L'indépendance belge

1490 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 10 Juni. L'indépendance belge. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/w950g3j58s/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI • ONE PENNY* BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARTS : | TUDOR HOUS&. TUDOR ST.. LONDON. B.C. "• PLAGE DE LA TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: {238-75. LONDRES, JEUDI 10 JUIN 1915. ,3 MOIS, 9 S HIT LTNGS. 1 ABONNEMENTS : I 6 MOIS. 17 SHIILINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. 11 AN, 32 SHILLINGS. ) S O M M A J R E. LA SITUATION : Les Français sont maîtres de Neuville.-—Le total des pertes britanniques.—Progrès austro-allemands en Galicie.— La marche sur Lemberg.—Occupation de Stanislau par les Austro-Allemands.—Sous-marin allemand coulé.—Les Etats-Unis et l'Allemagne.Expliquons-nous, Les excès du pacifisme.—Camille Roussel. Notes de l'Afrique du Sud.—Lydias. Dans la Nouvelle-Zélande. Appel aux Juifs.—Un juif. Émigration. Italie. Billet Parisien.— Jean-Bernard. Lettre du Havre.—Pierre Nodrenge. Faits menus, menus propos.—Bob. Lettre du front. Impressions de France et de Belgique.—G. N. Echos. Etc. EXPLIQUONS=NOUS. Nous avons, dans notre numéro du 4 juin, rapporté les paroles d'une personnalité qui, par sa position, son caractère, son savoir, est unanimement appréciée, est assurément impartiale et est enfin aussi avisée que prévoyante : "Ne demandez pas, disait-elle, la disparition des partis; c'est une impossibilité. Les cerveaux sont tons différents, les pensées ne peuvent donc absolument concorder, les divergences d'opinion sont d'ordre naturel. "Mais demandez la trêve des partis, trêve loyale et sincère, et abordez en dehors de tout esprit sectaire les conditions de la restauration de notre malheureuse Belgique." L'on ne saurait mieux dire. Nous sommes absolument d'accord sur ce programme et nous ne demandons qu'à, travailler à sa réalisation. * * * Dès le 4 août nous avons pu constater—spectacle étonnant et réconfortant— comment la fourberie et la félonie allemandes, en menaçant l'existence de la Belgique, avaient rapproché ses fils, tous ses fils, nivelé tous les partis et toutes les classes, supprimé tout à coup tous les antagonismes politiques. Dans le pays entier il n'y avait plus ni libéraux, ni catholiques, ni socialistes, il n'y avait plus de riches ni de pauvres, il n'y avait plus que des patriotes, des citoyens belges se serrant les coudes pour résister aux barbares envahisseurs. Et cette trêve admirable aux luttes de partis et de classes, si aiguës naguère, s'est continuée, elle s'est maintenue jusqu'à présent, s'imposant à tous, tant elle paraît utile, nécessaire, indispensable à la réalisation des vœux de tous les patriotes belges. ♦ Cependant, depuis quelque temps, il semble qu'il y ait des symptômes du réveil des regrettables passions politiques du passé. Il apparaît, par ci par là, des traces de l'action d'un vieux levain qui semble vouloir agir de nouveau et répandre parmi nous ses microbes malfaisants. Expliquons-nous donc à ce sujet et agissons avec franchise. D'abord, nous rendrons hommage aux chefs, aux têtes de nos divers partis politiques. Pas un seul de nos députés, de nos sénateurs, pas une seule de nos autorités militantes politiques, n'a failli au devoir sacré, c'est-à-dire, n'a transgressé la trêve patriotique. Au contraire, catholiques, socialistes et libéraux ont uni intimement leurs efforts, soit pour organiser les œuvres de secours, soit pour porter à l'étranger l'exposé de nos souffrances et des aspirations de la Belgique. Chefs conscients de leur responsabilité, tous se sont fait un point d'honneur d'observer le pacte moralement conclu: c'est juste de le constater et de rendre hommage à cette noble attitude. Mais il ne faut pas nier que, d'autre part, depuis peu, l'on voit renaître de divers côtés les sentiments combattifs d'autrefois, qui avaient été refoulés, mais n'avaient pas disparu. Ce furent d'abord des articles tendancieux d'un journal qui, par les privilèges dont il jouit, est considéré comme l'organe du gouvernement. De l'armée, on nous apprenait que les aumôniers reprenaient leur autorité d'autrefois, s'agitaient beaucoup, se mêlaient d'autres choses que de leur ministère, disposaient des faveurs. Puis encore en voyant ici, en Angleterre, presque dans chaque comité, des prêtres et des religieux arrivent à imposer leur autorité, se rendant de ci de là, enquêtant sir la situation de chacun, les opinions professées, la plus au moins grande assiduité aux messes et à la confession. Dans les hôpitaux n'y avait-il pas des plaintes des soldats qui affirmaient avoir été désavantagés s'ils se déclaraient libres-penseurs, et auprès desquels on insistait pour qu'ils remplissent leurs devoirs religieux ? Ce ne sont pas là des potins. Tous les faits que nous énumérons en les condensant nous ont été signal es ^de divers côtés avec détails de noms, de lieux et de personnes. Certainement il n'y a rien de bien grave, mais ces diverses tentatives étaient symptomatiques, et elles ont suffi pour créer aussitôt une réaction en sens inverse dont un grand nombre de correspondances nous ont donné la preuve. H y a donc eu de réels et regrettables excès de zèle qui, effectués, nous n'en doutons pas, dans une excellente intention personnelle, aboutissaient à faire nisr et à faire cesser l'heureuse trêve des partis. C'est donc de ce côté qu'il faudrait apporter remède, et il aura suffi, nous en avons la conviction, d'avoir signalé ici, aussi nettement, les maladresses commises pour qu'elles ne se répètent plus. A chacun la liberté de ses opinions, respectons la liberté de conscience chez tous et gardons-nous en tout et partout d'agir en sectaires—voilà le programme à suivre. Pour notre part nous nous sommes toujours efforcés de mettre ce programme en action et l'on nous permettra de faire remarquer que si, en ces derniers temps, nous avons à plusieurs reprises "défendu" des opinions, nous n'avons jamais "attaqué" celles d'autrui. Nous sommes donc partisans convaincus de la tolérance la plus large, et nous ne demandons qu'à voir maintenir l'union étroite entre tous pour pouvoir aborder sans arrière-pensée comme sans parti pris l'étude des multiples questions économiques que soulève la restauration de notre chère Belgique. * * 1 * Pour réaliser ce programme nous avons envisagé comme moyen pratique la nomination d'un Ministère de Concentration, d'un ministère où toutes les nuances d'opinion seraient représentées, ce qui assurerait l'impartialité des mesures gouvernementales, et établirait le contrôle dans le3 si importantes décisions à prendre. Les nominations des ministres d'Etat libéraux et socialistes avaient été en août dernier acclamées par les Chambres et le pays tout entier: elles répondaient au vœu unanime. Malheureusement, la participation directe, constante et active des ministres d'Etat, qui donnerait pourtant déjà satisfaction aux désirs de la grande majorité des Belges, n'existe pas. L'honorable chef de cabinet, M. de Broqueville, absorbe par les affaires militaires, qui sont les plus importantes du moment, est au front. M. Poullet est en Hollande. Les autres ministres sont au Havre et souvent en déplacement. De là un manque de cohésion et aussi de force morale que nous pouvons déplorer sans " attaquer " et que la constitution d'un Ministère de Concentration ferait disparaître. * * Il faudra d'ailleurs, pour la reconstitution de la Belgique, faire appel à d'autres concours encore. Le ministère qui devra assurer les voies et moyens de la restauration de la Belgique devra solutionner des problèmes d'une importance capitale dont la solution décidera de l'avenir du pays et qui exigent par conséquent u.-ie étude approfondie. ?Lz aura à refaire et à compléter toutes nos voies de communications, et il Le | sera plus question, espérons-le, de "chemins de fer électoraux," de "dépenses somptuaires" par esprit de clocher, d'entreprises ruineuses improductives décrétées à la légère. Il y aura la question du droit de vote à résoudre et dont la solution entraînera des sacrifices qui apparaissent aujourd'hui presque impossibles pour un parti. Il y aura toute la réforme des impôts qui demandera une étude impartiale, sans arrière-pensée, en ne considérant que l'intérêt général. Il y aura la très importante question de l'enseignement à aborder et à solutionner sans parti pris, dans un esprit large, tolérant, écartant tout sectarisme. Il y aura à combattre l'alcoolisme, à braver le nombre puissant et redoutable des cabaretiers, des brasseurs, des distillateurs. Certes, il y a de belle et de bonne besogne patriotique à accomplir, mais ce n'est pas un ministère homogène qui peut la réaliser. Seul un ministère représentant toutes les fractions politiques et renforcé encore ! par les autorités économiques reconnues du pays pourra mener à bonne fin cette lourde et importante tâche. Ce ministère, nous devons le voir se constituer par l'union intime, sincère, complète, entre tons les Belges: chaque parti conservant son drapeau, ses convictions, son idéal, mais tous travaillant à une seule œuvre que si'impose à tous : le relèvement de la Patrie. L'INDEPENDANCE BELGE. LES EXCÈS DU PACIFISME. » . s Les nouvelles. — Les résistances quant au cabinet national belge.—M. Bryan et le pacifisme.—Le reél pacifisme. Jeudi.—La prise de Neuville; ur sous-marin coulé ; la démission de M. Bryan ; le gouvernement catholique " belge ne voudrait pas d'un gouverne-L ment national... Voilà les nouvelles du 5 jour. Elles sont bonnes, toutes, excepté I2 ; dernière... Il est regrettable qu'elle nous vienne de nos compatriotes—et cela pour les raisons que "L'Indépendance Belge' expose aujourd'hui même... La démission de M. Bryan, aux Etats-Unis est de -nature, elle, à produira quelque réflexions salutaires. 1 La conclusion a en tirer, au point de s vue belge, est d'intérêt général, i M. Bryan symbolise Mujourd'hui le pacifisme excessn"—ce que J on pourrai! appeler le pacifisme religieux... i Le secrétaire d'Etat démissionnaire transforme des idées philosophiques en i dogmes—et, ma foi, il est, sans s'en s douter, un imitateur et, ce qui est pis, ; l'imitateur d'un personnage, notam-' ment, qui n'a rien de sympathique : — Ponce-Pilate, peut-on dire à ce propos, se lavait les mains en présence d'un ! crime qui se commettait —- et l'honorable M. Bryan, lui, créant "l'excès du pacifisme," ne fait rien moins que Ponce-! Pilate... En effet, la violation de la Belgique, ; l'assassinat des passagers du "Lusita-nia" — tout cela, ce sont des crimes, ; n'est-il pas vrai?... Et M. Bryan dit : — Très bien : ces crimes contre les faibles et les innocents ont été commis. On en commettra de semblables encore. Mais 3e pacifisme passe avant cela : laissons faire... En d'autres temps, en temps de paix, idans les enceintes de la justice, j'ai assisté souvent, toutes proportions gardées, à des scènes similaires : des g-ens disaient, lorsque des injustices se commettaient : — Bail ! à quoi bon protester?.. Dieu est là pour juger en dernier ressort... Il fut un temps où, selon les mêmes principes, des juges disaient aux victimes de crimes : — Vous vous plaignez? Nous allons voir si ce que vous dites est vrai. Plongez votre main dans l'eau bouillante : si vous n'êtes pas brûlé, c'est que vous avez raison. Ce sera le jugement de Dieu !... La transformation du pacifisme en dogme, comme le fait M. Bryan, abandonne le pouvoir à la Force brutale : c'est inadmissible. La vérité, c'est que M. Bryan commet une erreur assez commune : il confond deux choses différentes : le pacifisme et le droit de défense. Il croit sincèrement que le pacifisme exclut le droit de défense des faibles et le droit de défense des principes élevés de l'humanité. Quelle erreur ! Le pacifisrr-, :éel, c'est le ref'i- de prendre les armes pour se battre offen-sivement contre un adversaire quelconque. Les Belges, en défendant leur honneur, n'ont pas fait preuve de manque de pacifisme. Et tous nos soldats sont en droit de dire : — Je suis un pacifiste et je me bats parce que je suis pacifiste... En effet, " pacifisme " ne veut pas dire " abdication " des droits des faibles et des innocents. Et l'homme qui voit massacrer des faibles sans intervenir, sous prétexte de pacifisme, est un personnage que nous ne voulons pas qualifier ici. Le pacifisme réel est issu du principe de Droit q-ii dit : — Il ne faut se battre que si on vous attaque ou si on attaque des faibles et des innocents devant vous. Défendez-vous où défendez-les! C'est la légitime défense de l'individu et de l'humanité... Mais, comme le voudrait M. Bryan, laisser commettre des crimes sous prétexte de pacifisme, c'est agir de la même façon que ceux qui laissent faire en disant : — Dieu le veut... Dieu estime qu'on engage bien vilainement ses responsabilités! "On doit être trop fier pour se battre," comme l'a dit très justement M. Wilson, mais non pas pour défendre les innocents contre le crime... CAMILLE ROUSSEL. NOTES DE L'AFRIQUE DU SUD. ■ W ' ■■ ■ ■ Retour de M. Pierre Torthomme, consul-général de Belgique dans l'Afrique du Sud. SON ENTREVUE AVEC LORD BUXTON. 0- DUH EIMI\C.VUD M. Pierre Torthomme, consul-général de Belgique dans l'Afrique du Sud, est arrivé à Cape-Town, le 21 avril, venant d'Europe. Le très distingué représentant de la Belgique a été à Cape Town l'objet d'une attention flatteuse. Lord Buxton gouverneur-général de l'Afrique du Sud lui a fait parvenir à bord du steamer, quelque temps avant l'entrée au port, un très gracieux message l'invitant à se ^ rendre à son palais. I Lord Buxton et M. Torthomme ont llt eu une longue entrevue au cours de ;l3 laquelle le gouverneur-général a exprime n_ dans les termes les plus chaleureux sa vive et sincère admiration pour l'héroïque attitude de la Belgique, sa profonde sympathie pour les malheureux es réfugiés belges victimes de lagueireet >n le ferme espoir que, tôt ou tard, ceux la qui ont glorieusement tout sacrifié à le l'honneur national verront leur pays renaître de ses cendies dans une -e solendeur nouvelle. £ - ' J . . I i..„ ^ VJCA, LURU ou^iurs. Accueil qu'il a reçu à Cape Town et à Johannesbourg. Pendant les quelques jours qu'il a passés à Cape Town, où il a été autrefois consul de Belgique et où il a laissé les meilleurs souvenirs, M. Torthomme a vu les membres du gouvernement et a été recherché par tous ceux qui ont un nom dans la politique et les affaires. Cet empressement aimable vis-à-vis du consul-g-énérail indique encore une fois combien on est heureux d .,utf ton permettant d'affirmer les senti ■ Ls de solidarité qui unissent l'Afrique du Sud à la Belgique dans ses douloureuses épreuves.M. Torthomme est à Johannesburg depuis le 27 et., et y a repris la direction du consulat-général. J'ai eu le plaisir d'avoir avec lui une longue, agréable et intéressante conversation. Mais à Johannesburg, comme à Cape Town, les " interviews " sollicitées par la presse locale prennent une grande partie de ses instants; en outre^ ses nombreux amis et ses tous les amis de la Belgique sont impayés tients de saluer son retour et de témoigner par leur très cordial accueil, en :ra même temps qu'une très haute estime pour sa personne, combien ils sont ae ,ns cœur avec la glorieuse nation qu'il représente.!1" Clôture de la session parlementaire. 3]s La sixième session du premier Parlement de l'Union a pris fin le 21 avril. Ce 3sk sera probablement la dernière avant les élections générales annoncées pour octo-bre prochain. ,£e On ne peut pas dire qu'au cours de ' cette session les membres de l'assemblée législative se soient distingués par le .e' vote de grandes réformes d'intérêt pu-'j5" Mie. Ils n'ont fait rien de pareil, et, de e cela, on ne saurait véritablement les blâmer. Quel était le programme de l'assemblée? lis avaient, en effet, été convoqués principalement pour considérer des mesures dictées par des circonstances tout . à fait exceptionnelles. Il s'agissait d'exa-miner les dépenses extraordinaires que le gouvernement avait engagées à l'occasion de la rébellion et de la guerre au Sud-Ouest Africain ; il y avait à se pro-is nonce r isur le traitement à infliger aux Q- rebelles ; il fallait discuter de nouveaux si impôts. On comprendra que ces ques-is tions, toutes très importantes, aient re-3e tenu toute leur attention et absorbé tous leurs travaux. în n_ Le South African Party et l'Unionist st Party fidèles au gouvernement. Vous savez déjà que le parlement de et l'Union a approuvé les dépenses faites et îd celles à faire, qu'il a voté un nouvel et impôt sur le revenu et a suivi le gouver-nt nement dans une voie très indulgente en é- ce qui concerne les actes de rébellion. Il 5e a fait, en somme, à peu près tout ce é. que le ministère a voulu, non pas qu'il ait laissé passer sans critiques toutes les V .v,t . •' -- a eu, aa 19011* n- traire, de longues jet sérieuses1 cliscus-11- sions sur bien des points et le cabinet ,a a- dû accepter plusieurs amendements ; ie mais pour quiconque a suivi les débats ;n d'un peu près, il est clair que quand les membres influents du South African ts Party et de l'Unionist Party, tels que M. Merriman, une autorité en matière de is finance et le Dr. Smartt, leader des :s Unionists, soulevaient une objection, ils it le faisaient avec une certaine tiédeur, à r, un point de vue plutôt académique. On r- sentait qu'ils se rendaient compte des i- grosses dif• ultés (le la situation présente et avaient peur d'en créer de nou-)e velles. Une seule préoccupation semblait les dominer : la campagne du is Sud-Ouest Africain. Faire quoi que ce st soit qui pût en compromettre ou en re-z- tarder la solution, susciter par exemple ie des embarras quelconques au général .. Botha qui avait eu le courage d'assumer i, la haute responsabilité des opérations é- militaires, eût été à leurs yeux commet-ie tre un acte presque criminel ou, tout au' i- moins, absolument contraire aux intérêts supérieurs du pays. . Pourquoi le général Botha a pu abandonner momentanément la direction » du cabinet.— Le général Smuts. i, Le général Botha avait confiance dans > le patriotisme qui a guidé l'Assemblée. Il savait qu'en s'absentant pour aller prendre le commandement des troupes H au Sud-Ouest Africain, son geste serait ~ apprécié et apaiserait toute idée d'opposition sérieuse de la part de la majorité.. » II laissait d'ailleurs, à la tête des affaires, un homme d'une habileté égale à la sienne, d'une très grande expérience, l'homme le plus certain de faire triompher la politique du gouvernement, le général Smuts. Et, en effet, l'événement a justifié toutes ses espérances. Bien plus, quand, vers la fin de la session, le généra' Smuts a décidé, à son tour, de a quitter son poste pour aller diriger une des armées opérant au Sud-Ouest Afri-a cain, tout le monde l'a applaudi, et la s session parlementaire s'est achevée tout s tranquillement, en l'absence des deux u principaux membres du ministère, sans e aucun incident notable. n Les irréconciliables. I- 11 n'y a qu'un petit groupe de douze n ou quinze, composé des Hertzogites et '- de membi as du parti ouvrier, qui ait i- continué systématiquement une attitude a franchement hostile au gouvernement; i- il l'a attaqué, en toute occasion, sans plus de ménagement que par le passé. De la part des Hertzogites, pareille n politique ne peut étonner. Leur leader r a été, par son silence et son refus d'in-:t tervenir, le soutien moral de la rébellion, i- Il lui était difficile de se déjuger et de se 1- ranger du côté de ceux qui la condam-e naient. Il espérait probablement, d'ail-,- leurs, qu'en restant fidèle aux vaincus, il t ne pourrait qu'ajouter à sa popularité et, erram] • c'est-, noiirouini i rais les S6cme année. No. 135

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume