L'indépendance belge

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s.n. 1918, 09 August. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0c4sj1bj5p/
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89e année No 186 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO continent. . is centimes H hollande. 6 cents ADMINISTRATION ET "REDACTION . BUREAU A PARIS: VEhSDR^'3! 9 AOUT 1918 * (3 MOIS, 9 SHILLINGS ï'UDOR HOUSE, TUDOR ST E C. 4 ■ 11, PLACE DE LA BOURSE ' " ABONNEMENTS - 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En vante à Lotldras à 3 h. la jeudi 8 août 11 AN, 52 SHILLINGS LA SITUATION Jeudi midi. Là solution de continuité produite par la défection russe, dans le,cercle de fer qui entourait les Puissances Centrales, a disparu désormais. Le, front oriental Est rétabli, et sans qu'il soit proche des frontières austro-allemandes il n'en obligera pas moins nos ennemis à y diriger des forces pour sau\ egarder les résultats acquis non par leurs armes, mais par l'intrigue et la trahison. Désormais les traités de paix de Brest-I.itovsk, de Bucarest et "de Berlin, imposant \ irtuelle-nient la domination allemande aux peuplé^ russe, finlandais et roumain, sont essentiellement précaires. De fait, ce--traités ne furent jamais 'ratifiés par les populations intéressées, et celui de Brest-Litovsk fut *igné par les Bolshévistes sans qu'ils aient pris connaissance de son texte ! En prenant acte de ces violations de 'a liberté des peuples à diriger leurs propres destinées, les gouvernements de l'Entente, réunis à Londres en mars dernier, ont exprimé leur volonté de ne pas abandonner les nationalités spoliées par l'empire germanique et résolurent unanimement 'de les rétablir dans leur autonomie intégrale, par la force des armes. Ap.rèS des pourparlers plus ou moins longs', au cours desquels un certain nombre de difficultés durent être surmontées, le 'problème d'une intervention militaire coordonnée, et à laquelle participeraienl toutes les Puissances Alliées, fut résolu, Le Japon et l'Amérique prenaient la i harge.principale de l'intervention en Sibérie, tandis que les Franco-britanniques .'engagaient à défendre les côtes et k chemin de fer mourmans, ainsi que les ports septentrionaux russes, avec le concours des forces loyales des gouvernements- moscovit,es»inHr,'.,diiiremeilt intéressés.En Russie septentrionale l'action militaire débuta par l'occupation de Kem, •-ur la voie ferrée de Mourmansk i Pétrograd. Ces jours derniers'elle prii un nouveau développement ét nos alliés, .îprès avoir pris l'ile de Mudjuga, occupèrent Arkhangel, pendant que les gardes blancs, constitués par les cléments loyaux de la populatior russe — par opposition aux gardes rouges — poursuivirent les troupe;: "des Soviets, jusqu'à Isakogorke. qu'ils emportèrent après un vif combat. L'accueil fait aux unités franco-britanni ques à Arkhangel signale une fois de plus la puissance artificielle des Soviets dans de nombreux districts, tels ceux de Mezen, de Pinega et Shenkursk, l'an ilonce seule de l'intervention alliée a suf. fi fiour y soulever la révolution contre le: Bôlshévistes. En Sibérie, la lutte contre les Maxi nia listes sera plus ardue, par suite d'un< coopération de plus en plus étendue de-prisonniers austro-allemands. Xéan moins, la réception chaleureuse faite aui détachements britanniques débarqués ; Vladivostok, samedi dernier, est hautement significative, et permet de croire que les gros contingents japonais e américains seront accueillis avec un éga enthousiasme. L'intervention nippone aux côtés de' Tchéeo'-Slovaques a reçu l'approbatior unanime de la presse et de l'opinion pu-bliquè du Japon. Certains journaux, cependant, confirment l'opinion émise pas le correspondant du " Times," lorsqu'i estime que l'intervention, telle qu'elle î été conçue, n'est pas entièrement adé quate à la situation et que les événements ne tarderont pas à lui donner une plus grande envergure. • D'autre part, un fait nouveau s'est produit par suite de l'invasion du territoire