L'indépendance belge

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s.n. 1918, 17 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/f47gq6s130/
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L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: ï PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: MERCREDI 17 JUILLET *918 (3 MOIS. 9 SHILLINGS- TUDOE HOUSE XUDOR ST.. B.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE ABONNEMENTS 6 MOIS. 17 SHILLINGS TÉLÉF HONE: CITY 3950 TEL.: 311-57 et 238-75 En vente à Loildres à 3 h. le mardi 16 JUlHet 1 32 SHILLINGS ' I I I LA SITUATION luarai miai. Enfin, Ludendorff a repris son offense. Toutefois, la surprise qu'il prétendait nous réserver avait été percée à joui' par la clairvoyance du général Foch. Ce dernier avait, en effet, localisé le ront d'attaque avec une telle précision qu'en certains points, et notamment en-ire Prunay et Maisons de Champagne, la contre-préparation française devança d'une heure le bombardement préparatoire de l'ennemi. La nouvelle manœuvre allemande s'étend au total sur un front d'environ' 90 kilomètres, formant deux tronçons, le premier allant de Château-Thierry à Vrigny, le second à l'est de Reims, allant de Prunay à Massiges. La cité martyre elle-irfême n'a pas été attaquée, les Allemands espéraWîSTaire tomber, ainsi que le formidable bastion formé par le mont de Reims, au sud de la ville, par f ' une ayance profonde sur les deux flancs. Le but immédiat des mouvements déclenchés hier matin par l'ennemi est de s'emparer d'une part, des hauteurs qui l'empêchent de poursuivre sa marche sur i Paris, dans la direction de' Meaux et de Montmirail,, et d'autre part du camp et de la ville de Châlons-sur-Marne, afin de couper les communications des armées françaises vers l'est. La première journée de bataille n'a pas été un succès pour les armes germaniques, il-s'en faut. Entre Château-Thierry et Vrigny, après un véritable déluge de gaz toxique lancé par des milliers G'obus Air les positions franco-américaines, l'infanterie allemande, suivant ses nouvelles méthodes d'infiltration, s'est mise en branle et a occupé primitivement la zone de bataille de nos alliés, avançant sur une profondeur moyenne de deux kilomètres et demi,entre Coulommes et Fos-sby, soit sur une longueur de 36 kilomètres environ. Ëri certains points, cependant, des détachements ennemis parvinrent à pousser des pointes jusqu'à trois kilomètres et demi de leurs( lignes initiales et à s'emparer de quelques villages, tels que Chezy, Bouquigny et Orcourt. Les Allemands lancèrent leurs attaqués des positions qu'ils avaient établies sur la Marne et entre cette rivière et Reims. Ils trav ersèrent la Marne à Fossoy, à quelques kilomètres de Château-Thierry, et en d'autres endroits. Les jeunes et ardentes légions américaines, combattant dans la région de Fossoy, se replièrent d'abord en bon ordre, sous la pression allemande, mais vers midi elles exécutèrent une violente réaction, qui reprit à l'ennemi tout le tèrrain conquis et le rejeta de l'autre côté de la Marne, tout en lui capturant 1,000 prisonniers. Néanmoins, ainsi que nous le disions plus haut, l'ennemi parvint à progresser au-delà de la rivière, des deux côtés de Fossoy, au nord dans la turection de Bel val, et au sud vers Comblizy, dont il avait atteint les confins, au moment où furent télégraphiées les dernières nouvelles. Actuellement les troupes franco-americaines entre Dormans et Reims ré-ristent avec ténacité sur la ligne Châ-tillon - sur - Marne - Cuchery - Marfaux-Bouilly.V l'est de Reims l'attaque s'est étendue de Sillery à la main de Massiges, non loin des forêts d'Argonne. Le premier effort ennemi fut complètement arrêté par le barrage de l'artillerie française, qui ouvrit des brèches sanglantes dans les colonnes d'assaut teutonnes. 1 outefôif, les Allemands renouvelèrent leurs attaques contre Prunay et Les Marquises (à près de deux kilomètres au nord-est de Prunay), ainsi que dans les régions au nord de Prosncs et de Souain, mais, malgré leur obstination, ils ne parvinrent pas à ouvrir une brèche dans les positions de combat de troupes françaises. Il est vraisemblable cfue le plan de Ludendorff était de s'emparer dès 'a fin : du premier jour de bataille, de Châlons et de son grand camp, retranché. Une lois de plus, l'admirable résistance française a fait échouer ce projet ambitieux. Jusqu'à présent Berlin n.'est pas très fière de ^'avance des bataillons d'élite qui avaient subi en vue de cette nouvelle offensive l'entrainement le plus minutieux. Aussi bien, se borne-t-elle, dans son bulletin de lundi soir, à signaler, ^ans le moindre luxe de détails, que les troupes allemandes ont pénétré dans des parties de positions françaises au sud-ouest et à l'est de Reims. Sur le reste du front occidental, à si- gumci UC 11UUVCJ1CS reuses de la part des troupes belges, qui ont fait plusieurs prisonniers à l'est de Vieuport, pendant que leur artillerie déployait une grande activité dans le même secteur, ainsi qu'une opération locale exécutée par les troupes britanniques dans le voisinage de Villers-Bretonneux, au cours de laquelle elles avancèrent légèrement leur ligne. Dans les combats livrés dimanche rtia-tin dans le secteur de Dickebusch, les troupes de sir D. Haig ont capturé une position locale importante sur un front de près de deux kilomètres, qui fut fréquemment l'objet de luttes ardentes depuis le 25 avril dernier. Cette attaque du-Ridge Wood surpris l'ennemi et permit à nos alliés de faire plus de 329 prisonniers. Le bulletin allemand reconnaît cet échec en annonçant que les Bri-taniques ont pénétré dâns leur zone de bataille au sud-ouest d'Ypres. En Italie on ne signale que des coups-de-main et des rencontres de patrouilles qui se terminèrent, à l'avantage de nos alliés*. En Albanie, les troupes italiennes ont capturé les hauteurs de Cafa JJarzu, pendant que les Français continuaient leur poursuite de l'ennemi en rctrat'.e dans la vallée du Devoli, dépassant Cramsi et atteignant les approches de Cekini et- de,Cruja (? Crnia), où les Autrichiens ont organisé, leurs nouvelles lignes de défense. De nombreuses escarmouches se sont déjà produites sur ce nouveau front et tout semble indiquer que des combats sérieux ne tarderont pas à y être livrés. S 'il faut en croire une dépêche de Moscou, les troupes britanniques et américaines débarquées au nord, ont commencé leur avance dans la presqu'île de Kola, et ont occupé Kem, en se dirigeant vers Soroka, les autorités et les troupes des Soviets se retirant sur Nirok. Les généraux des troupes de l'Entente auraient publié un manifeste demandant aux populations de leur accorder leur concours pour combattre l'Allemagne et la Finlande, dans le but de sauver la côte mourmane, et déclarant cette région territoire russe, sous la protection des Puissances de l'Entente. Les Commissaires du Peuple ont adressé, parait-il, une protestation à la Grande-Bretagne par l'intermédiaire de son représentant à Moscou, demandant que les troupes alliées opérant dans la presqu'île de Kola, soient réembarqué,es sans délai. Il est peu probable que les Puissances de l'Entente, qui n'ont en vue que les intérêts russes bien compris, accèdent à cette mise en demeure de la part des tyrans qui ont vendu leur pays. Pendant que les Alliés prennent les mesures nécessaires pour faire échouer les visées allemandes sur les côtes de la mer Blanche et de l'océan Arctique, les troupes tchéco-slovaques, opérant en Russie orientale, continuent leur avance le long de la Volga. Suivant les derniers nouvelles reçues par le " Berliner Tage-blatt," les Tchèques, malgré la plus vive résistance des gardes-rouges, ont capturé Kazan, ville importante sur ie fleuve, entre Ufa et Nijni-Novgorod, devenant ainsi maitre du gouvernement de la Volga inférieure. Les Tchèques, ajoute le journal allemand, profitent de l'ordre de mobilisation de Trotsky, tant sur la Volga que dans l'Oural et en Sibérie, les hommes ainsi appelés sous les armes se joignant librement à eux en formant des " gardes noirs," décidés à combattre à leurs côtés les traitres boi-shévistes.En Sibérie, les forces tchèques, qui disposent d'environ 80,000 hommes plus ou moins bien armés, continuent à rallier tous les éléments sains de la population. En Sibérie occidentale ils ont occupé Irkoutsk, obligeant les Bolshévis-tes à se retirer sur Verkhne-Udinsk, ou ils ont établi leur quartier général. Il est probable que les gardes-rouges tenteront d'armer un grand nombre de prisonniers austro-allemands. Toutefois, ces derniers commencent à montrer peu d'enthousiasme à se battre pour les ma-ximalistes et «bon nombre d'Autrichiens sont déjà passés aux rangs des Tchèques, pour faire pièce aux Allemands. Il est peut-être prématuré de tirer une conclusion'de ces nouvelles défections à' l'empire germanique, mais il y a là une sérieuse indication de l'esprit qui anime la majeure partie des sujets de l'empe-reur-roi d'Autriche-Hongrie». SUR LE FRONT OCCIDENTAL Le bombardement de Paris Le bombardement de Paris par le canon à longue }K>rtéô a recommencé lundi après-midi. Trois corns d'armée américains On annonce officiellement de Washington que trois corps d'armée, comprenant de 225,000 à 250,000 hommes chacun, ont été définitivement organisés au moyen de divisions américaines qui se trouvent actuellement en France. L'embarquement des troupes continue sans arrêt, sur la même échelle que durant les mois précédents. EN PALESTINE UN ECHEC TURCO-ALLEMAND Dans la nuit du 13 juillet et clans la matinée du 14 juillet, des attaques ennemies se sent développées contre les positions britanniques défendant la traversée du Jourdain et sur les collines d'Abu Tellul, à environ ±1 kilomètres au nord de Jéricho. . A l'est du Jourdain, l'ennemi fut dispersé par une attaque de cavalerie, au cours de, laquelle la cavalerie indienne tua un grand nombre d'ennemis à coups de lance, tout eij faisant des prisonniers et en capturant des mitrailleuses. Les position^ britanniques sur l'Abu Tellul, de prime abord envahies, furent entièrement rétablies à la suite d'une contre-attaque des troupes australiennes et néo-zélandaises, qui firent 400 prisonniers, dont 260 Allemands appartenant à trois unités différentes. A la tombée de la nuit, 510 prisonniers, dont 350 Allemands, avaient été comptés. * OPÉRATIONS AERIENNES L'activité britannique Le 14 juillet: temps peu favorable dans l'ensemble. Neuf appareils ennemies abattus, trois ballons ont été incendiés. Cinq appareils britanniques sont manquants. De nombreuses bombes ont -été jetées sur les voies.de garage de Roulers, les dépôts de Warneton, les docks de Bruges et des dragueurs à Zeebrugge. Nouvel exploit de Coppens Le sous-lieutenant Coppens a remporte son quatorzième succès en incendiant un ballon allemand. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Gouvernements rivaux en Sibérie Le général Horwath a créé un gouvernement provisoire à Grodekovo, entre la frontière mandchoue et Vladivostok,dont il a pris la .présidence et le département des affaires étrangères. Sa proclamation, que nous avons publiée hier, a fait l'objet d'une démarche de la part des ministres alliés conseillant au général Horwath de retirer cette proclamation et de ne pas maintenir sou ministère, la formation d'un gouvernement étant inopportune en présence de la situation actuelle. Le général Horwath et ses collègues, ainsi qu'un autre gouvernement provisoire qui s'était constitué à Vladivostok, disent être en rapport avec le nouveau gouvernement provisoire établi à Omsk. Ce dernier lui-même n'est pas encore solidement établi et il est impossible de juger de sa puissance avant que les commu-' nications entre la Sibérie occidentale et la Sibérie orientale soient rétablies. Les jalousies et les rivalités de partis indiquées par les visées opposées des gouvernement du général Horwath et de Vladivostok ne doivent- pas être pris trop au sérieux, Un compromis entre toutes les parties pouvant aisément être atteint. Elles suggèrent néanmoins la nécessité d'un appui rapide aux efforts des Tchécoslovaques pour obtenir le contrôle sur le chemin de fer transbaïcal et établir une communication avec Irkoutsk, après quoi il sera possible à tous les partis de se réunir et de coordonner des plans pour l'avenir. Les prisonniers magyars On mailde de Pékin au "Times" que les prisonniers magyars "internés" dans la région de Verkhne Udinsk, immédia-tement à l'est du lac Baïkal, ont demandé au consul russe de Maimatchen, sur la frontière mongole, d'être transportés eu Mongolie, confirmant ainsi qu'un grand nombre de prisonniers austro-allemands souhaitent de ne plus se battre ni de ne plus prendre part à des conflits politiques locaux.. LA BELGIQUE COMME GAGE Un télégramme complète comme suit la partie du discours du chancelier allemand au sujet de la Belgique : "En ce qui concerne l'ouest, la question belge est toujours la première. Depuis le commencement de la guerre, il n'a jamais été question du maintien de la Belgique par l'Allemagne. Pour autant que cela nous concerne, la guerre, comme je l'ai dit le 29 novembre dernier, a été depuis le début une guerre défensive et non une guerre de conquête. Le passage à travers la Belgique était une nécessité pour nous. L'occupation de la Belgique nous a aussi été imposée par la guerre. C'est complètement en conformité avec les conventions de La Haye relatives aux lois de la guerre en pays occupé que nous avons établi une administration civile dans les provinces belges. De même nous y avons introduit dans tous les domaines une administration allemande, et je orois qu'elle n'a pa.^été au désavantage de la population belge. "La Belgique entre nos mains est Un gage pour les négociations futures. Dans nos mains, il signifie une gage oontre certains dangers dont nous sommes couverts par le maintien de cette garantie. Aussi bien nous ne nous en déferons que lorsque ces dangers auront disparu. "La Belgique comme gage signifie également que nous devons empêcher, lors de la discussion des conditions de paix, que la Belgique ne devienne jamais un avant-poste d'attaque pour nos ennemis, et ce non seulement au point de vue militaire, mais aussi dans le sens économique."Nous devons nous protéger contre tout étranglement économique après la guerre. A cause des conditions, de sa position géographique et de son développement, la Belgique dépend complètement de TA-llemagne. Si nous entrons en relations étroites avec la Belgique dans le'doroaiue économique, ce sera égafcwent entièrement dans l'intérêt de ce pays. "Si nous parvenons à entrer en relations étroites avec la Belgique et si nous réussissons à arriver à une entente avec elle, en ce qui concerneTes questions politiques qui touchent aux intérêts vitaux de l'Allemagne, nous aurons les meilleures garanties contre les dangers futurs qui peuvent nous menaoer tant du côté de la Belgique que du côté de l'Angleterre et de la France à travers sou territoire."Ceci s'accorde aussi avec les vues de M. von Kuhlmann. LE QUARTIER DES ALLIES -o Voici les rues qui porteront désormais le.-- noms des souverains alliés : Le quai de la Conférence devient le quai Albert 1er. L'avenue d'Antin devient l'avenue Victor-Emmanuel III. L'avenue de l'Aima,avenue George V. La rue Pierre-Charron (de la place d.Iéna à l'avenue Marceau) devient avenue Pierre 1er. Le quai de la Conférence (8e arrondissement, quartier des Champs-Elysées. 1 kil. 266 mètres de longueur, 74 mètres lie largeur), va de la place de la Concorde au pont et à la place de l'Aima. Il doit son nom à la porte de la Conférence, ainsi nommée à l'occasion des conférences tenues à Suresnes pour l'abjuration de Hen,ri IV et la reddition de Paris. L'avenue d'Antin (8e arrondissement, quartier des Champs-Elysées, 880 mètres de longueur, 24 mètres de largeur), va de la rue Franççis 1er et du Cours-la-Reine aux rues de la Boétie et du Fau-bourg-Saint-Honoré. (Ouverte en 1723 par les ordres du duc d'Antin, surintendant des bâtiments du Roi. L'avenue -de l'Aima (8e arrondissement, quartier des Champs-Elysées, 730 mètres de longueur, 40 mètres de lar gpur) va des avenues du Président-Wil-son et Montaigne à celle des Champs-Elysées. Elle doit son nom à la victoire de l'Aima, 20 septembre 1854. La rue Pierre-Charron (8e et 16e arrondissements, quartiers de Chaillot et des Champs-Elysées, 918 mètres de longueur, 20 mètres de' large) va de la place d'Téna à l'avenue des Champs-Elysées. Pierre Charron, écrivain français (1541- 1603), auteur du "Traité de la Sagesse." * * * La Place de l'Aima et les autres rues susceptibles d'être débaptisées^ attendront \d fin de la guerre, où on' glorifiera alors, sans exception, toutes les nations qui auront participé à la victoire finale. Ajoutons que le roi Pierre de Serbie avait deux fois mérité l'honneur de donner son nom à une rue de Paris, car il fut blessé au service de la France, en 1870, et il reçut des mains de M. Gay la première médaille frappée en l'honneur des combattants de l'autre guerre.— "Figaro." LE 14 JUILLET A PARIS La revue du 14 juillet a eu lieu sur le large espace existant vers l'entrée du Bois de Boulogne, entre l'avenue Mala-koff et la porte Dauphine. Le Président arriva à 9 heures dans une calèche à la Daumont, accompagné de M. Clemenceau. Avant la revue le Président a procédé à la remise de diverses décorations, notamment au général Guillaumat, gouverneur militaire de Paris, et aux généraux Alby et Herr ; puis à un soldat anglais et un soldat écossais, deux soldats belges, deux Portugais, deux Grecs et deux Tchéco-Slo-vaques.Un bataillon de soldats belges, avec leur glorieux drapeau de l'Yser, 250 Grecs, des Italiens, des Polonais, des Portugais, des Serbes et des Tchéco-Slo-vaques en uniforme français, défilèrent avec les splendides troupes françaises, dont une partie avait été ramenée du front. L'après-midi une grande réception des représentants alliés a eu lieu à l'Hôtel de Ville. Une séance extraordinaire du Conseil Municipal eut lieu, .au cours d'e laquelle, par acclamation, fut votée la proposition de débaptiser certains artères de la capitale, pour leur donner les noms de souverains alliés. Le président du conseil municipal fit remarquer à ce propos que les représentants de 25 Puissances se trouvaient en ce moment à l'Hôtel de Ville. M. Pichon a pris également la parole, pariant de la gratitude qne Pari-, devaiL aux Alliés et assurant ceux-ci de l'attachement inaltérable de la France à ses compagnons d'armes. AUTOUR dg^la GU Eiii ALLEMAGNE — Le Reichstag s'est ajourné jusqu'au 5 novembre. Les socialistes ont retiré avant la fin de la session leur opposition au budget et ont voté les crédits demandés.—.A la séance de clôture du Reichstag samedi le socialiste indépendant Geyer a dit que jamais la guerre n'avait été pour l'Allemagne une guerre défensive, mais au contraire une guerre de conquête. Au milieu des huées du Reichstag il a déclaré que les peuples soi-disant libérés par l'Allemagne étaient au contraire réduits en esclavage, que les déclarations .du chancelier a'u sujet de la Belgique étaient obscures et rendaient vaines tous les efforts vers des négoj'a-tions de paix. — Le professeur Nicolaï, qui, il y a trois semaines, s'est échappé d'Allemagne en aéroplane et a atterri au Danemark, a l'intention de publier en Suisse un livre sur ses quatre années de services dans l'armée allemande. ESPAGNE — La Chambre des Représentants a décidé d'accorder à la presse un subside, à rembourser plus tard, en présence du prix élevé du papier. Elle a approuvé aussi un décret pour l'exploitation de sels potassiques en Espagne. Suite à la 4e page, 3e colonne DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mardi, 10 h. 35. Hier les troupes néo-zélandaises ont exécuté un raid fructueux dans lé voisinage -de Hebuterne, faisant plus de 30 prisonniers et prenant 12 mitrailleuses. Durant la nuit une nouvelle amélioration a été apporté à notre ligne dans le secteur de Villers-.Bretonneux, ce après un vif combat. Quelques prisonniers ont été faits par nous dans le voisinage de Locon. L'artillerie ennemie a été active au sud-ouest d'Albert et à quelques autres points dans la partie septentrionale du iront britannique. , w ¥ No 167 i

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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