L'indépendance belge

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s.n. 1918, 24 Oktober. L'indépendance belge. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m91835290/
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I 89e année tio 251 L'INDÉPENDANCE I CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ( ROYAUMS-UNls 1 PENA8Y LE NUMERO CONTINENT. . 16 CENTIMES l HOLLANDE...... S CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: UEUÊ3I S"4> OCTOBRE 1918 (i MOIS. 9 SHILLINGS. rODOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE " __ ^ ABONNEMBNIS J6 MOIS. 17 SHILLIHGri TÉLÉPHONE: CiTY 3360 TELE.: 311-57 et 23S-75 En Vente à Londres à 3 h. la mePOPeSaï 23 OOtGbyQ (l AN, Si SHILLINGS m m. g ■—j—m—— iii I — -—"Tim—miiiwmi m—nnminw iiwiiiiib il ■■■ —mi w iumma—wi» — ■ — ■ ■■ ««n-r rir^' i i ni m n n« ■■■■■■iib ib ■ i— nim ■ ■«■i'Îm 11 ■■7— LA SITUATION Mercredi midi. La guerre La bataille en Flandre a pris un nouveau caractère ; partout les Allemands ipposent à présent une ferme résistance ? notre avance. Sur l'aile gauche du ont d'attaque les troupes belges ont ira\ersé le canal de dérivation de la Lys l'est de Rapenbrug, et d'autres points, où elles ont établi de solides tètes de pont, qu'elles ont maintenues en dépit de -, nes contre-attaques de la part de l'adversaire. Plus au sud nos vaillants soldats ont rejeté de l'autre côté du canal les dernières arrière-gardes allemandes, qui s'attardaient encore à gauche ue celui-ci. Toutefois, quelques Boches restant encore accrochés dans les parages ci'Oovërbroeck, mais ils ne tarderont plus à refranchir le canal, à moins qu'ils ne se laissent capturer. Sur la droite de notre armée les bataillons du général Dégoutté ont lancc i ne nouvelle attaque et ont élargi leurs tètes de pont au sud de Deynze, réaii-i - mt de ce côté une avance de trois kilo-i mètres sur un front de quatre kilomètres. D'autres détachements français ont franchi la Lys à Vive Saint-Bavon, d'où i ils ont également progressé vers le chemin de fer de Courtrai à Gand. A la i .suite de leurs succès d'hier, nos alliés se sont encore rapprochés de cette dernière ville, dont ils ne sont plus à présent qu'i 9 kilomètres et demi. Plus de 1,100 prisonniers ont été faits par eux au cours des combats d'hier. La 2e armée britannique a encore accentué sa progression vers Audenarde. Plus au sud ses éléments occupent tout le canal de Courtrai à Bossuyt, jusqu'à sa jonction avec l'Escaut, et ont étabi une tête de pont au delà du fleuve, en face de Pecq. Nos alliés ont rencontré Mrtcxut une opposition jjy' gtjfu [ (luisît souvent à des combats obstinés. Les pertes subies par l'adversaire en furent d'autant plus élevés; nos alliés oni tait, en effet, de nombreux prisonniers et capturé une quantité appréciable de ma tériel, un seul corps d'armée sur U gauche du général Plumer s'étant em paré de plus de 20 canons, dont uni grosse pièce de marine. Les troupes des cinquème et premièn armées britanniques sont à présent au> confins de Tournai et de Valenciennes que l'ennemi ne tient plus comme de trè: précaires postes avancés sur l'Escaut Sur le front de Tournai les unités di général Birdwood ont eu de sérieux en gagements dans les bois qui entouren Froyennes, ce village ayant été finale ment occupé par nos alliés, qui se son emparés d'Orcq et d'Ere, bourgs si trouvant à environ un kilomètre di Tournai. Au sud de cette ville nos allié; ont traversé les villages de Saint-Maur de Merlin, de Jollam-de-Merlin et de Les dain, et on atteint l'Escaut à Hollaii et à Bruyelles. Cependant, d'autres bataillons di général Birdwood entraient dans les fau bourgs ouest de Valenciennes, qui, ; l'heure présente, doit être, pour ains dire, entièrement occupée, et pénétraien dans la forêt de Raismes, marchant ré solument vers le coude formé par l'Es caut à Condé. Au sud de Valencienne les troupes du général Horne ont pro gressé dans la direction de l'Escailloi dont elles ont atteint la rive gauche, ai sud de Thiant, village qui a été en parti' occupé par nos alliés. Sur le front de Le Cateau et au non de l'Oise il n'y a rien à signaler en de '.ors d'une grande activité d'artillerie d la part de l'ennemi. Sur le front de la Serre les unités fran çai^es ont repris leur avance et ont at teint le chemin de fer de Guise, au nord est d'Assis-sur-Serre, ainsi que la ferm Saint-Jacques, au nord-ouest de Chalan dry, contraignant l'ennemi à déclenche une nouvelle retraite. Plus tard nos al lies, en dépit d'une résistance désespé rée, ont capturé Chalandry et Grandlup leur ligne bordant la Serre jusqu'à Mor tiers, en passant dans le voisinage immé diat de Froidmont, de Gohartille, pou suivre ensuite la rive méridionale di canai de Buze. Dans la boucle de l'Aisne il y a eu d violents duels d'artillerie à l'est d Château Porcien. Sur les plateaux à l'es de Vouziers l'activité combattive a sen siblement diminué d'intensité. Lundi le Allemands avaient lancé une série di contre-attaques les plus furieuses, em ployant sur ce front rejftfeegaeât jja étendu, environ sept divisions. Hier encore l'ennemi a tenté, sans le moindre succès d'ailleurs, de vives réactions, et les bataillons tchéco'-slovaques combattant dans les rangs de l'armée du général Gouraud ont repris le village de Terron, qui avait été momentanément perdu. Sur le front de Verdun les unités de la première armée américaine ont maintenu et étendu leurs gains des jours précédents. De violentes contre-attaques sur les nouvelles positions alliées établies sur la Côte 297 et dans le bois des Rappes n'ont valu à l'ennemi que des pertes très sévères, la ligne américaine restant partout intacte. Plus à l'est nos aliiés se sont emparés du bois de Forêt, faisant 75 prisonniers. Des deux côtés de la Meuse le feu de l'artillerie a augmenté en volume et en intensité et l'on peut s'attendre à de nouveaux événements de ce côté. La tâche du général Pershing est particulièrement ardue, l'ennemi lui opposant ses meilleures divisions, indiquant ainsi quel prix il attache au terrain qu'il est forcé d'abandonner pied-à-pied. La situation sur ce front, qui s'étend du nord de la Forêt d'Argonne à la Meuse, est à peu près la suivante. De Grandpré, qui est solidement tenu par les Américains, en dépit d'un bombardement ininterrompu, la ligne alliée se dirige vers le nord-est jusqu'à l'extrémité du bois ses Loges, pour passer ensuite à travers Champigneulle, qui n'est plus qu'un amas de ruines. De là elle passe en deçà des puissantes positions allemandes de Landres-Saint-Georges. Plus à l'est les lignes ennemies sont, pour ainsi dire, complètement percées, et tout le bois de Banthevîlle est aux mains de nos vaillants alliés. La ligne passe ensuite au delà de Romagne-saus-Monti aucun, qui a été maintenu en dépit de contre-attaques "dêtemnnéeS." De"ce* pdin't lif "ligné s'étend vers le nord de Cunel, d'où elle . se courbe vers le sud-est, laissant Brieu!-, les aux mains de l'ennemi. D'ici, elle traverse la Meuse au sud de Sivry et con-L tinue vers l'est à travers le bois de la Grande-Montagne, dans le centre duquel , elle tourne de nouveau vers le sud-est, passant légèrement au sud-ouest de Fla-„ bas et d'Arne, pour rejoindre au nord de ' Bezonveaux le front de Woëvre et de Lorraine. [ Sur le reste du front occidental à signaler trois vaines tentatives ennemies j d'atteindre un des centres de résistance français au nord de Thann, en Alsace t libérée. En Serbie les forces françaises qui ont t atteint Lompalanka, à 32 kilomètres en „ ligne directe à l'est de Vidin, sur le Da-^ nube, ont capturé un convoi ennemi ' abondamment chargé de marchandises. Au nord d'Alexinatz les troupes serbes ' ont fait de nouveaux progrès, en dépit j d'une puissante résistance de la part de l'ennemi. Leur cavalerie, dans une 1 charge audacieuse, a atteint la région à l'est de Parasin, capturant une partie du convoi du quartier-général de la 217e di-j vision allemande, comprenant les archi-ves et... les gagages du général von Gall-witz, commandant cette division ! Dans la région d'Ipek et de Novibazar „ des détachements de " Comitadjis serbes et monténégrins, secondés par des éléments français, ont capturé plus de 1,500 prisonniers, au cours de combats avec les arrière-gardes des troupes austro-hongroises battant en retraite vers j l'Herzégovine et la Dvina. La politique j Les milieux politiques continuent à discuter la réponse allemande et l'avis - général est qu'elle a plutôt reculé le mo- - ment de la signature de la paix. Ce que l'on ignore c'est l'impressior b réelle qui en est résultée en Allemagne - même. La situation de celle-ci doit aliet r en empirant, car le blocus des transports - par le Danube, réalisé par les Français, - la prive d'une source de ravitaillement , sur laquelle elle comptait. Des manifes- - tations populaires sont donc inévitables. - et cette fois dans les organisations socia-r listes on commence à réclamer la Répa i blique. Aussi n'annonce-t-on pas la misf en liberté de Liebknecht, qui, un beai e jour, et avant peu, sera non pas de> 3 mandée, mais exigée. t Un singulier bruit se répand aussi - mais cette fois venant des haute! s sphères. Il semble qu'enfin les Rois ï de Bavière, de Saxe et de Wurtemberg - en ont assez du despotisme prussien, e 4 qu'ils- songeraient à se séparer de h Prusse et à créer un nouvel Etat fédéral dans lequel entrerait la partie allemande de l'Autriche. Ce serait assurément ta naissance d'une nouvelle coalition allemande, forte de près de 40 millions d'ïïa-habitants, mais ce serait à la fois un démembrement de l'Allemagne et un démembrement de l'Autriche, et surtout ce serait la disparition de la prédominance du militarisme prussien. m LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Un incident émouvant Un incident émouvant marqua les derniers jours de lutte sur le front de Flandre. Deux magistrats, M. Rutsaert, juge des enfants au tribunal de première instance à Furnes, «t M. Vanderchote, avocat, juge suppléant au même tribunal et juge civil près de® conseils de guerre en campagne, furent tués dans l'exercice de leurs fonctions par un obus allemand., qui détruisit le tribunal de Furnes siégeant à La Panne, les ensevelissant sous les •décombres avec le concierge du tribunal. Le tribunal da Furnes était le dernier qui subsistait eu territoire libre depuis fin octobre 1914, de toute l'organisation judiciaire belge. Par suite du bombardement de Furnes, le tribunal avait été transporté dè 1914 à La Panne, où il n'avait pas cessé de siéger comme tribunal civil correctionnel et consulaire. Les magistrats qui le composaient donnèrent chaque jour, avec un tranquille courage, l'exemple de dévouement civique comparable à celui de la magistrature sous l'occupation ennemie. Sur la proposition du ministre de la justice, le Roi signa un arrêté conférant à titre posthume une décoration aux deux magistrats et au concierge avec la mention : "Mort pour le pays dans l'exercice de leurs fonctions." Générosïfé anglaise Dès le début de l'offensive belge de septembre, le gouvernement belge s'est préoccupé d'assurer le ravitaillement des populations civiles que l'avance victorieuse de nos troupes devait libérer. A cet effet les délégués du Ministère de l'Intendance à Londres ont fait des démarches auprès du War Office et ont pu obtenir du Quarter-Master-General la cèssaion immédiate de 20 millions de rations destinées aux populations belges libérées du joug allemand. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier général : Le 21 octobre: Mauvais temps. Peu d'activité. Une tonne de bombes lancées. Un appareil ennemi descendu et un désemparé. Deux appareils britanniques manquants. Du Détachement indépendant : Le 21 octobre : Attaques heureuses contre les casernes et chemins de fer à Metz. Une autre escadrille, partie pour attaquer des usines sur le Rhin, se perdit dans des nuages épais et s'éparpilla; sept de ces appareils ne sont pas rentrés. Nuit du 2-1 au 22: Violente attaque couronnée de succès contre les usines de Kaiserslautern : nombreuses bombes lourdes lancées sur les stations de Mézières. CORRESPONDANCE AVEC LA BELGIQUE L'Administration des postes belge* s'cceu-pe d'assurer, dans un très court délai, l'échange de correspondances avec ■ les région? libérées. Le public sera avise par voie de la presse du rétablissement du service postal dans les localités inté-ressfecs.LES ALLEMANDS BAIGNENT PARDONNER AUX BÏL3ES Un télégramme officiel de Bruxelles f ■ Amsterdam dit: Le gouverneur généra ■ de Belgique, général von Falkenhausen ' a "pardonné" ( ? !) à tous les Belges et i sujets d'Etats neutres, condamnés pai ■ les cours martiales ou les commandant: militaires sous sa juridiction, à l'excep-tion de ceux jugés pour crimes de droit : commun. Il a de plus ordonné la mise ; en liberté de tous les Belges et sujet: ; d'Etats neutres internés en Belgique or : en Allemagne. Un certain nombre d; i uersonnes dont la liberté de mouvement est indésirable aussi longtemps que les combats se poursuivent, ne seront libérés qu'après l'évacuation de la Belgique. EjÎSSI DEVASTATIONS ALLEMDES Berlin désigne une commission neutre Un télégramme de Berlin annonce qu'une commission neutre, composée de représentante d'Etats neutres résidant à Bruxelles, s'est rendue au front pour enquêter sur la vérité des accusations de dévastation et de destruction systématiques pendant la retraite des troupes allemandes. eL baron Danoken, chef du département politique à Bruxelles, a été chargé de diriger la commission dont les membres sont: M. le marquis de ViUa,-lobar, ministre d'Espagne; M. van Vol-lenhoven, ministre des Pays-Bas; M. Langenberg, délégué néerlandais près de la Belgian Relief Commission; M. Van Brée, délégué belge, et M. le marquis de Faura, premier secrétaire de la Légation d'Espagne. Il est inutile de faire remarquer que la commission ne sera, menée que sur les parties du front où les troupes allemandes ont reçu l'ordre de respecter la propriété, et leur rapport ne sera pas plus concluant que les affirmations teutonnes, ce, en dépit de leur bonne foi. Des preuves de destruction sont derrière notre nouveau front et confirmées par de nouveaux documents que possèdent les gouvernements alliés. POUR UNE LIGUE SES NATIONS L'Alliance des Peuples de l'Entente L'Alliance des Peuples de l'Entente, société fondée il y a un an pour appuyer la création d'une Ligue de Nations basée sur une entente cordiale entre peuples déterminés a coopérer de bonne foi et de ■ bonne volonté, installait,-.uuei sident, au oour3 d'un déjeuner donné aux Connauglit Rooms, lord Morris, ancien premier ministre de Terre-Neuve. L'Alliance des Peuples de l'Entente estime qu'il n'y a pas place pour l'Allemagne telle qu'elle est maintenant dans une Ligue de Nations. Sir William Grey Wilson, en installant le président, exprima la crainte da voir les politiciens ne pas se montrer à la hauteur de leur tâche et compromettre les résultats acquis par les glorieux efforts des soldats. Il insista sur le fait qu'il serait inique de faire payer aux enfants et petits-enfante britanniques les dettes que l'Etat a dû contracter pour faire face à la guerre. C'est l'Allemagne qui a voulu la guerre, c'est à elle à en payer les frais. Lord Morris dit qu'un des grands objets de l'Alliance est de faire mieux co/i-naître l'Angleterre et l'Empire britannique. L'Angleterre a. été souvent décrite comme le brigand de l'Europe et cette légende a pu se répandre parce que jamais la Grande-Bretagne n'a fait un effort pour réagir contre les influences mauvaises. La mission et la po-litique ds l'Alliance doivent consister en une propagande systématique et intelligente pour une meilleure connaissance mutuelle. Si les peuples se connaissaient mieux, les disputes, souvent dues à une diplomatie fautive, pourraient être évitées. Quant aux frais de la guerre, lord i Morris estima également qu'ils doivent être supportés par les auteurs responsables. Si le fardeau d'une dette de 6 à 7 milliards de livres devait être attaché au cou de l'Angleterre industrielle, celle-ci n'y survivrait pas. Parmi les efforts à faire pour faire connaître l'Angleterre, lord Morris insista : sur l'importance de la construction du tunnel sous la Manche. Il termina en proposant une motion en faveur de la continuation de la guerre jusqu'à ce que 1» militarisme prussien soit mis hors d'état de nuire et demandant que pleine réparation soit donnée par l'ennemi pour les crimes par lui commis. 1 La motion fut également défendue pat sir Thomas Mackenzie, Haut-Commissai- ■ re pour la Nouvelle-Zélande, sir John ■ Mac Call et d'autres orateurs, et votée à l'unanimité. • Une autre résolution, souhaitant tout ' succès au boycottage de l'Allemagne or-i ganisé par M. Havelock Wilson et les ■ marins, fut aussi votée, à l'unanimité. > Ce fut une réunion réconfortante par : l'énergie et la décision des orateurs et : de l'audience pour exiger pleine répara- . tion de l'Allemagne; elle fut de nature à i rassurer les plus pessimistes; mais... il , n'.v a rslus de pessimistes. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Une information semi-officielle publiée par le "Berliner Tageblatb" dit qu'en Prusse seulement 190 personnes ont déjà été mises en liberté à la suite du décret d'amnistie relatif aux délits politiques. On n'a encore rien appris au sujet de la libération du citoyen Liebknecht, dont la mise en liberté est énergiquement demandée par 1© "Vorwaerts." AUTRICHE-HONGRIE -— La grippe espagnole fait des ravages à Prague. Bien que 100 soldats aient été envoyés pour creuser des tombes, de nombreux morte sont restés sans sépulture pendant plusieurs jours. — Vu la non-arrivée de denrées alimentaires d© la Pologne, la séparation de la Hongrie et la fermeture des frontières de Bohême et de Moravie, les perspectives à Vienne sont des plus sombres au point de vue de l'alimentation pendant les prochains mois. — (Vossischa Zeitung.) GRANDE-BRETAGNE -— M. A. Henderson, dans un discours prononcé samedi, a dit que les travailleurs s'étaient rangés solidement derrière le Président Wilson. Le pouvoir arbitraire qui, en Allemagne, a comploté et fait la guerre, doit capituler sans conditions. Et cette condition est nécessaire pour que les intérêts du peuple allemand lui-même soient sauvegardés. DANEMARK — Au sujet de l'annonce que le Danemark avait envoyé une note à l'Allemagne, proposant l'exécution de certaines mesures garanties par traité, entra 1860 et 1870, ie> "Berliner Tageblatt" apprend que le gouvernement danois est entré en pourparlers avec lé gouvernement allemand demandait l'exécution jdv — V. <?» t-rP't'' de- T>r?-=mç ]>e-rmettant à la population a& la partie . septentrionale du Schleswig-Holstein da choisir par voie de plébiscite si elle veut ; appartenir au Danemark ou à l'Alle-. magne. ROUMANIE — Un télégramme de Bucarest via Berlin dit qu'en réponse à la demande ' de M. Cusa, député pro-ententiste, le premier ministre, M. Marghiloman, a dit 1 que le territoire roumain occupé n'était pas évacué par l'armée bulgare. U na ' nia pas que le minisire de Graiide-Breta-gue ou de France pouvait être prêt à dé-! clarer qu'il ne serait pas fait de tort à la Roumanie dans la Dobroudja. Mais, ! i ajouta-t-il, leurs gouvernements n'ont fait auoune déclaration. Si le ministre da France déclarait, au nom de son gouvernement, qu'à la revision du traité de paix la Roumanie recevrait toute la Dobroudja, pareille déclaration serait reçue arec remerciements.Mais aussi longtemps que pareille déclaration n'est pas faite, nous devons garder notre sang-froid. Après avoir déploré (fie) la politique passée de la Roumanie, le premier ministre ajouta: "J'espère que nos exhortations seront écoutées et que tous, sans distinction, no-us appuyeront, afin que nous puissions rester en possession de tout notre territoire primitif avec addition de la Bessarabie. " [ TURQUIE ; — Une dépêche Reuter, datée d'A- . tliènes le 9 octobre, et retardée en trans- t mission, dit que la commission partie de ; Smyrne vers un port grec, à l'interven- . tion de Rahmi Bey, val! de Smyrne, pour conférer avec les autorités alliées, est re- „ tournée à Smyrne sans avoir débarqué et ( sans avoir été vue par personne. \ DERNIERE HEURE ; Le communiqué britannique Mercredi, 10 h. 12 matin. De bonne heure, oe matin, nos troupes ont attaqué sur le front Le Cateau-So-lesmes; on signale qu'elles font une t bonne avance. Plus au nord, entre Valenciennes et Tournai, nous avons pris i Bruay et avons atteint la rive gauche de - l'Escaut à Bléharies et Espain. 3 Une résistance considérable a été rencontrée hier sur ce front et de violente - combats ont eu lieu, au cours desquels : nos troupes, pressant vigoureusement - l'ennemi, lui ont infligé des pertes noni-t breuses et Font refoulé de ses positions, 1. faisant un certain nom.br® d© prisonniers.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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