L'indépendance belge

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s.n. 1917, 19 Dezember. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h41jh3f52f/
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88ème année. 298 L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE i 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: TtTDOR HOUSE. TUDOR ST., E.C. 4. BUHEAU A PARIS: 1, PLACE DE LA BOURSI TELE.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 19 DECEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le mardi 13 d@CGITlbr4 ( 3 MOIS. 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES ( 1 AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mardi, midi. La bataille n'a pas cessé pendant toute la journée de dimanche entre la Piave et la Brenta. Elle a été particulièrement, mouvementée dans le secteur du Col Ca-prile (vallée de la Brenta) et, après de nombreuses fluctuations, l'ennemi, qui avait d'abord progressé, a dû se replier sans avoir obtenu aucun avaptage substantiel C'est là du moins l'impression qui se dégage à la lecture du communiqué de Rome, qui nous apprend que ' 'les troupes italiennes, attaquées par des forces numériquement très supérieures au cours d'une contre-offensive dans la direction du Col Caprile (perdu la veille), durent suspendre leur avance et se replier sur une ligne de défense située en arrière."Après l'arrivée de renforts, dit encore 1s communiqué,"nos troupes purent rétablir leurs positions et les colonnes d'assaut de l'adversaire durent regagner leurs tranchées de départ." . Plus loin, cependant, le rapport du général Diaz dit que pendant l'après-midi l'ennemi déclancha une attaque qui, partie de San Marino, à cinq kilomètres environ au nord du point de jonction de la Brenta et de laiFrenzela, fut arrêtée par le feu de barrage italien et dispersée. Les communiqués de Berlin et de Vienne ne donnent pas beaucoup dé détails sur ces opérations et se bornent à dire qu'au oours d'engagements entre ia Brenta et 1a, Piave 400 Italiens ont été faits prisonniers. Berlin parle encore d'attaques britanniques au sud du Monte Fontana Secca rëpoussées, et Rome mentionne un raid allemand repoussé à l'ouest du "Lac de Garde, dans la vallée du Giudicaria, ainsi qu'un raid italien exécuté avec succès dans le delta de la Piave. Ajoutons que, des deux côtés, les aviateurs se montrent très entreprenants et que les lignes de communications ennemies sont bombardées efficacement par les escadrilles spéciales italiennes et britanniques.Quant à la neige, elle n'a.toujours pas fait son apparition, mais le fait que de violentes bourrasques de neige ont sévi dans toute l'Angleterre, accompagnées d'un froid intense, fait espérer un clian-gnement de temps prochain dans le sud de l'Europe. Déjà le maréchal Haig annonce que la neige est tombée en abondance la nuit précédente et pendant la journée d'hier, et la vague de froid ne tardera pas à atteindre les fronts français et italien. Le communiqué britannique ne mentionne, en fait d'opérations, qu'un raid allemand dans les lignes britanniques dans le secteur d'Ypres-Canal de Co-mines, au cours duquel les Allemands firent quelques prisonniers, lesquels furent promptement délivrés par un détachement anglais qui vint reprendre le poste attaqué. Signalons, à propos du front des Flandres, les affirmations provenant de source hollandaise et annonçant des mouvements de. troupes considérables, de la part des Allemands, dans le nord de la Belgique. Ces mouvements, dit le correspondant du "Télegraaf," sont aussi importants que ceux dont cette région fut le théâtre en octobre 1914. La plus grande partie des unités nouvelles dont l'arrivée est signalée proviennent du front russe. Il est vrai que les Allemands s'étaient engagés, lors des pourparlers avec les parlementaires russes, à ne procéder à aucun transport de troupes et à n'exécuter que ceux "en cours d'opération," mais on sait ce que valent les engagements allemands.D'autre part, les Bolshévistes ne se soucient pas lé moins du monde des conséquences que leur politique égoïste peut entraîner pour leurs alliés. Ils veulent la paix "à tout prix," quoi qu'ils disent, et les événements se chargeront de l£ prouver. L'attitude des extrémistes russes n'est d'ailleurs pas approuvée — et ne saurait l'être -— par les partis démocratiques des autres pays alliés qui, à l'encontre du prolétariat russe, se rendent compte du danger d'une consolidation du régime autocratique et militariste dans l'Europe Centrale. Précisément, le Comité parlementaire du Congrès des Trade Unions et le Comité exécutif du Labour Party de Grande-Bretagne viennent d'élaborer leur programme des buts de guerre et de paix et oe programme se rapproche beaucoup plus de celui de M. Wilson que de celui de Lénine. Comme M. Wilson, et comme lord Lansdowne, la démocratie organisée de Grande-Bretagne estime que le but principal de la guerre doit être, avant tout, d'éviter le retour d'une cala-liiité de oe genre, car c'est dans l'abolition d-Q la guerre que le régime démocratique trouvera sa meilleure sauvegarde. Pour atteindre ce résultat, les "labou-ristes" estiment qu'il est indispensable de démocratiser complètement tous les peuples; de renoncer à l'impérialisme sous toutes ses formes; de supprimer la diplomatie secrète ; de placer la politique étrangère sous le contrôle du corps législatif élu par le peuple; d'abolir le service militaire obligatoire dans tous les pays au moyen d'une aotion concertée; de limiter les armements coûteux et la suppression des industries de guerre. Quant au traité de paix, il devra, avant tout, comprendre la réparation "par le gouvernement allemand, sous, la direction d'une commission internationale, de tous les torts et dommages occasionnés à la Belgique, qui devra être complètement restaurée"; la question de l'Alsace-Lorraine devra être résolue conformément à la déclaration des socialistes français (référendum sous la protection d'une autorité super-nationale); toute idée de guerre économique devra être abandonnée; une ligue des nations devra être créée et des mesures prises pour assurer le ravitaillement adéquat des populations après la guerre et pour la reconstruction des maisons, fermes, usines, bâtiments publics et moyens de communications détruits au cours de la guerre. Les termes de ce programme sont, pour qui les juge du point de vue purement humanitaire, raisonnables et rationnels, et nous estimons, nous aussi, que la paix future ne sera assurée que si elle est basée sur des principes qui sauvegardent la justice et le droit de tous, amis et ennemis. Mais oes buts de guerre là ne sont pas ceux de nos ennemis, qui veulent dominer le monde, et nous ne voyons pas d'autre moyen pour les contraindre d'adopter nos vues à ce sujet, que de les battre, car seul le vainqueur peut imposer ses volontés. Et voilà en quoi le prolétariat britannique, comme celui des autres Etats alliés, diffère du prolétariat russe qui, en refusant de se battre, compromet sérieusement la cause du prolétariat international. Nous aurons sans doute, ces jours-si, l'occasion dte revenir plus d'une fois sncore sur ce chapitre. Il nous reste à signaler le double raid naval exécuté pa.r les Allemands contre 3es convois et navires marchandé dans la Mer du Nord, au sujet duquel ou trouvera des détails plus loin. Ce£te opération jumelle a eu pour résultat la perte d'un contre-torpilleur britannique, de nnq chalutiers (dont quatre armés) et ie six navires (dont cinq neutres) d'un déplacement total de 8,000 tonnes ! Cette affaire est l'objet de vives discussions, et on fera bien d'attendre de plus impies informations pour fixer les responsabilités. LA GUERRE MONDIALE EN PALESTINE Plus de 12,000 prisonniers On mande du Caire à la date du 13 décembre que le nombre de prisonniers turcs faits au cours de l'offensive britannique en Palestine, s'élève à 562 officiers, dont 428 non blessés, et à 11,474 soldats, dont 8,851 non blessés, soit en tout 12,036 hommes.. OPERATIONS NAVALES RAIDS NAVALS ALLEMANDS Deux attaques dans la mer du Nord Quatorze bateaux coulés La perte de sept bateaux britanniques et sept navires neutres à la suite d'une attaque livrée dans la Mer du Nord par des "raiders" allemands, mercredi dernier, a été annoncée hier par sir E. Geddes, premier lord de l'Amirauté, à la Chambre des Communes. U y a eu deux attaques distinctes. La première a eu lieu entre 4 et 5 h. du matin. Des destroyers ennemies coulèrent un chalutier à vapeur au large de l'embouchure de la Tyne, et en endommagèrent un autre; à peu près au même moment, deux navires marchands furent coulés. La seconde attaque, plus sérieuse, a été livrée environ sept heures plus tard contre un convoi se rendant d'Ecosse en Norvège. Deux destroyers et quatre chalutiers armés escortaient un navire marchand britannique et cinq navires marchands neutres, lorsque quatre destroyers ennemis furent aperçus. Etant donné l'absence inexpliquée de navires (de guerre britanniques devant appuyer la défense du convoi, l'escorte fut débordée après un court combat. Le destroyer "Partridge" fut coulé; le "Pel-lew" fut mis hors combat, mais parvint dans la suite à atteindre un port; les quatre chalutiers et tout le reste du convoi furent coulés. Les pertes subies au cours de ces deux attaques sont les suivantes : Britanniques, un destroyer, 4 chalutiers armés, un chalutier, un navire marchand. Neutres: Des navires marchands norvégiens, deux navires marchands suédois, un navire marchand danois, et deux navires marchands de nationalité inconnue. Les Allemands affirment avoir fait 50 prisonniers, y compris quatre officiers, dont le lieutenant Grey, du "Partridge."Les bateaux de guerre britanniques ont sauvé 10 survivants britanniques et 88 Scandinaves; un certain nombre d'autres, y compris*!; quelques britanniques, sont signalés avoir atteint des ports norvégiens. Les navires du Belgian Relief Le .. paquebot. ' h^y-aii'Jais "Niejiw Amsterdam," transportant 10,000 tonnes de blé pour le "Belgian Relief," a quitté Halifax pour Rotterdam, ayant obtenu un sauf-conduit du gouvernement allemand. La puissance sous=marine La "Kreuz Zeitung," commentant le discours de sir Eric Geddes, dit : "En ce qui concerne l'accroissement de la destruction des sous-marins, on ne peut que faire remarquer une fois de plus, la construction des sous-marins dépasse tellement les pertes que non seulement notre flotte sous-marine s'accroît sans cesse, mais encore que ses capacités augmentent considérablement." 0PEBAT10NS AEE1EHMES Sur le front d'Italie Pour la première fois dans ces oom-bats de montagne, les Autrichiens ont envoyé leurs aviateurs mitrailler les réserves italiennes derrière les lignes. Les Italiens avaient précisément organisé la même opération, et les deux groupes ennemis sortirent et rentrerent sur deux lignes parallèles sans s'être réciproquement aperçus quoiqu'ayant opéré à quelques kilomètres de distance l'un de l'autre. La guerre de montagne fournit une opportunité spéciale à ce genre de combat, car sur les pentes raides l'ennemi visé ne peut pas se disperser aussi rapidement qu'en terrain plat. D'autre part, la légère couche de neige qui couvrait le mont Grappa aujourd'hui (14 décembre), fait apparaître à l'aviateur sa cible vivante en noir sur blanc. La localisation des batteries ennemies est également rendue plus aisée par le fait qu'après que quelques obus ont été tirés une large tâche noire apparait sur la neige "devant- chaque canon.—"Times." LE PILLAGE OE NOS USINES Un plan machiavélique On avait appris récemment que, en Belgique occupée, trois groupes de cinq mille kilowatts chacun avaient été enlevés par les Allemands à la société anonyme d'électricité l'Escaut. On a acquis maintenant la certitude qu'un des trois groupes a été placé à Rombacherhutte sous prétexte qu'un raid d'aéroplanes anglais détruisit l'installation de cette entreprise. D'autre part, une personne honorable appartenant à un pays neutre, récemment revenue de Belgique, interpella, avant son départ, un officier supérieur dirigeant le travail de destruction des industries belges pour connaître le but exact de ces mesures. Il lui fut ré pondu que premièrement les Allemands avaient grand besoin de mitrailles, et que secondement ils comptaient revendre après la guerre aux industriels belges des installations neuves. L'officier ajouta que les Belges se mettraient aux genoux des Allemands pour les obtenir. Le pillage des usines belges fait donc bien partie d'un plan machiavélique, consistant à débarrasser l'industrie allemande de la concurrence belge et à rendre l'industrie belge tributaire de l'industrie allemande après la. guerre. LES ENQUÊTES EN FRANCE L'immunité parlementaire de M. Cail-laux suspendue La commission spéciale de 11 membres désignée par la Chambre pour examiner la demande d'autorisation de poursuites introduite par le général Dubail, gouverneur militaire de Paris, en ce qui concerne MM. Caillaux et Lonstalot, s'est décidée par neuf voix et deux abstentions, en faveur de la suspension de l'immunité parlementaire pour ces deux membres de la Chambre. M. Paisant a été nommé rapporteur. La commission a décidé de publier les documents communiqués par le gouvernement ainsi que le compte rendu sténo-graphique de ses séances. La commission se réunira probablement aujourd'hui mardi, pour entendre le rapport de M. Paisant. La discussion sur le rapport de la commission n'aura pas lieu avant jeudi prochain au plus tôt. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Des négociations de paix suivront l'armistice D'après un télégramme officiel de Berlin, l'armistice sur le front russe, s'il n'est pas dénoncé par un préavis d'une semaine, continuera automatiquement. Il s'étend à toutes les forces terrestres, aériennes et navales. L'article 9 de l'accord stipule que des négociations de paix suivront immédiatement la signature de l'armistice. Un télégramme de Berlin annonce que von Kuhlmann, secrétaire d'Etat pour les Affaires Etrangères, se rendra à Brest-Litovsk dans le courant de la semaine pôur les négociations de paix. Combats à Odessa Des bagarres ont éclaté à Odessa entre troupes bolshévistes et troupes de l'Ukraine. Les Ukrainiens ont installé des mitrailleuses à l'Opéra tandis que les Bolshévistes occupent deux cafés importants de la ville. L'alarme règne et les rues sont désertes, mais le nombre des blessés ne semble pas considérable. Les élections Les élections constituent un triomphe pour les socialistes révolutionnaires, qui ont actuellement plus de candidats élus que les Bolshévistes. Les programmes des deux partis ne présentent pas de différences essentielles, et le conflit est urle question de pouvoir plutôt qu'une question de principes. Les résultats connus donnent 162 socialistes révolutionnaires élus, 96 extrémistes et 13 cadets. Invalidation des députés cadets Le Soviet de Pétrograd, dans l'intention de renforcer le pouvoir des commissaires du peuple, a passé une résolution demandant la publication immédiate d'un décret annulant les mandats de tous les députés cad'ets élus à l'Assemblée constituante. Dans un discours haineux, Trotsky a déclaré qu'il ne reculerait devant rien dans sa lutte de classes. Il n'est pas immoral pour une démocratie, a-t-il dit, d'écraser une autre classe ! C'est son droit ! Dans l'état actuel des choses, il est peu probable que l'Assemblée constituante se réunisse sous peu. Les membres bolshévistes quittent Pétrograd se conformant ainsi aux injonctions du gouvernement. Hier, le comité chargé de la surveillance des élections tenta de se réunir au Palais de Tauride, mais il en fut empêché par les soldats. Scheidemann se remue Le député socialiste Scheidemann, qui s'était rendu à Stockholm, est retourné à Berlin samedi, mais repartira sous peu pour faire un séjour plus ou moins prolongé à Stockholm. On suppose que ces arrangements se rapportent à des négociations politiques entre Bolshévistes et Allemands pendant l'armistice. Une requête de la Finlande Une dépêche d'Helsingfors dit que le Sénat de Finlande a résolu de requérir les autorités militaires russes de rappeler immédiatement les troupes russes qui se trouvent en Finlande, attendu qu'il n'existe plus de raisons militaires pour leur maintien et que la Finlande indépendante désire entrer en relations neutres et amicales avec la Russie et d'autres Etats. Chefs cosaques arrêtés La "Pravda" annonce que les chefs du Conseil de l'Union des troupes cosaques ont été arrêtés à Pétrograd à la demande ( ?) du Comité cosaque affilié au Comité central du Soviet ! Généraux révoqués Une dépêche de Pétrograd, retardée dans sa transmission, annonce qu'à la date du 10 décembre Krilenko signalait que le général Tcheremisoff, ayant refusé d'aller le voir à Pskoff, a été relevé de son commandement. Krilenko ajoute : "Toute la garnison de Pskoff est de notre côté. Je continue." D'autre part, le commissaire de la 5e armée annonce l'arrivée de Krilenko à Dvinsk. Le général Boldyreff, commandant la 5e armée, a été relevé de son commandement et arrêté. On annonce à la date de 11 décembre que le général Skalon s'est suicidé à Brest-Litovsk. La chasse à Kerensky De nombreuses perquisitions ont eu lieu vendredi, spécialement dans les domiciles "d'officiers dans le quartier de Vassjly Qstroff à Pétragrad. Des recherches sont faites pour découvrir Kerensky, qui, croit-on, est resté à Pétrograd. Les emprunts étrangers On continue à attribuer aux commissaires du peuple l'intention de répudier tous les emprunts étrangers lorsqu'il sera avéré que les Alliés refusent de par- » ticiper aux négociations de paix. Est-ce un moyen de pression? L'avenir le dira. C'est la petite épargne française qui souffrirait le plus de cette infamie. AUlMdThGÛiRM AUTRICHE-HONGRIE ■— La "Gazette de Cologne" du 13 décembre signale que le Conseil municipal de Budapest a adopté à l'unanimité de ses membres une résolution invitant le gouvernement hongrois à préparer une séparation complèteentre la Hongrie et l'Autriche, la personne de l'empereur-roi restant le seul lien entre les deux pays à l'avenir. "Ceci, dit la résolution, est le résultat du conflit entre les Hongrois et les Tchèques, duquel le gouvernement autrichien s'est contenté de rester un spectateur silencieux." BELGIQUE — On signale de La Haye que 250 ouvriers beiges de la vallée du Geer, employés dans une manufacture de chapeaux en Allemagne, ont été incorporés de force dans l'armée allemande et envoyés au front russe. FRANCE — Le général Lokhvitzky, commandant de la brigade russe sur le front français, a adressé aux Russes en France un appel leur demandant de former une légion russe combattant pour la France. PORTUGAL — Le pouveau gouvernement portugais, sous la présidence de M. Sidonio Paes, ayant formé un comité révolutionnaire auquel il a conféré tout pouvoir, déclare solennellement dans une note officielle, qu'il fera honneur à tous les engagements pris au nom de la nation portugaise et maintiendra avec énergie son attitude dans la guerre, aux côtés des Alliés. — Le gouvernement portugais a conféré a un conseil des juges de la cour suprême de Justice, les pouvoirs du premier magistrat de la République qui agira provisoirement en cette qualité. -— Les anciens chefs des démocrates ont quitté le Portugal, quelques-uns par .mer, et les autres par chemin de fer. Le Dr Affon~o Costa, ancien premier ministre, a quitté Lisbonne par mer.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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