L'indépendance belge

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s.n. 1916, 26 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/416sx65195/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI s ONE PENNY BELGE. CONTINENT* 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) tudof sf dlondon :ec n. plaide lapbouese. MERCREDI 26 JUILLET 1916. /3 mois. 9 shillings. ) UDOR HOUSE TUDOB SI.. liUJNJJUJN. û.o. (311-57 et «- » • . - , ■ .. __ . ... . ABONNEMENTS : j 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. téléphoné : CITY 3960. teleph,: j 238-75. En vente a Londres a 3 h. le mardi 25 juillet. ( 1 an. 32 shillings. VIVE LA REINE ELISABETH! MADAME, L'année dernière, à pareille époque, les douloureux événements qui se succédaient, nous empêchèrent de fêter, en ce 25 juillet, l'anniversaire de Votre naissance. \ Aujourd'hui, qu'apparaissent de toutes parts les symptômes de la délivrance, certaine et prochaine, de la Belgique, nous saisissons avec empressement cette occasion de Vous témoigner les profondes sympathies, rattachement indéfectible, la réelle admiration que tous les Belges éprouvent pour leur REINE ELISABETH. Tous Vos compatriotes, MADAME, — nous pouvons nous exprimer ainsi — ont senti combien Vous aviez dû souffrir dans toutes les fibres de Votre âme par l'inqualifiable agression du mois d'août 1914. Puis ils Vous ont vue suivre avec fermeté les diverses etapes du calvaire de Bruxelles à la Panne. Vous ne vouliez pas Vous séparer du ROI, Chevalier sans reproche, et Vous entendiez rester au milieu de ses compagnons d'armes. Et nous Vous avons vue, Vous, MADAME, la mère modèle, si attachée aux joies familiales du foyer, amenée à la séparation cruelle de Vos deux Fils et de Votre chère petite Princesse. Et Vous avez reporté alors Vos trésors de sollicitude et de tendresse sur Vos autres enfants, nos soldats. Vous n'étiez préoccupée que de leur bien-être — Vous songiez à tout : à leur alimentation, a leur apaisement moral, à leurs distractions. Votre fine silhouette se glissait jusque dans les tranchées où Vous alliez interroger et encourager ces braves qui tremblaient d'émotion et dont les larmes qui montaient étouffaient l'expression de lêur reconnaissance. Vous organisiez des hôpitaux, Vous assistiez même les chirurgiens. Votre cœur saignait en voyant couler ce sang généreux, mais Vous aviez assez d'empire sur vous » même pour reconforter le glorieux blessé. Et le mourant sur lequel Vous Vous étiez penchée fermait doucement les yeux avec la vision et la sensation du dernier baiser d'une mère. MADAME, les Belges Vous admirent, Vous vènerent. Ce ne sont pas là paroles de commande officielle ni formules protocolaires, c'est l'expression franche, vraie, sincère des sentiments de tous les Belges, de cejjx qui sont bâillonnés là-bas et de ceux qui vivent en exâl, et de tous ceux qui Vous entourent. Tous, MADAME, Vous souhaitent parfaite santé pendant un très long règne, et crient de tout cœur : VIVE LA REINE ELISABETH ! LA SITUATION. Mardi, midi. Malgré le mauvais temps, les opérations en Picardie ne chôment pas. La lutte, particulièrement violente dans la zone britannique, est concentrée depuis hier autour de Pozières. Ce village est maintenant, dans sa presque totalité, aux inains de nos Alliés, qui ont également progressé dans les secteurs adjacents du Pois des Fou re aux et de Guillemont. L'ennemi défend avec rage le terrain autour de Pozières, où la route de Ba-paume franchit le point culminant du plateau d'Albert (Côte 180) et d'où la rue domine toute la région. La résistanoe offerte par les Allemands est désespérée, mais n'a pu empêcher nos 'Alliés de progresser. 1 Près de Pozières, les troupes britan-tdques ont pris deux canons et les contre-attaques ennemies, très coûteuses, ont été repoussées sur toute la ligne. Les Français, au sud d'Estrées, se sont emparés, grâce à un coup de main habilement exécuté, d'une batterie allemande, et le nombre de mitrailleuses prises depuis vendredi est de 60. Le rapport officiel sur la première phase de la bataille de la Somme dont jaous donnons plus loin des extraits, donne de très intéressants détails sur les préparatifs méticuleux qui ont précédé le mouvement offensif des Alliés, lequel, 'oomme nous l'avons indiqué déjà, inaugure une tactique entièrement nouvelle. Durant quatre mois, dit le rapport, l'arrière a été un chantier où s'accom- Êlissait une immense besogne. Des Jutes anciennes ont été élargies, d'autres nouvelles ont été tracées et le débit de ces routes était encore augmenté dans des proportions considérables par ?a construction de chemins de fer à voie Normale et à voie étroite. Pour entretenir routes et voies, on a ouvert des carrières, on les a exploitées. On a installé des dépôts de munitions et de matériel en creusant dans le flanc des collines ; on a multiple les abris, on a placé auprès de toutes les voies les postes de secours et les ambulances; on a bâti des ponts et des passerelles. En certains endroits, le travail de l'homme a changé la physionomie du pays. Et oe n'est pas tout que le terrassement dans la préparation d'une offensive. Il convient d'interdire à l'ennemi la vue de son travail tandis qu'on connaît le sien. C'est l'affaire de l'aviation et des observateurs. Défense aux aviateurs allemands de franchir nos lignes, défense aux dracliens d'observer, tel était le programme. Il a été réalisé d'une manière remarquable. Tandis que les pilotes français remplissaient librement leur mission, les aviateurs allemands ne parvenaient pas à s'acquitter leur tâche. En cina iours, dans l'ar mée anglaise et dans la nôtre, une quinzaine de drachens étaient abattus et les remplaçants n'ont plus tenté depuis que quelques ascensions timides bientôt interrompues par l'arrivée d'un appareil aux couleurs françaises ou anglaises. L'observation directe et la photographie nous ont permis d'être fixés sur les défenses allemandes et d'apprécier les résultats des tirs de l'artillerie. Chaque soir, dans l'armée, une carte était dressée représentant l'état des tranchées ennemies et les progrès de la destruction. Au jour le jour, la préparation d'artillerie était suivie de la plus exacte manière. On savait où elle était complète et là où il convenait de la reprendre. Le commandement s'assurait du travail; il avait donné l'ordre formel de ne lancor l'infanterie que sur un terrain favorable à ses progrès. De même, le rôle des artilleries de tous calibres avait été longuement étudié, batteries de campagne, batteries lourdes artillerie lourde à grande puissance, artillerie lourde à voie ferrée, chacune connaissait sa mission particulière. Celle-là détruisait les fils de fer, celle-là les tranchées, cette autre ruinait les villages èt leurs caves organisées, et cette autre, encore, battait les points de passage et Je rassemblement. Toutes les leçons, toutes les expériences, les nôtres, comme celles des Allemands, avaient servi à l'élaboration d'une méthode toujours en perfectionnement. Les systèmes de liaison et de signa lisation avaient été mûrement étudiés. Panneaux, fanions, télégraphe optique, signaux spéciaux, fusées, flammes de bengale, tout avait été mis en œuvre et fonctionna à souhait. Rien n'égala l'avion d'infanterie qui, survolant souvent entre 200 et 100 mètres la ligne de bataille, renseigna constamment d'une manière impeccable sur les positions tenues. Et il faut passer sur la télégraphie sans fil et le téléphone, ces autres auxiliaires du commandement. Dans l'ensemble, jamais on n'était parvenu à une liaison aussi heureuse, à une entente aussi complète entre l'artillerie et l'infanterie. Ce long travail a été récompensé. Les Allemands ont dû abandonner des positions qu'ils croyaient inexpugnables. Or ce n'est là qu'un commencement. Nous n'en sommes, ne l'oublions pas, qu'à la première phase des opérations, au prélude. Sachons attendre. La victoire nous sourit, et comme l'a dit hier M. Lloyd George aux Communes, " quoiqu'il arrive dans cette bataille ou dans telle autre, je sens que la victoire nous est acquise." Ces paroles du plus populaire des ministres britanniques ont formé la, conclusion d'un speech enthousiaste sur la bravoure et l'héroïsme déployés par la jeune armée britannique. Le discours du, ministre, provoqué prî'r le débat sur Jr-nouveau crédit de î'iO millions de livres (onze milliards et quart de francs) déposé devant la Chambre, a contribué à faire, voter, sans objection, ce crédit, qui porte à 63 milliards 300 millions de francs le total accordé à ce jour par le parlement britannique pour la poursuite de la guerre ! La situation des Français à Verdun s'améliore de jour en jour. Depuis le 14 juillet nos amis ont fait, dans le secteur de Fleury, plus de 800 prisonniers, et 'e dernier communiqué annonce l'occupation par les troupes du général Nivelle d'une redoute allemande à l'ouest de Thiaumont. Nous publions plus loin le récit fait par un officier blessé des difficultés au milieu desquelles opèrent les Français dans cette partie du front. ? Le lieutenant-aviateur Marchai vient d'exécuter un raid audacieux à travers toute l'Allemagne dont le but était de survoler Berlin pour y lancer, non pas des bombes qui auraient faif d'innocentes victimes, mais des proclamations, et d'atterrir ensuite sur le front russe. L'audacieux aviateur a accompli sans accident la première partie de sa mission mais il a dû, par suite d'un accident banal, descendre à moins de cent kilomètres des lignes russes. Il a été fait prisonnier, mais les Berlinois savent maintenant que pas plus Berlin que Paris et Londres ne sont à l'abri d'un raid. L'exploit du lieutenant Marchai est un avertissement et une leçon d'humanitarisme. Les Allemands la com-prendront-ils ? La situation en Russie et eli Italie est inchangée et les communiqués de ces deux fronts ne signalent que des combats locaux. Dans la Mer du Nord un engagement a eu lieu dimanche matin, à hauteur des Bouohes de l'Escaut, entre six contre-torpilleurs allemands et une escadrille de chasse britannique. Les navires allemands ont pu regagner la côte belge. Le gouvernement britannique a pris des mesures de rigueur contre certains bateaux de pêche hollandais qui vendaient le produit de leur pêche aux Allemands. Il est question d'ouvrir des négociations en vue d'un arrangement satisfaisant pour les deux parties. Le sous-marin "Deutschland" n'a toujours pas quitté Baltimore. On dit qu'il ne partira que lorsqu'il sera fixé sur le sort du "Bremen," dont on dit qu'il est perdu ou pris par les Alliés. Le gouvernement de Stockholm a donné ordre aux navires de guerre suédois d'attaquer tout sous-marin rencontré dans les eaux suédoises, "à moins qu'il s'agisse d'un navire neutre ou de commerce." Le gouvernement suédois reconnaît ainsi, oomme l'ont fait déjà les Etats-Unis, le droit à des sous-marins de commerce de naviguer dans les eaux territoriales. NOTRE REINE. Ce mot de Reine a quelque chose en soi qui attire et éloigne,qui attire par son indication d'une personnalité-supérieure, qui éloigne par ce sentiment de la distance que cette supériorité établit entre Elle ei nous. Or, la Reine Elisabeth, qui a la perception innée de toutes choses, a conscience de ce dualisme et s'efforce de l'effacer par l'expression de cette délicate bonté qui ne laisse plus subsister, entre elle et ceux qui ont l'honneur de l'approcher,, qu'une attirance toute pénétrée derespectueuseaffection etd'admira-tion sincère pour Celle qui est véritablement la Reine, non seulement par le rang, mais par l'élévation de l'âme, par la hauteur de l'intelligence, par l'exquise sensibilité du cœur. Elle est la Reine parce qu'elle plane dans un monde idéal qui, chose étrange, ne la détache point des réalités de la vie, mais les lui fait apercevoir plus distinctement, des hauteurs de son Rêve, et par cela même, lui donne l'ardent désir d'améliorer cette vie, de l'embellir, de l'y substituer à la souffrance ... le bonheur. Comme le Roi, la Reine possède un «sprit observateur et curieux de tout ce qui est le bien, le beau, et consacre son temps à des œuvres multiples auxquelles s'ajoutait, avant la guerre, une étude consciencieuse de l'art, de la musique et des sciences. Elle est douée d'un jugement très droit et très clair dû, autant qu'à son esprit réfléchi, à un coup d'œil de physionomiste extraordinaire, qui lui fait plonger jusqu'au tréfond d -.s âmes et y découvrir leurs vertus et leurs faiblesses, aussi dans ses audiences privées, ses interlocuteurs sont-ils surpris et enchantés de se sentir si bien compris par la Reine, et, non seulement de n'éprouver aucune timidité en sa présence, à cause de sa délicieuse simplicité, mais de voir leurs qualités mises en relief par sa délicate bonté. De plus, son tact infini la fait s'entretenir avec eux des sujets qui leur sont familiers, leur fournissant ainsi l'occasion de paraître à leur avantage, et toute conversation avec la Reine Elisabeth laisse un souvenir exquis et ineffaçable.La bonté de la Reine. Il semble que Sa Majesté ait la passion du dévouement pour les êtres faibles, les tristes et les fatigués, et il n'est aucune œuvre de bienfaisance à laquelle elle n'ait prêté son appui, aucune sorte d'infortune qu'elle ne se soit attachée à secourir. Sa solljcitude s'étend jusqu'à notre Colonie où elle a mis tout en œuvre pour combattre la maladie du sommeil, tandis qu'au Pays Elle luttait avec énergie contre les ravages de lu tuberculose. Chaque iour, d'ailleurs, -une idée nou- 1 veile de la reine Elisabeth fait souche de multiples bienfaits pour les pauvres, les malades et tous les tributaires du travail, de la misère ou de la douleur. Son amour pour les petits. Notre bonne Souveraine aime, pardessus tout, les enfants, et elle a créé pour eux l'œuvre de "La goutte de lait,'' et celle du "Grand air pour les petits" qui procurent, aux uns, la nourriture saine, aux autres, la villégiature au bord de la mer où, comme des enfants des riches, ils peuvent respirer la 'brise saline et bâtir des châteaux de sable, ou s'en ailler dans les Ardennes humer l'odeur âpre des pins et cueillir, au haut des collines, la bruyère aux fleurs mauves. C'est grâce à Elle encore que fut créé l'Office International pour " La Protection de l'Enfance " et Elle a pris sous son égide les multiples œuvres qui s'y rattachent. Combien de fols ne l'avons-nous pas vue, au cours d'une ,promenade ou même d'une cérémonie officielle, s'arrêter devant un bamfoin qui lui souriait ou lui plaisait, tout simplement, et l'embrasser avec tendresse? On se souvient de il'aneodote si souvent contée, au sujet de 3a pauvre petite malade qui désirait tant entendre de la musique et que la Reine s'en vint voir dans sa mansarde, avec son violon, sur lequel elle lui joua, durant une heure, les plus beaux morceaux de son répertoire. Une autre fois, comme leurs Majestés assistaient à une réception officielle dans une petite ville de province, au moment de partir de jolies petites filles étant venues offrir des fleurs à la Reine Celle-ci les embrassa et se mettant à causer avec elles, oubliait l'heure, les équipages, la suite et le Roi, qui l'attendaient. Ce dernier, regardant sa montre, dit au bourgmestre en souriant: "Ah, Monsieur le Bourgmestre, tant qu'il y aura des enfants ici la Reine ne partira pas !" Affection conjugale. Dès que le Prince Albert eut amené à son foyer Celle qui allait l'éclairer par la lumière de son sourire et le pénétrer par la douceur de son âme, l'affection la plus profonde ne cessa de régner entre les époux princiers, et l'on pourrait, à l'occasion du mariage de nos Souverains, rappeler les paroles du Régent d'Angleterre à propos de celui de sa fille Charlotte avec Léopold de Sâxc-^3obourg, notre premier Roi. C'est un mariage d'amour comme on en voit peu dans les familles royales." De plus, par la similarité de leurs goûts, de leurs caractères et quelcjues-ains de leurs contrastes mêmes, qui s'harmonisent entre eux, il n'est pas d'union plus assortie, non seulement ■dans le monde dynastique, mais dans n'importe quelle classe de la société, et S7ème année, No 175

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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