L'indépendance belge

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s.n. 1914, 15 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p55db7wq7m/
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| lO Oe-xa.1ri223L©s £N BELGIQUE ET A PARIS 4.1 «55* A-ÎNÉE Mercredi 15 juillet 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 y rue dlea tables, Bruxelles SUREAUX PARISIENS ; 11, plaça de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE MODE, Un in 20 fr. 6 mois 10 fr. 3 mois, Sfr. lyXEf.iSflBflElS'r.-D.) » 28 fr. » 5 fr. •' Sfr. [iMSER " 40 fr. » 22 fr. » S fi. ÉDITION HEBDOMADAIRE 'Internsiionals et d'Outre-meri ]0 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un.an •••••.. Sîi franc» |lx.moifi 122 francs L'INDÉPENDANCE x9 Mercredi 15 juillet 1914 Les annonces sont reçues. A BRUXELLES : aux bureaux du jou' jaL, A PARIS : 11, piacede la Bourse, À LONDRES ; chez MM. John-F. Joues <& G°, Vfi % Snow Bill, E. C.; à f Agence fiavas« «° Cheapside E, G,; et chez Nevi*oud <& Fils, Lfcd» H0* 14-18, Queen Victoria Street, et T, B. Browiiew Ltd. n° 163, Queen Victoria Street, jfc. AMSTERDAM ; chez Nijgb & Van Ditmar, Rokin, 2,' {k■ ROTTERDAM ï même tir me, Wynhaven, 113. m ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE ek tdS SUISSE, aux Agences de ia Mui^ou Rudolt Mossi^ jîV ITALIE : chez MM, Haaseustein & Vog 1er, à Turin et Rome. i&ÎJEW-YORiL : T.B, Browne, Ltd, East42ad Streot# ÏHGIS EDTTïQSS EAR JOCT- — Stt PAGES BELGE ctnsE&YAXicftr TAU TE progrès » Édition du matin JLujourà'hm : Revue politique. la question albanaise. — Nouveaux succès des insurgés. Au Mexique. — La ligne Mexico-La Vera- Cruz. — La situation politique. Au Portugal. — Incidents politiques. Eu Autriche. — Les relations austro-serbes. Ce qu'un Serbe pense de l'Autriche-Hongrie. Notes du jour, par J.-B. En France. — Au Sénat. — Le discours 08 M. Hinmberi. En Belgique. — M. Charles Buis. le Quatorze-Juillet. — En Belgique et à l'étranger. Chronique mondaine. tribunaux. — L'affaire .Wilmart : seizième audience. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Informations iinancières et industrielles. — Nouvelles diverses de .nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies ile la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édi-jiûii, publiée le matin. BRUXELLES, 14 juillet Revue Politique Un très grave débat s'est produit lundi, assez inopinément, ai Sénat iraaçais'. M. liumbért, rap porteur de la commission de 1 armée, et qui étajl ollicier avant de devenu Séiiitteur, a critiqué de la i'açon la plu: sévère l'administration militaire. Lt ^ouverpement demandait au Séria tfa.uC0i.fw5i.- les ffïtauu-e» guérit et ue ru marine à engager desi dépense: non ftnouveluDles ami de pourvoir au.1 besoins de la défense nationale. M. Charles Humbort a dit notamment qui le; mortier français; ne jénoud plus au: nécessités des la guerre moderne; qui Je matériel que l'industrie ïrançaièi fourmi a l'armée est inlérieur à.celu .qu'elle fournit à l'étranger; que l'appro .visionneanent en muriiuous des canon: ! est insuffisant.; que les forts entre Tou et.Verdun, qui n'ont pas été amélioré: .depuis I8"iô, offrent une résistance in suaisante; qu'il manque deux million: ,de paires de chaussures. M. Hum frert a ajou'té que si le Parlemen est résolu à consent'!