L'indépendance belge

1062 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 17 August. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m61bk17r1q/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

L'INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI: ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES administration et redaction bureaux a paris : • ,3 mois, 9 shillings. ) tudor house, tudor st.. london. e.g. u- place de la bourse LONDRES, MARDI 17 AOUT 1915. abonnements : ] 6 mois. 17 shillings. f conservation par le progrès. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH ■ J 211"5Z et 11 an, 32 shillings. ' « tLtrn,, (238-75. . ; = : , — j j = SOMMAIRE. LA SITUATION : Avance concentrique allemande vers Brest» Litowsk.—Bombardement de la côte occidentale britannique par un sous-marin allemand.—La crise balkanique. Gouvernement mutilé.—Emile Royer. A travers les Balkans.— S. P. Dans les temps de douleur et d'espoir.—C. R. Lettre du Chili. —Marc. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos. —Bob. Lettre du Havre.—Pierre Xodrenge. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. Le bulletin de Berlin signale une noir velle avance des armées allemandes ver: Brest Litowsk. Les forces commandée; par le maréchal von Hindenburg opé rant contre l'aile droite russe ont pass< le Nurzec et avancent vers le Bug, aprè: avoir fait 5,000 prisonniers. Un autr< groupe de la même armée, reprenant le; attaques contre les positions russes ; Kovno, a fait 1,730 prisonniers. Danslf centre l'armée du prince I.éopold d( Bavière, progresse également. Passant le Bug à l'est de Drohis zyns, après avoir occupé Losice e Mezyrece, elle poursuit les Russes, qu se replient en bon ordre vers les posi tions de Brest Litowsk, dont elle n'es plus éloignée que d'une cinquantaine di kilomètres. Enfin, le groupe d'années dirigé pai von Mackensen avançant du sud vers h forteresse russe, est arrivé à Ciale e Slawatvcza. Ce sont ces troupes qui se trouven actuellement le plus près de Bres Litowsk, dont elles ne sont séparées qu< de quarante kilomètres environ. y Le communiqué allemand est muet ei ce qui concerne les opérations au sud d< Riga, et ce silence doit être interprét* comme confirmant les succès russe: signalés oar les bulletins de Pétrograd . Ou." * ..«J'.r.': . -••njî' • 1 du à Varsovie, il. n'en est plus questior pour le moment.. On assure que des dl vergences de vues ont éclaté entre Ber lin et Vienne tant au sujet de l'avenir d< la Pologne qu'au sujet du choix du can didat à la couronne du nouveau royau mé. L'idée d'une Pologne autonome es combattue par une partie de la press< allemande, qui redoute une Pologni économiquement indépendante. Concer nant la candidature au trône, il paraî que c'est pour mettre fin à la rivalitf des maisons de Habsbourg et de Hohen zollern qu'il serait question du princ< Léopold de Bavière. Mais il ne s'agit là que de bruits, e le correspondant du "Times" à Pétn> grad assure que c'est l'archiduc Kar Stephan, deuxième fils du défunt archi duc Charles Ferdinand, qui sera prochainement proclamé Roi de Pologne. En France, la journée s'est passée en canonnades intermittentes en Artois en Argonne et dans les Vosges. Aucui fait important à rapporter si ce n'es: l'échec complet de l'offensive du Kron prinz en Argonne qui, selon la " Liber té " de Paris, a coûté aux Allemand' 4,000 hommes en tués, blessés et pri sonniers. Signalons, à l'intention de ceux qu s'étonnent de ne pas voir les Allié; prendre l'offensive sur le front occiden tal pendant que les Allemands sont ab sorbés en Russie, les déclarations qu. vient de faire sir George Buchanan ; l'ambassadeur britannique à Pétrograd < L'éminent diplomate, de passage ; Moscou, s'est laissé interviewer^ pa ' nos confrères russes et leur a exp'liqui • que si l'offensive franco-britannique at ' tendue si impatiemment, n'a pas encori - eu lieu, c'est parce que les Alliés es 1 timent que ce serait une faute de dé : clancher ce mouvement tant qu ils m ' seront pas certains d'être à même di forcer les lignes allemandes. Puisqui ■ c'est une question de canons et de muni : tions, il est nécessaire d'attendre qui i tous les préparatifs soient achevés. C'est une erreur de croire, a dit si George Buçhanan, que les Allemand ' aient sérieusement réduit leurs effectif, dans l'ouest. Les renforts qu'ils on ' envoyés en Russie étaient, pour la plu : part, des recrues nouvelles encadrees T troupes provenant de I' rance et de Bel gique, remplacées elles-mêmes par le; réserves provenant des dépôts. : Sur le front italien on signale un due : d'artillerie intense dans le secteur d Tonale et une nouvelle avance de no 1 Alliés dans la vallée du Sexten. L n : contre-attaque autrichienne dans la val ; lée du Boder.baeh fut repoussée. En Carniole, les Italiens inftigèren des pertes sérieuses aux troupes autri b .^VûetaBieà qw-y tj italiennes à Pal Piccolo. Du côte di ■ Plezza, dans la zone du Monte Xero, le ■ Italiens progressent et ont fait 300 pri ■ sonniers. Plusieurs hydroplanes autrichiens on ■ lancé des bombes Sur les ouvrages ihili : taires établis aux environs de Venise ■ mais les dégâts causés' sont injigni ; fiants. La côte occidentale britannique a reçi lundi matin la visite d'un sous-marin a! i lemand, qui a bombardé pendant quel ■ ques minutes Parton, Harrington e ; Whitehaven, situés sur la côte du Cum berland, au nord de Liverpool et à proxi mité de l'île de Man. Les dég'âts si ■ bornent à quelques maisons incendiées l Les événements clans les Balkans si • développent. En Grèce, le cabinet gou . riaris a donné sa démission, et la Cham bre hellène a élu à une imposante majo ■ rité le candidat vénizeliste à la prési dence. L'attitude de la Bulgarie resti énigmatique. Signalons pourtant un< dépêche du " Courriere délia Sera " an nonçant que le ministre de la Guerre bul gare aurait réquisitionné les céréales qu avaient été vendues à l'Allemagne. Enfin le correspondant du " Times ' à Nish parle de l'esprit de conciliatioi du gouvernement serbe et de la possi bilité d'une, entente rapide sur la bas< des propositions de la Quadruple-En tente. s etonnent cte ne pas voir les /viues ointe a une. entente rapide sur la Das< prendre l'offensive sur le front occiden- des propositions de la Quadruple-En tal pendant que les Allemands sont ab- tente. ^ etonnent ae ne pas voir les .viiies prendre l'offensive sur le front occidental pendant que les Allemands sont ab- GOUVERNEM Parmi les calamités dont notre malheureux pays est affligé, l'une des plus graves est l'inexistence actuelle de son parlement. La Belgique n'a plus qu'un lambeau de territoire et un régime gouvernemental tronqué. Car tous les pouvoirs émanent de la nation, qui les exerce par l'intermédiaire des Chambres dont dépendent les ministres. Ceux-ci sont maintenant livrés à eux-mêmes, ce qui ne saurait aller sans inconvénients. Je sais bien que l'impossibilité de réunir les représentants et les sénateurs 11 est pas regrettée de tout le monde. Je crois même qu'à l'intérieur du pays ce sont les causes seules de cette impossibilité qu'on déplore. Je sais encore que ! heure n'est pas aux discussions ni aux batailles parlementaires. Mais je sais, d'autre part, que l'action et le contrôle parlementaires, à la condition de s'adapter aux circonstances, sont plus essentiels à cette heure que jamais. Personne en France ni en Angleterre ne songe à le nier, si ce'n'est dans les milieux hostiles à la démocratie. Les commissions parlementaires ne cessent de lendre a la République française de piecieux services. Et la question que discutent des hommes comme Georges Clé-menceau est de savoir où commence le uiiue u une enieme ia,puie sui ni uasi des propositions de la Quadruple-En tente. ENT MUTILÉ. ■ autorités civiles et même les Chambre: n'ont à immiscer, tandis qVic tou ce qui concerne l'organisation militain doit faire l'objet des préoccupations d< la représentation nationale. En Angle terre des protestations se sont élevée contre la trop longue durée d'un cong' de sept semaines q-u'a accepté la Cham bre des Communes, étant entendu toute fois qu'en cas de nécessité le gouverne ment la convoquerait avant l'expiralioi de ce délai. Et dans- l'angoisse des re vers qu'il subit en ce moment, c'es vers la Douma que le Tzar s'est tourm pour galvaniser dans l'intérêt de la dé fense nationale le peuple russe tout en tier. Le Gouvernement belge, lui, n'a plu: guère de territoire à administrer, ntai: la Belgique est glus ardente et morale ment plus grande que quand ses fil: vivaient chez eux dans l'opulence. L'ar niée belge est plus nombreuse et plu: forte que jamais. C'est au sort de notn pays que s'intéressent avant tout le: neutres qu'émeut le sentiment du Droit La Belgique continue ainsi d'être un fac teur essentiel de la situation morale de: Alliés dans le conflit, et la réparation di mal qui lui a été fait, dans toute la me sure où il est réparable—car elles sont hélas innombrables, les souffrances qui le crime allemand a causées et qui son quer d'être la première des conditions de la paix. 1' La tâche du gouvernement belge est n donc plus considérable qu'elle ne l'a jamais été. Et pour l'accomplir, il se p trouve dans la plus irrégulière des con- d jonctures, puisqu'il y a maintenant im- a possibilité matérielle de respecter la v Constitution. , Nous ne saurions à ce sujet qu'ex- g primer de vains regrets. Mieux vaut e s'accommoder le mieux possible des con- d tingences qui s'offrent à nous. Beau- s coup de parlementaires étaient en même p ■. temps bourgmestres ou échevins de t leurs communes. Les devoirs immé- / diats qu'ils avaient à remplir comme h t tels, les ont retenus au pays. Mais u»i I • certain nombre de sénateurs et de déJ s putés sont eri France, en Angleterre, et r en Hollande. Tous se sont mis à la dis- c , position du gouvernement pour l'aider dans sa tâche, e! beauepup se rendent c par leurs propres moyens, utiles à nos t » soldats d'abord, et aussi à nos c , compatriotes qui sont en exil, de c > même qu'à ceux qui sont de- c meurés en Belgique. Mais ils ont égale- 1 , rrien,t à remplir collectivement certains t devoirs qui résultent de leur mandat par- r: - lementaire. Cela, ils ne l'ont pas en- 1: 3 core fait. Qu'importe que personne ne t ; les presse de le faire! C'est avec soi- t même qu'il faut être avant tout d accord t . Et plus tard ils pourraient regretter de v :> 11e s'être point souvenus à l'heure voulue, c . de tout ce qu'exige le régime de liberté r ; qui fait l'honneur de la Belgique depuis c 1830, et pour lequel se battent l'élite des ci ] célibataires de toutes les classes de la g ; société et tant d'hommes mariés qui li 3 presque tous appartiennent aux an- r a ciennes levées de milice et par consé- j . quent à la classe ouvrière. F Point ne suffit, à mon sens, de pro- p t clamer la nécessité d'une union patrio- t tique qui est dans les vœux de tous, et s , u'exprimer la cr-'nte qu'on puisse dire t . de "certains hommes, après la guerre, c J "qu'ils n'ont rien oublié et rien appris. ' c Il faut se garder aussi cle l'accusation d'avoir tout oublié et de n'avoir rien vu. à ; Or, depuis le 4 août 1914, les membres p . du Sénat et de la Chambre avec les- v quels peut communiquer le Gouverne- c 1 ment, n'ont aucune indication, ni sur la situation financière, ni sur les arrange- t ! ments intervenus avec les Puissances 1 alliées, ni sur l'action de notre départe- u ment des' Affaires Etrangères, ni sur î tout ce qui concerne l'organisation de I l'armée, y compris les motifs qui ont p restreint les termes de l'arrêté-loi du c 1er mars à ce qu'ils sont. Mes collègues de la Chambre et Mes- d sieurs les sénateurs pensent-ils qu'ils t n'ont pas à s'intéresser aux meilleurs moyens pour notre nation de contribuer * à la fabrication de munitions toujours plus abondantes, aux mesures prises pour l'utilisation des anciennes classes de milice, au sort réservé aux défenseurs de notre patrie qui sont maintenant hors-combat, à ce qui se fait ou ne se fait pas pour gagner le monde à notre cause, qui est celle de la justice et ' de la liberté? , A ceux qui, d'aventure, n'y songe- e raient pas et me.liraient sans avoir vu J , le "Moniteur" de ces derniers jours, ni i [ les intéressantes lettres du correspon- c dant de 1'"Indépendance" au Hâvre, § j'ai le plaisir d'apprendre que le' gou- c vernement du roi Albert y songe pour t eux. Depuis le 4 août 1914, le contrôle 1 parlementaire est de fait supprimé. Les \ budgets pour 1915, s'ils ont été dressés, 1 n'ont pas été soumis à ceux qui, norma- ' lement, auraient eu à les discuter et à J les voter. C'est pourquoi, sur la propo- < : sition de M. Van de Vyvere, ministre ! ' des Finances, le Roi. par arrête en date c du 19 juillet 1915, a institué une "com- c ' mission budgétaire," composée de huit i : membres, dont quatre fonctionnaires du s département des Finances et quatre fonc- à tionnaires choisis parmi ceux des autres t départements. " 1 1 M. Van de Vyvere, dans son rapport g " au Roi sur la nécessité de l'institution Ç de cette commission, s'est notamment : exprimé ainsi : ( " Dans les circonstances actuelles, le t " budget est en état de continuelle forma- f tion ; . chaque jour; pour ainsi dire, 5 amène la nécessité d'y comprendre des I 5 crédits nouveaux, et ainsi devient par- 1 " ticulièrement délicate la tâche de veiller 1 1 à ''équilibre des ressources et des c ■ charges. Plus encore qu'en temps nor- 1 ' mal, il importe, dans ces ingrates condi- c ' tions, de soumettre les propositions de £ i crédit à un examen critique, le regard 5 • fixé sur les possibilités que mesurent les < ■ moyens du Trésor." < 5 La Commission budgétaire est char- ( i gée, à titre purement consultatif : 1 " 1. De l'examen des propositions de i , crédit soumises au ministre des Fi- i : nances par les divers départements et < t services, et qui doivent être appuyées } " 2. De l'examen des demandes de quLdation et de toutes vérifications en îatière de dépenses. " Elle recevra communication des rojets de contrats, marchés, cahiers es charges et conventions quelconques yant trait à ''emploi des crédits ou-erts."L'expédient auquel a recours notre ouvernement, amputé du Parlement t de la Cour des Comptes, p>our assurer ans une certaine mesure le contrôle de es finances, pourra lui rendre d'aussi récieux services qu'une jambe ou un ras postich^, à nos soldats mutilés. Lutre chose toutefois qu'une jambe de ois, est une jambe en chair et en os. )e même, autre chose qu'une commis-ion de fonctionnaires dépendant des linistres, est une parlement composé es élus de la nation. Et de même que les médecins s'effor-ent de conserver à nos soldats blessés Dut ce qu'il est possible de leur laisser le leurs pauvres membres déchiquetés— ar une adaptation se produit, et un mor-eau de bras ou de jambe est encore itife—de même il faudra s'efforcer de irer des débris de la représentation ationale que les circonstances ont lissés à la disposition du gouvernement elge, tout le parti possible. Il n'y a point de chance que les séna-:urs et les députés restés libres se trouent en nombre pour voter et prendre es décisions. Mais ils pourraient se éunir officieusement au Hâvre, prendre onnaissance des pièces communiquées éjà à la commission budgétaire, échan-er leurs observations, leurs vues et :urs idées, recevoir collectivement les enseignements que le gouvernement jgerait convenable de leur donner, faire art à celui-ci des réclamations qu'ils euvent avoir reçues et qui leur paraî-raient dignes d'attention, se concerter ur la meilleure façon d'exercer leur con-rôle, s'en partager notamment l'exer-ice, obtenir de qui de droit les mesures ui le leur faciliteraient, etc. Personne ne saurait assigner une date la victoire et à la paix. Nous n'avons as à escompter l'avenir. C'est le de-oir de l'heure présente qui nous re-uiert.Aussi ne pourrions-nous envisager rop favorablement la voie dans laquelle ; gouvernement vient d'entrer. C'est n des plus beaux titres de gloire du roi ilbert auquel se sont ralliés tous les tëlges, même les plus fermement :é-ublicains, d'être aux yeux du monde, omme il le sera aux yeux de l'histoire, le roi honnête homme." Il sauvegar-era tout ce qu'il pourra, de la Consti-ution belge. EMILE ROYER, Député de Tournai-Ath. llllillllillllllliilllllllllllillllllllllIllllllllHlllllllillllllll La Guerre les Vacances et les enfants Cette année les vacances doivent être courtes et économiques, mais la santé des enfants exige toutefois le grand air et la campagne. Nous indiquons ci-dessous une série de services de motor-bus qui circulent journellement, et traversent les parties les plus rustiques des environs de Londres ; les prix des parcours • sont les plus minimes. Service No. 10a Eléphant et Caatle et Lough-tonService No. 47 Shoreditob çt-Par^borougli Service No. 160 Stockwell et Eeigate Service No. 27 Highgate et Twickenbam Service No. 105 Ealing et Surbiton Service No. 84 Golders Green et St. Albana Service No. 142 Kilbnrn Part Station et Wat-fordThe London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. Illlllllllllllllllllllllilllllllllllllllilllllllllllllllllllllllllll À TRAVERS LES BALKANS. V. — . ♦ . Le Traité Serbo-bulgare de 1912 vu de Nish. 7"i » _ . ... j # 7) a , r n uv tiuit z Lut / çojjun A Nish, où j'eus l'honneur d'être reçu 1 n audience privée par M. Jovan < ovanovitch, ci-devant Ministre de ■ ierbie à Vienne et actuellement gérant 1 u ministère serbe des Affaires Etran- ' ;ères, ainsi que le grand plaisir de < auser avec plusieurs jeunes et dis- ingués diplomates serbes, j'ai recueilli c impression qu'on n'est nullement dis- c posé à causer avec la Bulgarie sur la t iase du traité de 1912 désormais caduc. ( ' En déclarant la guerre à la Serbie, la i Bulgarie, affirment avec juste raison les j serbes, a de ses propres mains déchiré 1 e traité serbo-bulgare.'' Il n'existe pas s l'exemple dans l'Histoire, ajoutent-ils, 1 |u'un Etat, après avoir foulé aux pieds 1 m traité d'alliance et déclaré la guerre à j on allié, se reprenne ensuite, et se mette j . exiger l'accomplissement des obliga- f ions provenant de ce même traité et 1 'oubli de tous les maux causés par une ; ;uerre fratricide. _ _ 1 Mais la guerre de 1913 n'cùt-clle pas ; mnulé la force du traité du 29 février, i |ue nombreuses seraient encore les au- ; res considérations qui militeraient en 1 aveur de la thèse serbe, de la caducité? i En effet, la ligne de frontière prévue < >ar le traité serbo-bulgare n'est pas une < imite ethnographique séparant les Ser- i >es des Bulgai-es, mais une ligne politise provenant d'un accord entre la Ser- i lie et la Bulgarie, intervenu sous le coup [ le la menace d'une grande Albanie ima- c finée par le comte Berchtold et embras- t :ant les vilayets de Kassovo, de Scutari, t le Monastir et de Janina, et conclu afin j l'assurer à la Serbie l'Albanie jusqu'au t leuve Sémeni. Or, non seulement la t Bulgarie donna, à Budapest, par l'inter- t nédiaire de M. Daneff, l'assurance que 1 ien de ce qui touchait à l'Albanie, alors ' Kscupéc par la Serbie, ne constituait < >our elle un casus fœderis, mais, à la uuru u siincncà. 1res, se refusa même à défendre, soli-lairement avec la Serbie, les intérêts icrbes sur le territoire situé à l'ouest du l'har, reconnu pourtant comme serbe en ,rertu de l'art. 11 de l'annexe secrète au lit traité serbo-bulgare. D'autre part, comme tous les traités, :elui de 1912 comporte de nombreuses :harges et, ainsi que toutes les convenions militaires, désigne aussi le théâtre éventuel de la guerre. Or, non seule-nent la Bulgarie n'a pas, durant la guerre turco-balkanique, prêté à la Ser->ie le concours auquel elle s'était engagée ; non seulement elle a laissé à la Ser->ie et à la Grèce la lourde tâche.d'ache-rer seules la délivrance de la Macédoine >our se lancer à la conquête d'Andrino->le et de Constantinople avec toutes ses orces disponibles, mais, s'apercevanr lientôt que ces forces étaient insufflantes, elle sollicita de la Serbie, en de-lors des obligations du traité, un aide lupplémentaire en hommes et en artille-ie que lui accorda le Gouvernement :erbe, tout en lui faisant savoir, par 'entremise de MM. Tontcheff, Théodo-off et Daneff; qu'en échange de ce :oncours spécial et non prévu, la Serbie lemanderait la revision de la frontière ixée par le traité. Enfin, lorsque, conformément au fa-neux article 2 de l'annexe secrète sti-)ulant, en outre, que les "deux parties ontractantes s'obligent à accepter com-ne frontière la ligne que S. M. l'empe-eur de Russie pourrait trouver comme uste de fixer dans 'es limites mention-lées," il fallut trancher ia auestion du erritoire contesté, c'est-à-dire la ques-ion de la Macédoine proprement dite; a Bulgarie refusa de démobiliser simul-anément et de se rendit au tribunal l'arbitrage prévu par le Uaité. * * * 86ème année. No. 193

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume