L'indépendance belge

1519 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 12 Oktober. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sj19k4721j/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

SSime année. No 241e L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 6 CENTS) TELEPHONE : HOL.BORN 1773-4 TELEPH.: { 238*7 5. VENDREDI 12 OCTOBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 11 octobre. 13 mois, 9 shillings. 1 3 mois, "17 shillings. [-Conservation par le-Proches. 1 an. 32 shillings. J LA SITUATION Jeudi, midi. Contre-attaques pendant toute la journée sur leur nouveau front au nord-est d'ïpres, nos alliés britanniques ont été contraints de rétrograder légèrement sut | un front d'environ deux kilomètres au sud de la voie ferrée Ypres-Staden. Sur toutes les autres parties du front. ' les troupes du maréchal Haig ont maintenu leurs positions, qu'ils s'efforcent de mettre en état de défense, ce qui, vu 1? nature du terrain, déchiqueté par les obus et détrempé par la pluie, n'est pa^ ; chose facile. C'est sans doute aussi en I grande partie aux difficultés du terrain, [ transformé siir de vastes étendues en vé-| ritables marécages, où hommes, chevauj et voitures 's-'enlisent, qu'il faut attribue! ' la lenteur et la faiblesse relative des ri-1 postes allemandes. Dans les deux principaux secteurs : Broodseinde et Forêt d'Houthulst, l'ennemi continue d'être serré de prè; et la position de l'adversaire à Paschen-daele est sérieusement menacée. Si le* -Alliés parvenaient à s'emparer des hauteurs de Paschendaele et à expulser l'en nemi de son terrier d'Houthulst-, la si tuation de nos adversaires eu Flandre deviendrait intenable et il y aurait -neu: chances sur dix de- le voir évacuer uni partie de la Belgique. Cette évacuation, certaine, aura lieu croyons-nous; à plus bref délai qu'on n< le ^énse généralement dans les milieu: belges. Cela ressort nettement du déve lopTîfinent très satisfaisant des opéra tions en Flandre, et pour l'observateu: attentif l'Allemagne commence à prépa rer l'opinion publique à cette dure né C'est ainsi que le baron von Kuhlmann secrétaire aux affaires étrangères, ai cours de la séance d'hier au Reiclistag déclara,, pour la première fois, que c< n'était pas la question de la Belgique qu constituait le pivot de la lutte actuell. entre les nations. C'est là, au point cle vue allemand, une reculade symptonia tique. Elle était attendue et escomptée mais nos "ennemis essaient de nous la fair< payer en semant la désunion parmi le Alliés. Ils laissent clairement'1 entendre . — maintenant qu'ils savent être expul [ ses bientôt du nord de la Belgique — t qu'ils sont prêts à céder sur la queetioi l de la Belgique, et que seule la questior I «le l'Alsace et de la Lorraine constitua r un réel obstacle à la paix ! C'est là une malice cousue de fil blanc I" et le piège est digne de la diplomatie qu I se pratique sur les bords de la Sprée, e-sur laquelle le gouvernement de Wash Iington continue de .faire d'édifiantes ré vélations. La bande de criminels qui dirige en core les destinées de l'Allemagne s'ima | gine qu'elle réussira, sans doute, avec 1< I ,concours d'agents provocateurs établi: au milieu de nous, à semer la discordi ' entre les Alliés. Voyant l'unité de vues sur la quggtior | . 'le la Belgique, nos adversaires déclan [ client une offensive sur la question alsa f cienne-lorraine, et le baron von Kulil I niaim déclare catégoriquement que "ja j mais l'Allemagne ne fera de .concessioi sur ce chapitre, et que tant qu'un soldai I pourra tenir en mains un fusil, Tinté-I Ç'ite du territoire ne saurait faire l'ob jet de la moindre discussion." Mais l'Allemagne a déjà dû revenir sui d autres affirmations tout aussi catégori I lues, et elle est appelée à revenir encor< : sur beaucoup d'autres avant que la paix vérg laquelle ses mains avides se tendent Soit signée. Nos ennemis ne veulent pas compren '•re que le monde entier s'est levé contre eux pour faire triompher les principe' , J u droit et de la justice, indispensa-l,ef tout progrès réel et à tout* paix définitive. La paix ne dépend ni de evacuatioS1 de la Belgique, ni do If •"étrocession de l'Alsace et de la Lorraine, H,,, t, | in m , ,, I ni de celle des autres territoires occupés Elle n'est- possible que si le militarisni' prussien, qui laisse la porte ouverte à ci-nouvelles guerres, est vaincu, si le ré gime autocratique est aboli et si les au tours responsables du crime qui désol l'humanité sont punis. Pour cela, la collaboration du peu pi allemand est nécessaire, et à ce point d 1 vue la mutinerie qui a éclaté récemmen dans la marine de gutrre allemande es 1 significative. On trouvera plus loin le ! détails complets sur les faits, déjà inté ressauts par eux-mêmes. Constatons sim plement que le complot, qui englobait le équipages de quatre cuirassés et d'u: : croiseur, et qui visait à obliger l'Allema gne à signer la paix pa^ la défection de forces navales, est le premier symtôm de la révolution qui s'est produite clan les esprits en Allemagne à la suite de ■ événements en Russie. C'est la preuve qu ■ les idées marchent et triomphent finale • ment-de'tous les obstacles. Le vent déme i cratique qui souffle sur le monde n'épai ■ gnera pas l'Allemagne, et pour que l'es ■ prit (Je révolte ait gagné la marin ■ de guerre dont le Kaiser était si fier, i - faut que la situation intérieure ai : changé sérieusement Outre-Rhin. liais le mur de Chine élevé ahtour ('t Empires. Centraux est si bien gard 1 que ce n'est que plusieurs semaines apè ; qu'ils se sont produits que les événement de Willielmshaven sont parvenus à notr connaissance. L'Allemagne a semé le vent. Elle récol . tera la tempête. Elle a fomenté Panai . cliie eu Russie et voici la révolution qu grande à ses.-portes. C'est la justice in: I manente des choses qui se manifeste 11L'Allemagne militariste et autocratique I basée sur une discipline de fer, subit I % honte d'une mutinerie navale, ei tel es [ l'état- d'esprit dans la flotte 'dans 1 i marine que les ordres du Kaiser qui von ; lait, par une fusillade en masse (méthod . appliquée pour la première fois à Di nant) faire un exemple, n'ont pu êtr ; exécutés ! s La mutinerie de Willielmshaven v«u ; plus qu'une victoire, c'est l'indication d - 1 évolution des esprits en Allemagne, < - une fois que la lumière commence à s i faire chez nos ennemis, le trône des Hc i henzoHern est sérieusement en danger s C'est le commencement de la fin. La guerre sous-marine, sur laquell no.s ennemis fondaient de. si grands-e> poirs, continue de nous infliger des pei tes ; mais celles-ci nfe parvien dront jamais à compromettre le résulta final de la lutte. Le dernier bilan hebdomadaire indiqu quatorze bateaux britanniques, deux ita liens et trois français de plus de 1,60 ; tonnes ainsi que deux britanniques, troi ' italiens et deux français de îjioins cl 1,600 tonnes coulés, ce qui représent un total, moyen supérieur à celui du moi précédent. Les "communiqués des divers fronts si gna.lent un léger succès allemand clans 1 région de ~S erdun (Bois de Chaume), u ( gros succès-belge dans FEst Africain (oc . cupation de Mahenge), des attaques an tricliiennes repoussées sur le Carso (rt gion_de Castagnavizza) et un violent bon bardement allemand sur le front russ , (région de Spitali). Signalons, en fait de nouvelles polit i . qftes, le vote du Congrès socialiste d Bordeaux décidant, à une grande majc rité (222, exclusivement des abstention nistes) d'appuyer le gouvernement et d voter les cVédits pour la continuation d . la guerre. ; Ajoutons cependant, que la résolutio: • sur laquelle le-vote s'est produit se pr-c ■ nonce également en faveur d'une confé - renee à Stockholm, de la pàrticipatio: au gouvernement et d'une revision de buts de guerre les Alliés. EN AFRIQUE ORIENTALE , < Les Belges prennent Mahenge Le War Office fait la communication 1 Rivante : A Oldeani Hill un détachement aile- - 1 n'l s est rendu. A de rares excep- i tions individuelles près, ,ce détachemen constituait tout ce qui restait d'enne mis qui pendant quelques mois exécu tèrent des opérations de guérilla dan.' n les districts septentrionaux. Dans la région occidentale, Mahenge ■- —quartier-général des forces alîe i- mandes dans eette région—a été cap tuïé par les troupes belges, après une avance à travers un pays ocoiclenté, et malgré une forte résistance. Des colonnes britanniques restent en • contact immédiat avec les détachements 3 ennemis au sud et sud-ouest de Ma-: henge. ^ Sur le théâtre principal, de puis- - santés colonnes britanniques avancent s à travers une contrée accidentée et aride, par chacun des trois sentiers re-„ liant les vallées inférieures des rivières „ Mbemkuru et. Lukeledi- (dans l'hinter-t land cle la côte sud-occidentale), soit t (!) de Nikiku via Uputwa, à Nyangao, (2) de Nanungo, via Ruangwa, à Nyan-gao, et (3) de Mlemba à Lukeledi (à l'ouest cle Nyangào). L'arrière-garde de la force ennemie s principale, battant en retraite de la val-1 lée du Mbemkuru, est poursuivie sur la deuxième route (centrale) indiquée ci-s dessus. c Dans la vallée cle la Lukeledi, l'ennemi s reste sur ses positions préparées aux en-s virons de Mtama, couvrant la route cle e jonction à Nyangao. Nos aviateurs ont jeté des bombes à Massassi (entre Lukeledi et la rivière ~ Rovuma) et sur le camp ennemi dans son " voisinage. ✓ e- Les colonnes portugaises occupent la ' rive méridionale de la Rovuma. Le communiqué belge "< Le 9 octobre, le major Mùller, coiiiinan-^ dant des colonnes belges cle droite, est entré à Mahenge, où ses troupes se sont établies? La poursuite de l'enuemi continue dans une région montagneuse au sud cle Mahenge, où l'ennemi s'est retiré, et au delà cle laquelle opèrent les colonnes bri-~ tanniques. 1 Mahenge,,.est la dernière des villes importantes du di.vvi ù-t restant toujours • aux mains des Allemands. _ t OPERATIONS AVALES a ♦ Les pertes sur mer e Ar rivées et départs cle navires marchands de toute nationalité et dépas-e sant 100 tonnes (non pompris les bateaux de pêche et locaux), clans les ports t du Royaume-LTni,pour la semaine finis-e sant le 7 octobre 1917 à 3 h. de l'après-t midi : e Arrivées, 2,519; départs, 2,632, eon- - tre 2,680 et 2,742 la semaine précé-. dente. Navires marchands britanniques e coulés par mine ou par sous-marins, de plus de 1,600 tonnes, 14; de moins cle 1,600 tonnes, 2, contre 11 et 2 la semaine précédente. i Navires marchands britanniques attaqués sans suepès par sous-marins 5, contre 13 la semaine précédente. Ba-e teaux de pêche britanniques coulés 3, " contre aucun la semaine précédente. J » » e Les statistiques des ports «français e pour la semaine finissant le 7 octobre s 1917, donnent 900 entrées et 811 sorties, contre 998 et 989 la semaine précédente.Trois navires marchands français de ' plus de 1,600 tonnes et deux de moins cle 1,600 tonnes ont été coulés, contre 5 et 4 la semaine précédente. Huit navires marchands français ont été attaqués sans succès, contre cinq la semaine précédente. Six bateaux cle pêche français ont été coulés contre six la semaine précédente. r * * e La statistique hebdomadaire italienne _ renseigne pour la semaine finissant le 7 e octobre 1917, 503 entrées et 467 sorties e contre 482 et 436 la semaine précédente. Deux steamers italiens de plus cle 1,500 tonnes et deux cle moins cle 1,500 tonnes, ainsi qu'un petit bateau à voiles ont été coulés, contre cinq bateaux à voiles la semaine précédente. 1 Un steamer et un bateau à voiles ita-s liens ont été attaqués sans succès, contre un bateau àvvoiles la semaine précé- - dente. t Bateaux japonais pour les Alliés Il est annoncé à Washington d'une ■ source japonaise autorisée que le Japon ! a cédé aux Alliés 50 bateaux actuellement en construction pour le commerce i des munitions. Les Etats-Unis clonne- - ront au Japon 150,000 tonnes d'aciet ■ pour achever ces bateaux. MUTINERIE DANS LA MARINE ALLEMANDE iJ.l> Uû. J coupables. L'un 'd'eux dit notamment : "'Je suis allé voir Herr Dittmanu à ce su-| jet; il était au courant de la chose, s'en i montra satisfait et dit: "Nous, agirons ensemble, mais il faut être très pru-. dent." J'ai parlé aussi à d'autres mem-. bres du parti et une sorte de conférence v de parti a eu lieu avec Vogtherr, Ditt-t mann et Haase, et un plan y fut- discuté. . Ils déclarèrent qu'ils soutiendraient le1-plan cle toutes manières par des pam-, plïlets èt^es écrit,'s." j Les députés en cause répétèrent qu'ils . n'étaient nullement au courant d'un plan _ destiné à paralyser la'flotte pour amener t la paix. g Divers députés demandèrent la mise en jugement des députés incriminés. LES INTRIGUES ALLEMANDES EN AMERIQUE * vr L'amiral von Capelle, secrétaire d'E- ^ tat pour la marine, a informé le Reiclis- ^ tag qu'une mutinerie a eu lieu dans la marine allemande, à la connaissance et " avec l'appui de certains socialistes indé- *-pendants. E D'après un télégramme Reuter, cette 1 mutinerie se serait produite à bord de quatre cuirassés allemands à Wilhelms-h'ayen. L'un de ceux-ci est le "West-falen"; le "capitaine de ce navire fut jeté à la mer parjes mutins et son corps . ne fut retrouvé que huit jours plus tard. J Les équipages abandonnèrent les navires et se rendirent à terre. Des marins re- J çurent- l'ordre de les attaquer, mais s'y refusèrent-. Un régiment cl'Oldenburg entoura alors les mutins, qui capitulèrent.Outre/îes équipages des quatre cuirassés, celui du croiseur léger "Nurnberg," qui se trouvait en mer à ce moment, se ^ révolta également, saisit les officiers et • prit la direction de la Norvège, clans l'intention de s'y faire interîier. Mais, en route, le "Nurnberg" rencontra Une ( flottille de torpilleurs; celle-ci fit des si- '(j gnaux auxquels il ne fut pas répondu. n Le commandant cle la flottille, étonné, ' envoya un message sans-fil à Wilhelms- j-haven et reçut, en réponse, l'ordre d'arrêter ou de couler le "Nurnberg" ; celui- e, ci, entouré, dut se rendre et fut ramené j à Wîlhèlmshaven. A^rès la défaite des mutins, le Kaiser, 11 aeompagné cle M. Michaelis, se rendit à Willielmshaven et orddhna de fusiller un ^ révolté sur sept. Le Chancelier lui dé- j clara qu'il"ne pourrait prendre, devant^ lo^Reiclistag, une..pareille responsabilité. Finalement, trois hommes seulement fu- r rent fusillés et les autres furent frappés !, de peines sévères cle servitude pénale. 1 n Au Reichstag ^ L'aifiiral von Capelle, en portant à la s connaissance du Reichstag le fait cle la r mutinerie, sans entrer clans les détails c ci-dessus, déclara que la révolution x russe avait tourné la tête de quelques personnes et introduit dans la flotte des £ idées révolutionnaires. Des documents r prouvent, dit-il, que le chef des agita- e teurs avait expliqué ses plans clans les j bâtiments du Reichstag aux députés c Dittmann, Haase et Vogtherr, du parti ■ Social-Démocratique Indépendant, et j que ceux-ci les approuvèrent*; ils firent , remarquer les dangers cle cette entre-prise et recommandèrent la plus 1 grande prudence, mais promirent tout leur appui pour fournir les matériaux cle propagande pour créer de l'agitation ] dans la flotte. J'étais au courant cle £ cette propagande, et je donnai aux autorités navales l'ordre d'empêcher par 1 tous les moyens la circulation de ces 1 écrits. 1 Je tiens à dire que les rumeurs qui cir- c culent au sujet de l'étendue de la ré- t volte sont immensement exagérés; l'effi- i cacité cle la flotte n'a pas été un seul nio- g ment mise en péril et il continuera à en i être ainsi à l'avenir. i Herr David, cle la majorité socialiste, 1 exprima des doutes quant à l'exactitude des accusations portées contre les trois 1 députés en question et déclara, qu'il fal- t lait être très circonspect jusqu'à ce qu'on 1 ait entendu leurs explications. 