L'indépendance belge

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s.n. 1918, 19 August. L'indépendance belge. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g73707xs7q/
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89e année No 194 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT . . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOK HOUSE. TUDOR ST., E.C. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3360 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 «t 238-75 LUND3 19 AOUT 1913 En vente à Londres à 3 h. le samedi 17 août (3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS ■! 6 MOIS, 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Samedi midi. De % iolents combats ont été livrés hier et avant-hier, sur tout le front entre la mer et l'Oise, les Belges ayant lancé un de leur détachements de choc contre les positions ennemies dans le secteur de Merckem, d'où des prisonniers et du matériel ont été ramenés par nos vaillants soldats. Plus au sud les troupes britanniques ont subi un violent bombardement entre le canal d'Ypres et La Bassée, et des engagements plutôt vifs ont eu lieu entre axant-gardes dans les environs de Kem-mel et de Vieux Berquin. Entre la Co-jeul et l'Ancre, à l'ouest de Bapaume, les Allemands ont continué leur retraite dans les secteurs de Bucquoy, de Pui-sieux, de Serre, de Beaumont-Hamel, et au delà de l'Ancre, dans la région de Thiépval, poursuivis partout par nos alliés. Des combats locaux d'un caractère assez sévère s'en sont suivi, se terminant tous en faveur des poursuivants, notamment entre Beaucourt sur Ancre et Puisieux au Mont, et dans le bois de Thiépval. Sur ce front les troupes anglaises et néo-zélandaises ont avancé leur ligne de près de trois kilomètres. Entre l'Ancre et la Somme, nos alliés ont légèrement progressé au nord-est de Morlancourt et ont repoussé une attaque ennemie après un vif combat. Au delà de la Somme les Allemands ont également exécuté une attaque déterminée sur les nouvelles positions britanniques à Damery. Leur avance a été refoulée sur toute la ligne et 250 captifs, ainsi qu'un certain nombre de mitrailleuses, sont restés aux mains des bataillons de sir H. Rawlinson. Ceux-ci ont déclenché une nouvelle attaque en liaison avec des détachements de la Ire armée française sur leur droite, et ont réalisé lie:, progrès substantiels dans la direction de Fresnoy-les-Roye et de Francart, faisant un certain nombre dg prison-mers. Cette avance a sensiblement rapproché nos alliés de Roye, qui se trouve menacé de trois côtés, et ne tardera plus à devoir être évacué par l'adversaire. Cette place étant le pivot de la ligne défensive du général von Hutier, opposé à l'avance de l'armée du général Hum-bert, il n'est pas douteux que toute cette ligne s'écroule bientôt, mettant les Allemands dans une situation plus que critiqué entre Roye et Noyon, et les obligeant à chercher une nouvelle ligne dé-' fensive, s'appuyant sur Nesles, voire même sur Ham. Le danger de cette situation doit avoir été prévu par von Boehm, qui, suivant une dépêche officielle de Berlin, a fait venir â son quartier-général -tous les correspondants de journaux neutres, trahissant ainsi son intention de tenter une contre-offensive de grand style dans cette région, dans le but évident de soulager Roye de la pression puissante qui l'encercle. L'armée du général Debeney a, en effet, réalise une nouvelle avance dans la région de Villers Roye et de Saint-Aurin, et a occupé à l'est d'Armancourt, les premières lignes alliées de 1916. Au sud de l'Avre, la 3e armée française a pénétré profondément dans le bois des Loges, dans la direction de la route d'Amiens-Roye-Noyon. Plus au sud, l'armée du général Humbert a encore progressé au delà du massif de Thiescourt, dont la capture est reconnue par les derniers communiqués de Berlin. La lutte pour cette butte importante a été particulièrement âpre et a coûté de part et d'autre des sacrifices élevés. A présent les batteries françaises sont placées au sommet de cette hauteur, dominant une large étendue, et leur feu ne tardera i lus à entraver sérieusement l'ennemi dans Noyôn et Lassigny. Eu Champagne les troupes du général Gouraud ont fait des prisonniers dans le secteur de Perthes-lez-Hurlus, et ont repoussé une attaque surprise ennemie à l'est de Maisons de Champagne. En Italie, les Austro-Hongrois ont tenté de puissantes réactions dans le Tonale, mais sans faire la moindre impression. L'ennemi a également réagi sur la Piave,au sud-ouest de Papadopoli, dans le but de reoccuper l'ilot capturé la veillé par les Bersaglieri. Trois contre; attaques en force pour atteindre cet objectif ont échoué, les assaillants subissant de lourdes pertes. En Albanie, l'ennemi, pour la troisième fois, a renouvelé ses attaques contre les positions françaises à l'est de Porocani, sans obtenir le moindre succès. De plus, il a subi des pertes sanglante» au cours d'infructueuses reconnaissances dans la région de Gramsi. Les nouvelles de Russie sont toujours contradictoires. Nous les résumons d'autre part. Les faits saillants de ces tL.mtrs jour-, est le débarquement d'un régiment américain à Vladivostok et la rupture des relations diplomatiques que les Etats-Unis avaient nouées avec le " gouvernement " bol^héviste. * * * De N-auheim on annonce que l'état de santé du roi Ferdinand de Bulgarie, qui est allé faire une cure dans cette Ville allemande aux installations kolossales, s'est subitement aggravé. Nous saurons sous peu si ce n'est pas encore là une ma-nœu\ re de celui que l'on appelle ici le roi renard. Le prince Boris a rendu visite au Kaiser et il pourrait ensuite s'adresser aux Alliés leur disant : Je ne suis pas responsable des actes de mon père; accordez-moi donc ce que je demande. Et déjà, Sans la presse anglaise même, il y a eu une tentative de condescendance envers la Bulgarie. Mais les Alliés se battent pour le Droit, pour la Justice, pour écraser le militarisme et aussi pour épurer les mœurs diplomatiques. Or, favoriser la Bulgarie, ce serait apporter un encouragement et accorder une prime à la trahison et à la férocité. ' * * * Il se produit en France line agitation singulière. Le parti socialiste entend se solidariser a\ec M. Malvy et provoque des réunions et des pétitions en faveur de celui dont on veut faire le représentant de la classe ouvrière et un martyr de Ja-justice bourgeoise. Pour nous qui avons assisté aux débats de la Haute-Cour, qui sommes, et devons rester, en dehprs des questions de parti s'agitant en France, et qui n'avons pas à nous immiscer dans des regrettables querelles politiques, nous pouvons, cependant, émettre une opinion et trouver que cette manœuvre imposée au parti socialiste et au parti radical sooia-liste est aussi peu défendable que malhabile et impolitique. • Il est résulté à toute évidence, pour tout homme jugeant impartialement la conduite de l'ex-ministre de l'intérieur, que M. Malvy avait commis des faute > impardonnables. Il s'était entouré de gens tarés, avait protégé d'ignobles personnages, et fermé les yeux sur toute une campagne,extrê-mement dangereuse dans les circonstances graves du moment. . Il n'avait pas su être à la hauteur de sa tâche ; il avait même favorisé par son attitude, tout au moins passive, le péril défaitiste alors que la patrie était en danger. Mais, dit-on, d'autre part, il y ri îles écrivains qui s'attaquent à Ta République et que l'on ne poursuit pas. Si M. 1 éon Daudet et ses collaborateurs s'en prennent réellement à la République, qui nous parait de taille à résister à d'autres attaques encore, il y a des lois qui permettent d'atteindre ces fauteurs de désordre. Il y a une tribune^pour, au besoin, signaler l'inaction de la justice. Nous ne croyons pas d'ailleurs que M. Léon Daudet ait eu à se féliciter du résultat issu de ses attaques. Car celles-ci furent reconnues fausses et manquant de base. M. Daudet et son journal ont été atteints, eux aussi, pâr les considérants de la Cour et le public a blâmé la légèreté des attaques, tout autant que la gravité des actes de M. Malvy. Celui-ci était ministre; il représentait la République ; sur lui reposait une lourde charge et une grosse responsabilité. La lecture des pièces du procès démontre qu'il n a pas été à la hauteur de ses devoirs. Dès lors, une condamnation s'imposait, si l'on veut considérer que les ministres seuls sont et doivent être responsables. Absoudre complètement M Malvy c'eût été déclarer que les ministres peuvent tout se permettre et qu'il n'y a ni tribunaux ni sanclions contre les fautes ministérielles, alors que les démocraties ont tout intérêt à faire reconnaître la responsabilité des ministres. Quant à vouloir faire de M. Malvy un martyr à la cause ouvrière, c'est une tentative maladroite condamnée d'avance; le bon sens en fait justice». opérations aériennes L'activité britannique Du 8 au 15 août : 60 tonnes de bombes lancées sur divers -objectifs, notamment sur Zeebrugge, les docks d'Ostende, l'aérodrome de Varsenaere, les usines de la Brugeoise, les docks de Bruges, Blan-kenberghe et Middelkerke. Des navires ennemis ont aussi .été attaqués et un coup direct a atteint un destroyer, à bord duquel une explosif?» se produisit quelque temps après. Au coure d'engagements. 16 appareils-ennemis ont été détruits et 15 désemparés. Trois appareils britanniques sont manquants. — (Détachement britannique indépendant.) • * -* Le 15 août: 4 appareils ennemis détruits ainsi que deux ballons; 5 appareils ennemis désemparés. Un appareil britannique manqu-mt. Au cours de la journée et de la nuit suivante, 22 tonnes et demie de bombes ont été lancées. L'activité française Le 14 août : 15 appareils ennemis abattus ou mis hors de combat; 8 ballonsdn-cendiés; 32 tonnes de bombes lancées sur divers objectifs. les evenements en russie —«».— Les expéditions alliées Les Alliés ont débarqué des forces, pour la plupart en petit nombre, en sept points, peut-être davantage, du vaste territoire russe. Les premiers de ces contingents ont atterri sur la côte murmane et avancé jusqu'à Kem sur les bords occidentaux de la Mer Blanche. Trois autres contingents o,nt effectué un débarquement de l'autre côté de la Mer Blanche. De ceux-ci l'un a occupé Ark-hangel, et avance le long du chemin de fer vers Vologda, un autre est entré dans la baie d'Onega,.. _-t.aanL5 le cours du fleuve portant le même nom, et ie dernier, qui de fait appartient aux foroes opérant entre Arkhangel et Vologda, s'est dirigé le long de la Dvina. Deux autres détachements, uniquement britanniques, ont traversé la Perse occidentale au printemps dernier pour atteindre la mer Caspienne. De ces détachements, l'un a été envoyé à Bakou, terminus du chemin de fer transcaucasien; l'autre à Krasnovodsk, terminus de la voie ferrée transcaspienne. D'autres détachements composés de troupes indiennes ont été envoyés à Meshed, via'Séistan, et opèrent près de la frontière du Turkestan. Enfin, il y a eu le débarquement des forces expéditionnaires alliés à Vladivostok, opération qui n'est pas terminée et a pour-objet de renforcer les Tchéco-Slovaques en Sibérie.- Outre les bataillons britanniques, français et Japonais, un régiment américain, venu des Philipines, a encoré débarquée récemment, et d'autres contingents des Etats-LTnis ont été embarqués pour la Sibérie, à Manila. J qu'à présent toutes les troupes envoyées en Sibérie sont à peine suffisantes pour effectuer une impression militaire sur la Russie aux prises avec l'anarchie organisée et exploitée par l'Allemagne. L'importance de l'effort allié Les forces expéditionnaires de l'Entente en Sibérie, confiée à la direction du général Otani, commandant en chef, auront une tâche des plus ardues à remplir. L'impression que les troupes qui les composent sont insuffisantes pour accomplir la mission imposée, grandit même aux Etats-Unis, au point que, malgré l'opinion de Washington estimant que l'effort principal de l'Entente doit être effectué en France, l'Amérique envisage ''la possibilité d'élargir le champ de l'action des Alliés" en Sibérie. Il semble bien, dans ce but, qu'on encouragera le JaJ)on à développer son' concours militaire en Russie, tant au point de vue du nombre d'hommes qu'au point de vue de la fourniture du matériel de guerre. Le chemin jusqu'à Irkoutsk est long et difficile, et tant que les Alliés n'auront pas dépassé lé lac Baïkal, les vaillants Tchéco-Slovaques seront dans une position çxtrêmement dangereuse en Sibérie occidentale. Il semble douteux que les contingents alliés, tout disciplinés qu'ils soient, concentrés dès à présent en Sibérie, puissent se maintenir contre les forces coalisées des prisonniers austro-allemands — au nombre de 150,000 — et cfe bandes bolshéviques, dont la détermination peut suppléer à leur manque d'organisation. De plus, plus les Alliés avancent, plus ils s'éloignent de leurs bases et leurs communications ne peuvent être 1 puissamment défendues. Aussi se senti rait-on beaucoup plus à l'aise si le contingents de l'expédition étaient aug rnentés. un discourîtde lord northcliffe Les représentants de la presse d'outre mer, en visite en Angleterre, ont ét reçus hier à déjeuner par lord North cliffe. Celui-ci, en portant un toast à se hôtes, a rendu hommage aux prouesse accomplies par les soldats des colonies e des dominions britanniques au cours d la guerre et déclaré que les récents ex ploits des troupes américaines avaien prouvé que celles-ci étaient de la mêm< trempe que leurs glorieux prédécesseurs Insistant sur l'effort«américain, il pari notamment de la production des moteur d'aéroplanes que les Etiâts-Unis fourni ront bientôt dans une proportion que n l'Allemagne et l'Autriche réunies, n tout l'empire britannique ne sauraien égaler. En estimant ce chiffre à 10,00* par mois, le nombre de moteurs qu'il peuvent produire, il pensa ne pas s tromper. Il montra ensuite les Etats Unis devenant en un an une des pre mières nations pour la construction d navires. Parlant ensuite de l'effort britanniqu lord Northcliffe déclara que la propa gande allemande faisait tous ses effort pour en réduire l'énorme importance disant notamment que l'Angleterre si battrait jusqu'au dernier Français, ai dernier Italien, au dernier Canadien oi au dernier Américain, selon le pays oi cette calomnie est répandue. Lord North cliffe 'regretta que le gouvernement bri tannique ne publie pas la liste offîciell des pertes britanniques, ce qui serait 1; meilleure réponse à ces intrigues aile mandes. Lord Northdiffe pensa pauvoi estimer à 900,000 le nombre de tués d-l'armée britannique depuis le début d-la guerre et à 800,000 le chiffre des perte totales pour l'année dernière seule, ei tués, blessés et manquants. Il déclari espérer que comme ceci n'était qu'un* estimation de sa part, la censure n'y ver rait pas d'inconvénient. Lord Northcliffe invita aussi ses audi teurs à ne pas juger ce qui se passe dan le pays d'après les apparences exté rieures. Vous trouverez ici, leur dit-il divers journaux d'allures pacifistes mais je vous ferai remarquer qu'il n'y ei a pas un seul qui ne soit subsidié, ce qu vous prouve que ces journaux ne son guère demandés. Nous avons ici auss une classe fie gens qui peuvent être com parés aux Junkers allemands. Nou avons certain grand propriétaire terriei qui croit que la ruine l'attend si la guerr< continue,nous en avons un autre qui est si je suis bien informé, chevalier d-l'aigle rouge, ere classe; nous avons ui riche maître de foroes qui dirige un jour nal pacifiste; mais tous ces hommes trè sincères et qui craignent de perdre leu fortune, n'ont pas grande influence." Quant à la paix par négociations, cli ché mis en circulation par l'Allemagne lord Northcliffe en a montré les danger en citant deux exemples de la manièn dont les Allemands l'entendent: la.pai: de Brest-Litovsk et le traité de Ver sailles. Bismarck, qui se trouvait tou près de Paris, discutait et rediscutai avec Tbiers et accordait des armistice; pendant lesquels l'armée allemande amé liorait sa position, et cette paix par négo ciations coûta à la France la plus grand: partie de deux riches provinces, cinq mil îiards d'indemnité, l'entretien de l'ar niée d'occupation en France jusqu'ai paiement de l'indemnité. Les Allemand: nous ont montré là, non pas oomment i faut faire la paix, mais où il faut fain la paix. Pour ma part, j'estime que h véritable endroit où la paix doit êtr< faite, c'est à Berlin ou Potsdam, et j< crois que c'est là qu'elle sera faite. une note energique oe l'espagne La note du gouvernement espagnol qui doit être actuellement parvenue t Berlin, est d'un caractère beaucoup plu; énergique que n'importe quel autre document de ce genre, adressé par l'Espagne pendant la guerre. La ligne de conduite prise est entièrement différente Au lieu de protester et de demander de-promesses et des sauvegardes, le gouvernement espagnole annonce simplemeni - une décision qu'il a prise et en informe lo s gouvernement allemand. Cette décision porte qu'à la date de 1+ note, le gouvernement espagnol se dédommagera lui-même pour toute violation à sa neutralité perpétrée sur des navires espagnols en confisquant un tonnage total à celui perdu, et qui sera prélevé sur bateaux allemands ayant trouvée . un refuge dans les ports espagnols. Il z y a environ quatre-vingt-dix steamers allemands dans cette situation, beaucoup d'entre eux étant des centres d'es-" pionnage; en les saisissant le gouverne-s ment espagnol se rendrait un double ser-t vice. î Le correspondant du "Times" à San- - tander, croit savoir que le gouvernement ^ ne compte prendre ces compensations que pour les bateaux espagnols qui sont habituellement employés à la navigation ' commerciale espagnole. 1 Aucune communication de la note ne s sera officiellement faite avant que le gou-7 vernement n'ait reçu la réponse de ! l'Allemagne. i M. BRANTiNS ET LES ALLIES s <•> ? Le leader socialiste M. Branting, qui a récemment visité la France et l'Angleterre et notamment les troupes du 1 3 front, a donné une conférence à Stock-'holm à l'invitation de l'Association du " Travail de cette ville au sujet cle ses impressions de voyage. 3 M. Branting s'est déclaré frappé par ' le libre esprit démocratique dans les rangs de l'armée, les relations familières entre les officiers et les hommes et par les étonnants faits d'armes accomplis par des troupes ayant subi un entraînement militaire relativement court, s tels que les troupes australiennes. Les l Américains, qui.semblent les héros du jour, vont à la bataille comme à une f croisade pour la destruction du niill-3 tarisme. 5 Pour tous ceux qui combattent aux 3 côtés de l'Entente cette guerre est une j lutîte pour la victoire du droit et la su-t prématie de l'idée de liberté. Comparer 3 les buts des deux groupes est commettre une lourde erreur.• La différence entre les deux est tellement grand que la vérité ne saurait se trouver quelque part entre le.« 3- deux, mais seulement d'un seul côté. MENTALITE BULGARE ? 1 » . ; Certains observatoires possèdent des t sismographes, appareils qui relèvent les ; tremblements de terre à des milliers de . kilomètres de distance. On ne connait 3 pas de sismographe pour la politique i étrangère. Il est cependant possible de j remplacer cet outil par quelques remarques-types révélant à grande distance les î phénomènes internes qui échappent sou-i vent à l'observation directe. Ainsi, lorsque les -événements arrivent 3 à un grand tournant de l'histoire, on en-r tend reparler du Bulgare qui essaye par en dessous de faire un travail de taupe. - L'heure est donc venue de sa rappeler ce , qu'est le Bulgare. Une petite histoire s bien connue en Orient doit nous servir de • > directive. :: " Un jour le bon Dieu dit au Bulgare: - Je vais faire quelque chose pour toi. De-: mande-moi ce que tu veux, lu l'auras, i Mais je pose une condition : ton voisin re-s cevra le double. " Sans prendre même le - temps de réfléchir le Bulgare répondit : - " Arrache-moi un œil. ..." > Cette petite histoire vaut un volume de - considérations poIFtiques.—('Le Matin. ) DERNIÈRE HEURE i ' *— Le communiqué britannique Samedi, 10 h. 3 matin. ' La pression de nos troupes au nord de la route de Roye et au nord de l'Ancre a continué et des progrès ont été réalisés par nous dans ces deux secteurs. Dans le voisinage de Vieux Berquin, nos patrouilles ont soutenu un vif combat, hier, et de nouvelles rencontres ont ■ eu lieu pendant la nuit. Nos troupes ont ' fait des progrès dans ce secteur et ont fait des prisonniers dans le voisinage de 1 Merris. L'artillerie ennemie a manifesté une activité considérable dans le voisinage , du Mont Rouge et du Scherpenberg, ainsi qu'aux environs du lac de Zillebeke -, (secteur d'Ypres).

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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