L'indépendance belge

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s.n. 1915, 11 September. L'indépendance belge. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n872v2dh46/
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SCème année. No» 215 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNH ONE PENNYs BELGE. OONTiNENTï 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : ÏUDOR HOU8J3. TUDOR ST., LONDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAUX A PARIS : u. PLACE DE LA BOURSE. ^ LONDRES, SAMEDI 11 SEPTEMBRE 1915. TELEPH.: j238-75. {3 MOIS. 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS . j 6 MOIS. 17 SHILLINGS, i CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, 1 AN. 32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUATION: Noineau succès russe en Galicie. Cent mille Austro-Allemands hors de combat en une semaine. Attaques aile-mandes dans les Vosges et en Artois. Nouvelle activité des avia= teurs. Le rappel du Dr Dumba. Contre le .pessimisme.—George Woburne. Lettre de Grèce.—« S. P. Billet Parisien.—Jean. Bernard. Une protestation. En ces temps de douleurs et d'espoir (XIII).—C. R. La Noël de nos sol» dats.—Emile Yanderveldc. Faits menus, menus propos.—Bob. A Anvers. Aux membres du conseil économique.—X. Y. Les poèmes de la guerre. Représailles.—Léon D... Au K<ng Albert's Hospital de Iianwell. Les théâtres.—L. H. Echos. Etc. LA SITUATION. Samedi, midi. Les succès russes en Galicie continuent et le dernier communiqué de Pétrograd annonce qu'au cours de plusieurs contre attaques dans les secteurs de Trem-blowa et de Chortkow les Autrichien; furent obligés de battre précipitamment en retraite, laissa ut entre les mains ds nos Alliés 5,000 prisonniers dont 16 officiers. Le total des prisonniers faits au cours de cette semaine se monte ainsi à 22,000 hommes, ce qui permet d'évaluei à 100,000 hommes avec les morts et le; blessés, les pertes totales de l'ennemi et: Galicie depuis le 4 septembre. C'est !s un déchet sérieux et le fait qu'une divi sion de la garde allemande a été annihi lée ou faite prisonnière semblerait ind'i quer que la valeur combattive de: formations allemandes actuellement su? le front est très inférieure à ce qu'elle était auparavant. Les Allemands paraissent d'ailleur: s'attendre à de nouveaux revers et pré parent déjà le public. L'officieuse " Ga zette de Voss," un des journaux les plu' hargneux de la Pressé d'Outre-Rhin, dans un article évidemment inspiré, in siste sur la violente résistance offerte pai ]ea Russes et sur l'inconvénient de; pluies automnales qui empêchent les renforts d'arriver à temps là où leui présence est requise ! Il est indéniable que ces pluies sonl un précieux auxiliaire pour nos Alliés Les routes sont devenues impraticable: tant pour la grosse artillerie que pom les transports-automobiles, et pour ob vier à cet inconvénient les Teutons abat tent des forêts entières dont les tronc: servent à améliorer, autant que faire si peut, les routes transformées en bour biers. Sur le front occidental les Allemand: font preuve d'une grande activité Ayant échoué en Argonne dans leui tentative de rompre la front français ils ont renouvelé leurs attaques dan: d'autres secteurs. C'est ainsi qu'il; sont, parvenus, dans les Vosges, en fai sant usage de jets de feu, de gaz asphyxiants, etc., à déloger les Françaif d'une section de leurs tranchées avancées sur le Schratzmaennele et sur le Hartmannsweilerkopf. Mais nos Alliés contre-attaquèrent l'ennemi et reprirent la presque totalité des tranchées perdues. Six aviateurs allemands tentèrent d'attaquer Sainte-Ménéhould, mais l'artillerie française les obligea à rebrousser chemin. Deux autres aviateurs ennemis lancèrent quelques bombes sur Com-piègne, mais qui n'occasionnèrent que ♦-» des dégâts matériels. Un Âviati fut obligé do descendre dans les lign françaises. Les aviateurs français bombardèrei les ouvrages ennemis de la forêt de Noi nenbruck, ainsi que la gare de Lutte bach, près de Mulhouse. La Presse américaine enregistre avi une vive satisfaction la décision pri: par le gouvernement fédéral de demaj der le rappel du Dr Dumba, ministi d'Autriche - Hongrie à Washingtoi dont nous avons signalé les singulie agissements. Le geste énergique du pr , sident Wilson montre que la patient de l'Oncle Sam est à bout. L'avertiss ment sera sans doute compris à Berlin i il n'est pas douteux que si le comi , Bernstorff, le trop actif représentant d plomatique allemand, ne cesse pas ; : propagande si dangereuse pour la trai quillité publique aux Etats-Unis, s même mesure ne tardera pas d'être pri: à son égard. s / La situation en Perie.se compliqr encore par le fait du décès du consul br tannique à Ispahan, M. E. G Grahame, qui vient de succomber au blessures reçues le 2 septembre. Aux Jndes les troupes britannique ont repoussé 10,000 hommes d'une trib du pays de Mohmand, qui avaient al taqué un campement britannique Rustam. L'ennemi a été dispersé. CONTRE LE PESSIMISME C'est parmi les réfugiés belges en Grande-Bretagne, comme en France et en Hollande, quelque peu la maladie du jour. Elle fait de sérieux ravages, s'attaque aux plus forts, les décourage et les déprime et rend l'exil d'autant plus douloureux qu'il paraît s'allonger de plus en plus dans les perspectives de l'avenir. Quelles en sont les causes? Elle répond au trouble apporté par la retraite de l'armée russe, la lutte dans les Dardanelles plus laborieuse qu'on ne le supposait et le statu quo en France alors que l'on espérait voir les Alliés pratiquer une brèche dans la ligne défensive de l'ennemi et y passer victorieusement. Nos compatriotes qui obéissent aux sensations du moment se laissent aller à un sentiment impulsif en dehors de tout calcul sérieux, de toute froide raison. Et cependant l'heure n'est pas favorable aux impressions spontanées que l'on pourrait taxer de maladives. Chacun, en dépit du tourbillon où il se sent emporté — les événements clans l'histoire n'ayant jamais dessiné des silhouettes aussi gigantesques sur l'écran du monde — doit s'efforcer de garder son sang-froid et se défendre résolument contre le pessimisme, cette alliée de l'Allemagne, puisqu'il enten faire croire à la victoire définitive d l'ennemi, alorts que tout annonce s défaite certaine. Après d'éclatants succès en Galicie au lendemain de la prise de P.rzemysi comment l'armée russe a-t-elle été obli gée d'abandonner Varsovie, d'autre forteresses importantes et de se retire à l'intérieur du pays tout en couvran les routes de Pétrograd et de Moscou Est-ce fatigue, désorganisation? L ressort de ce grand organisme serait-i brisé? Nullement, puisque cette retrait s'accomplit avec tant d'ordre, de mé thode et de bravoure qu'elle ne perme pas aux Allemands d'encercler les trou pes russes, de leur porter le coup décisi et qu'elle est même jalonnée de succès Les causes de ce mouvement en arrière regrettables certes, mais nullement ir réparables, comme les derniers com bats l'indiquent, sont dues au manqm d'équipements, de munitions, d'artil lerie. Ce qui n'a pu être fait dès le dé but de la guerre, vu la1 grandeur de 1; tâche entreprise, s'accomplira bientôt Les pessimistes ne songent pas assez ; l'immensité du labeur que réclament de; armées comprenant des millions d'hom mes. Nous ne sommes pjus à l'éooc,u< où se livraient des batailles avec dei à trois cent mille combattants. Ce soi aujourd'hui sur un front immense d: chocs formidables, réclamant l'empl de milliers et de milliers de projectile La Russie a été prise au dépourvi après un an de guerre ses dépôts se soi en partie vidés. Mais la mobilisation < son industrie ayant eu lieu, aidée du J pon, avec lequel elle a signé un trai d'alliance, certaine de l'appui générei de ses amies, elle n'aura aucune peit à lever de nouvelles troupes, à les éqr per, et à-donner aux anciennes ce q m leur fait momentanément défaut poi endiguer le flot de. l'invasion et rejet en Prusse et en Galicie les envahisseur C'est une question de temps. Le la: gage du Tsar et le commandement s! prême qu'il vient de s'assurer, les rés' k lutions viriles de la cité de Mosco 3s l'union de tous les Russes, la fièvre c revanche s'emparant des plus calme it autant de garants de la résistance qt i- l'Allemagne et l'Autriche rencontrero: l>. ardente, inflexible, lorsqu'elles voudroi atteindre le cœur même de la nation. ?c La Russie dispose d'immenses rése ;e ves, l'hiver lui,permettra d'y faimappe i- et von Hindenburg pourrait bien part •e ger Je sort de Napoléon sans iriên i; avoir pris Moscou. r8 Le recul des armées du grand-duc N codas s'est produit dans de telles ooixl ;e tions qu'il n'autorise en rien le pess j. misme comme en témoignent les de nières dépêches. ;e Si les opérations dans les Dardanelli i_ sont quelque peu ardues, les Turcs con ;a battant à GaJlipoli comme naguère i- PJevi&a et disposant de positions réell a ment formidables, l'on doit se rappel < se qu'en 1855 les Anglais et les F.rançai unis comme aujourd'hui, ont triompl de difficultés plus grande encore apri un -siège pénible et long qui réclair d immenses sacrifices de tous genres, faudra moins de temps pour prend: Constantinople qu'il n'en fallut poi s'emparer de Séb'jstopol naguère. L< impatients et les pessimistes ne firet pas défaut à cette époque ; l'événemei final leur donna tort. Demain n'en ser; t-il pas de même d'autant plus que 1 '11; lie a déclaré la guerre à la Turquie, c qu'ils paraissent oublier. En France, où l'on a célébré l'ann versaire de la victoire de la Marne, dar un beau mouvement d'enthousiasme, ' confiance a-t-elle diminué dans Ie§ m lieux officiels? Le récent et éloquent di cours de M. Viviani a prouvé que l'e poir était toujours aussi vif chez les dir géants qu'au lendemain de cette pn mière défaite allemande. Mais des Frai çais, moins bien instruits de ce qui s produira a l'heure et au moment où généralissime Joffre parlera, ne part; gent pas tout à fait cet espoir. A c( patriotes apeurés, M. Paul Marguerite dans son viril ouvrage "Contre les Ba bares, évoque la mâle figure de l'h< roïque nation. "Regardez la France a front, vous qui trouvez lourd le poids c e cette guerre gigantesque, et vous voi [_ sentirez rassérénés, pleins de confianci i déterminés à attendre l'heure; car el y sonnera, soyez-en sûrs, et ce sera un des plus belles de notre histoire." g Le pessimisme a d'autant moins ra „ son de sévir que l'effort anglais est pli; puissant, plus considérable, dedaigneu à des criminels raids sur Londres. Lor Kitchener a renouvele le miracle de grands capitaines; il a fait jaillir du s< ! national d'innombrables légions, et nou sommes les témoins de nouveaux effort réellement prodigieux. Ils ne cesserai' » qu'avec la victoire. Le rôle de l'Angl< terre n est-il pas fait pour réconforte ceux que le recul russe préoccupe et ir d quiète? Avec sa flotte, ne peut-elle tram e porter ses soldats sur les territoires ami fi les plus menacés, cette flotte qui a débai rassé l'océan des bateaux du Kaiser? _ L'armée italienne, vaillante et auds , cieuse, ne progresse-t-elle pas sur le - routes de Trente et de Trieste? Et tar 3 dis que les forces alliées, plus nombreuse r que les armées ennemies, combatten t avec tant de courage et de décision, san . avoir fait appel à leurs réserves, l'Alk s magne use les siennes. Combien d î morts et de blessés lui ont valu ses der ; nières opérations en Russie? Ses res . sources en tous genres s'épuisent e t chaque jour qui vient rend plus pénibl - sa situation financière. D'où la peu f montrée par le peuple d'une campagn . d'hiver. Cette campagne, les Alliés, loi: , de la redouter, la saluent comme u: - gage de succès, dans la certitude de voi . s'augmenter avec elle leurs approvision ; nements en munitions. L'Angleterre, 1; . France, l'Italie, la Russie, le Canada . les Etats-Lms, le Japon, constituai! t une usine gigantesque, travaillent à leu , préparer les routes de la victoire. Et 1 i glaive qu'elles forgent n'aura nulle pein s à brider dans l'ultime rencontre le fe - allemand. . ' GEORGES WOBURNE. LETTRE DE GRECE. H La propagande allemande en face du Traité gréco-ïerbe. i ; it (De notre corres/ Les dernières machinations. tA Athenes, 1er septembre. La propagande allemande a tenté, ces derniers jours, d'arracher à la Grèce la ■ ' dénonciation de l'alliance gréco-serbe, - sous prétexte que les concessions de la Serbie à la Bulgarie portaient atteinte à ^ l'équilibre balkanique consacré par le " traité de Bucarest et à l'esprit même de ce traité conclu dans le seul but, dit-on, dans les milieux .germanophiles, de garantir la Serbie et la Grèce contre des empiétements possibles de la part des lè Bulgares. Les machinations frermano-neutralis- s ' tes avant échoué, grâce à la loyauté dont ^ en cette circonstance M. Vénizélos a en-t core fait preuve, Berlin et Vienne ont immédiatement changé leur fusil d'é-paule. Il ne sera plus désormais question , pour la Grèce de dénoncer son traité d'al-' liance avec la Serbie, mais, à un moment donné, au moment le plus critique pour notre alliée, de déchirer le pacte bi-laté-ral qui nous unit à elle, ainsi qu'on dé-j chire le premier chiffon de papier venu, I et comme s'il s'agissait d'un malheureux acte international, tel celui garantissant la neutralité de la Belgique!... ;s Le deuxième acte. î- Si les procédés sont différents, le mo-à bile secret est toujours le même. Il ne faut, en effet, voir dans ces nouvelles ir menées du baron Schoenk que le désir s> des Austro-Allemands et de leurs satel-'é lites de jouer au plus tôt le deuxième acte du drame international qui, depuis a un an, a Athènes pour théâtre ; de livrer, I' avant de lancer les Bulgares au secours 'e — ondant particulier.) des Turcs menaces à Gallipoli, la seconde manche d'un match dont la Triplice a déjà gagné la première manche. Après avoir avec succès, hier encore, opposé à l'intervention la neutralité bienveillante, c'est-à-dire, conditionnelle, Berlin et Vienne vont essayer demain d'opposer à cette neutralité conditionnelle la neutralité absolue. Sous le fallacieux prétexte que le casus foederis ne lie la fîrèce à la Serbie qu'en cas de conflagration exclusivement balkanique, les Austro-Allemands s'efforceront, en semant à Athènes la terreur-panique d'une coalition bulgaro-austro-allemande, de détacher, au prix même d'une forfaiture, la Grèce de la Serbie. Les avancés de M. Radoslavoff au Gouvernement hellénique et à l'opinion publique grecque, qui tendent vers le même but par une autre voie, ont d'ailleurs a même origine. Pas d'infamie. Mais quels que soient les moyens employés, il est certain que, M. Vénizélos revenu au pouvoir, les Austro-Allemands en seront pour leurs frais d'imagination et pour leur cynisme. La seconde manche du match est perdue pour l'Austro-Alle-magne. Quelles que soient les menaçantes conséquences qu'entraîne en ce moment pour notre pays la stricte observation du traité de 1913, la Grèce ne reniera pas sa signature, car, comme M. Vénizélos, lié par ses déclarations antérieures, l'a, à ce même propos, superbement déclaré au ministre d'Allemagne: "La Grèce est trop petite pour commettre une si grande infamie. " S. P. BILLET PARISIEN. Il y a, en ce moment, dans les dé- l~ parlements du Nord, de nombreux pas- :e teurs protestants venus de la Grande-Bretagne qui accompagnent les soldats l" anglais et qui font très bon ménage IS avec Jes aumôniers catholiques, mar- ,a chant ensemble sous les balles pour l" panser les blessés et porter les dernières consolations aux mourants. Cette sorte y de confraternité des armes a amené en-tre ces ministres de culte différent des ?* relations des plus cordiales, au point •- que les pasteurs ont demandé aux curés ,e de leur permettre de célébrer leurs offi- e ces et de tenir leurs prêches dans les i- églises. Il n'y a rien dans les règles fon- :s damentales de la religion catholique qui -, le défende et dans certains cela se pra- '- tique, me dit-on, avec cette différence, '- que ce sont les protestants qui accordent u l'hospitalité aux prêtres catholiques, e En France, si on eût consulté le désir s des curés et même des evêques, il y au- ï, rait eu unanimité pour ouvrir les églises e aux collègues du culte réformé, car il e faut reconnaître que la présente guerre a fait passer comme un courant de libé- i- ralisme dans les manières d'agir des s prêtres. Le clergé n'est pas du tout ce x que nous l'avons connu avant le conflit, d Mais nos évêques sont les plus discipli- s nés de la catholicité, ils obéissent au Va- il tican au doigt et à l'œil pour tout ce qui s concerne les règles générales et le s dog'me. Us n'ont eu un moment non pas t de révolte, mais un sursaut de con- ■- science, que lorsque le Pape Benoît XV r dans sa célèbre prière pour la paix a !- voulu imposer une formule qui n'a été- s- acceptée que lorsque le Pape eût ap- s prouvé la très heureuse et patriotique •- adjonction du cardinal Amette. Pour en revenir à l'incident des égli- - ses, l'évèque d'Arras, dont la vaillante s attitude en face des Allemands ne mé- - rite que des éloges, n'aurait pas mieux s demandé que d'accéder à cette demande t qui prouvait la parfaite tolérance des s pasteurs anglais, mais il semble qu'il ait - eu un scrupule lithurgique et il a écrit e au Vatican pour le consulter. Il y a à - Rome un bureau spécial où on s'occupe - de ces sujets, qui s'appelle la "Sacrée t Congrégation, " composée de cardinaux, e Elle a répondu en défendant aux catho-r liques d'accueillir les pasteurs dans les 2 églises. î L'évêque s'est soumis, mais il a tenu î cependant dans sa réponse à présenter r des excuses polies et sincères. "Nos alliés, écrit l'évêque d'Arras, î que nous saluons avec bonheur au mi- , lieu de nous et que nous désirons secon- t der de toute l'étendue de notre pouvoir r dans cette lutte, d'où dépend le sort de ; leur patrie comme de la nôtre, verront 2 dans cette mesure, non pas un acte ina- r mical, qui est bien loin de notre pensée, mais notre volonté de nous soumettre dans une question de haute conscience aux principes formels de notre sainte religion. " L'évêque s'incline, mais il exprime de réels regrets. La décision de la Sacrée-Congrégation ne nous étonne pas, le contraire notis eût surpris. Nous savons tous que la très grande majorité des cardinaux ne cesse de faire des efforts et de formuler des vœux en faveur de l'Allemagne ; vous comprenez combien ces partisans du Kaiser, l'incendiaire des églises de Louvain, des cathédrales de Reims et d'Arras, ont été heureux de montrer une fois encore leur hostilité pour les ennemis de leur cher ami l'empereur d'Allemagne. Ah ! s'ils pouvaient davantage, ils ne manqueraient pas de prouver leurs mauvais sentiments pour les alliés fran-.co-anglais.Il fallait avoir tout de même une certaine candeur d'âme pour s'imaginer que ces cardinaux germanophiles allaient prendre une décision qui aurait pu cimenter les sentiments de solidarité des protestants anglais et des catholiques français. Ce qu'ils voudraient, les hommes du Vatican, s'ils le pouvaient, c'est jeter des ferments de division et, par ce moyen, servir un peu mieux la cause allemande,-à laquelle ils sont dévoués. Ils n'y parviendront pas. Je connais d'excellents catholiques qui m'ont assuré qu'à la place de l'évèque d'Arras, ils auraient accueilli la demande des pasteurs sans en référer à Rome, la Sacrée-Congrégation n'ayant rien à voir dans cette affaire. Trop de soumission aux ennemis de son pays nuit. Nous en avons une preuve nouvelle. J E AN-BERNARD UNE PROTESTATION. Nous recevons la lettre suivante : 24, St. Mary Axe, London, E.C., 10 septembre 1915. Monsieur le Directeur de 1' " Indépendance Belge," Monsieur le Directeur, Dans son numéro du 6 septembre, 1' " Indépendance," sous la rubrique Billet Parisien," a publié un article sigfié Jean-Bernard, dans lequel il est question de notre maison. Permettez-nous de protester énergiquement contre les allégations diffamatoires et inexactes faites à notre égard. Le droit de réponse que nous conférera certainement votre haute équité, nous permettra de produire devant vos lecteurs une courte réfutation. Nous ne saurions mieux faire que de vous communiquer la lettre que notre maison de Paris a adressé en date du 2 septembre au " Matin, ' et qui a paru dans ce journal en date du 7. La voici : Le 26 août dernier, le 'Matin" re-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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