11 affirma ' que la création du parti du "Vaterland," ^ loin cle pousser à l'unité nécessaire, allait 1 diviser le pays en deux catégories cle ci- 1 toyens, en soi-disant amis de la Patrie ^ et ses soi-disant ennemis. * Herr Haase, du parti socialiste- indé- 4 pendant, reconnaît avoir eu une conversation avec le- marin auquel von Capelle avait" fait allusion, mais il nia absolu- c ment qu'aucun plan de révolte lui ait été j soumis et mit von Capelle au défi de pro- j du ire aucun témoignage à l'appui cle ses j dires. Le marin en question fit connaî- ] tre son profond mécontentement ; les ma- c rins lisaient assidûment les journaux 1 du Parti Indépendant, et exprimaient i le clésir dè lire deif écrits de ce genre ^ pendant leur séjour à terre. Je lui ré- I pondis que c'était permis, mais qu'il : fallait néanmoins procéder avec pru- c dence. Herr Dittmann et Vogtherr firent des déclarations analogues. e L'amiral von Capelle lut alors des ? extraits des dépositions des principaux i Sabotage aux Etats-Unis et au Canada M. Lansing a publié les deux télé-rammes suivants du ministère des af-lires étrangères au comte Bernstorfi en mvier 1916: "L — 3 janvier (secret). — L'état-îajor général désire une action énergi-ue en vue d'une destruction du Cana-ian Pacific Raihvay en plusieurs en-roits, dans le but d'obtenir une inter-uption complète et prolongée4 du trafic. ie capitaine Bôlim, qui vous est connu t qui rentrer^, prochainement, a reçu es instructions dans ce sens. Dites à attaché militaire de fournir les fonds écessaires. (Signé) Zimmermann." "II. — 26 janvier. (Pour l'attaché îilitaire.) — Vous pouvez obtenir des étails concernant les personnes capa-les d'exécuter du sbotage aux Etats-rnis et au Canada, auprès des person-es suivantes: 1. M. Joseph MacGarri-v, à Philadelphie; 2. John P. Keating, ficihigan Avenue, à Chicago; 3. Jere-riali O'Leary, 16, Park Row, New-rork. Les nos 1 et 2 sont absolument ûrs et discrets, le no 3 est sûr mais .'est pas toujours discret. Ces personnes nt été indiquées par sir Roger Case-.lent."Aux Etats-Unis le 'sabotage' peut tre exécuté dans les diverses usines de limitions cle guerre. Les chemins de fei? t les ponts ne doivent pas être touchés, j'ambassade ne doit en aucun cas être ompromise. Des précautions similaires doivent être prises en ce qui concerne i propagande .pro»allemande irlandaise. Signé) Un délégué de l'Etat-major général."Pour influencer le Congrès Le télégramme suivant a été envoyé 3ar le comte Bernstorff au ministère cles affaires étrangères à Berlin : "15 septembre 1916. A. N. 266 du .0 mai 1916. La Conférence relative à 'embargo, sur la coopération utile d'e aqUelle le Dr Haie peut vous donner les informations, est sur le point d'en-amer une vigoureuse campagne pour obtenir clans les deux Chambres du Con-rès, une majorité favorable à l'Alle-nagne, et demande plus d'appui. Il esc mpossible pour vous d'être compromis. Demande réponse télégraphique." M. Lansing après avoir fait les révélions ci-clessus, a signalé que ces élégrammes n'ont pas été transmis par e T.S.F. soumis au contrôle du gouvernement, et que la Légation de Suède , Washington n'était pas suspectée de eur envoi. Ôn croit que le gouverne-aent cles Etats-Unis a découvert une oie cle communication secrète impor-ante, employée par le comte Berns-orff.L'activité pro-allemande U y a depuis quelque temps une re-Tudescence notable dans l'activité alle-nancle en Argentine, sous forme de propagande en faveur de la neutralité du >ays et une campagne de presse se loursuit dans le but de créer un désac-ord entre l'Argentine avec la Grande-Bretagne, le Brésil et l'UruguayCes nanœuvres, qui coïncident avec le mc^u-'ement gréviste, rappellent la cam-lagne allemande aux Etats-Unis. Cette ictivité donne un certain crédit au bruit le la présence du fameux von Papen à Buenos-Aires. De graves désordres sont prévis pour :ette semaine, et cles rumeurs circulent ;pécialement en ce qui concerne la déni ssion du cabinet.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume