L'indépendance belge

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s.n. 1914, 20 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/804xg9g255/
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§ iO OerL-çi33a.e c 85e ANNÉE Lundi 20 et mardi 21 juillet 1914 ADMINISTRATION ET RËDACTIC 17v rue des 8ables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bour ABONNEMENTS : ÉDITION .QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 20fr. Emois, 10lr. 3nuit, llIMBOUMr.JU » 28 fr. » 5 fr. (TU8EEI *_40ir. » 22 ft. » ÉDITION HEBDOMADAIRE ■International# et d'Outre-mar: » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an frai sis. mois frai L'INDEPENDANCE BELGE ■mois éottiotss SAEJûtn. — srs pages? rftTPTMTAIWAW T. . T1 T ». -\T>n..-V X' SOJ-SOS Cun'di 20 et mardi 21 juillet 1914 Les annonces sont reçues. IA BRUXELLES : aux bureaux du joir<wt» A PARIS : il, place de la Bour;e. A LONDRES ; chez MM, John-F. Jones & C3, n® Snow Hill, E. C.; à ï Agence Ea.vas, i Cheapside E. C.; et chez îîeyvoud & Fils, L nai 14-18, Queen Victoria Street, et T» B, Bro^y Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. £ AMSTERDAM î chez ïïijgh&Van Ditmar, Rokia, gt ROTTERDAM : même rîrir.e, Wynhaven, 113, jgft ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mo: flr ITALIE : chez MM. Kaasenstein & Vogler, à MU Turin et Rome. s» Ëriit.fon fias maf.ii Aujourd'hui : Revue politique. LA SITUATION AU MEXIQUE. — Mouve ment contre le nouveau gouvernement — Incident mexico-norvégien. LA QUESTION ALBANAISE. — Négocia tions entre jes insurgés et les ministre! étrangers. — Accord entre les insurgés Eu Angleterre. .— La question de l'Irlande — La re-vue navale. En Bulgarie. — Manifestations eontr< l'emprunt. Lettre de Grèce. En France. — Le voyage du président de l! République. La Vie à Paris, pa'v jean-Bérn'aro. L'AFFAIRE GAILLAUX. — Première au dience. Eu Belgique. — L'Etat et le Hainaut.. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspon dants. Bulletin hebdomadaire de la Bourse d< Bruxelles (5' page).. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dan: notre première édition, publiée à 4 heu res de l'après-midi; les dépêches .suivies de la lettre B sont celles qui ont pari d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêche; suivies do la lettre G sont celles qui on paru d'abord dans notre troisième édi ■}iont publiée le matin. BRUXELLES, 20 juillet Revue Politique L , Le problème xle l'Ulster n'est certe: pas aisé à résoudre. On sait commen la Chambre des lords a modifié le pro jet d'amendement du « home rule » dé posé par le gouvernement. Tandis qui .celui-ci prévoyait l'exclusion du régimi autonome, pour une période de six an nées seulement, des comtés do l'Ulster .qui se seraient prononcés dans ce s'en par votie de référendum, la Chambre de, lords a demandé l'exclusion définitive de toute la province de l'Ulster san «oeune condition de rderendum.Ltï gou vemement libéral semble disposé à cé Ser sur le principe de l'exclusion défini tive, mais il pourra difficilement cède sur le principe de la non consultatioi populaire, parce que certains comté .de l'Ulster disposant d'une majorité ca tholique se prononceraient probable inent pour le « home rule ». La thés libérale'est que, si on ne doit pas impo ser le « home rule » — qui aura pou conséquence la prépondérance catnoli .que en Irlande — aux protestants d l'Ulster, il serait également injuste d'ex dure du « home rule » les comtés d l'Ulster où les catholiques ont la mu jorité. Il est certain, en tout état d' cause, que les nationalistes irlandais qui espèrent par le rel'erendum péné trer dans une partie de l'Ulster, ne ne nonceront pas facilement à cette pré tention, et, comme leur appoint parle mentaire est indispensable au cabine libéral pour se maintenir, tout l'ait pré voir que M. Asquith sera dans l'impos Si'bilité de céder sur cette question. Le débat sur le projet complémen taire doit être amorcé aujourd'hu même à la Chambre des communes, e on s'attend à ce que M. Asquith l'ass des déclarations importantes. La situa tion dans l'Ulster est telle, en effet qu'un gouvernement conscient de se responsabilités ne peut rien néglige pour arriver à une solution paciliquc On se trouve réellement on présence d la crise la plus grave que la Grande Bretagne ait connue depuis trois cent ans. Ces jours derniers, M. Asquith c M. Lloyd George, d'une part, .M. Bona Law, le leader conservateur, et Sir Eti warei Carson, l'organisateur de la H sistance dans l'Ulster, d'autre part, on conféré longuement sans parvenir trouver une formule transactionnelle Sir Edward Carsor se serait montré at solument intransigeant sur le princip de l'exclusion définitive de toute lapre vince de l'Ulster. En présence de ce difficultés on assure que le roi Georg prendrait une importante initiative:: convoquerait une conférence de tou les partis pour discuter la question il landaise. Le parti libéral, le parti coi: servateur, les nationalistes irlandais c les protestants de l'Ulster seraient re présentés à cette conférence qui rechei cherafit une formule sauvegardant tou les intérêts en cause. 11 faudra attendr les déclarations que M. Asquith ne pei manquer de faire à ce sujet à la Chair bre des communes. Celte conférence e: frirait tout au moins l'occasion d'un loyale explication et l'intervention pei sonnelle du souverain serait éviden ment de nature à faciliter la concilie tion. Seulement, il ne faut pas oublie que les conférences des partis organ sés pour trouver une solution amiab! des plus graves problèmes, notammer pour le règlement de la situation de 1 Chambre des lords vis-à-vis de 1 Chambre des communes, n'ont donn aucun résultat et qu'on s'est toujoui heurté à l'intransigeance absolue de conservateurs et unionistes. Il est vr; qu'il s'agit ici d'éviter une guerre c vile, une véritable catastrophe natie nale et qu'aucun pardi n'oserait assi me- 'h responsabilité de marcher dél bérément à cette aventure. C'est e cela* peut-être, que réside la plus grav Ue chance de délente. Le fait que les insurgés albanais ; sont adressés aux représentants île ce laines puissances, les priant de se rendre à Ghiak pour conférer avec eux, produit une bonne impression, un veui :- y voir leur désir d'arriver à une. solu-:. tion de la crise et, comme ils s'adressent aux puissances qui ont créé l'Al-.- banie indépendante, il y a certainement s un indice favorable. Les insurgés onl ,. pourtant commis une première erreui qui pourrait leur valoir des mécomptes : ils s'adressèrent uniquement aux a représentants de la France, cle la Russie, de l'Angleterre et de l'Italie, négligeant d'adresser la même invitation aux i représentants de l'Allemagne et de l'Au-triche-Hon£rie. Or, il va de' soi que, si les puissances agissent, elles doivent ;- agir absolument d'accord, l'Albanie étant une création de l'Europe diplomatique ou les six grandes puissances ont assumé la même'part de responsabilités. Les représentants des quatre puis- - sances qui reçurent des lettres eles insurgés firent donc savoir à ces derniers e ejii'iïs devaient s'adresser également ù l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie, ce que les Albanais ont admis immédiate-5 ment. ^ J1 se trouve donc que les insurgés, s comme le prince Guillaume lui-même, - insistent auprès des puissances pour s qu'elles interviennent en Albanie; mais i il va de soi qu'ils se l'ont de l'interyen-, tion une idée très différente. Le prince s de Wied demande en somme aux puis-t sances qu'elles l'aident à conquérir le . pays dont elles lui ont confié la souveraineté; les insurgés désirent, au con- ( traire, que les puissances s'einployenl à rétablir la paix intérieure en Albanie par l'action purement diplomatique. . Comme certaines puissances sont irréductiblement hostiles à toute interven-k tion armée en Albanie, il y a évidem-' ment des chances pour que la demande des insurgés soit accueillie et, dans ce cas, ce serait la commission interna-s tionale de contrôle qui prendrait en l'ai ' la direction des affaires albanaises, le prince Guillaume s'effaçant de plus en s- plus à l'arrière-plan. e _ LA FRANCE ET LA RUSSIE s u LA VISITE DE M. POINGARE Saint-Pétersbourg, lundi, 20 juillet. ,* Le "temps est orageux et pluvieux De ■" grosses averses sont tombées clans la rja ~ tinée. La division navale française, dont i; Q marche a été régulière, a échangé uepui g son départ de France de nombreuses corn munications par télégraphie sans fil ave< l'ambassade de France à Saint-Pétersbouri et M. Poincaré a pu même recevoir hier er j mer le courrier de l'ambassade apporté ps: ~ un torpilleur russe parti de Reval. : Al h. 10, la division apparaît au larg-" de Cronstadt et salue de la salve ièg'lemen taire la terre, qui répond. Le Tzar, revenu hier de Finlande, déje.um h bord de son yacht « Alexandria », où i l" est rejoint par MM. Sassonoff, ministre de: affaires étangères, Gregorovitch, ministr-•' de la marine de Russie, Palêologue, amba• sadeiir de France, les attachés militaire e naval de France, M.. Isvolski, ambassadeu f de Russie à Paris. '~i A 1 h. i5, le Tzar, qui va saluer le Pré i_ sident, à bord de la « France », donne U signal du départ. L' « Alexandria » s'élo: gne aussitôt dans la direction de Cronstadt Tous les forts de Cronstadt tirent mainte J nanb de coups de» canon dont les échos ^ répercutent longuement dans le golfe. q Péterhof, lundi, 20 juillet. i. Il est 3 h. 20 quand le yacht « Alexan { dria » revient au petit port de Peterhof s L'Empereur, qui porte l'uniforme de capi :r laine de vaisseau, avec le grand cordon d< la Légion d'honneur, et M. Poincaré, en l'a e bit avec le grand-cordon de Saint-André,s i- tiennent debout à l'arrière du yacht, s'en s {retenant cordialement. MM. Viviani, Isvol ît sky et Palêologue s'entretiennent cordiale ir ment également à une faible distance de-1- deux chefs d'Etat. Le ciél 's'est éclairci et "i- lorsque le yacht accoste au débarcadère, '( ît soleil brille de nouveau. La musique joli-à la « Marseillaise » et l'hymme russe. i. Un escalier est rapidement jeté entre !« )- débarcadère et le yacht. Sur l'invitation h e Tsar, M. Poincaré le gravit le premier, sui )- vi de MM. Viviani, Isvolsky et des person 'S nages de la suite. Sur le débarcadère, 1 'e même par lequel M. Félix Faure en 1897 c il M. Loubet en 1902 descendirent en Russie s se tiennent les grands-ducs Nicolas Ni-vo r- laïevitch, généralissime de l'armée- russe i- Cyrille, Boris, André et Pierre, le généra ^ Soukhomlinoff, ministre de la guerre, l'a -- mirai Roussine, elc. i/Empereur présent' r~ M. Poincaré les grands-ducs et les per ■s son-nages officiels, puis, ayant à ses cù'é. le Président, il passe' la revue de la compa gnie des équipages de la garde qui rend !o 1_ honneurs. Les équipages de la garde onl avec le l'égiment. Pr.eobrajensky, le privLIC IC go de se recruter parmi les conscrits rus ses de taille, tout à fait exceptionnelle. Le hommes présents ont tous presque deu. -l" mètres. Leur stature et leur allure martial/ l1' sont fort admirées. Suivant l'usage, le Tsa leur dit la phrase traditionnelle : (( Bonjour mes enfants». A quoi ceux-ci réponden ^ d'un seule voix en scandant les syllables 'a « Nous remercions Votre Mnipstên ? ta Situation au Mexiqui D- -i- Contre le nouveau gouvernement Mexico, dimanche, 1D juillet. _ Le général Pascal Orozco, avcc 14,000 d ses partisans, a commencé un mouvemer révolutionnaire contre le nouveau gouve, ;e nemer.t dans Ja région nord d'Aguas G; liantes, li est aidé par le général Francise Cardenas, qui se préparerait a attaquei l'Etat de .Michoacan. (a). Incident meyico-norvégien La Vera-Cruz, dimanche, 19 juillet. Le .vapeur norvégien « City ol' Tampico x a été arrêté par les constiitut-ionnalistes comme il appareillait de Tampico pour Gui veston, à cause du refus de son capitaine de permettre l'arrestation ù bord du généra: fédéral en retraite J'uan Vasquez et de de en de ses compagnons que les constitutionna listes accusent d'avoir volé une 'somme d'argent. Le général Vasquez proteste contre cette accusation. Ce que l'on veut toul simplement, dit-il, c'est me ramener h terre pou.- me fusiller. Le capitaine du navire a demandé à l'amiral américain Mayo de le protéger, mais celui-ci a refusé, déclaranl que les autorités de Tampico agissaient dans la plénitude de leurs droits. Le. navire reste consigné à Tampico. (a) Dans le corps diplomatique Mexico, dimanche, 19 juillet. On annonce que tous les memhres de corps diplomatique accrédités auprès de général Heierta seront rappelés lorsque 1> gouvernement provisoire sera établi. Les ministres russe et allemand déclarent qu'il; den.anderont partir en congé. (al ga—icira 111 !■—a—nu—i LA Question Albanaise Négociations Durazzo, samedi, 18 juillet. S ii. 30 soir. — Les insurgés ont acceph de négocier également avec les ministres d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie. Ils en voyent des lettres demandant une entrevu: pour le 22 juillet. [a) (Jne démission Durazzo, samedi, 1S juillet. Le capitaine Fabius a démissionné, à h suite d'observations que lui avait faites 1< ! prince pendant une inspection des travail: de défense. (a) Les insurgés se mettent d'accord Rome, dimanche, 19 juillet. Le a Piccolo », de Trieste, publie des ré vélations sur un accord intervenu entre le; insurgés Epirotes et les Albanais. Il rés 1 : te de ces révélations que ces damiers re - connaissent l'autonomie de l'Epire et qu t les délégués des deux parties se rendron ; prochainement à Salonique pour parache - ver i accord. (a) Nouvelles de i'Étranoer ALLEMAGNE — Le statthaiter impérial a refusé d : nommer comme maire, il Saverne, .M l Knoupfler, qui avait jusqu'ici exercé ce s fonctions. (c ANGLETERRE t Le « home rule « est assuré Londres, samedi, 1S juillet. M. Runciman, ministre de l'agriculture ' dans un discours prononcé à Batney a di ! que le u home \ule » était maintenant assu ' ré et qu'il est impossible à n'importe que • gouvernement libérai ou conservateur- de 1 - retirer, (a) La question irlandaise LondreSj dimanche, 19 juillet. Le u Daily Mail » euinoncé que lie Roi -coBvcxju-é une conférence de tous les parti pour discuter la question irlandaise. Cet! conférence à laquelle les chefs des parti | nationalistes, unionistes; irlandais et libé , raux assisteront sera tenue très prochaine [ ment. On s'attend, ajoute le journal, à c que M. Asquith annonce cette conférenc cet après-midi. Ce sera probablement S: Majesté elle-même qui recevra les délégué à la conférence, mais il est peu probabl ; qu'elle présidera celle-ci. (a) La revue navale Londres, dimanche, ii juillet. : Accompagné par 1 prince de Galles et 1 1 prince Albert, ;e Roi a visité hier la flott ■assemblée à Spithead. C'est à bord du yacli « Alexanelra » que le Ro.i est passé entre le lignes des navires de guerre. Sa Mnjest " est ensuite allée à tord de plusieurs cuiras i sés et est enfin retournée à Portsmouth, - G h. 1/2 du soir . (a) — Commentant la visite de M. Poincar e 11 Russie, le u Daily Télegraph » déclare Dans le sud-est de l'Europe et une parti de l'Asie on est actuellement en face de pre ' blêmes très difficiles, et il serait d'une trè grande importance que les deux puissance 3 s'entendent sur les mesures ù .prendre.C'es ' ii ce point de vue, ajoute le journal, que 1 visite du Président donnera probablemer " les résultats les plus utiles. (a) BULGARIE Les protestations contre l'emprunt , Sofia, dimanche, 19 juillet, t Les groupes d'opposition, à l'exceptio: : des socialistes, avaient convoqué ce mati sur une place publique leurs adhérents afi , de protester contre l'emprunt. Trois ore leurs ont pris la parole. Pendant le di; cours du dernier, une bagarre s'est pre J dettel qui a amené l'intervention de la p( ' lice. La foule a été dispersée. Au cours d la bagarre plusieurs personnes ont été ble: sécs légèrement. (n) ESPAGNE e Démission du maire de Madrid Madrid, dimanche, 19 juillet, i- Le comte Eza, maire de Madrid, a donr o sa démission. 11 sera remplacé par M. Ca los Prast, président 'de la Chambre de commerce. ' (a) Incidents à Barcelone Barcelone, dimanche, 19 juillet. Un meeting tenu par les partisans de M. Maura a été mouvementé. A la fin de la réunion eles incidents se sont produits et à la suite de cris de u Vive Maura ! » et clé « A bas Maura!.», la police a chargé pour disperser les manifestants. Quelques arrestations ont été opérées.: (a) ETATS-UNIS Traités de paix ^Wàshingtpn, samedi, 18 juillet. Le président Wilson a fait appel, par l'intermédiaire de AI. Eryan, aux membres de la commission eles affaires étrangères du Sénat pour eju'ils ratifient pendant la session actuelle .les vingt traités de paix qui leur sont soumis, y compris ceux avec la r'rance et l'Angleterre. Tous ces traités stipulent qu'une commission internationale fera une enquête dans le cas de conflit dont ; la solution est possible par les moyens di-1 plomafiques.. (a) GRECE Les relations gréco-turques Une entrevue i Bruxelles Athènes, dimanche, 19 juillet. Une dépêche de Constantinople annonçait hier que le grand-vézir proposait de fixer au 2-i juiltet, à Bruxelles, l'entrevue projetée. En conséquence, M. Venizelos devait partir aujourd'hui, mais dans une nouvelle dépêche reçue aujourd'hui le granel-vézir demande que le départ de M. Venizelos soit ajourné pour quelques jours encore. (a) HAÏTI La révolution Port-au-Prince, luneli, 20 juillet. ! Une tentative a étA faite par les insurgés pour s'emparer du gouvernement militaire. Les insurgés ont été repoussés et se sonl teftigiés à la légation ëomimicame. lAfu cours de la fusillade, des balles ont été ti ■ rées dans la direction des légations, et er ! particulier de Ja légrtion d'Allemagne. Per : sonne n'a été atteint. Le calme s'est rétabl après quelques exécutions sommaires, (a ITALIE Dans les élections administratives de | Faenza, de Bologne et de Badiapolesino. 3 les constitutionnels l'ont emporté. A For-li, les" Républicains son! nommés et à Mon-[ za les socialistes sont élus; (a) t RUSSiE La grève dans l'industrie naphtilère Saint-Pétersbourg, lundi, 20 juillet. 1 M. Djounkovski, adjoint au ministère de l'intérieur, est ;>arti pour Bakou, sur l'or di e de L'Empereur, afin de s'entremettre er . vue d'une solution amiable dans la' grèv< de l'industrie élu pétiole., (a Les socialistes russes Une conférence d'unification ds tous le: ; partis- social-démocrates de Russie et de Po ' logne s'est réunie à la Maison du Peu pi: ' de Bruxelles pendant trois jours. Etaien présents, tous les membres du comité exé cutif : Vandervelde, Anseele, Bertrand Huysmans; trois membres étrangers du Bureau .: Nemec (Bohème), Kautsky (Aile ^ magne), Roubanovitclï (Russie). Y étaien encore Rosa Luxembourg, Plekhanof, Axel , vod et d'autres militants connus. ^ Le « Peuple » publie les deux résolution: " adpotées : l'une relative à l'unité russe,l'an tre relative à l'unité polonaise. La première, libellée comma suit, a ét< adoptée par 9 groupes et deux abstentions 1 « Le comité exécutif du Bureau socialisé s international, après avoir écouté attenti 2 vement les divers groupes invités à la con s férence élu 10, est arrivé à la convictioi - qu'il n'existe pas parmi eux des différen - ces. de tactique qui soient assez grande: 3 pour justifier la continuation de la scission 3 » Les conditions préalables de l'unifica i tion sont : 3 « 1. Tous les groupes reconnaissent 1: ; programme actuel de la soc-ial-démocratii russe, et par là, naturellement, la social démocratie elle-même. u 2. Tous 'es groupes déclarent commi indispensable "qu'au sein du Parti unifié 3 la minorité reconnaisse toujours l'autoriti e des décisions de la majorité pour détermi t ner c,o qui doit être l'action du Parti, s u 3. A l'heure actuelle, l'organisation di ê Parti doit indispensablement être secrète « L'activité des membres du Partie dan: i les organisations légales relève égaleonen ele la direction et du contrôle des organe: centraux du Parti. 5 « i. Tous les groupes renoncent à pren ; elre part à toute politique, de bloc avec le: e partis bourgeois. « 5. Tous les groupes déclarent qu'il: 3 sont prêts è, prendre part à un congrè: s commun, qui prendra une décision au su t jet des questions encore contestées en c ., moment et relatives à l'interprétation eh t programme, parmi lesquelles ligure l'auto nomiè ele la culture nationale, et qui établi l'eût les détails ele l'ensemble de l'organisa tion. Ce congrès sera convoqué aussitô que les circonstances le permettront, « Jusqu'à cette époque, les social-démo crates reconnaissent, dans toute leur acti i vité politique, l'autorité de toutes les réso i luttons des congrès et des conférences d' a l'ensemble du Parti qui ont eu lieu avant 1: - scission (y compris colles de la séance plé - nière du comité central de 1910), de mêm i- que les résolutions des congrès internatio i- ndiux. e « Le Bureau international invite, dès au ;- jourd'hui, chacune des organisations ou vrières eles divers groupes de Russie de s mettre ensemble, au travail, sans se lais ser troubler par la voix discordante des en nemis secrets de l'unité. « L'action commune eles masses contr les ennemis communs du prolétariat ser. é le moyen le plus efficace de vaincre toute > les tendances à la division. u Le Bureau international se refuse d'ex: miner les accusations concernant ie pass des divers groupes de Russie. Il est incon pètent en cette matière, en vertu de la n solution de Londres. Mais il déclare que e tels débats sont stériles et même nuisible: parce qu'ils tendent à diviser eles élément qui doivent être unis à cause de leur coi ception du présent et de leur but pour l'i venir. Le présent est favorable à de grai des actions en Russie, si le prolétariat e: uni. Aujourd'hui, le marxisme révolutioi naire ne demande pas du tout la scissioi au contraire, il se développera le mieux a sein d'un parti uni. On ne peut commetti un crime plus grave à l'égard du prolétarif russe que d'empêcher et troubler l'union e ces différents groupes dans un même or|i nisme. n Prolétaires de Russie! unissez-vous ! La deuxième résolution, qui a été volée l'unanimité, est libellée comme suit : « Le comité exécutif du Bureau socialisl international constate qu'au sein de la si cial-démocratie polonaise il n'existe pas e différence de principe ou de tactique qi soit de nature à justifier la scission, et invite les camarades social-démocrates pi lonais à réaliser l'unité le plus tôt possibl n Le comité exécutif s'attend à ce qe l'unité entre la social-démocratie et la P. 1 S. se réalise le plus tôt possible, et espèi que la discussion à engager entre ces deu partis justifie l'existence d'une conceptic commune de leur programme et de iei tactique. « En ce qui concerne le conflit intériei de la social-démocratie de Pologne et e Litliuanie, le comité exécutif est d'avis qu importe de trancher le cas dans un dél. raisonnable. Les deux organismes en eau: enverront au secrétariat international r bref rapport sur leur point de vue spécio et ce rapport sera transmis aux membr< du Bureau, qui se prononcera définitiv ment à la prochaine réunion de .Vienne. » ; ' (a) Les manifestations ouvrières Sain.t-Pétei'sbourg, samedi, 18 juillet. Aujourd'hui, c0,000 ouvriers appartenai • à diverses usines de Saint-Pétersbourg : sont mis en grève. Formés en cortège, i ont entonné des chants révolutionnaires.I police les a dispersés. 10 personnes ont é arrêtées. Des pierres ayant, été lancées si les agents, d'un groupe de 600 ouvriers, . police a mis sabre au clair et a dispersé li grévistes. ( Le choléra Saint-Pétersbourg, dimanche, 19 juillet. 10 nouveaux cas de choléra ont éclaté e Podolie. Au total, 30 personnes sont mal UU W1U1V1 a V K- Al Ullli O J UJU'1 ci- .( TURQUIE Les crédits pour lr. flotte Constantinople, dimanche, 19 juillet. ' Le gouvernement a présenté aux Char bres la loi provisoire annoncée déjà dai l'exposé financier et qui a été mise prov ' soirement en vigueur à la date du 28 avi ; 1915. ' Cette loi accorde au ministère de la m ' rine pour la flotte des crédits extraordine res s'élevant à la somme de 8 millions < livres qui seront couverts par les revem 1 extraordinaires et par les recettes de l'A ' sociation ele la flotte. Ces crédits extraordinaires seront affe tés à une période ele six ans.. (a) ' — Le ministre de l'intérieur a lu à . Chambre ime déclaration exposant la p i litlque suivie par le gouvernement depu ^ la guerre et dans laquelle il rend homm ge notamment aux services rendus par [ mission militaire allemande. La Chambre . voté par 213 voix contre 1 un ordre du joi t de confiance pour le gouvernement, (a) — Le ministre des finances, Djavid be , a lu la déclaration du gouvernement au S nat. Le Sénat a pris avec satisfaction eo naissance de cette déclaration et l'en a r mercié. Lettre de Gréce (De notre, correspondant) UN RAPPORT DE M. NAOUM 1 ATHENES, juillet. ; Les- différentes communications pi ; bliées à l'étranger au sujet des prétei ; dus agissements des Hellènes à l'égai ' des éléments musulmans dans les pn vinces annexées ont vivement èmu h ; cercles politiques ù Athènes, où l'e ' proteste énergiquement contre ces a cusations... On y oppose le rapport o ' ficiel cle M. Naoum, actuellement m ' nistre de Grèce à Solia, et qui l'ut chare ' par le gouvernement grec cle l'aire in enquête en Macédoine. Voici, à titi documentaire, les passages essentie cle ce rapport officiel : J'ai partout insisté pour avoir la Jib. t expression du sentiment des musuluai sur leur situation actuelle, leurs besoin - leurs desielerata et leurs réclamations, s - y en avait, et je dois déclarer que pavto - les musulmans m'ont catégoriquement d 3 ciaré qu'ils étaient particulièrement reco 1 naissants envers les autorités Hellénique - qui les accueillaient avec la plus grum 3 bienveillance et examinaient soigneus - ment leurs demandes. Les musulmans des nouvelles provinc - helléniques, et je crois que ce fait ne pou - ra être contesté par personne, jouisse: 2 ele la plus grande liberté religieuse; le - culte s'exerce publiquement, avec tout - respect qui lui est dit; leurs us et cout mes et particulièrement tout ce qui ? trait à leur constitution familiale sont l'o i jet de la sollicitude particulière de nos a 3 torités. Ainsi donc, quoi qu'on en ait dit, le ci t. te, l'honneur et les usages des musulmans ^ ne courent aucun danger; ils sont à l'abri !_ de toute atteinte ou de toute molestation. Il en est de même pour la propriété pri» e vée des musulmans : les autorités n'unt . pas hésité à employer la force pour expul-j ser des immigrés qui avaient occupé de» [_ maisons ou eles champs appartenant à dei 'musulmans. Quant aux mosquées, à part celles qui .j étaient dans le temps des églises et ont été j. rendues à leur premier culte, les autres ,. ont toutes été restituées aux musulmans., 11 est évident, il est même naturel qu'a ,e la suite de deux guerres l'ordre ne soit lt pas complet partout, que certaines irrégu* e larités se produisent, mais ce qu'il impor. te de relever, et c'est là, je crois, le point important, c'est que les autorités n'hésii n lent "jamais à réprimer et à punir les cou« i pables. Les délits de droit commun, d'a« près les déclarations qui m'ont été faites! e par' les autorités compétentes et mes ini , vestigations personnelles, sont excessive» ment rares en Macédoine. j Dans le cours ele mon voyage il m'a été donné de recueillir eles réclamations da plusieurs musulmans à l'égard des autori. . tés militaires,"qui ont du employer parfoial " des moyens sévères et énergiques pour, , procéder a>u désarmement de la population! ' musulmane; ces mesures de rigueur, à lai suite desquelles quelques musulmans ont! x été maltraités et blessés, ont été dues,, n d'après les autorités militaires, à la décou« Lr verte d'un complot contre la sûreté de l'Etat et de l'ordre des choses établi; la jus» ir tice en est saisie, une enquête minutieuse! l.® est poursuivie et bientôt les tribunaux,dansi la plénitude de leur indépenelance, auront u à se prononcer à ce sujet. Ce n'est qu'à lai ;® dernière extrémité, devant le refus persis* J1 tant des musulmans de livrer leurs armes ' et e:i vue ele prévenir une répression plus ls violente, si le complot en préparation avaitl eu un commencement d'exécution, que le» autorités militaires ont, à regret, employé des mesures de rigueur à telle personne efji, tout d'abord, niait avoir des armes,, s'empresse ensuite de les livrer aux intéi lt ressés, qui ont pu ainsi recueillir près da ie 900 fusils et revolvers de guerre avec leurs ls munitions; bien des musulmans m'ont .a avoué qu'ils étaient les seuls fautifs des ;é mesures employées contre eux, qui, loir» ne d'avoir un caractère religieux ou ethnique,, a n'avaient qu'un but, le désarmement. De* >s puis quelque temps tout est rentré dan| l'ordre et aucune plainte de celte natura n'est plus élevée. 11 est hors de uoute que les autorité- hew léniejues, loin de provoquer ou favoriser ' l'émigration des musulmans, emploient,ad " contraire, tous les moyens légaux en leuij " pouvoir pour l'enrayer et convaincre les ' populations dé l'intérêt qu'elles ont à na pas quitter le pa.y.s; ces efforts commeni cent à porter leurs fruits. D'après les renseignements qui m'ont été donnés, le chiffre des musutonani. > ayant quitté les nouveaux territoires hel^ is teniques, par la voie de Saloniepie, la .seulat i- qui ait été suivie, est le suivant : il Pendant la première guerre balkanique, dix mille musulmans provenant de la Ma< i- oédoine du Nord et de la Macédoine Occi^ i- dentale se sont réfugiés à Salonique et on6 le été embarqués pour la Turquie; ils ont été| ls l'objet de la sollicitude du gouvernemenf s- royal, qui a même dépensé pour leur enî traitai 180,000 environ. c- Après la seconde guerre baikani<îue di| mois d'août 1913 jusqu'à la fin du moi! d'avril 1914, les musulmans qui ont quitté a les provinces annexées à la Grèce remon-" lent à 41,834 personnes; mais de ce chiffre! js il convient de déduire 11,000 musulmans! j_ qui ont émigré des territoires bulgares et a ont été installés, par les autorités hellénii a ques, dans la circonscription de Drama; da' ,,r .sorte qu'en définitive le nombre de musul" mans ayant quitté la Macédoine lialléni. que s'élève environ à 30,834 personnes; jet ne crois pas que depuis le 18/31 mai der.« ,1_ nier le courant de l'émigration ait été con-e_ sidérable, d'après les informations qui m'ont été données. Plusieurs parties de la MacéeLoine hedlé!» - nique et principalement les parties occi* dentales, telles que Verria, Vodana, etc., % ont fourni un chiffre infime d'éniigrasits; " les territoires de la Macédoine hellénique qui ont eu le plus à souffrir de l'émigration sont ceux de Langhada, Demir-HLssar,, Djoumaya et Serrés qui ont été le théâtre ele la seconde guerre balkanique; leâ populations musulmanes de ces localités, de même, du reste, que les populations i- chrétiennes, ont naturellement subi le con-i- trc-coup des opérations de guerre; elles d ont perdu deux récoltes, elles ont, dù subir 3- trois réquisitions militaires, celle de la !S Turquie, ensuite celle de la Bulgarie, et n enfin celle de la Grèce; en outre, ces loca- > lités étaient le chemin naturel que sui-f- valent les émigrants de Bulgarie; soit donc i- par esprit d'imitation, soit à la suite des ;é souffrances endurées, soit la crainte d'une e troisième guerre qui, dans ces parages,, 'e était, considérée comme inévitable, soit une ls certaine tradition des Turcs de quitter leur pays lorsqu'il passe sous une domination étrangère, soit enfin une certaine dif-•® ficulté de s'adapter aux nouvelles condi-lions créées par suite.de leur annexion à la Grèce, toutes ces causes réunies ont '. cméé un courant assez fort d'émigration i' vers la Turquie. Il est à croire, cependant, d'après les déclarations qui m'ont été l'ai-tes par plusieurs notables musulmans,qu'à f' moins de feùts imprévus le mouvement d'é-Ie migration s'arrêtera, que les musulmans c" ne voudront pas quitter les riches terri-s„ toires qu'ils possèelent et que même un grand nombre d'émigrés musulmans ne ^ tarderont pas à rentrer. jr L'immigration en Macédoine et autres le territoires helléniques de populations hel-u- léniquès: grecques, jusqu'au 18/31 mai der-a nier, dépasse ele beaucoup le mouvement b- d'émigration; en effet, 1G2,000 Grecs environ u- ont quitté la Macédoine bulgare pour s'installer en pays hellénique: 30,000 Grecs de il- la Thrace bulgare ont fait ele même; 4,397

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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