L'indépendance belge

1236 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 03 Dezember. L'indépendance belge. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vq2s46j84x/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

No. 286 L'INDEPENDNACE CONTINENT : 15 CENTIMES ROYAUME-UNI» ONE PENNY! BELGIE (hollande : 6 cents.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ;dor house. t0dor st., london. b.c. ' ,3^1.57 ©t LONDRES, VENDREDI 3 DECEMBRE 1915. abonnements: i6 mois, 17 shillings. \ Conservation par le Progrès., TELEPHONE: CITY 3960, TELEPH.: \ 238-75. ' 1 an, 32 shillings. ' ™1""■■■mmmmmmmmmmmmmmMMmmmmtmammmmmMm mmmm*mmm . SOMMAIRE. LA SITUATION : La Grèce et les Alliés.—Les négociations continuant.—Villes monténégrines occupées.—L'Italie vient au secours de la Serbie et signe le pacte de Londres.—L'Allemagne est découragée. La Presse et le Reichstag muselés-—Les pertes britanniques.—Pro» grès russes. L'usine économique de l'Allemagne.—Jules Coucke. Lettre de Grèce.—S. P. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Les officiers pen= sionnés.—O. En Belgique. Nécrologie. Echos. Etc. LA SITUATION. Les conférences et échanges de vues se multiplient à Athènes, mais il semble qu'on ne soit pas encore parvenu à aplanir toutes les difficultés. La Grèce demande que la question de l'évacuation de Sa Ionique par les t roupes grecques soit résolue de commun accord par les états-majors grec et franco-britannique, et elle se déclare prête à accepter leurs décisions, "à condition que les droits souverains et la neutralité de la Grèce soient respectés" ! 11 se peut que d'ici quaraiite-lïuit heures une solution intervienne, car d'importants conseils se tiennent en ce moment tant à Paris qu'à Londres, et il n'est pas douteux que c'est la question balkanique qui en fait l'objet principal. A Athènes on affiche un optimisme confiant, et on considère comme certain que les gouvernements alliés, après les explications de Lord Kitchener et de M. Denys Cocliin, ne recourront à. aucune mesure coercitive. Entretemps la situation militaire ne fait, que s'aggraver. Les troupes austro-allemandes ont envahi le Monténégro et ont occupé les villes de Bolianitz, Plevlie et Jamba, mais il n'est pas question de poursuivre beaucoup plus loin des opérations dans les régions inhospitalières, que - à Jr près mà'- essibles On dit que le. Roi Pierre, aprf"- la chute cie Prizread, S%st réfugié dans les montagnes albanaises, afin de rester le plus près possible de la terre serbe. Nul doute que le vieux roi soit démora-: lise par suite du cours que les événements ont pris, mais il apprendra certainement avec une vive satisfaction que l'Italie, comme l'a annoncé hier M. Sonnino à la Chambre italienne, s'engage à venir au secours de l'héroïque armée serbe, dont elle assurera le réapprovisionnement en vivres et en munitions jusqu'à ce que, reconstituée, elle puisse reprendre la lutte aux côtés de ses alliés. Au cours de cette même séance, le chef de cabinet italien a annoncé, au milieu des acclamations (seuls les socialistes officiels se sont abstenus) que l'Italie a signé à son tour le pacte de Londres—signé déjà par la France, la Grande-1' -stagne et la Russie—-par lequel les A'iiiï's. s'engagent à ne pas conclure la paix séparément.Cet engagement, annoncé à l'heure où la Serbie plie sous le poids de l'oppresseur, a son prix et trouvera un écho dans toutes les capitales, balkaniques et autres. Il signifie pour les Puissances de proie que l'œuvre de destruction et d'oppression dans laquelle elles triomphent momentanément n'est qu'éphémère et que, quoiqu'elles fassent et quoiqu'elles disent, elles seront contraintes à rendre gorge plus tôt qu'ils ne le pensent. Il suffit, d'ailleurs, de parcourir les journaux allemands pour se convaincre du découragement qui, eu dépit do succès militaires plus apparents que réels, gagne rapidement l'esprit de nos ennemis. Le "Lokal Anzeiger," pour ne citer que celui-là, constate mélancoliquement aiiû lo "Ro.irvhcf a et «a t.rnnw pu nvpQAnftA .'une situation militaire brillante, niais ue, malheureusement, "la fin de la lutte iour la liberté, l'indépendance, l'hon-:eut- et-l'existence de l'Allemagne n'est ias encore en vue." Le mot "paix" re-ient également avec une singulière in-istance sur les lèvres de nos adversaires, t c'est là un symptôme d'autant plus ignificatif que la presse allemande, à !e très rares exceptions près, ne repré-ente plus l'opinion publique mais l'o-linion gouvernementale, étant donné [u'il s'est créé à Berlin un Bureau Cen-ral de la Presse, organisme officiel char-é d'alimenter "de force" la presse (pro-inciale notamment) et qui a pour but l'étouffer la voix populaire et de faire roire à une opinion publique en harmo-de parfaite avec le gouvernement. L'Allemagne dirigeante voit s'appro-her l'heure critique du règlement des omptes et, redoutant la juste colère du >euple, elle prend soin de mûseler la tresse, son principal porte-paroles. Reste le Reichstag, où le député jiebknecht se permet de poser des ques-ions de la dernière "inconvenance," elles que : si le gouvernement est prêt i entamer immédiatement des négocia-ions de paix ; à soumettre aux yeux de a nation l'histoire de l'invasion alle-nande du grand-duché de Luxembourg t de la Belgique; à abandonner la di- •ntec " '.isreu en laveur a un contrôle mblic; à nvfctii' fin à la détresse écono-nique dont souffre la grande masse de a population, et à entamer sérieusement, )endant la session présente, la réorganisation de la politique intérieure! Mais les maîtres qui gouvernent l'Al-emagne ne se gênent pas plus à l'égard lu parlement qu'à l'égard de la >resse et le président du Reichstag i purement et simplement biffé trois des lix questions du leader socialiste sous irétexte qu'elles étaient "de nature cri-ninelle."Hélas ! la vérité, de tous temps, a eu le la peine à sortir du puits, mais son riomphe n'en a été que d'autant plus iclatant. L'Allemagne en fera la dure nais salutaire expérience. En France, à part les duels d'artillerie labituels en Artois, il n'y a eu d'autre ictiyité que celle des aviateurs britanni-(ues, qui sont allés bombarder les tépôt-s d'approvisionnements allemands . Miraumont, occasionnant des dégâts «nsidérables aux bâtiments, stocks et au hemin de fer. Des chiffres impressionnants relatifs ux pertes totales subies par l'armée bri-annique viennent d'être publiés. Il en ésulte que notre puissante alliée a perdu usqu'au 9 novembre, 510,230 hommes, [ont 109,723 officiers et soldats tués, 30.250 blessés et 70,257 disparus ou irisonniers. ; 'ans ce total, la marine entre pour 2.160 officiers et hommes d'équipage, ont 10,517 tués. Voilà des chiffres qui mieux que tous ïs articles établissent l'importance des aerifices consentis à la cause commune ar la généreuse Albion. Le dernier communiqué de Pétrograd ignale des progrès nouveaux sur le Styr t sur la Dwina. L'USURE ÉCONOMIQUE DE L'ALLEMAGNE. La guerre d'usure n'a pas encore produit, au point de vue économique, les résultats décisifs dont., il y a un ati, on escomptait quelque peu prématurément l'échéance rapide. Ce n'est, certes, pas une des moindres surprises que devait nous réserver cette longue tragédie dont les phases ont été si différentes de celles que l'on avait prévues. Bien que le blocus se resserre étroitement autour de 1' Ulemagne, bien que l'usure commence à l'entamer, l'heure fatale du Destin qui doit marquer son épuisement n'a pas encore sonné. Sans doute, elle c.-t en proie à des convulsions assez graves, des symptômes de paralysie ne laissent pas de si manifester dans les organes de sa vie sociale, mais elle n'est pas encore â b >ut de résistance, car différents facteurs ont l'ait contrepoids au redoutable dan- V , jer d'encerclement dont le blocus,la me-laçait. On s'est imaginé qu'elle verrait ;e dresser à bref délai le spectre de la aminé, parce qu'elle ne tire de son sol juc 75 p.c. de la quantité de céréales né-:essaires à l'alimentation de sa popula-ion : il fallait donc combler un déficit le 25 p.c., alors que la flotte com-nerciale de l'Empire réduite à l'impuissance, tout trafic maritime était rendu mpossible. Ce problème, l'Allemagne 'a résolu partiellement jusqu'ici grâce iu concours intéressé des neutres, à 'habile organisation de la contrebande, iu remplacement de la culture des ictteraves par celle du blé, à l'aide enfin les ressources qu'elle a trouvées dans i' régions envahies. La brèche faite n Pologne russe, l'occupation de terri-oires ennemis jusqu'à la ligne de la J\ina ont lait tomber, entre iu,s mains» des empires du Centre les riches réserves de blé de Libau. D'autre part, les importations c:es Etats balkaniques ont fourni des