L'indépendance belge

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s.n. 1917, 04 Juni. L'indépendance belge. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pg1hh6d62t/
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E INDÉPENDANCE BELGE. IrOYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: pTIc^DE^A^OriRSE LUNDI 4 JUIPi 1917 3 MOIS, 9 SHILLINGS.. 1 i, DANE STK., 1IIGB nOLBOEN, W.C.l. PLACE DE LA BOURSE. UUWm 4. UUIW 1»!/. _ ABONNEMENTS.-, b MOIS. 17 SHILLINGS. I Conservation PAR LE Progrès. rfcLSPHONE : HOLEORw 1773-4 Teleph.: | £38^75. En vente a Londres a 3 h. le samedi 2 juin. ( 1 an, âr shillings. J LA SITUATION Samedi, midi. Les Autrichiens ne peuvent se consok le la perte du massif de Yodice. Depu |u'il est aux mains de nos Alliés, l'ei leifli perd, en moyenne, un régimei iar jour en contre-attaques ! C'est ainsi que le (ie régiment c andsturm a perdu 50 p. c. de ses effei ifs," certains de ses bataillons ayant ét éduits de plus de moitié. Malgré ces pertes, les Autrichier xmtiiiuent de réagir sur cette partie d front de l'Isonzo. Le dernier commun jiié de Rome signale de violentes atti jiies contre les côtes 592 et 652. Quo lu'elles fussent préparées par un bon lanternent intense, et délivrées avec d< roupes nombreuses • se battant vaillan ment, elles furent repoussées grâce à 1 magnifique coopération de l'infanter: Et de l'artillerie italiennes. L'ennem non seulement fut refoulé, mais il abai donna 83 prisonniers. Dans les autres secteurs : au nord d Carso et sur le moyen Isonzo, l'artiller: seule est intervenue. Les aviateurs aus: ont déployé une grande activité en bon bardant, Italiens aussi bien qu'Autr chiens, les points de concentration et 1< voies de communication à l'arrière d front de bataille. Les Autrichiens lancèrent des bombx [incendiaires sur Udine et Cervignano Iles Italiens répondirent en bombardai: les établissements militaires de Barcok jsu nord de Trieste. Les aviateurs britanniques ont, eu aussi, exécuté des raids, dont le littorî belge fut l'objectif. Ostende et Ze< brugge et Bruges aussi furent attaque par l'escadrille de Dunkerque qui, ph sieurs fois déjà,, s'est distinguée en il terceptant des aviateurs boches revenai: des côtes britanniques. Des tonnes d'explosifs furent lancée 'avec succès sur les installations mil: paires ennemies. Les communiqués français et britar niques signalent, d'autre part, de non breux raids et combats aériens. Sir D. Haig annonce deux aéroplant détruits et un endommagé. Paris raj porte deux appareils ennemis abattus. Entre le 17 et le 31 mai, les Frai çais ont abattu 32 appareils et en on endommagé 57. La statistique des pertes aériennes te taies pour le mois de mai est éloquent à plus d'un point de vue. Sur 713 aéroplanes descendus, l'en nemi, à lui seul, en a perdu 442 (bie: qu'il n'en avoue que 271). Sur ce nom bre, les Anglais en ont abattu 243 et le Français 199. Les pertes allemandes sont supérieure de 73 appareils à celles du mois d'avril tandis que celles des Alliés sont infé rieures de 61 aux pertes du mois prt cèdent ! Quant aux prouesses individuelles d« hommes-volants, elles ne se compter plus; elles constitueront un des chapi 'res les plus émouvants de cette guerr si riche en actes héroïques. A part une légère avance dans la ré afion de Cherisy et des raids exécuté dans différents secteurs, le front britar nique est resté sans événements particu tiers. Pourtant, l'artillerie, est très ac ;ive du côté d'Epehy, sur les bords d a Scarpe et dans le secteur d'Ypres Berlin consacrant à ces bombardement Me mention spéciale, il est permis d'ei lonclure qu'ils produisent l'effet voulu Chez nos alliés français, c'est toujour ffleore le plateau .de C-raonne, le Che iiin des Dames et le massif de Moronvil ers qui sont les centres de réaction al emands. Les contre-attaques ennemies, tan (nord-ouest de Reims) et de Moronvillers ï (Mont Casque) furent nettement repous-is sées. Au nord du Moulin de Laffaux, les v i- colonnes d'assaut allemandes atteigni- ° it rent les tranchées et parvinrent à y pren- 1 dre pied. Une contre-attaque remit les 1 ,e choses au point, mais l'ennemi resta in- g :- stallé dans quelques éléments de trau- . é cliée. Plusieurs attaques allemandes contre is la Côte 304 furent repoussées. ' u Sur le front russe, c'est toujours ^ i- l'abstention, mais certains rapports al- r i- lemands font prévoir une action mili- ^ i- taire russe prochaine. i- Nous ne demandons pas mieux que d'y :s croire, mais nous ne serons réellement i- rassuré à ce sujet que lorsque les faits a patents seront là. f e Pétrograd, déjà, mentionne un duel i, d'artillerie sur le front de Riga, ainsi j: i- qun'un tir de destruction dans la région de Matava. Il nous informe, en outre, ' u que l'offensive deviendra générale au ^ e premier appel que lancera le ministre j si de la guerre, M. Kerensky, qui jouit _ i- dans l'armée d'une popularité immense, j i- Les régiments, paraît-il, se disputent f :s pour avoir l'honneur de participer, sous „ u ses yeux, aux premiers assauts contre l'ennemi. ■s D'autre part, les régiments en garni- l ; son à Pétrograd partent pour le front t au milieu d'un grand enthousiasme et ., les cosaques du Don, dans une adresse au Gouvernement Provisoire, demandent a x qu'on leur confie un poste sur le front j, d où ils puissent déployer toutes leurs for- ^ ces, afin de servir d'exemple et d'aider j s les Alliés ! o Enfin, le conflit entre le Conseil des r ■-jdélégués ouvriers et soldats et l'amiral t Koltchak; commandant de la flotte de la d 'Mer Noire, s'est arrangé et l'amiral a « consent à rester à son poste. h Par contre, à Cronstadt, qui est l'a- c' vant-port de Pétrograd, le Comité des ® •" soldats et ouvriers refuse de reconnaître 11 le Gouvernement Provisoire et menace > de licencier tous les fonctionnaires offi- s< :S ciels. Des pourparlers sont engagés, et P ~ on espère parvenir à arranger les choses. ^ A Pétrograd, les démarches entrepri- ^ ses pour éviter la grève dans les usines C( ' n'ont pas abouti et 120 des établisse- j-j ments les plus importante sont sur le à point d'arrêter le travail. Les demandes fi 3 des ouvriers sont incontestablement exa- ci gérées et irréalisables. g Peut-être la réapparition de bandes kurdes dans le nord de la Perse, où elles t: ont attaqué les positions russes au nord- c ouest de Kermanshah, fera-t-elle coin-prendre aux délégués ouvriers et autres P préoccupés d'arranger l'intérieur de la J( ' Russie rénovée, qu'il y a un problème P plus urgent, qui est de battre les Aile- n mands. C lg Ceux-ci, sans se fatiguer, essaient n ^ d'amener la Russie à une paix séparée, et des offres de ce genre ont été faites, fj e par l'entremise de M. Rizoff, ministre d de Bulgarie à Berlin, à Maxime Gorki, p qui s'est borné à déclarer que pareille s proposition est abominable, insolente et g stupide ! p En réalité, personne en Russie n'est 0 > partisan d'une paix séparée. C'est ce d e que vient d'affirmer à un représentant d de la "Westminster Gazette" un mem- v s bre du Comité russe, crée à Londres i( i sous la direction du princo Kropotkine, C( et qui a pour but de fournir des infor-s mations correctes sur ce qui se passe en p - Russie. F C'est là un organisme appelé à rendre g - les plus grands services, car il est essen- q tiel que nous sachions exactement, et au b t jour le jour, quels sont les derniers dé- 1' LES OPÉRATIONS MILITAIRES XS. -J. 'S- *-<. O» -al» JS ' OPERATIONS NAVALES [' Collision de sous-marins Amsterdam, vendredi.—La "Rhei n °h-Westfalische Zeitung" dit que le avril dernier, dans le Pas-de-Calais, ! j 6ous-marin allemand, naviguant 1 Uau, a éperonné un sous-marin br'r u ûique qui était également submergé. t. 0 V- " J» <B*t7 it. « * «a. submersible britannique monta à la surface, entraînant le sous-marin allemand dont l'avant se trouvait en travers du bateau britannique. Le submersible m,s(~ allemand parvint alors à se dégager. un Peu après les deux bateaux mirent leurs 30US moteurs en mouvement, se séparèrent, :an. replongèrent, et 14s Allemands rie virent Le plus le sous-marin ennemi opérations smmm Cinq jours en mer Une aventure extraordinaire est sur-; venue à deux aviateurs britanniques qui . ont atteint, hier après-midi, un port d^ la côte orientale anglaise, à bord d'un navire de guerre britannique. Ils survolaient la nier du nord à la fin de la semaine dernière lorsqu'il furent forcés de descendre. Ils flottèrent ainsi environ cinq jours et cinq nuits sans manger autre chose qu'un morceau de chocolat que l'un des aviateurs avait dans sa poche. Ils étaient complètement exténués, lorsqu'ils furent recueillis et se trouvent à présent à l'hôpital. Les Allemands tirent sur un aviateur suédois , Stockholm, vendredi. — Un télégramme de Malmoe dit que, suivant la "Sydsvenska Dagbladet" deux aéroplanes allemands sont passés, hier, à Laudskrona, survolant le territoire suédois. Un aviateur suédois, croyant les appareils de nationalité suédoise, s'élèva dans les airs pour leur souhaiter la bienvenue, mais fut reçu à coups de mitrailleuse par l'un des avions. Comme l'aviateur suédois n'était pas armé, il fut contraint d'atterrir.'—Reuter. LA CONFEREESE DE SïQQKHÛLi La France refuse les passeports La Chambre des Députés était hier archi-comble lorsque le premier ministre M. Ribot, se leva pour annoncer l'attitude du gouvernement français au sujet des conversations de ,Stockholm et de la conférence proposée par les socialistes russes. M. Ribot, au nom du gouvernement, déclara que trop de bruit a été fait autour du projet de réunion, à Stockholm, des socialistes de tous pays, y compris ceux d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie. Cette proposition n'est pas née en France, où elle a été reçue avec beaucoup de méfiance, même par les socialistes eux-mêmes au début. Son premier effet a été de bouleverser l'opinion publique et d'amener la division dans le parti socialiste lui-même. Lorsque des hommes respectés par tous, et connus pour la fermeté de leur patriotisme, sont opposés à l'idée de se rendre à Stockholm, lorsque M. Vandervel le, fils de la Belgique mutilée, parle contre cette proposition, il est du devoir du gouvernement de réfléchir. "Le premier défaut de cette proposition c'est qu'elle est de nature à faire croire qu'un seul parti essaye le j'-uer le rôle du gouvernement. La paix ne peut être l'œuvre d'un seul parti. Aujourd'hui les socialistes se réunissent pour discuter leurs buts de guerre; demain, les catholiques de tous les pays auront le droit de faire de même. S'il en était ainsi, où en seraient les gouvernements responsables 1 "Car la paix ne peut être qu'une paix française, représentant les aspirations de tout le pays. Le gouvernement, appuyé sur le parlement, peut seul représenter le pays. Comment, demanda M. Ribot, au moment où les batailles les plus acharnées se continuent, pourrait-on causer avec des ennemis qui jamais, depuis l'ouverture des hostilités, n'ont désavoué le crime commis par leur gouvernement et qui par leur criminel silence, ont approuvé toutes les atrocités commises? (Vifs applaudissements.) "Comment pourrions-nous entamer de pareilles conversations pendant que la France est occupée par l'ennemi ? Le plus grand danger d'une telle réunion c'est qu'elle pourrait induire l'opinion publique en erreur et jeter le trouble dans l'armée, qui a besoin de toute son énergie pour la période finale de la lutte. M. Ribot prie la Chambre de songer à ce qui arriverait, si l'on faisait croire que la paix pourrait résulter de pareilles réunions. "Non, Messieurs, s'écria le premier ministre, en frappant de son poing la tribune, la paix ne peut venir que par la victoire." Des acclamations prolongées éclatèrent ici, et la Chambre, debout, applaudit vigoureusement."Toutes nos énergies, continua-t-il, doivent être employées à hâter la victoire f»np np-nsprait-on de nous à l'étranger et de l'autre côté de l'Océan aux Etats-Unis, où l'on se prépare à nous apporte? une aide décisif, si l'on y crojait décou vrir chez nous des signes de fatigue Non, nous devons tenir, nous devon; déployer une énergie invincible et n< pas donner lieu à de fausses supposi tions. Vous comprendrez que, dans ce: conditions, le gouvernement ne veuille pas prendre la responsabilité de facili ter ou d'autoriser le voyage de Stock holm." La décision fut reçue en silence par les socialistes, à quelques exceptions près, et avec des applaudissements par le reste de la Chambre. Après avoir rendu hommage au patriotisme des socialistes, M. Ribot exprima la conviction que les Russes, dont la Franoe regarde avec une sympathie cordiale les épreuves et les triomphes, comprendraient les motifs de cette décision."Nous avons toujours les relations les plus intimes avec la Russie, vers laquelle nous avons déjà facilité le voyage de trois de nos collègues ; nous accorderons encore des passeports pour la Russie lorsque la question de la conférence de Stockholm aura été écartée. C'est avec plaisir que nous accorderons des fa6ili-tés à ceux qui désirent causer avec nos amis de Pétrograd, lorsqu'ils ne courront plus le risque de rencontrer des Allemands sur le chemin de Stockholm. "Ces jours derniers, des rumeurs sensationnelles et absolument anti-patrio-tiques ont été mises en circulation. On a dit qu'à la conférence socialiste de; révélations d'une nature grave avaient été faites au sujet des relations franco-russes, particulièrement pendant la période qui a précédé immédiatement la déclaration de guerre. Nous connaissons la source de ces fausses nouvelles et l'origine de l'impudente campagne que l'on a commencée pour persuader au monde que la France a été l'agresseur. Ne dit-on pas qu'il existe des document' qui forment des accords, non défensifs, mais offensifs? Qu'il existe des documents du président de la République qui ont amené ou précipité la guerre? Tout cela, messieurs, constitue une infamie. (Vifs applaudissements). "Afin qu'il n'y ait pas d'erreur, j'ai l'intention, avec l'approbation du gouvernement russe, do publier non seulement les traités et les accords faits, mais tous les documents sans exception. "D'autre part, derrière les grèves qui, sans être alarmantes, préoccupent notre attention, il y a des gens qui se cachent. Us essaient de persuader les pays étrangers que ces grèves vont con-[duire à un mouvement révolutionnaire. Tel n'est pas le cas. Le gouvernement a pris et prendra toutes les mesures pour le maintien de l'ordre public et veillera à ce que les étrangers, qui sont trop nombreux en France, ne s'occupent pas de nos affaires. Que l'opinion publique ne s'alarme pas. Les temps sont difficiles. La fin d'une guerre est toujours difficile. Ceux qui montrent la résolution la plus énergique l'emporteront. Je suis sûr que ce sera la France." Le discours de M. Ribot fut longuement applaudi. M. Cachin, député socialiste récemment revenu de Russie, lui succéda à la tribune. A sa demande, la Chambre s'est réunie en séance secrète afin de Tui per mettre d'exposer les faits qu'il connaît. On sait que c'est l'intervention de M. Cachin qui détermina le récent Congrès socialiste à se prononcer pour la participation à la Conférence de Stockholm. AUTOUR de la GUERRE ETATS-UNIS — Le sénateur Sherman déclare qu'i] tient de source sûre qu'un certain agent allemand a acheté des centaines de milliers de boisseaux de blé à Chicago, qui ont été soit emmagasinés soit détruits: les Etats-Unis et les Alliés étant ainsi privés d'une quantité appréciable de vivres. Il va tâcher 5e donner le nom de cet agent au cabinet. GREGE — Le roi Constantin s'était, il y a quelque temps, vu interdire par les Alliés l'emploi de télégrammes chiffrés, dont il avait l'habitude de se servir pour correspondre avec son beau-frère le Kaiser. On apprend aujourd'hui que les ministres alliés ont autorisé la Cour grecque de communiquer par chiffre avec > les pays neutres ! Comment expliquer i cette décision, se demande le "Daily Express," étant donné qu'il n'y a aucun i motif de relâcher la surveillance exercée i sur ce roi fourbe et sur le gouvernement qui le représente! Cette concession, dit ce journal, est un nouveau triomphé pour Tino. — Il est signalé que le gouvernement du Roi s'apprête à réquisitionner les récoltes qu'on rentre actuellemenjÉ_en Thes-salie. Ceci est une des plus sérieuses questions du moment, car les récoltes permettraient une fois de plus au Roi Constantin de défier les Alliés. Il est possible, cependant, que les gouvernements alliés, dans cette oecurreuce, no permettent pas au Roi de se moquer d'eux une fois de plus. RUSSIE — L'enquête ouverte contre le général Sukhomlinoff, qui était ministre de -la guerre en 1914, nous apprend que le manque de munitions fut ressenti sur le front russe depuis le début de la guerre. Malgré les demandes réitérées du général Zabeline, directeur du service des munitions sur le front occidental russe, et du général Yanuschkevitch, chef d'état-major du commandant en chef, qui insista sur les conséquences fatales que pourrait éviter l'envoi immédiat de munitions, le général Sukhomlinoff ne fit rien et se contenta d'envoyer des réponses évasives. Le général Ivanoff déclara que si les projectiles n'arrivaient pas, il serait forcé de cesser de combattre et de retirer ses troupes. Des déclarations similaires furent faites par le comte Vorontlar, commandant en chef de l'armée du Caucase, et par le général Roussky, commandant en chef sur le front nord-occidental russe. Peu après, l'armée commença à sentir un besoin pressant de fusils et les troupes de renfort envoyée: au front n'avaient qu'un fusil pour deux hommes et, plus tard, moins encore, car des détachements furent envoyés sur le théâtre de la guerre complètement désarmés. Vers la mi-octobre 1914, il y avait 870,000 hommes sans fusils. Les chefs d'armée ont déclaré que toutes les défaites russes, depuis celle de Lodz en novembre 1914, jusqu'au mois d'août 1915, sont dues au manque de munitions. Dans une de ses lettres, le général Yamsehkevitch a écrit: "Les Allemands tirèrent contre un de nos régimnets plus de 3,000 obus de gros calibre et détruisirent complètement nos positions. Nous ne pûmes seulement tirer 100 obus." Le général Sukhomlinoff, devant la Commission d'enquête, a répudié les accusations portées contre lui et a attribué le manque de munitions et de matériel au refus opposé à ses demandes de crédits. Cette allégation n'est pas confirmée.—Reuter.— Des télégrammes de Bakou signalent que la situation est alarmante dans les districts pétrolifères. Les ouvriers sont en grève pour obtenir une amélioration de position et les cours d'arbitrage ont échoué à donner une solution au'conflit. — Plus de 3,000 employés des magasins de couture et de draperie se sont mis en grève à la suite du refus des employeurs d'accorder une augmentation de traitement de 100 p.c. et un boni de guerre spécial. — M. Arthur Henderson était attendu à Pétrograd pour vendredi soir. — Mme Pankhurst a demandé à M. Lloyd George un passeport pour elle-même et pour d'autres délégués de la "Women's Social et Political Union," afin de pouvoir se rendre en Russie. SALVADOR — La République de Salvador a informé les Etats-Unis que s'il était nécessaire de protéger les intérêts' américains sur son territoire, elle était prête à lui donner son concdnirs. I>a République de Salvador est un pays de l'Amérique Centrale d'une population de 1,300,000 habitants, disposant d'une armée de 16,000 hommes, qui avec ses réserves peut être portée à 33,000 hommes. ....... No 130

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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