- tous les s'aciift ces indispensables pour la défense na tionale, encore ' iaui-il que l'argent ni soit pas.dépehsié en pure perte el, pou. cela, il importa de enanger la menuiliti pi doniiiie dans les services dirigeant: ,at- l'armée.. On conçoit que ce discours ait pro BUil une profonde impression au Sé na-t et l'on devait s'attendre à ce que 1. ministre du la guerre fournisse iuuiie dmtemènt des explications sàtislaisan tes. Un ministre qui a ia responsabi lité de la çsiiiense iiatLonale doit évident nient être au courant de la situatioi exacte de l'armée et des condition dans lesquelles cette armée pourrai' êtl-e appeuiq à. agir demain. .M. Messi nly, prétextant qu'il n'avait pas été pré venu, se contentr. de reconnaître qu des faits cités par M. llumbert, pri isolément-, sont exacts et il a ajout qu'il prensilit l'engagement d'apporté, le contrôla le plus rigoureux à l'exéci ti'on du programme pour porter a so maximum la puissance , défensive d la France. Cette réponse n'a pas satis fait le-Séniat, et M. Clemenceau, dor. l'autorité '«est grande sur la majorit républicaine de la Haute-Assemblée, .appuyé fortement M. llumbert. « Nou ne sommet;, a-t-il dit, ni gouvernés r défendus ! » Aussi M. Clemenceau a-t-de-mandé l'ajournement du vote du pr< jet de loi relatif aux dépenses, milita res et a-tt-il exigé la convocation d Parleraient dans quelques jours afin qu le ministre expose complètement la s tuatien, car il lui parait impossible qu la nation demeure dans une incertitud aussi grave pendant les vacances pa lemeprtaires. Ce débat se poursuivra ai ioimj'hui, et il est à supposer que A Viviahi, président du conseil, prendi nettement position. Là nation frança se. a l'ait, un el'i'ort t.op considérabi pour assurer sa sécurtté pour qu'ell puisse, tolérer que l'incurie administra fcve en compromette le plein succè: On. a. l'impression, à la lecture d comjjfe rendu de la séance d'hier d Sénat, que la majorité républicaine c cette assemblée manque de confiant dans l'énergie du cabinet Viviani e ce qui concerne la question mili'tatri Le débat d'aujourd'hui nous fixera si t point. Le mouvement en avant des Epin tes dans l'Albanie du Sud viei encore ajouter, s'il est possibl à la confusion générale dans le nouv Etat balkanique. Certes, les Epirotes r songept nullement à violer l'arrang ment intervenu entre eux et le gouve nernent de Durazzo, grâce aux bons o %es de 1- commission internatiotia f ■' • contrôle, mais, menacés chez eux p; les insurgés albanais, ils ont en vain demandé au gouvernement de prendre des mesures pour assurer leur protection. Le gouvernement du prince, étroitement bloqué dans Durazzo et' impuissant à laire lace aux Insurgés dans l'Albanie centrale, n'ayant rien pu l'aire pour eux, les Epirotes ont organisé eux-mêmes leur défense. Seulement, mis en goût par les premiers succès, ils ont pris l'offensive et ils marchent actuellement sur Bérat. Il est à remarquer que M. Zographos, qui fut le chel ou gouvernement provisoire éptàrOté, est personnellement hostile à ces opérations et cherche loyalement à arrête! cette marche en avant, mais actuellement il n'y a plus de chefs en Albanie et les différentes races sont profondément engagées dans la guerre civile. Chose curieuse, ce n'est pas tant à Durazzo que l'on redoute cette poussée en avant des Epirotes; c'est en Italie qu'elle provoque des protestations les plus vives. On sait que tous les efforts de la diplomatie italienne ont tendu à soustraire le sud de l'Albanie à l'influence grecque. De là la délimitation absolument arbitraire de la frontière du sud; de là encore les résistances auxquelles se heurta l'idée de l'autonomie administrative de l'Er::-e. Aussi ne faut-il pas trop s'étonner que les cercles politiques italiens exagèrent aujourd'hui le danger de la marche en avant des Epirotes : il y aurait là un excellent prétexte à intervention pour l'Italie. La nouvelle que le gouvernement de Home Vient de rappeler 50,000 hommes sous les drapeaux se rapporte évidemment aux événements d'Albanie, car la situation intérieure, malgré les efforts faits pour déterminer une grève des « ferro-rieri », ne justifie pas une telle mesure. On a l'impression que l'Italie veui simplement prendre les devants sui l'Autrxhe-Hongrie qui, elle, a concentré des forces assez importantes du côté de la Serrfie et à proximité de-l'Albanie. Si l'occasion d'une interventioi: se présente pour l'Autriche-Hongrie, l'Italie marchera de l'avant, elle aussi et elle entend ne pas se laisser sur prendre par les événements. Mais il es à remarquer qu'en même temps ur mouvement se dessine en Italie qui tenc à rendre la Grèce responsable des agis sements des Epirotes. Or, il est hier certain que le cabinet. d'Athènes est to. talement étranger au soulèvement d< l'Epire albanaise et qu'il ne songe nul lement à se lancer dans une aventur< où il se heurterait fatalement aux gr.an : des puissances. La Question de l'ulster i L'anniversaire de la bataille de la Boym ; Belfast, lundi, 13 juillet. Une grande manifestation des unioniste: L et dtis orangistes a eu lieu aujourd'hui i - l'occasion de l'anniversaire de la batailf • de la Boyne. Cinquante mille hommes, à !< ; tète desquels marchait Sir Edward Carson .- se sont rendus à la réunion en plein air e : hors de la ville. Là, Sir Edward Carson ; i fait un discours et a préconisé la résistanc au « home rule ». Contrairement à ce qç se passait chaque aimée, il n'y a eu ni bâ garres ni voies de fait en raison des ordre i sévères donnés par tes chefs des deux par - tis adverses. Cette célébration a été égale - ment calme sur tous les autres points :i la .province de ï'Ulster. La police était ei - nombre à Belfast ft, les troupes étaien 1 consignées. (a LA i Question Albanaise Occupation de Fieri e Valona, lundi, 13 juillet. Les insurgés occupent FierL (e ^ mexurzAKjji irrfMi a.- — n irr ■—r^viw>TO^.'^Lr77>v-CT3ri«ri vv. , s tavelles de l'Étranger ii i- ALLEMAGNE L' « entraînement » des soldats e Berlin, .lundi, 13 juillet, i- On mande de Franefort-sur-l'Oder a O « Berliner Tageblatt» qu'à ia suite d'un e marche du 12" régiment de grenadiers, exi cutée par une chaleur torride, sous le con l- jmandernent du colonel von Reutter, ancie I. colonel à Saverne, plus de cent.soldats oi a dû être ramenés dans des voitures. De:.: i- sont morts (les suites d'insolation, e Dans la rno-me ville, un'soldat d'artitt e rie s'est jeté du troisième étage de la ci i- serne dans la cour, après s'être' empois® î. né. , i' 't Mise au point c • Berlin, mardi, 14 juillet, n On déclare de source autorisée que J( n nouvelles d'après lesquelles de nombrer >. accidents causés par la chaleur se se r raient produits au 12e. régiment des gren diers, à Francfort, sur l'Oder, sont fort ment exagérées. L'hûpital militaire de ). garnison n'a hospitalisé que onze hommi d à la suite des manœuvres en questio Sûr ces homme?, huit ont été renvoyés i >'] l'hôpital. Parmi les trois autres, plus s e rieusement malades, l'un est mort à la Si v te d'une insolation; les deux autres so [■- maintenant hors de danger. La preuv f- ajoute-t-on, que les faits n'ont pas l'impc le tance qu'on leur a attribuée, c'est que ;j- part ces trois hocunes aucun homme j ' manquait à l'appel pour l'exercice du joui suivant. (b) Aîlaiire de trahison Berlin, mardi, 14 juillet. Le procès en divulgation de secrets militaires intenté h l'adjudant du l*r bataillon des pionniers, Walter Pohl, a commencé aujourd'hui devant le conseil de guerre de Berlin. Le huis clos a été prononcé pour toute durée des débats. (bj ANGLETERRE CHAMBRE DES COMMUNES Répondant à plusieurs questions, M. As-quith déclare qu'il espère que la Chambre pourra s'ajourner dans le courant du mois d'août. Il demande à l'assemblée de votei auparavant les diverses clauses financières relatives au projet d'amendement di bill du « home iule », le budget des Indes, le projet de réforme de la Chambre des Lords, la projet d'amélioration des habitations ouvrières. Il proposera à la prochaine séance de faire commencer la nouvelle session au début de l'hiver pour qu'on puisse discuter les projets financiers se rapportant au budget des recettes et aux allocations é accorder aux diverses autorités locales. M. Asquitli dit qu'il fera vendredi prochain une déclaration plu détaillée au- sujet des affairas législatives et il espère qu« le projet d'amendement du bill irlandais se ra inscrit à l'ordre du jour de la semaine prochaine. Ces clauses demandent une étude attentive. (a; AUTRICHE-HONGRÎE Le ministre de la guerre part en congé . Vienne, mardi, 14 juillet. M. de Krobatin, ministre de la guerre prend un congé à partir de demain. (b Les relations austro-serbes .Vienne, lundi, 13 juillet. La campagne de pressa. contre1 la i>er bie continue très violente et, à en juge: par l'attitude de certains journaux viennois les rapports austro-serbes seraient très ten dus. La « N'eue Freie Presse » se distingue pa l'inlassable .insistance avec laquelle elle dé couvre l-es pé*rils que représente pour la mo narchie et l'Europe entière le panserbisme Le journal constate aujourd'hui que 1 panserbisme actuel est contraire à l'espri de la note remise par Belgrade après la cris de" 190S, note dafis laquelle "la Seruie pi-c mettait de vivre' en rapports de bon voisi nage avec ia monarchie. 11 demande que 1; .Serbie soit placée en face des mêmes ques tioiis qu'en 1908. La « Reichspost ». dépasse en violence 1 1 langage de la « Neue Freie Pressa » et al firme que la Serbie menace la monarchie (s ARGENTSNE Le budget Buenos-Ayres, mardi, 14 juillet. Le pouvoir exécutif a déposé au Congre le projet de budget pour 1915, qui fixe le i dépenses ordinaires à 329,510,990 piastre; i papier. Les dépenses pour les travaux pu : blics s'élèvent à 4iî,S98,271 piastres-papie i et à 10,550,000 piastres en titres. Les d< penses supplémentaires s'élèvent à 13 mi : lions 313,105 piastres-papier. Le projet d i budget évalue les recettes à 34,190,74 > piastres-papier. En outre, le produit , do d i vers titres permet également de dispose de 50 millions de piastres-papier. 5 Le message présidentiel qui accompagn le budget fait un exposé de la situatio économique et dit que les mesures 3.d0] tées ont déjà permis d'économiser 26 mi , lions de piastres-papier. Le budget en v . gueur permet, d'économiser encore un , trentaine de militions, reliquat de l'ex-érc ce 1914. Le message affirme que les pe: turbations économiques diminueront d'il tensité avant la fin de l'année. (1 BULGARIE L'emprunt Sofia, lundi, 13' juillet. L'emprunt, qui sera'émis à 84 p. c., poi tera un intérêt de 5 p. c. Il sera. érnis e deux tranches de 250 initiions. La premièi ) émission, qui -aura- lieu probablement e automne, servira notamment au rachat de bons du Trésor pris par la Banque de Pi ris et des Pays-Bas pour une somme de ; millions et de ceux que la Discont-o Gesel schaft prendra maintenant,contre paiemea d'une avance de 120 millions dont on dédu ra tes 30 millions dus à des banques au: tro-hongroises et les 10 millions de rouble dus a des banques russo-asiatiques.La Bai que Nationale bulgare touchera 55 million, u Le consortium acquiert le droit de coi e siruction de la ligne Haskovo-Porto-Lagc et du port de Porto-Lagos, devant coûti i- environ 50 millions. La construction de : n ligne et du port se l'era, par adjudication, it En outre, les banques obtiennent la coi x cession de l'exploitation des mines de houi le de Pernik et. de Bobodvola. À cet elfe une société bulgare sera formée. Le prés u dent du conseil d'administration de cet i- société sera un Administrateur de la Bai i) que Nationalé. Un administrateur de . Banque agricole, et le directeur de la Det publique feront partie du- conseil d'ad.mini tration, où le ministre du commerce sei -S également représenté par. un délégué avi x voix consultative. I,a Banque Nationale la Banque Agricole auront une particip i- tion d'au moins 30 p. c. dans le capital i e- cette société pour l'exploitation des mine a^ Enfin, le gouvernement bulgare fera d< — commandes pour 100 millions à des indu i- tries allemandes, autrichiennes et ho: le groises. é" La deuxième tranche de l'emprunt sei ù- émise deux années au plus après la pr nriière. ! e, r_ Les incidents bulgaro-roumains à Sofia, lundi, 11 juillet le On déclare ici que lé nouvel incident su uu maiiii ■ venu à la frontière bulgaro-roumaime s'est produit dans les circonstances suivantes : Avant-hier, trois soldats bulgares s'étaient rendus au village de Kuyundjuk, en territoire roumain, pour assister à une noce bulgare. Peu après leur arrivée au village, ils aperçurent la jeiwe femme dont on célébrait le mariage qui fuyait devant huit soldats et quatre gendarmes roumains. Les soldats roumains prirent la défense de la jeunj femme. Une dispute en résulta. Les soldats roumains s'emparèrent d'un soldat bulgare, qu'ils ma^raitèrent. Les deux autres s'échappèrent, allèrent prendre leurs fusils et revinrent délivrer leur compagnon. Au cours de la fusillade qui s'engagea, deux Roumains furent blessés.Des officiers roumains et bulgares accoururent aussitôt sur les lieux. (a) Sofia, lundi, 13 juillet. A la suite des derniers incidents sur la frontière bulgare-roumaine, le ministre de la guerre a pris des mesures disciplinaires contre les officiers qui confièrent le service de la frontière h des soldats insuffisamment préparés. Les soldats impliqués sont aux arrêts et sont l'objet d'une instruction judiciaire, (a) GRECE Les moines du i.-.ont Athos : Athènes, mardi, 14 juillet. La « Nea Hellas » annonce qu'à l'occasion du prochain voyage du Roi au mont Athos, les moines des monastères, en outre des présents ayant une valeur historique qu'ils feront au .souverain, ont décidé de compléter la somme destinée, à l'achat d'un dreadnought que le peuple grec offri. ra au Roi jrar souscription nationale, (b) ITALIE La santé du duc d'Aoste Naples, lundi, 13 juillet. On sait que le duc. d'Aoste avait été at-. teint, en juin, <i'qne fièvre infectieuse, dont il paraissait guéri. Or, ce soir, le bulletin ' suivant a été publié : « La maladie du duc d'Aoste, une fièvre . jniei lieuse,, après avoir suivi depuis les pre . i revers jours de juin, un cours régulier e . nullement inquiétant et avoir atteint vers le 7 o ; le 8 juillet une apyroxie presque , complète, présente depuis trois jours vkk t recruu sience accompagnée de grosses fié 3 vie.\ , «roub1 -s intestinaux et de quelque; . ; .- . ^ ui. li-sblesie du cœur. La îem . pêratùre est de 3Ô°(i. » x (S.) Dr Pescaraio Verde. - • Dès que ce bulletin fut connu, un grant nombre de personnes, vinrent au palais dt î Capodimonte,. où des régistres déposés si - couvrent de signatures. Le duc est assisti . dans sa maladie par la duchesse Hélène ) (a Naples, lundi, 13 juillet. Le bulletin de santé du duc d'Aoste por:e « Les symptômes aigus persistent. Tempe rature maximum de la nuit : 39°8; puisa 3 tions : 112 à 120. Fonctions cérébrales par s faites. Faiblesse du cœur encore sensible. > (a Accident à un dirigeable Un soldat tué Udine, lundi, 13 juillet. Le dirigeable « P. 5 » avait atterri sui 2 la place d'Armes, où il était retenu par di: ^ soldats de cavalerie, lorsque survint uni rafale de vent. Le dirigeable fut emporté Neuf soldats lè lâchèrent. Le dixième fu emporté à une hauteur de 150 mètres, d'oi I il retomba sut- le sol et se tua. k Le dirigeable put atterrir ensuite sans dif l_ ficultés. (a Elections provinciales e Rome, lundi, 13 juillet, i- Aux élections provinciales qui ont eu liei •- hier a Naples, ont triomphé neuf candidat i- constitutionnels, 17 candidats du bloc popu i) laire et un socialiste intransigeant. Il est encore impossible à l'heure actuelli d'établir des prévisions certaines pour >é: élections communales. Certains pensent qu le succès sera partagé par les deux liste; d'autres estiment que la liste populaire em portera lu victoire. II A Ancône et à Jesi la victoire populain e est. confirmée. (a » MEXIQUE L- 5 La voie îerrée de Mexico à la Vera-Cru; Là Vera-Cruz, lundi, 13 juillet. Quatre cents ouvriers, agissant en con formité d'ordres reçus de Mexico, travail lent rapidement à réparer la voie ferrée <'. 3 Mexico à la Vera-Cruz, qui avait été cou J" pée par ordre du président Ilulrta au débu '■ de l'attaque des Américain contre la Y ère Cru-z. (a ® Carranza et Huerta ^ Washington, lundi, 13 juillet. La général Carranza a averti les Etats _ Unis qu'il n'acceptera en' aucune façon de !_ pourparlers avec le général Huerta, dont j exige une capitulation complète. (a Menace de M. Carbajal j. Mexico, lundi, 13 juillet. a M. Carbajal se retirera : si les deux frac e tions rivales n'arrivent pas promptement une entente. (t >a On mande de Washington : Les Etats ,c Unis ont rassemblé à Bahia de Guante namo (Cuba) 700 marins qui se tiendror j. prêts à intervenir en cas de troubles à I lsï! Ie et à Saint-Domingue. (£ i PORTUGAL 3" Bagarres politique A Porto Porto, mardi, 14 juillet. M. Almeida, chef du parti évolutionnistf . était venu avant-hier pour une tournée étei torale. 11 est reparti hier pour Lis-bonin Son arrivée et jon départ ont donné lie à des bagarres entre partisans et adversa r- ''M de Ut politique gû'il' représente. Il y a i des coups échangés, des coups de feu tirés Plusieurs personnes ont été blessées, (a Porto, mardi, 14 juillet. La force publique est intervenue. On i procédé à plusieurs arrestations. La foui a envahi Les bureaux du journal catholi que u Libertad » et a causé des dépréda tions. La police a dû charger poiur dispei ser less manifestants. (a A Lisbonne Lisbonne, lundi, 13 juillet. 10 h. 50 soir. — Les ministres, réuni: en conseil extraordinaire, s'occupent de: moyens à prendre pour assiurer l'ordre pu blic. Actuellement, l'ordre est parfait. Sui- il place de Rocio, au centre de Lisbonne, le cuiieux affluent pour contempler les dégât, qui ont été faits la nuit précédente. L; police se livre à d'activés investigations M. Almeida est parti de Porto oet après midi en aiutomobile. Au moment du déjiart une foule nombreuse s'était réunie devan son -hôtel. Des manifestations en sens diver se sont produites. On avait fait garder pa la police les bureaux du journal catholiqui « Libertad ». (a Lisbonne, lundi, 13 .'..illet. 11 h. 5 soir. — L'automobile qui trams portait M. Almeida a été assailli par m groupe de gens armés devant la sucoursal. de la banque de Minlio, à Porto. Des ba gîtrres ont alors éclaté, mais elles ont ét vite réprimées. M. Almeida est attendu ; Lisbonne à minuit. Les rassemblement sont interdits aux abords de la gare d Rocio. (a Lisbonne, mardi, 14 juillet 12 h. 5 soir. — M. Almeida est arrivé Lisbonne sans incident, grâce aux mesure, de précaution qui avaient été prises par 1 gouvernement. (e RUSSIE — Le Conseil de rem-pire s'est prorogé a ls( novembre 1014. SERB3E Précautions inutiles Belgrade, lundi, 13 juillet. Des mesures extraordinaires avaient ét prises à l'occasion des cérémonies organ sée pour l'anniversaire du roi Pierre à 1 suite des bruits d'attentat contre le princ héritier. Les cérémonies se sont passées sans inç ' dent. (i * " * Des bruits s'i ~nt répandus qu'un atter ; tat était projeté par les Serbes contre le ; Austro-Hongrois habitant Belgrade, beai ; ooup de ceux-ci ont envoyé leur famille pa; ser la nuit à Sem-lyn ou à la légation d'Aï . triche. Le ministre autrichien ayant signalé . . bruit qu'un attentat était projeté contre 1 ; légation elle-même, toutes les mesures c précaution furent prises. La nuit s'est passée sans incident. O , croit qu'on se trouve en face d'un cas c panique dû aux récits exagérés de oertair journaux. (j Les funérailles de M. de Hartwig Belgrade, mardi, 14 juillet. Ce matin oni eu lieu les obsèques de A de Hartwig. 11 ne s'est produit aucun inc dent. (b) Belgrade, mardi, 14 juillet. Les funérailles solennelles de M. de Har wig ont eu lieu en présence de nombre ses personnalités militaires. Sur le pa • cours de la légation de Russie à la cath I draile, les troupes faisaient la haie -derrière elles se pressaient dies milliers < personnes. Les fenêtres des maisons étaien [ ornées de drapeaux avec crêpe. Toutes li s maisons de coimneroe étaient fermées. Di . 9 heures du matin, arrivèrent à la légatic de Russie le prince héritier Alexandre, r , présentant le Roi, le,s membres du cabin j et du corps diplomatique, les grands digr ; taires, le conseil municipal de Bedgrad ■ les officiers et de nombreuses dépu-tation ! Le métropolite Dirr.itrije procéda à la b nédiction du corps, puis, le cortège se m , en mouvement. Derrière le cercueil ma ) chaient la veuve et la fille du défunt, le.pe sonaiel de la légation de Russie, le .prim héritier, représentant le Roi, le corps dipl rnatique et un groupe de paysans et < ! paysannes en costume national. Trois escadrons de cavalerie et deux ba . teries d'artillerie fermaient le cortège. De la cathédrale le cortège s'est rendu £ > cimetière où le corps a été inhumé dans i; . tombeau offert par la ville de Belgrade. ; SUISSE Arbitrage gréco-turc Berne, mardi, 14 juillet. Le conseil général de Turquie à Ganè-? et la légation de Grèce à Paris, par l'inte 1 médiaire de la légation suisse à Pari ) ont demandé au gouvernement fédéral i nommer un arbitre pour le cas où la cor mission gréco-turque de l'émigration Smyrne ne parviendrait pas à se mett-. d'accord. ■x Le Conseil fédéral n'a pris encore a j cune décision, mais plusieurs journaux a . noncen-t qu'il serait disposé à accepter cet ,. mission. ( 1 La question des jeux Berne, lundi, 13 juillet. 102,026 électeurs demandant l'interdictii stricte des maisons de jeu en Suisse, cet demande sera soumise au scrutin populaii ( TURQUIE Le boycottage antigrec :- Constinti-nople, lundi, la juillet- Les journaux .nnoncent de Smyrne q u le vali s'est rendu en Magnésie pour y fai ;• une inspection. Il u donné les i-n.tructip. j j les plus sévères, èn vue de faire cesser- boycottage antigrec, mais après le départ ) du .vali, ajoutent les journaux, on a rétabli le boycottage. k Les journaux annoncent que, près de Re-; cliad-assi, quinze membres d'une bande - grecque ont été tués. Le métropolite grec - déclare qu'il ne s'agissait pas de bandits et - demande qu'une enquête soit faite par la ) commission d'émigration t-urco-grecque. (a) Arbitrage suisse Constantinople, lundi, 13 juillet. . On assure de source bien informée que la ; Turquie et la Grèce vont s'adresser au prési-. dent de la Confédération helvétique pour t lui demander de désigner un arbitre qui s tranchera les différends pouvant surgir au , sein de la commission d'émigration turco-t grecque de Smyrne. (a) i Ce qu'un Serbe pense ; k FÂiiîiisiîe-Hûirie î — Paris est le carrefour du monde. J'y, ai rencontré, aujourd'hui,, avenue dë* l Opéra, un très haut personnage serbe qui joue un rôle éminent dans la politique de son pays. — N'est-ce pas inouï, me dit-il, en me tendant la main, cette prétention de l'Autriche-Hongrie de rendre le gouvernement de Serbie et le peuple serbe ) tout entier responsables de l'attentat da Serajevo ? i » Lorsqu'en 1908 un étudiant ruthène 3 tua le gouverneur de la Galicie, le com-3 te Potocky, qu'il accusait de favoriser. ) les Polonais aux dépens des Ruthènes, le gouvernement austro-hongrois fit-il des remontrances à la Russie? Non. «Lorsque l'an passé une bombe l'ut i lancée par un Roumain contre la maison de l'archevêque de Dèbreczin considéré comme traître à la nation roumaine, le Ballplatz essava-t-il de rendre l'Etat roumain responsable de ce crime ? Non. » Aujourd'hui,la situation est la même, é Un Serbe de Bosnie, sujet austro-hon-i- grois, commet un attentat contre son a souverain. Pourquoi est-il tout de suite e question a Vienne et à Budapest de demander des explications et des répara-U tions au gouvernement de Belgrade ?. ij IVurquoi aussi ces farouches représailles contre toute la population serbe de Bosnie-Herzégovine ét de Croatie ? Pour-l" quoi ces pogroms qui nous ramènent en s ple'n moyen âge ? Pourquoi cette dilïé-rence de traitement dônt nous souf-irons ? Est-ce là une façon d'agir d'un 1_ gouvernement qui se dit civilisé et qui entend réserver pour nous, Serbes, lu e monopole de l'imarchie et du banditis-a meï .L-a vérité, c'est que ces messieurs e de la uReichspost» et consorts, qui font depuis dix ans le triste métier n d'exciter dans la monarchie des Habs-e bourg les passions antiserbes, sont, à 3 notre égard, d'une insigne mauvaise l) foi. Ils ne peuvent pas se consoler qu'à diverses reprises, surtout en 1908, au moment de l'annexion de la Bosnie-Herzégovine en 1912, au moment de L l'affaire Prochaska, nous ne leur ayons i- pas donné l'occasion d'étrangler la Serbie. Ils ne peuvent pas so consoler qu'au moment de la guerre entre les alliés t- nous n'ayons pas été écrasés par la i- Bulgarie." Nous n'allons pas tout de r_ mémo renoncer à notre existence na--- tionale pour leur faire plaisir. » « — Oui, mais les Autrichiens, tout en le se défendant de vouloir se mêler en it quai que ce soit des affaires intérieures îs du royaume de Serbie, prétendent qu'il !s est pourtant intolérable que les com-n plots exécutés par des Serbes bosnia-e- ques soient perpétrés à Belgrade et et trouvent un appui parmi quelques-uns i- des personnages serbes les plus in-e, tluents du royaume. s. » Ils sont même allés jusqu'à dire que i-. si la lumière était faite sui" le dernier it complot de très hautes personnalités r- de l'entourage du roi Pierre seraient r- compromises. C'est une calomnie dic-:e tée par la douleur. Mais êtes-vous sûr o- cependant que les régicides n'étaient le pas en relations avec quelques personnalités . isolées du royaume de Serbie, t- avec quelques comitadjis sans travail, par exemple, et désireux d'avoir de la u besogne ? » ii — En d'autres temps je dirais : «C'est ,) possible. » A l'heure actuelle je répondrai: «Ce n'est guère probable.» Nos comitadjis sont encore trop occupés en Macédoine. Pour de nombreuses années encore, dans les nouvelles provinces annexées à la Serbie, la situation n'est pas sûre. » Nos comitadjis doivent sans cesse r" monter la garde sur les frontières de la s' Bulgarie et de l'Albanie pour empêcher l'incursion sur nos territoires des co-a." mitadjis albanais et bulgares. Et puis _a vers le sud, la Grèce et la Bulgarie ae-re cumulent leurs armées l'une en face de l'autre. La Turquie, elle aussi, se u" montre belliqueuse. Une étincelle peut n* mettre le feu aux poudres et rallumer te la guerre. Et vous pensez que c'est le b) moment que nos comitadjis auraient choisi pour fomenter en Bosnie-Herzégovine une révolution dans laquelle la*vie de notre Etat pouvait être mise în en jeu ? Non, ils ne sont pas assez mau-vais patriotes pour s'abandonner à une e- telle folie. a' » La vérité, c'est que l'Autriche-Hongrie est seule responsable, de l'horrible malheur qui lui arrive et que nous sommes tous les premiers à déplorer. » M. de Ivalaï, ministre commun des » finances d'Autriche-Ilongrie, dans son re histoire du peuple serbe, qui est devers nue classique et qu'il dut arrêter à la le'j bâiaiïïii de Ko'ssovO pour ne pas corn-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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