière. Les fières cités flamandes, les aima-b'es cités wallonnes, mettaient leur point d'honneur à glorifier leur passé, à se hausser au rang des plus grandes villes par leurs institutions intellectuelles, leur hygiène et leur beauté esthét'que. Leurs incomparables trésors d'art, leurs monuments caractéristiques faisaient l'admiration de visiteurs étrangers.Dans les campagnes verdoyantes et fertiles, le peuple dès agriculteurs accomplissait la tâche nourricière productrice de l'energie vitale. Dans les régions industrielles, la fourmilière des travailleurs faisait éclore les richesses d'une production sans cesse grandissante. Oui, la Belgique était heureuse ; elle étaitaussi confiante ! Cependant, l'odieux militarisme des ' Junpkers " prussiens, soutenu par on ne saitquelle mégalomanie nietzschéenne dès professeurs germains, estimait le moment venu pour lancer le peuple allemand à l'assaut des pays limitrophes. Par la voix du Kaiser, le marché le p'.us offensant fut proposé à la nation belge : violation consentie de son territoire ! Méprisante fut la réponse de son digne Roi, et ce fut aussitôt l'envahissement brutal, le déchaînement des forces dévastatrices, l'horrible guerre ! Que reste-t-il à présent de cette a'-sance tranquille honnêtement acquise ? Que nous a valu cette confiance aveugle en des voisins qui nous trompaient en nous souriant ? Comment les Allemands ont-il reconnu l'hospitalité qu'ils recevaient chez nous? Tls nous ont incendiés, pillés, mas-Sacrés ! Ils nous ont bombardés avec des mortiers monstres dont ils avaient depuis longtemps repéré la position. Au préalable, ils avaient couvert notre malheureux pays d'un vaste réseau d'espionage et ils l'avaient jalonné d'indi-cat'ons truquées pour servir de guid: s aux hordes envahissantes. Ils se vengent cruellement, car en leur résistant, comme c'était notre devoir, nous avons pausé à leur mauvaise action le plus grave des préjudices. * Dupes, nous l'avons été au delà du possible, mais non traîtres et félons ! De là leur mépris et leur rage. Nous attendrons que justice . soit '•-"itel E E. i. I NOTE DU JOUR. Arthur de Fonvielle—Le senateur Raymond. (De notre correspondant.) Bordeaux, le 25 octobre. Les événements marchent si vite qu'on a de la peine à les suivre ; et la guerre absorbe toute l'attention et toutes les émo-' tions et même, loin du champ de bataille, on a de la peine à enterrer ses morts. C'est à Bardeaux que nous apprenons la mort d'un vieux journaliste de : talent qui, il y a quelques années, fut collaborateur de " l'Indépendance Belge," M. Arthur de Fonvielle; il avait 85 ans. Les trois frères de Fonvielle furent célèbres sous l'empire, par leur opposition très ardente contre Napoléon III. Ulrich était avec Victor Noir, témoin de Pascal Grousset, quand celui-ci les envoya à Pierre Bonaparte, démandant line réparation par les armes d'un article injurieux publié dans un journal corse. On sait que Pierre Bonaparte tira à bout-portant sur les témoins et tua Victor Noir. Ce crime hâta la chute de l'empire. Arthur de Fonvielle était officier de marine, quand, en 1851, il protesta contre le Coup d'Etat. Il se mit alors à éc-rire dans les journaux et alla diriger le premier journal quotidien à-Alger, " l'Algérie Nouvelle," qui appartenait à Clément Duver-nois. L'empire supprima cette feuille où la polémique était aussi gênante que blessante. Revenu à Paris, il collabora au "Temps," à la "Liberté," à la " Réforme,", et à la " Marseillaise." Pour avoir dénoncé l'incurie du maréchal Le Bœuf, il fut condamné à -six mois de prison, et le 4 septembre se trouva enfermé à Sainte Pélagie. Nommé maire du Unie arrondissement, il commanda comme lieutenant-colonel uri régiment de la Garde.Nationale : s'.étant prononcé ■ contre la Commune, il fut condamné à mort'et ■ s'évada au moment où on allait le fusiller. Après la Commune, il-revint- en Algérie, où il dirigea successivement " Le Progrès de l'Est " à Constantin?, et à Alger 1' " Akbar," qui lui dût de longues années de prospérité. Mats l'information ayant mis au second plan ses talents de polé-letnique et d'écrivain, l'Aàbar disparut et Arthur de Fonvielle alla créer " La Dépêche Tunisienne " à Turin. Rentré à Paris, il avait entrepris d'écrire des Mémoires, qu'il n'a pas açhev.és. Il avait donné à " l'Indépendance Belge " quelques souvenirs sur les hommes et les choses de la Commune. C'était un camarade très alerte, et malgré"ses quatre vingts ans passés, il a conservé jusqu'au dernier moment une verdeur peu ordinaire. Ayant beaucoup vu, il avait beaucoup retenu, et il aimait conter; il venait souvent au bureau parisien du journal et souvent nous apportait quelques anecdotes piquantes ou oubliées sur les hommes qui défilent sur la scène politique et qu'il avait connus'à leurs débuts, dont il avait suivi la carrière. Très républicain, et très attaché aux principes démocratiques, il professait pour les hommes une sorte de scepticisme où il y avait parfois un peu de mépris. Devenu philosophe, avec Je temps il ne se mettait plus guère en frais de polémique, soutenant que la plupart de " ces giands acteurs de la comédie politique ne valent même pas qu'on les siffle quand ils font, des fausses sorties où des rentrées intempestives."La déclaration de la guerre l'avait surpris comme tout le monde et ce vieillard du siècle passé attendait la \ictoire comme' nous ; la mort qui lui avait fait un long crédit, ne lui a pas permis de voir la fin et il s'en va, quand ses amis ne .sont plus là pour l'accompagner ; mais ils lui donnent de loin le dernier adieu de la plume. A l'heure actuelle, il y a une poignée de parlementaires qui sont au feu et font merveilleusement leur devoir ; le mois dernier le député Goujon était tué à l'ennemi; aujourd'hui c'est un sénateur, lé docteur Raymond, qui meurt à la suite d'une émouvante équipée. Le docteur Reymond était non seulement un homme d'une rare intelligence mais un chirurgien des plus habiles et des plut réputés. C'était un parisien spirituel et aimable. La dernière fois que j'avais eu poçcasion de le rencontrer c'était à l'Opéra, dans la loge de M. Delcassé, dont il était l'ami- Il fut ce soir là pétillant d'esprit, parlant avec une certaine réserve de ses collé gues du parlement. Ce sont, nous disait-il, les plus braves gens <Ju monde, mais ils sont hypocrites par des considérations de couloir et ils s'émeuvent bj«ucoup plus pour savoir si un fauteuil ministériel tremble que .pour connaître si l'avenir du pavs est solide. A la Tribune où iî montait Volontiers, il développait les mêmes idées avec non moins de franchise. De bonne heure il s'était épris d'aviation et il lui arrivait parfois le quitter Paris sur un monoplan pour se rendre à Saint Etienne, qu'il représentait au Luxembourg. Au Sénat, il intervint avec persistance et utilité pour augmenter les aéroplanes militaires qu'il appelait la quatrième arme et dont il avait compris toute l'importance stratégique. Quand la. guerre éclata, ayant cinquante-quatre ans, il aurait pu tranquillement demeurer dans son cabinet quand des ministres mobilisables restent dans leur fauteuil—ou bien, médécin-major de 1ère classe, il aurait pu rester dans. les ambulances ou dans les hôpitaux. Malgré les.instances de sa famille, il voulut partir et partit comme pilote, parmi les observateurs des premières lignes. Non, voyez-vous, nous'disait-il, vers la fin d'août, il faut que ceux qui parlent de devoir donnent l'exemple. 11 y a trop de parlementaires qui devraient partir qui demeurent, pour que ceux qui-pourraient demeurer ne partent pas. Cà fera compensation.Une fois au feu il ne se ménageait pas ; tous les'jours, que co fut son tour ou non, il survolait les lignes ennemies et- rapportait des renseignements précis des plus utiles à l'Etat-major des armées de l'Est. Le 9 octobre dernier, le générai Dubreuil le citait à l'ordrë du jour pour avoir, par un orage, et par un temps mauvais, survolé à une altitude forcément faible à cause des nuages de la région. I ne pluie de balles l'avait accompagné, mais il était revenu sain et sauf. 11 écrivait la semaine passée à un de ses amis : " je ne suis pas mécontent de ce que je fais; j'apprends beaucoup. . . . " ... Quant à mes aventures, je vous les raconterai quand nous aurons le temps. Les vides se font plus nombreux autour dé chacun. Je me rends compte que de loin cela paraisse triste et angoissant ; de près cela paraît normal, et puis c'est une grande partie ItflteîlitîK filu~ un'tii essanle que toute période électorale .." Le dédain de l'homme de talent et de l'homme d'action fourvoyé dans la politique se manifestait là une fois encore. Hier il était parti de Toul .pour une reconnaissance sur les lignes allemandes; assailli par une fusillade, il fut blessé et par un dernier effort essaya de rentrer; il tomba entre les lignes françaises et ennemies et il fallut engager un violent combat pour le dégager. Transporté à l'ambulance, il s'aperçut de la gravité de son mal. — J'en tiens dit-il; vite, prenez note des observations que j'ai pu faire ; tout à l'heure il ne'sera plus temps. Et réprimant la douleur qui l'étreignait,. il dicta les indications utiles sur les positions allemandes qu'il venait de survoler. MM. Briand et Sarrant en visite ministérielle sur les lignes vinrent lui serrer la main ; le général Dubrail lui apporta la croix de la Légion d'Honneur. — Merci, dit-il, c'est la petite croix des morts. Pflu d'instants après, il expirait. Dans la dépêche que M. Poincaré adresse à Madame Reymond, le Président dit qur " le magnifique exemple de courage donné par le docteur Reymond honore le parlement et la France." Ce n'est pas là une formule, mais la cons-tation d'un fait qui profitera à ceux qui ne l'imitent pas. JEAN BERNARD. LETTRE D'ITALIE. Pour quelles raisons 1' talie ne pouvait agir : les arsenaux e'aient vides, les canons manquaient. Une grandiose manifestation. (Dj noire correspondance spéciale.)] Rome, 20 octobre. S'il faut en croire les bruits qui commencent à courir dans les cercles militaires, nous sommes à la veille d'événements décisifs. Et s'il est vrai que l'Italie a l'intention de prendre une pan active au conflit, on peut considérer ces bruits comme fondés, car un plus grand retard rendrait sa participation inutile et ne lui donnerait aucun droit, ou ne lui donnerait q'un droit, très limité de contribuer au règlement des conditions de paix et du partage des dépouilles. On a déjà trop tardé et il faut, pour être juste, reconnaître que ce retard est involontaire de la part de ceux qui gouvernent actuellement le pays. Il faut d'abord prendre en considération les scrupules et les raisons de convenance diplomatique qui empêchent l'Italie de déclarer la guerre de but en blanc à une puissance dont elle est encore officiellement l'alliée, car la triple alliance n'a pas encore été dcnoncée ; d'autre part, il est bon de ne pas oublier que, pendant les trente années de son exis tence, la politique tripliciste a jeté dan: l'engrenage de la vie officielle italienm des germeb de survivance, des habitudes des traditions et des accoutumances qu n'avaient pas cessé de fonctionner d'ui jour à l'autre. Mais, la raison principali du retard, celle sans laquelle les autre: auraient probablement été déjà oubliées consiste surtout dans l'insuffisance abso lue, complète de préparation militaire ai moment où la crise a éclaté. Pendan la guerre de Libye, on a vidé tous le: magasins, on a épuisé tous les approvi sionnements, toutes les fournitures mi litaires, et ceux qui étaient au pouvoii au moment de la conclusion de la pab de Lausanne ont négligé de combler le: lacunes existantes. Lorsque la note au trichienne à la Serbie a été lancée, no: magasins étaient vides, ou à peu près Ajoutez à cela que l'artillerie présen tait des insuffisances d'une importanci capitale. Le gouvernement avait com mandé 87 batteries de canons de 75 système Daport, qui devaient être li vrées avant la fin de l'année dernière, e dont 17 batteries seulement avaient éti livrées au moment de la violation de 1: neutralité belge. Inutile d'insister su les circonstances qui ont retardé la li vraison de la presque totalité des bat teries commandées, retard attribuabl surtout à la négligence du général Spui zondi, ci-devant ministre de la guerre Le fait est qu'à l'heure où s'engageai le terrible conflit, qui met à feu et ; sang les deux tiers de l'Europe, l'Italii était dans l'impossibilité matérielle di prendre une part ouverte à ce conflit.. Aujourd'hui, on a regagné le temp: perdu, et le pays est en état de jouer s'il veut, un rôle décisif. On affirme, d'autre part, que l'entréi en action de l'Italie coïRcidcrai't .tvgi une initiative analogue d#la part de 1; Roumanie qui a, elle atissi, des compte: à régler avec l'Autriche. Les deux dé putés roumains qui ont fait à Rome ui long séjour, ne se sont pas attardé: parmi nous pour enfiler des perles e pour parler de la pluie et du beau temps Et il est,certain que l'apparition simul tanée de l'Italie et de la Roumanie su là scène aurait le double avantage di faire pencher immédiatement la balano du bon côté et d'abréger par conséquen ht durée du conflit, qui sera probable ment solutionné par la poussée vaste ei Allemagne. Or, l'offensive russe rte peu s'accentuer vers la Posnanie et sur 1; direction de l'Oder tant que l'armé: moscovite n'a pas anéanti l'Autriche qui pourrait inquiéter son aile gauche L'attaque simultanée de l'Italie et de 1; Roumanie dégagerait complètemen l'aile gauche de l'armée russe qui pour rait ainsi concentrer tout son effort con tre l'Allemagne. L'opinion publique, qui ignorait 1: cause dos atermoiements du gouverne ment s'irrite et s'impatiente. Je vous a tenu au courant de tous les incident et de tous les phénomènes qui, dès li premier moment, ont révélé dans l'espri italien, une orientation nette et catégo rique, et ont créé presque un état d'an tagonisme entre celui-ci et le gouverne ment. Le spectacle que donne l'italii en ce moment est instructif et récon fortant : il prouve que toutes les ten tatives faites pour dépraver la consci ence d'une nation demeurent stériles, e qu'aux heures décisives, cette consci ence brise les apparences-et les conven tions dont on avait enveloppé sa super cherie, et s'affirme avec éclat, avec vio lence, avec une volonté irrésistible. Oi ne saura jamais la mesure exacte de; moyens employés par l'Autriche et pa l'Allemagne pour conquérir l'opinioi italienne, pour germaniser ce pays, c pour le détourner de son idéal ruftional Tous les moyens ont été bons : on avai fait, sous le couvert de la Triple Alli ance, un travail d'enveloppement, grâo auquel on pouvait se flatter que l'Itali était définitivement asservie au panger manisme. Mais, dès que le prernie coup de canon eut été tiré, l'opinioi s'est affirmé avec une énergie persis tante et n'a pas cessé depuis d'excite le gouvernement à suivre la voie que lu imposaient impérieusement les circons tances. Le jour de la commémoratiot du 20 septembre, il y avait, devant 1; brèche de la Porta Pia plus de trenn mille manifestants. Je suis à Rome depuis plus de quarant ans et j'ai vu bien des manifestations Je n'en ai jamais vu de plus émouvante - ni de plus imposante. Le cortège a par' ; couru la via Nazionale et la via 20 sep- : tembre en chantant la Marseillaise et ' , aux cris de " Vive la France ! Vive la i Belgique ! A bas l'Autriche ! Vive Trente i et Trieste ! " Et, depuis, les manifesta-i tions dans le même sens se renouvellent ; chaque jour et un peu partout. Le gou-, vernement sait maintenant à quoi s'en - tenir sur les vœux de la nation. On dit i qu'il est prêt à exaucer ces vœux. Mieux : vaut tard que jamais. Souhaitons qu'il i arrive à temps et que son rôle ne se • borne pas à donner à l'ennemi séculaire - le coup de grâce, le coup de pied de - l'âne. SUT VTO CE QUE DOIVENT FAIRE LES FONCTIONNAIRES BELGES. , i ; Le gouvernement belge nous fait par-. venir le communiqué suivant, lequel trace la conduite que doivent tenir les fonctionnaires belges : Instructions quant à la reprise par t les agents belges de leurs fonctions dans i la Belgique envahie : t " Les agents relevant du Ministère des - Finances sont autorisés à reprendre leurs . fonctions aux conditions stipulées dans . la circulaire du 17 septembre. Les agents relevant du Ministère de . l'Intérieur sont autorisés à reprendre leurs fonctions dans les conditions pré-t cisées par la circulaire du Ministre de , l'Intérieur aux administrations commu-, nales et provinciales du 4 août. " Les professeurs et les instituteurs doivent se tenir à la disposition des autorités locales dont ils relèvent.: " Les agents relevant du Ministère de la Justice sont tenus à reprendre leurs i fonctions, sauf en cas d'impossibilité moi >. c ou "matérielle. | " L'autorisation de se mettre au service des Allemands est refusée aux agents des chemins de fer, postes, télc~ j graphes et, téléphones ainsi qu'aux agents relevant du Ministère des Tra-^ vaux Publics. " En ce qui concerne les agents de l'Etat de toute catégorie de la position . fortifiée d'Anvers, nous estimons, sauf a pour les magistrats, les Ministres des Cultes et les instititueurs, qu'il n'est ni t digne, ni sûr de rejoindre la ville jusqu'à nouvel ordre." ] Voilà qui fixe définitivement la ques-t tion. LA BRABANÇONNE. ' On connaît peu et mal les paroles de la Brabançonne en Belgique. Lcs 1 paroles de l'hymme révolutionnaire de 1830 ont, au cours des ans, été modifiées pour enlever ce qu'elles pouvaient avoir ds bjessant pour les Hollandais, devenus 1 nos amis. ; Les voici dans leur dernière version ' officielle : : i. t Après des siècles d'esclavage, . Le Belge, sortant du tombeau, . A reconquis par son courage . Son nom, ses droits et son drapeau ! 3 Et ta main, souveraine et fière, . Peuple désormais indompté, . Grava sur ta vieille bannière: . Le Roi, la Loi, la Liberté ! [ IL Marche de ton pas énergique, Marche de progrès en progrès ; Dieu qui protège la Belgique i Sourit à tes mâles succès. . Travaillons,: notre labeur donne ' A nos champs la fécondité, i Et la splendeur des arts couronne ( L~. Roi, la Loi, la Liberté ! III. ' Ouvrons nos rangs à d'anciens frères, De nous trop longtemps désunis ; Belges, Bataves, plus de guerres; : Les peuples libres sont amis ! " A jamais resserrons ensemble r Les liens de fraternité, 1 Et qu'un même cri nous rassemble: " Le Roi, la Loi, la Liberté !* i IV. • O Belgique, ô mère chérie, % 1 A toi nos cœurs, à toi nos bras : A toi notre sang, ô Patrie, ; Nous le jurons tous, tu vivras ! Tu vivras toujours grande et belle, - Et ton invincible unité • Aura pour devise immortelle : . Le Roi, la Loi, la Liberté.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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