chinois par les troupes bolshévistes à la poursuite du colonel Semenofi. Le Japon est en droit de considérer cettj violation du territoire mandchou comme un " casus belli " qui l'oblige à prendre la défense des intérêts chinois, en vertu de la comention militaire sino-japonaise .signée récemment à Pékin. Les opérations militaires en France n'ont pas été d'une grande envergure cc* jours derniers, l'état du terrain restant défavorable à tout mouvement étendu-Toutefois, la pression des Alliés sur le front de la Yesle se maintient solidement et l'artillerie bat les positions ennemies tle trois côtés, entravant sérieusement se retraite au delà de l'Aisne. Des action -offensives se sont néanmoins produites en différents points de ce front. Au nord de Reims nos alliés ont avancé leur lign.= de près de 400 mètres, entre les voies ferrées de Béthel et Laon. Plus à l'ouest les troupes franco-américaines ont traversé la rivière à l'est de Braine et ont maintenu les positions conquises dan-cette région, en dépit de deux violente? contre-attaques allemandes. Elles ont • encore repoussée une tentative ennemi, contre la ferme de La Grange, et, ont occupé la gare de Cirv-Salsonne, sur la Sermoise, faisant ici une centaine d<5 prisonniers, pendant que des détachemeiït- . américains avançant à l'est de Bazoche- ■ atteignaient la grand'route de Soisson-•* à Reims. Entre l'Aisne et l'Oise, après un violent bombardement, lès Allemands, dan~ le but évident de diminuer la pression sut la Vesle, ont tenté deux attaques surprises pi'ès de Baril y et à Tracy-lfe-\ al. Cës essais n'ont fait aucune impression e! ont été repousSées avec pertes pour le; assaillants. Dans la région de Montdidier les troupes françaises ont encore réalisé des pro grès au sud de Framécourt et au sud-es-1 de Mesnil Saint-Georges. De leur côté, les troupes britanniques ont vivement réagi dans la ' région de Morlancoùrt et ont rèprîs la majeure partie des positions capturées la veille pai l'ennemi, tout en lui enlevant un bor nombre de prisonniers. Nos alliés ont aussi avancé leur ligne des deux côtés de la Clarence, dans le secteur de Robecq : progressait ici de près d'un kilomètre sur un front de plus de trois kilomètres. En Italie, l'artillerie a continué à ■ montrer une certaine activité, les batte- - ries italiennes s'attacbant à disperser des ; colonnes ennemies en marche à l'arrière du plateau d'Asiago. Des rencontres de - patrouilles se sont de nouveaux dévelop-: pées àj'avantage de nos alliés entre l'As-. tico et la Brenta. En Albanie, ia cavalerie italienne er : reconnaissance a attaqué et dispersé une i importante colonne ennemie dans la val- • lée de la Semeni, pendant que les Fran--, çais repoussaient des détachements bul-; gares qui tentaient de pénétrer dans leui l ligne, dans la région de Gramsi, à l'est du Devoli. Malgré les renforts appelé^ ; de toutes parts et auxquels les Bulgares i ont apporté une large contribution, 1s ■ contr£-offensive austro-hongroise mar ■ que le pas. Elle ne tardera pas à êtn • maîtrisée et dès lors de nouveaux événe I ments pourront être attendus, devanl . avoir, pensons-nous, une répercussior sur tout le front des Balkans. SUR LE FRQNT OCCIDENTAL Le canon monstre Le. canon à longue portée allemand a continué à bombarder la région de Paris dans la journée de mercredi. 4» Les illusions allemandes Après avoir été muette pendant plu-sieur» jours, la presse allemande a recouvré'la parole et publié des notes officieuses expliquant pour les besoins de la cause, les mouvements de recul qui ont amené la perte " sensible " de Soissons et de toutes les positions conquises par les troupes de Kronprinz dans le saillant dè la Marne. Dans le " Berliner Tageblatt " le général von Ardenne ajoute : Il est clair que la bataille défensive que livrent actuellement nos.troupes en retraite, ne continuera pas indéfiniment. L'offensive allemande a " souffert " une déplaisante interruption, mais elle sera certa-inemen reprise. Un fait qui contribuera à une telle reprise de l'offensive est que nos armées entre l'Aisne et la Marne pureni exécuter ces opérations avec leurs pro près réserves sâns devoir recourir au> réserves stratégiques, dont l'emploi il limité assurera l'initiative au commande ment suprême allemand. En 'dehor-d'autres facteurs, l'heureuse confiance di nos chefs militaires, que nous avons si gnalée récemment, garantit que cette li berté d'initiative sera utilisée en temp: utile. Cette prose tend à remonter le mora des populations allemancles, très dé primé par les mauvaises nouvelles qui malgré toutes les précautions prises pâ: les autorités, sont parvenues à l'attein dre. Les illusions du général -von'Ar denne sont de commande et il n'ignori pas plus que l'état-major-général teutoi que les réserves- stratégiques de Luden-dorff sont à ce point réduites, qu'il a fallu raccourcir les ironts de Picardie, d'Ar-toi$ et de ,Flandre, pour reconstituer les troupes de manœuvres du Kronprinz impérial. Tribut du général Mangin aux troupes américaines Le génejral Màngiri a adressé l'ordre suivant aux troupes du 3e corps d'armée américaine, qui combat sous .son commandement : "Officiers, sous-officiers et soldats du 3e corps d'armée des Etats-Unis. Coude à coude avec vos camarades français, vous vous êtes jetés dans la bataille de contre-offensive qui a commencé le 18 juillet. Vous êtes allés à la bataille comme à une fête. N otre élan magnifique a culbuté et surpris l'ennemi et \otre indomptable ténacité a arrêté un retour offensif de ses divisions fraîches. Vous v ous êtes montrés les dignes fils de votre grand pays et vous avez mérité l'admiration de vos frères d'armes. "Quatre-vingt onze canons, 7,200 prisonniers, un immense butin et 10 kilomètres de terrain reconquis, telle est votre part dans les trophées de cette victoire. De plus, vous avez gagné une confiance entière dans' votre supériorité sur les Barbares, ennemis de toute la race humaine, que combattent les enfants de la liberté. Les attaquer c'est les vaincre. "Camarades américains, je vous suis reconnaissant pour le sang que vous avez généreusement versé sur le sol de mon pays. Je suis fier de pouvoir vous commander en des jours pareils, et-d'avoir combattu avec vous pour la délivrance du monde." Légion d'honneur au général Pershing Le Président Poincaré s'est rendu mardi matin au quartier général américain et a remis aw nom du gouvernement français, au ge'nétaï Pershing, les "insignes dé grand-croix de la Légion d'Hon-; neur. OPERATIONS NAVALES Les souverains belges visitent iarflofte américaine Le "Times" annonce* que le Roi et la Reine des Belges ont fait une visite à la flotte américaine dans les eaux britanniques. , Le " Rheinland " renfloué Le cuirassé allemand " Rheinland," qui a\ait échoué sur une ile- rocheuse . dans le golfe de Finlande, a été renfloué et est arrivé dans un port allemand. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'aètivité des aviateurs alliés Lundi les pilotes britanniques ont abattu cinq appareils ennemis. Tous leurs appareils sont rentrés. En Italie-lès aviateurs alliés ont dé- NERTLING ET LA BELGIQUE Dédié à ceux nui demandent la paix immédiate Dans une récénte déclaration au R-eichs-tag 1© chanoelier Hertling disait que l'Allemagne comptait garder le territoire , belge occupé jusqu'à ce que ses ennemis remplissent certaines conditions. - Les représentants de la droite (conservateurs et nationaux-libéraux) adressèrent une demande formelle au chancelier afin de savoir exactement quelles conoessions le , gouvernement allemand • exigerait de; Alliés avant d'évacuer la Belgique. Le , chancelier â fait connaître sa réponse; [ elle est hautement suggestive. Voici les conditions : (1) Reconnaissance par les Alliés de l'intégrité de l'Allemagne telle qu'elle . existait avant la guerre. (2) Renonciation définitive par ls ; France de toute-prétention à l'Alsace-; Lorraine et reconnaissance définitive . par les Alliés de ce que la question . d'Alsace-Lorraine est une affaire inté-, rieure de l'Allemagne qui ne regarde aucun autre pays. i (3) Restitution à l'Allemagne de - toutes ses possessions d'outre-mer ou de , leur équivalent en autres territoire; - d'outre-mer. (4) Recon naissance par les Alliés de ■ l'intégrité de l'Autriche-Hongrie telle : qu'elle existait avant la guerre et accep i tation par les Alliés de l'expansion de l'AutricHe-Hongrie décrétée par le traité de Bucarest. (5) Reconnaissance par les Alliés de la paix de Brest-Litovsk. (6) Reconnaissance par les Alliés de la Coiirlande, de la Lithuanie, de l'Esthonie, et de la Livonie comme pays compris dans la sphère d'influence allemande.(7) Reconnaissance par les Alliés de la solution de la question polonaise décidée par les Empires Centraux. (8) Paiement par les Alliés d'indemnités pour les dommages de guerre subis par l'Allemagne. (9) Reconnaissance par les Alliés du principe de la "liberté des mers." (10) Renonciation par les Alliés à t-oute forme ele boycottage économique des Empires Centraux après la guerre. (11) Reconnaissance par les Alliés de l'expansion de la Bulgarie, telle qu'elle est prévue par le traité de Bucarest, et telle qu'elle est accomplie par l'addition à la Bulgarie de- provinces macédoniennes de la Serbie. (12) Renonciation par l'Italie à toute prétention sur la côte orientale de l' Adriatique et la reconnaissance par les Alliés du fait que l'Albanie est un pays compris dans la sphère d'influence aus-tro-hongroise.—Wireless Press. Evidemment Hertling ne se figure pas un instant qu'il obtiendra jamais des concessions pareilles, mais eu énonçant un programme maximum il soutient le moral du peuple allemand en lui donnant l'illusion de la puissance et-, d'autre part, il se réserve la possibilité de faire en temps utile des conoessions importantes et devant lesquelles ne manqueront pas de se pâmer les bons pacifistes de certains pays alliés. Il est- intéressant de reproduire à ce su jet un article du "Times" à propos des notes politiques du professeur Hans De1-briiôk -dam* le numéro de juillet d'i "Prussische Jahrbucner." Bien qu'elles remontent à quelques semaines, ces notes présentent un intérêt particulier, parce qu'elles dévoilaient à l'avance 'e réel objet de la déclaration du comte Hertling au Re-iclistag. Delbriiek, dit le "Times," écrivait son article juste après le fiasco du discours de Kuhlmann au Reichstag, et les explications précipitées données le lendemain,mais avant la démi-ssion de Kuhlmann. Il exprime son plein accord avec Kuhlmann, disant que pour créer une "atmosphère" il est plus que temps d'abandonner la fiction que l'Angleterre a comploté et tramé la guerre. D'autre part, Delbriiek critique vivement Kuhlmann d'avoir supposé qu'il y a la moindre utilité pour l'Allemagne de se déclarer d'une manière générale prête pour la paix et d'exprimer le désir de "conversations confidentielles." Il est inutile, dit-il, de faire des avances de ce genre au gouvernement de Lloyd George ; Li seule politique profitable pour l'Allemagne est de fournir des aliments aux pacifistes britanniques. Delbriiek s'explique : "L'offensive diplomatique qui doit marcher côte à côte avec l'offensive d'Hindenburg doit être une réelle offensive ; elle ne doit pas viser à arriver à un accord avec le parti de la guerre en Angleterre, mais à rendre ce parti impossible. Afin d'y arriver, il est nécessaire de fournir des armes aux éléments e»n-venables chez les peuples ennemis, et cela n'est guère difficile. A diverses reprises, notre gouvernement a fait entendre que nous ne désirions rien de la Belgique. (Ceci est évidemment inexact.comme de; déclarations subséquentes du Chancelier , allemand l'ont montré). Pour l'ensemble ; du' monde anglo-saxon, la Belgique est la condition "sine qua non." Celui qu: désire détruire le chauvinisme dans tous les pays doit parler si clairement au sujet de la Belgique que non seulement les diplomates, mais l'homme le plus simple, comprendront ce que nous voulons." Plus loin Delbriiek explique qu'une déclaration de ce genre' au sujet de la Belgique ne coûterait rien à l'Allemagne : ! "Rien n'est plus faux que l'idée qu'er faisant «ne déclaration nette au sujet de la Belgique nous jouerions un atout qu: aurait pu nous rapporter. La dcclaratioi, au sujet de la Belgique n'est pas la Bel 1 gique elle-même ; nous gardons la Bel '■ gique dans nos mains jusqu'à la paia 1 générale, même si nom déclarant aujourd'hui qu'aucun droit svr la Belgique ru : se trouvera parmi nos conditions dt 1 paix." Poursuivant son raisonnement, le pro : fesseur Delbriiek dit qu'il n'attend pa~ kde sa tactique une paix immédiate, ma'.j r qu'il s'attend à ce que, grâce k la déclaration au sujet de la Belgique d'une part . e+ aux coups de massue de Hindenburg d'autre part, le public britannique et français se fatiguera peu à peu de ses autres buis d^ guerre et que "très certainement la croissance des partis pa;i fistes en Angleterre et en France peut être tellement favorisée que les ennemis Û3 l'Allemagne seront grandement entravés dans la continuation de la t uerre." L'EFFORT BRITANNIQUE c A la veille des vacances parlementaires M. Lloyd George a fait à la Chambre des Communes une revue encourageante de la,situation et mis en lumière l'effort national de la Grande-Bretagne, au cours des quatre années de guerre. Voici, résumés d'après le " Times," les points les plus saillants de son discours : I.'oeuvre de'la marine: Au moins 150 sous-marins ont été détruits, dont la moitié durant l'année écoulée. Le tonnasse de la marine est passé de 2,500,000 tonnes au commencement de la guerre à 8,000,000'de tonnes, y compris la flotte auxiliaire. Au moins 1,500,000 hommes, dont probablement 800,000 à 900,000 sont d'âge militaire, sont, nécessaires pour manœuvrer et ravitailler la marine et la flotte marchande. Les effectifs : Depuis août 1914, la Grande-Bretagne h levé pour l'armée et pour la marine 6.250,000 hommes, y compris ceux qui se trouvaient déjà sous les drapeaux. Les Dominions ont fourni un million d'hommes. L'Inde-a levé 1,250,000 homnles. La situation militaire : Il y a eu quatre mois et demi de com« hats tels qu'on n'en a jamais vus sur la face du globe. Avant que la bataille du 21 mars ne fut terminée, 268,000 hommes furent transportés en France en une quinzaine; au bout d'un mois,355,000 hommés avaient fait la traversée. L'armée en Franco a actuellement plus de canons et de mitrailleuses qu'elle n'en a jamais eu. Depuis le 21 mars il n'y a plus eu d'offensive entreprise par des forces d'une pareille magnitude. . Le danger n'est pas terminé, mats il faudrait une rude confiance à un membre de l'état-major allemand pour prédire que le plan de campagne du général Ludendorff réussirait à obtenir pour l'Allemagne une décision militaire cette année. L'arrivée des Américains : Afin de transporter les troupes améri caines, nous avons du renoncer mensuellement à 200,000 tonnes de cargaisons essentielles, soit à 2,500,000 tonnes par an. En juillet 305,000 soldats américains ont été amenés en Europe, dont 188,000 furent transportés dans des navires britanniques.Il n'y aura pas d'interruption dans l'augmentation de l'armée américaine jusqu'à ce que celle-ci soit à peu près égale, si pas égale à l'arffiée allemande elle-même. La situation de l'ennemi: Il est trop tôt pour prédire que l'effort allemand est épuisé. Les Allemands ont encore des forces importantes en ré»-serve. Mais il n'est pas trop tôt pour dire que l'occasion du 21 mars ne se représentera plus. L'Allemagne ne pourra jamais main- • tenir le même nombre de divisions et elle demande en ce moment l'aide de l'Autriche.,Economiquement la situation des Cllîf A o 11 A mn<tn DERNIÈRE HEURE UNE OFFENSIVE FRANCO» BRITANNIQUE Jeudi, 10 h. 15. Ce matin, dès l'aube, la 4e armée bri* tannique et la Ire armée française, sous le commandement du feld-maréchal sir D. Haig, ont attaqué sur un large front à l'est et au sud-est d'Amiens. Les premiers rapports indiquent qus l'attaque progresse favorablement.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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