approvisionnements importants tant à 1' Yllemagne qu'à l'Autriche, et celles-ei escomptent que l'ouverture des portes de l'Orient leur donnera accès aux greniers d'abondance.de l'Asie... Mais réservons l'avenir, gar-dons-nous d'ani riper sur les événements et souvc.fi is-nous qu'au cours de cette guerre l'Allemagne a maintes fois éprouvé qu'il y a loin de la coupe aux lèvres. La route de Berlin à Bagdad est semée d'obstacles, au bout desquels le Kaiser pourrait ne trouver qu'un mirage décevant...En nous tenant aux données actuelles du problème et eu égard ;iux subsistances que les Puissances centrales sont en mesure de recevoir du dehdrs, on peut admettre que la prochain récolte allemande ne sera déficitaire que de 10 à 15 pour cent, grâce à l'action combinée des: facteurs qui viennent contrebalancer dans une certaine mesure les effets du blocus. Il en résultera à coup sûr une gêne, la persistance du malaise qui règne actuellement et qui deviendra moins supportable à mesure qu'il se prolongera, mais il n'y aura pas impossibilité absolue de ravitailler le pays en céréales. La population ne cessera pas d'être soumise au régime de la portion congrue, sa ration diminuera à la fois en quantité et en qualité, le pain, même blanc, continuera à contenir une proportion considérable de seigle et la farine une partie de son. D'autres articles d'alimentation commencent à faire défaut en Allemagne et en Autriche, et en première lieu la viande. Le bétail a renchéri dans des proportions énormes à raison des vides opérés dans ses rangs par les réquisitions militaires et du prix élevé des iour-rages ainsi que de tous les produits destinés à nourrir les animaux. La cherté de la- viande rend ex "• -ci inaccessible aux petites bourses. Le gouvernement a cru porter remède au mal eh instituant la semaine des Trois Vendredis, mais ta protestations véhémentes des consommateurs. Là disette de viande n'est pas moins grande en Autriche, et sans doute compte-t-on sur le mouton bulgare pour y. faire face. Œufs, lait, légumes se cotent également à des taux de beaucoup supéric^«» ^u^^nurs normaux, et quant aux corps .gra^Tiotammcnt le beurre et le 'sain^u^, ils atteignent des prix exorbitants; L'un et l'autre se vendaient jusqu'à Fr. 4 la livre, avant que les autorités militaires et administratives en eussent fixé le prix maximum, qui est maintenant d'environ Fr. 3 la livre. S'il serait exagéré de dire que l'Allemagne est à la veille de manquer de subsistances, 'u oaraît cependant certain que les diffi -Ui. :s de ravitaillement et d'ap-provisK ment vont croissant en raison dlrer' jc la durée des hostilités. L- manque oie matières premières indispensables la production du matériel de guerre n' st pas non plus sans créer aux Empires du Centre une situation périlleuse qui leur inspire de vives inquiétudes. Sa prétendre qu'ils sont aux abois, il y <4h4e croire qu'ils en sont du moins ré; ^Paux expédients. Il y a pénurie de pet Te, de cuivre, de caoutchouc, de nitrate pour les explosifs, mais, par des procédés habiles, l'Allemagne essaie de découvrir pour tous ces produits des substituts plus ou moins adéquats, et elle les supprime même complètement quand leur usage ne répond pas à un besoin impérieux. On ne se sert plus, par exemple, du pétrole, en vue de l'éclairage, et on le remplace pour d'autres emplois par la benzine et l'alcool. Pour se procurer du cuivre on est allé, paraît-il, jusqu'à utiliser les objets les plus hétéroclites, depuis des torchères et des lustres d'église jusqu'aux batteries de cuisine. Comme la graisse devient de plus en plus rare, on rapporte que les autorités de Strasbourg ont rendu un décret interdisant de brûler des cierges dans la cathédrale, sauf devant le sanctuaire. Ce n'est donc pas sans de grosses difficultés économiques que l'Allemagne a traversé la première année de guerre. Ces embarras d'aggraveront encore au cours des mois qui vont suivre, et, comme nous le verrons, c'est surtout dans le domaine financier que l'Empire de\rra faire face à des échéances redoutables, car il semble bien que ce soit là que se trouve le. défaut de la cuirasse germani-que, et toutes les habiletés ne parviennent plus à la dissimuler. C'est en vain que, croyant trouver une " décision " dans les plaines de la Pologne russe, 'e Kaiser a'prophétisé qu'il n'y aurait pas de campagne d'hiver! Or, voici les frimas qui figent dans leurs brumes glacées le rêve présomptueux d'une paix imposée au monde par l'Allemagne victorieuse...JULES COUCKE, LETTRE DE GRÈCE. La situation intérieure et extérieure. On lira avec intérêt la lettre de nuire correspondant d'Athènes. Il est évident que dans sou exposé Je la situation eu Grèce il n'est que le porte-paroles des politiciens grecs et le sentiment qu'il exprime reflète assurément l'état d'âme du gouvernement. grec et de la nation grecque toute entière. Le nœud de la question était donc, on peut le dire et l'écrir ■ aujourd'hui, à Constantinople. Dans ces conditions c'était bien la proposition formulée par M. Jean Finot dans la "Revu. " et dans le "Times de New-York" qui était la plus rationnelle et la plus pratique. Les Dardanelles et le Bosphore rendus libres au grand profit de la Russie, la ville de Constantinople neutralisée aurait été confiée uux Belges. Ainsi l'on évitait à la Roumanie la crainte d'une Russie trop puissante au sud. L'on mettait fin aux ambitions concurrentes des Grecs et des Bulgares. Même les Musulmans auraient préféré l'occupation désintéressée des Belges qu'ils auraient accueillis, si pas avec joie, du moins avec résignation. Seule la Russie aurait pu voir avec un certain regret s'éloigner le moment où le drapeau des Tsars aurait remplacé le Croissant sur les bords du Bosphore. Mais le temps est un si puissant transformateur qu'elle aurait pu trouver aussi dans l'occupation par les Belges non,une atteinte à son prestige mais un sacrifice d'amour-propre très probablement momentané en faveur de la cause des Alliés. ■ INDEPENDANCE BELGE. '' (De notre correspondant particulier.) Discussions stériles. Athenes, 16 novembre. 11 ne faut pas se le dissimuler, l'hellénisme traverse en ce moment une dete périodes les plus critiques de son évolution nationale, la plus critique depuis la chute de Byzance. Et aujourdhuiv comme hier, alors que l'étranger a déjà envahi la Macédoine avec Constantinople pour objectif* les Grecs, dont les calamités nationales ne semblent pas avoir, à travers les siècles, modifié le caractère casuistique, au lieu de songer à parer à cette nouvelle incursion des Barbares, ne pensent qu'à politiquailler à'ia faveur d'une malencontreuse dissolution que la nécessité parlementaire a imposée au Souverain. On se croirait revenu à l'époque des Verts et des Bleus, ou à celle des Iconoclastes, à en juger par les cris et les malédictions dont l'arène politique retentit et la fureur destructive de ceux qui, en la personne de M. Venizèlos, veulent briser l'idole que le peuple grec adore toujours quoiqu'on dise. M. Vénizélos. Car, n'en déplaise à ses détracteurs, M. Vénizélos reste encore l'homme de beaucoup le plus populaire de Grèce. S'il n'est pas le Messie—comme ses ennemis l'appellent avec ironie (Napoléon n'a-t-il pas été traité, d'Antéchrist?)—M. Vénizélos n'en demeure pas moins, pour la grande majorité des Grecs du dedans et du dehors, une sorte de prophète politique partageant avec le Roi-Généra-lissime la gloire des récents succès grecs et incarnant presque à lui seul les aspirations nouvelles issues de la révolution rédemptrice de 1909. Cette situation privilégiée qu'il doit à son passé, lui impose l'impérieuse obligation à laquelle il ne saurait se soustraire sous peine d'être accusé de désertion civique, de défendre ,envers et contre tous son programme politique. I>e soupçon que sa politique fut-elle cette fois encore ratifiée par les électeurs, n'obtiendra pas de nouveau l'approbation royale, n'excuse pas à priori l'abstention électorale du parti libéral qui se doit à ses principes" et à lu confiance dont le peuple l'a jusqu'ici honoré, d'affronter avec courage une lutte qui se présente pour lui dans les pires conditions. Dans les circonstances actuelles, une défaite législative n'aurait rien de déshonorant et la victoire, dût-elle n'avoir pas de lendemain, n'en serait que plus méritoire. L'intervention? Mais encore faut-il que les libéraux entrent en lice avec franchise, bannière au vent. Et qu'ils n'agissent pas, comme aux dernières élections, t.n- opportunistes. S'il ne s'agit pas, certes, en modifiant l'adage célèbre sous le Second-Empire, de proclamer : "Le yénizélisme, c'est la guerre," il ne faut pas non plus, s'adressant aux électeurs et sous prétexte que les principes ne valent qu'à cause des hommes qui les défendent, convier comme on l'a fait en mai dernier les électeurs à affirmer une vague confiance en M. Vénizélos. Pour la Grèce, la question de l'intervention prime aujourd'hui toutes les autres ; devant elle toute autre question de principes, ou de personnes nécessairement s'efface. Voter pour les anciens partis signifie opter pour la neutralité armée ou non armée ; voter pour les libéraux veut dire préférer l'action, dût-elle v amener la Grèce à une guerre fatale. Pas d'équivoques. Le peuple, en allant aux urnes, doit bien se pénétrer de la signification et de l'importance de son vote.. Les élus de demain ne seront pas des élus ordinaires ; ils seront, la Constitution ne prévoyant pas le référendum, investis d'un mandat impératif. C'est à cette condition seule, que les élections actuelles ont une certaine raison d'être ; autrement elles constitueraient de nouveau un malentendu dangereux pour >u sécurité du pays. Et c'est à cette seule condition que le verdict populaire pourra avec succès' contrebalancer l'opinion royale et que M. Vénizélos aura peut-être chance de faire accepter son programme extérieur. De la Smiere. Si l'expectative nJjj^Blis sans ' îcon-vénient, l'interventidHUNwr ctek a m4-ble, doit présenterfdes avantages, e-t il est du devoir de M. Vénizélos et de ses amis de faire connaître aux peuples grecs des inconvénients que comporte pour un pays comme la Grèce la neutralité armée ou non armée; l'Entente '-'t les Puissances Centrales ont l'une et l'autre l'obligation de faire connaître publiquement les compensations qu'elles offrent à la Grèce pour prix de s-jn attitude bienveillante. Le peuple grec ne saurait en Met ,ei prononcer pour la paix ou ur la. guerre qu'en connaissance v cause. C'est à lui seul à supputer les chances) de succès que renferme en elle-même telle ou telle attitude, à lui seul à évaluer les risques-à cor et à apprécier la valeur des concours e.içen^ 'étendue des compensations promises. Il est à espérer que M. De.nvs Cocliin qui, après avoir été si longtemps en France le porte-parole de t'Hellénisme, va devenir en Grèce celui de l'Entente, est porteur de propositions formelles de nature à déolanchër les plus pacifiques. En effet, si pour la Grèce, l'annexion do l'Asie Mineure s'est posée comme une conséquence de la félonie turque, la réunion de la Thrace à la Macédoine-Orientale est devenue une conséquence inéluctable de la trahison bulgare. Mais il ne faut pas le cacher et le philhellène avisé qu'est M. Denys Cochin ne doit pas comme la diplomatie russe l'a fait en février dernier, perdre un seul instant de vue que la question qui, aux yeux des Grecs prime toujours toutes les autres, c'est celle de Constantinople dont la solution rationnelle, aujourd'hui plus que jamais s'impose. S. P. LETTRE DE HOLLANDE. * Souvenirs d'un jour de pénitence. C'est le titre que donne le " Vor-waerts " â un articuiet qui en dit plus que tous les raisonnements sur la situation de l'Allemagne, sur l'état d'esprit de tous ceux qui, en ce pays, voient et réfleclrssent : Les journaux conservateurs emploient l'occasion ciuo leur offre le> jour do péniteaco pour faire des considérations sur les effets moraux 'de la guerre. Il s'y manifeste un état d'esprit- fort déprimé. Le " Keichsbote " est encore le plus satisfait «Ceux tous. Il croit pouvoir déclarer qu'ils so-nt fouJe dans notre peuple à s'être avisés de leur moi supérieur et de Djsu La " Deutsche Tïjeszeituog ' .voit pins noir, Elje, sojseosc 'uo liant de lamentations: la poussière du quotidien 'est déposee de façon déprimante, cliez bcMi-oup d'êtres, sur les ailes de l'âme.- Ces êt-.es nt quitté les senties élevés et courent le danger le se retrouver sur les bas sentiers .de l'erreur " L'incroyance et le douta ont redressé leurs été® fantomatiques aux o.rbités creu;:. La joliesse et la vulgarité, le forfait et la vénalité orient à nouveau des coins obscurs. Le flirt ,vec le péché a repris, la spéculation haïssable vcc fos passions basses retrouve son compte, 'esprit des prostituées recommence à se répandre."C'est cependant le conseiller de consistoire. )r Conrad, qui dans la " Kre. zzeilun^ " dévoile vec le moins d'égards les défauts de l'époque. 1 p.8rle de ceux i>gur lesquels !a gueue a, perdu

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume