L'indépendance belge

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s.n. 1915, 18 Dezember. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zc7rn31c4w/
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L'INDEPENDANCE ..... BE&CE. ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: , 1UBOR EOUSS• TUDORiST. LONDON. B.C. 11, PL CE DE LA EOURS LONDRES, SAMEDI 18 DECEMBRE 1915. ABONNEMENTS: ffi Mois! 1? SHILLINGS!j CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 3960. TELbPH.: -j 238-75. 1 1 AN. 32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : Les Allemands exercent une pression sur les Grecs. — Nouvelle orientation de la politique grecque. — Opérations en Albanie et au Monténégro. — Les dangers de la situation en Perse. Les bruits d'offensive allemande sur ie front occidental. Vers l'unité.—Jules C'oucke. Lettre de Madrid.—j. B. Billet Parisien.—Jean-Bernard. En Belgique. Echos. LA SITUATION. Samedi, midi. La Grèce se trouve à la veille d'événements graves. Les Allemands ont, dit-on, informé le gouvernement Skouloudis qu'ils lie sauraient tolérer que les Alliés se retranchassent à Salonique et qu'ils se verront contraints de poursuivre leurs ennenfis en Grèce afin de les chasser complètement du territoire hellène . Cette communication aurait été transmise au chef du gouvernement grec par le ministre d'Allemagne à Athènes, à qui M. Skouloudis aurait répondu que, quoiqu'il arrive, la Grèce ne permettra pas aux troupes bulgares de franchir la frontière grecque. Cette déclaration, si elle a réellement été faite, indiquerait line orientation nouvelle de la politique grecque, et il est prudent d'en attendre confirmation, d'autant plus que nous sommes à la veille d'élections qui se font dans les. conditions extraordinaires que l'on sait. Mais il est possible que l'occupation de Monastir par les Bulgares si, la concentration par ceux-ci d'une armée nouvelle de 150,000 hommes ait modifié les vues des hommes d'Etat grecs qui s'aperçoivent un peu tard du caractère réel de la menace bulgare qu'il leur eût été si facile de conjurer en respectant les stipulations au traité conclu avec la Serbie. L'appétit, vient en mangeant, et les Bulgares estiment sans doute que jamais l'occânon de réaliser leurs rêves d'une plus grande Bulgarie ne se présentera plus belle que maintenant avec une Serbie terrassée et un concours austro-germano-turc assuré. Il serait vraiment drôle de voir la Grèce solliciter le concours des Alliés pour chasser de.son territoire des envahisseurs dont deux au moins ont des visées bien définies sur Salonique et son hinterlancî Il est hors de doute que si les Austro-Allemands seuls doivent s'attaquer an camp retranché de Salonique, les Alliés n'auront aucune peine à s'y maintenir, et il se passera quelques jours encore avant que l'ennemi puisse entreprendre une offensive sérieuse vu que la destruction de la voie ferrée l'empêche d'amener rapidement sur le front l'artillerie dont il aura besoin. L'apparition des Italiens sur le théâtre des opérations balkanique est appelée à modifier sensiblement les plans ennemis, mais elle ne se fera sentir que d'ici quelques semaines. Mais dès à présent elle est précieuse aux Serbes réfugiés eu Albanie qui sont encore toujours poursuivis et harcelés par les bandes bulgares. Celles-ci agissent, dans quelques districts, avec le concours de certaines tribus albanaises, armées, dit-on, par des émissaires autrichiens, qui avaient caché des armes et des munitions en prévision de toutes éventualités. A la frontière monténégrine, la lutte °e poursuit également et un communiqué autrichien signale l'occupation de Bielo-poiie après un combat acharné. Dans une note officielle serbe, nos Alliés, en réponse aux vantardises de l'ennemi, affirment que pas un canon et pas une automobile ne sont tombés in-, tacts aux mains de leur adversaires, et i que tout ce qui dut être abandonné à . été 9 mis préalablement hors d'usage. : Quant aux prisonniers, la note rappelle que l'ennemi englobe dans ces chiffres tons les civils emmenés en captivité. La situation en Perse semble prendre i un cours plus favorable pour les Alliés, grâce aux succès des Eusses à Hamadan. et dans la région de Kum qui consti-, tuaient les deux centres d'opération d'-s , conspirateurs allemands. On trouvera plus loin un compte-rendu détaillé des derniers événements qui se sont terminés, s provisoirement, à notre avantage. Mais i ncs adversaires ne se considèrent nulle-; ment comme battus, et il nous faudra redoubler de vigilance et agir vigoureuse-: ment si nous voulons obtenir des résultats décisifs. Comme l'indique le ' Novoïé Vrémya," les agents allemands et leurs partisans ■ sont à même de grouper un total d'environ 12,000 hommes de cavalerie irrégulière, sans compter les effectifs inconnus i de tribus nomades susceptibles de se . joindre à eux. Il serait bon dans ces circonstances de prendre, alors qu'il en est. temps encore, les mesures que comporte la situation et i d'étouffer le feu avant qu'il n'ait pris des proportions trop grandes. Sur le iront occidental on signale des actions d'artillerie en Champagne et en Lorraine, et dans la région d'Ypres dès combats de bombes dans les dunes belges et'un bombardement aérien français de la gare des Sablons à Metz. On parle avec une- insistance croissante d'une offensive allemande que les uns ■ croient devoir se produire dans la région de Dixmude, les autres en Champagne.Les raisons mises en avant pour étaver celte hypothèse sont les mouvements de troupes signalés sur le Rhin et i en Belgique, la prétendue présence sur i le front belge de troupes revenant de Serbie, l'accumulation d'importants stocks de munitions, le désir du Kron-prinz et de quelques autres commandants d'armée allemands de rétablir leur prestige militaire fané, etc., etc. Ce ne sont pas là, à notre avis, des raisons suffisantes pour déterminer une offensive quelles conditions atmosphériques défavorables suffiraient, à elles seules, à condamner. Sur le front oriental, les Russes ont pris une offensive clans la région de Dvinsk que les Allemands disent avoir repoussée sans peine. Signalons, à propos des bruits de,paix mis en circulation par les Allemands, qu'à New-York on fait état d'une Note disant qu'un des principaux termes de paix des Alliés sera qu'en aucun cas il ne sera permis à la marine marchande allemande de montrer son pavillon sur les mers tant qu'une indemnité complète ne leur aura été payée. VERS L'UNITÉ. Le manque de cohésion sinon la dispersion cles efforts et des initiatives est un mal dont a souffert jusqu'ici la conduite des opérations de guerre chez les Alliés. Il n'y a pas lieu d'en être grandement surpris si l'on réfléchit aux difficultés qu'à dû vaincre chacun des belligérants pour réaliser sa propre unité, grouper en un faisceau solide ses énergies éparses, tendre enfin tous les ressorts de l'activité nationale en vue de pousser au maximum le perfectionnement de son outillage technique et de son organisation militaire. L'unité de commandement se trouve définitivement acquise en France par la nomination de joffre en qualité de généralissime assumant, avec cette haute dignité, la responsabilité des opérations stratégiques stife tous les fronts, tant en "Orient qu'en Occident. C'est là, on peut l'espérer, un acheminement v:-rs une coordination P'us étroite encore des forces de 'a Quadrilple-Entente et \ers une direction unitaire des mouvements tactiques et diplomatiques des Alliés. Lt's rêccats voyages de lord Kilchener cn France et en Italie, du général Por-iro, chef d'état-major de l'armée italienne, et du général russe Gilinsky à Paris, permettent d'augurer qu'une collaboration féconde se substituera dorénavant au travail épars et à l'action dispersée. De nouvelles méthodes s,'imposent d'autant plus impérieusement que la liaison entre les troupes austro-allemandes, bulgares et turques est maintenant un fait accompli. Aussi attend-on qu'une mesure semblable à celle qui vient d'élever Joffre aux- fonctions de généralissime soit décrétée en Angleterre, en Italie et en Russie. Les hommes sur lesquels doit reposer le poids de la charge suprême paraissent tout indiqués, et, le choix étant fait, il sera enfin possible aux quatre grands chefs investis de la confiance publique dans leurs pays respectifs de procéder à des échanges de vues féconds, de concerter leurs plans, d'agir en parfaite communauté de pensée et de décision. Nous en aurons fini alors avec l'ère des tâtonnements et des improvisations dont la cause des Alliés n'a que trop pâti. Les récentes péripéties de la cam pagne balkanique .ont révélé à l'évidence les défauts et la faiblesse de la méthode suivie jusque maintenant. Si, du premier jour de l'invasion du territoire serbe, la France n'a pas hésité à se porter généreusement au secours de l'héroïque petit peuple dont la destinée tragique ressemble singulièrement à la nôtre, il faut reconnaître qu'il y a eu de la part de l'Angleterre,de l'Italie et de la Russie des hésitations fâcheuses et des retards qui ont compromis le résultat d'opérations dont l.i rapidité d'exécution était l'élément essentiel de succès. Des indices significatifs autorisent à , croire que l'on abandonnera ces errements. On a appiis avec satisfaction , qu'un conseil de guerre s'est réussi le 6 décembre, groupant pour la première fois des représentants de toutes les nations alliées, y compris ceux de la Belgique et de la Serbie. D'autres réunions ont suivi où l'on peut voir le germe d'un organisme définitif, véritable conseil supérieur de la guerre, composé des meilleurs stratèges de tous les pays et qui formerait le grand Etat-Major général des Alliés. Ce serait le début de l'indispensable spécialisation des fonctions et des tâches qui doit développer au maximum le rendement des forces alliées. Il serait d'ailleurs fâcheux de s'arrêter en chemin et de ne pas aller jusqu'au bout rie cette conception organique qui, donnant à chaque élément sa pleine valeur, utilisant au mieux les aptitudes et les ressources ,cfc chaque ration, est la seule dont la mise en œuvre produira des résultats décisifs. Ne > oit-on pas, par exemple, tout le parti que l'on pourrait tirer d'un conseil supérieur unifiant les efforts et les vues de la diplomatie de l'Entente, préparant les vastes desseins, provoquant les décisions réfléchies et mûries, et en assurant aussitôt l'exécu.ior, rapide? L'échec de la politique des \1-liés en Bulgarie et en Grèce n'est-il pas dû pour une part aux^nçertiludes et,,aux flottements d'une diplomatie niai accordée, dont l'irrésolution et les procédés routiniers n'ont pas réussi à dresser en temps utile un programme d'action net, clair, énergique et précis ? Oue les fautes du passé nous servent de leçon ! Tous les jours surgissent de nouveaux problèmes dont la solution exige une justesse de coup d'œil pénétrante et un prompt esprit de décision. Après la question balkanique, voici la question de Syrie qui se pose : que l'on se hâte de confier aux plus fines lames de la diplomatie le soin de parer ce nouveau coup de l'ennemi ! Il apparaît ainsi de plus en plus que la victoire est au prix d'une stricte division du travail jointe à une coordination étroite de tous les organes spéciaux d'exécution. Il n'est que de vivifier et d'unifier les forces de l'Entente. Les Allemands clairvoyants ne s'y trompent pas, et ils ne 'peuvent s'illusionner sur leurs victoires qui demeurent sans lendemain. Le prolongement indéfini des lignes de bataille ne fait que contribuer à l'affaiblissement de leur* armées, qui procèdent par à-coups, et £e ruent tantôt dans les Balkans, tantôt du côté des marais fangeux de Dvinsk, tantôt dans t la direction du golfe Persique, en caressant l'espoir chimérique d'y trouver une " décision." Cependant, le .crédit de l'Allemagne continue à s'effriter, et la dépréciation du mark, qui se traduit par une baisse continue du change en est le signe le plus certain, tandis que la disette des vivres, l'aggravation de ta misère, la paralysie progressive des principaux organes de la vie économique sont autant de maux intérieurs, qui rongent lentement l'Empire... Il neTaut jamais oublier que, dans cette guerre d'endurance, le temps lutte pour les Alliés. Le " Lokal Anzeiger " constatait l'autre jour mélancoliquement que ceux-ci vont bientôt " doubler leur puissance militaire"; à son tour, Maxi-milien Harden, l'enfant terrible du pangermanisme, dissipe le mirage d'une paix des " Mille .et Une Xàits," succédant à la prise de Bagdad, note que l'Angleterre " n'a pas encore été atteinte sérieusement," que " la guerre ne fail que commencer pour ïa Russie," et qu' "au mois d'avril, l'offensive reprendra là-bas avec des millions d'hommes bien entraînés et pourvus des meilleurs canons et munitions." "Jusqu'au dernier souffle de l'homme et du cheval," a ordonne le Kaiser. La route est longue de Berlin au golfe Persique, trop longue pour que le cavalier et la bête ne soient pas hors d'haleine avant d'en voir la fin. Les Alliés ont comme auxiliaires le temps, l'argent, les ressources matérielles ; ils le savent, et puisent dans cette conviction la patience indispensable pour m prier à bonne fin, d'un cœur ferme et d'une foi irréductible, l'œuvre de libération des peuples et d'affranchissement des consciences qu'ils ont entreprise. IULES COUCKE. LETTRE DE MADRID. L'avènement du parti libéral. (De notre correspondant.) La dernière crise ministérielle. Madrid, 9 décembre. Bien que le télégraphe vous ait tenu au courant des principales péripéties de la dernière crise ministérielle, je crois de mon devoir de vous donner des détails complémentaires, car cette crise, il faut bien l'avouer, a été d'une gravité exceptionnelle. En Espagne les crises ministérielles ordinairement sont l'effet de décomposition intérieure du parti au pouvoir,'de dissidences éclatantes ou de sourdes luttes intestines, tandis que la crise parlementaire proprement dite y est chose pour ainsi dire inconnue. Or, la dernière crise mériterait une mention spéciale ne fût-ce que par le fait qu'elle a été une crise parlementaire dans toute l'acception du mot. Dès la réouverture des. Cortès qui eut lieu il y a environ un mois, le cabinet conservateur, présidé par M. Dato, avait présenté un projet de réformes militaires et le budget pour l'année 1916. Il avait déclaré d'emblée qu'il attachait une importance tout à fait extraordinaire au projet de réformes militaires qui avait pour but la réorgani-satiori.de l'armée et le perfectionnement de la défense nationale, à tel point que son désir exprès était que ce projet lût discuté avant tous les autres, même avant le budget. Or, ce fut là la pierre d'échoppement qui fit trébucher le cabinet.Opinions contradictoires. Dès le début des débats parlementaires on put observer que l'atmosphère politique se rembrunissait d'une façon qui annonçait l'orage. D'abord, les op;-nions au sujet des réformes militaires étaient très partagées ; on doutait de leur, efficacité et l'on trouvait que la disposition qui abaissait la limite d'âge des officiers était de nature à léser des intérêts sacrés. Tous les partis d'opposition présentèrent force amendements, le parti libéral, par la bouche de son chef, le comte de Romanones, présenta la proposition que les mêmes mesures restrictives projetées pour les fonctionnaires militaires fussent appliquées également aux fonctionnaires civils. Bref, la discussion devint de plus en plus orageuse et embrouillée, et le gouvernement se vit engagé dans une véritable impasse C'est alors que le cheLdu parti libérai, pour mettre fin au gâchis, prése'nta (ce fut lundi dernier) une motion inciden-telle tendant à ce que la chambre se pror nonçâ sur l'ordre que devaient suivre les débats. Toutes les minorités s'étant ralliées à cette motion, M. Dato déclara à ila chambre qu'il croyait que sa dignité, l'obligeait à présenter sa démis-sion. Ce fut un véritable coup de théâtre. La séance fut levée au milieu d'une confusion indescriptible, et M. Dato se rendit aussitôt au palais pour présenter au Roi la démission de tout le cabinet. On croyait généralement que le parti conservateur qui s'est déclaré champion de la neutralité à outrance conserverait les rênes du pouvoir, d'autant plus que les libéraux ne les trouvaient nullement alléchantes dans les moments actuels si pleins de difficultés formidables. Le fait est que le Roi ratifia sa confiance à M. Dato et le chargea de reconstruire le cabinet, mais M. Dato déclina Cette offre en faisant observer qu'il se butterait aux mêmes obstacles insurmontables. Le Roi consulta longuement les chefs de partis et fit même venir au,palais M. Melquiadès Alvarez, chef du parti républicain réformiste, ce qui constitue un cas tout à fait nouveau dans la politique espagnole. Tous d'ailleurs conseillèrent 3e maintien des conservateurs au gouvernement. Le Roi proposa le pouvoir à Tex-ministre des finances conservateur Gonzalez Besada, mais celui-ci déclina à son tour. C'est alors que le comte de Romanonès reçut et accepta le pouvoir et assuma la lourde tâche de gérer les affaires de l'Etat. M. de P.omanones. M. de Romanones est né en 1863, il est donc encore,relativement jeune. I! a fait ses études de droit à l'Université de Bologne, en Italie. De bonne heure, il se lança dans les affaires financières et industrielles, ce qui lui fut d'autant plus facile que son père, le marquis de Villameja, possédait une fortune colossale de plusieurs centaines de millions. Déjà en 1888, il fut membre des Cortès comme 'député de la province de Guadalajara, et dès son début il se distingua comme polémiste d'une logique très serrée . Quelque années plus tard, il fut nommé alcade de Madrid, et la capitale lui doit une foule de réformes utiles et l'assainissement de ses finances. Il sut se rendre indispensable dans la vie publique, et aucun cabinet libéra! ne se formait sans que ie-comte de Romanones ne reçût un poste important. 11 devint successivement ministre de la justice, des travaux publics, de l'intérieur et de l'instruction publique. En cette dernière qualité il réforma les universités et"régla la vieille question compliquée des appointements des instituteurs. Ses vastes affaires financières, sa haute noblesse, son amitié intime avec le Roi et son habileté politique, lui donnèrent un prestige peu commun et lors-qu'arriva en novembre 1912 la mort tragique de M. Canalejas, le comte de Romanones fut proclamé chef du parti libéral et devint président du conseil des ministres. Il donna sa démission en mai 1913, par suite de la violente opposition du chef des conservateurs. M. Maura. Sa position était d'ailleurs devenue chancelante depuis que Garcia Prieto, chef des démocrates, lui avait déclaré une guerre sans merci. A présent, les circonstances ont changé. Romanones et Garcia Prieto, l'été dernier, ont effectué leur réconciliation. D'autre part, le groupe de Melquiadès Alvarez lui ^ssure son adhésion bienveillante. Sa position est donc très raffermie. Dato, d'autre côté, lui acordera son appui aux fins de faire passer aux Cortès les affaires les plus urgentes. Dès que cela sera accompli, viendront le décret de dissolution et de nouvelles élections législatives. La neutralité espagnole. Romanones qui, au commencement de la guerre européenne, s'était déclaré partisan d'une intervention armée de l'Espagne en faveur des Alliés franco-anglo-russes i depuis mis de l'eau dans son vin, vu les vives protestations que cette attitude avait soulevées dans tout le pays, partisan d'une stricte neutralité. Le nouveau cabinet s'est empressé de déclarer qu'il maintiendra le principe de la neutralité. La situation financière et militaire de l'Espagne, disons-le sans ambages, ne lui permet guère un autre parti. L'organisation de la défense nationale et la reconstruction économique et financière constituent pour le moment deux problèmes peu faciles à résoudre. J. B. BILLET PARISIEN. Se souvenant des sentiments d'Aîfred de Musset, quelques Françaises ont émis l'idée de planter des saules sur les tombes des soldats enterrés un peu partout et qui seraient dans l'avenir comme autant de lieux de pèlerinages où on pourrait aller méditer, réfléchir, pleurer et où ceux qui ont le bonheur de croire pourraient aller prier pour les disparus. Vous vous souvenez des vers de l'auteur de " Rolla " Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière ; J'aime son feuillage éploré, La pâleur m'en est douce et légère Efc son ombre sera légère A la terre où je dormirai. Napoléon 1er avait eu la même idée et formulé le même désir à Sainte-Hélène quelques temps avant de mourir, à Longwood. Quand on l'enterra dans la vallée voisine, on planta un saule pleureur qu'on peut voir dans toutes les vieilles gravures. Quand en 1840 Lotùs-Phiiiooe fit transporter les cen dres de Napoléon aux Invalides, on laissa la tombe A ide, toujours ombragée par Je saule pleureur, qui existait encore il y a quelques années. On sait que Longwood et la vallée où se trouvait le tombeau fut acheté en 1858 par le gouvernement français. Mais Je tombeau de Musset au Père-Lachaise, celui de Napoléon IeràSainte-ITélène se trouvent dans des conditions favorables pour 1a. culture ; cet arbre a d'ailleurs très bon caractère et pousse à peu près partout. Pratique ou non, l'idée est touchante, et est empreinte de cette poésie svmbo-liquc que nous attachons à l'aspect mélancolique du saule, dont le vent fait chanter les branches éplorées. L ue poésie plus vivante anime certains qui sont au front, où ils rendent hommage à ceux qui, bravement tom- . bent à leurs côtés. Voici une pièce de vers inédits que' me cQmmaaiuuc notre ami Georges Rey- SGème année* No, 299

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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