L'indépendance belge

1276 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 09 Oktober. L'indépendance belge. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/js9h41kq73/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

S7ème ans^o. No 239 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION : flJDOJi HC CJSE, TUDOB ST.. LONDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE. TEL EPH. : i 211 "S l 0t l 238-75. LUNDI 9 OCTOBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. le samedi 7 OCt. fj MOIS, 9 SHILLINGS.) ABONNEMENTS •■! 6 MOIS. 17 SHILLINGS. V CONSERVATION PAR LE PROGRES, (l AN. 32 SHILLINGS. ) LA SITUATION. Samedi, midi. Le temps s'est amélioré pendant le: dernières vingt-quatre heures sur 1; Somme, mais le terrain détrempé ne s< prête toujours pas à des mouvement: offensifs de quelqu'envergure. Les A'liés mettent à profit cet arrê forcé des opérations pour consolider L terrain gagTié,bien que les chances d'ui retour offensif de l'ennemi soient consi itérées comme minimes. Pour l'ennemi et particulièrement pour les aviateur: boches, ce répit de quelques jours a éti une vraie bénédiction, et nos adversaire: peuvent brûler un fameux cierge ; l'intention du vieux dieu 'allemande qui par son rideau de pluie les a protégé: plus efficacement que le plus puissan feu de barrage imaginé par les hommes Pourtant les Alliés n'ont pas vouli rester les mains croisées et les commu oiqués d'hier annoncent de légers pro •jrès britanniques au nord-est d'Eau court l'Abbaye, des attaques au ga; dans la région de Loos et d'Armentière: ainsi qu'une légère avance française i l'est de Bouchavesnes. Sur la Meuse on signale des action: sporadiques: attaques à la grenade reconnaissances, combats aériens e bombardements intermittents. Dans les Dolomites, les troupes a1-p:nes italiennes, après avoir consolide leurs positions nouvelles dans la régior des deux Colbricons (val Travignolo), ont enlevé de fortes positions ennemie; sur les versants du Pic Costabella (va! Fassa) et les progrès constants de nos Alliés dans cette région ne manquent pas | d'inquiéter sérieusement Vienne. Pourtant ce n'est pas le moment poui les Autrichiens de détacher des troupe; i d'un autre front pour renforcer la dé-iîense de la ligne alpine. Des besoin; t mt aussi urgents se font sentir es Orient, où la situation est loin de s'amé-' liorer au profit des Puissances Centrales. Le général Brussiloff, n'étant pas par venu à ébranler les lignes allemandes er Volhynie, renouvelle ses efforts dans le i nord de la Galicie. Des otihats d'i'n( |g"i'\lfc violence se poursuivent sur t.r front de 40 kilomètres approximativement entre Brody et Brzezariy, c'est-à-tire, dans la partie orientale du quadrilatère formé par les deux lignes de chemin de fer Dubno-Lemberg et Tarnopol-Brzezany-Lemberg.Nous ne sommes pas surpris de lir< dans le communiqué de Pétrograd que nos Alliés rencontrent une résistance obstinée dans ce secteur, car le généra! Bochm-Ermolli, qui est chargé de s: défense, est le seul commandant d'armée ennemi sur le front sud-orienta russe qui ait gardé ses positions lors de la grande offensive du général Brussiloff. La seule indication que nous possédion; jusqu'ici sur le développement favorable ■te opérations pour nos Alliés est la ■tapture des plusieurs centaines de ■prisonniers. I Les nouvelles de Transylvanie ne sonl ■ pas tout à fait satisfaisantes ce matin. ■ Le général von Faikenhayn, pour qui 1? ■popularité du maréchal vooi Hindenburg ■est un puissant stimulant, veut frapper ■ un grand coup qui, en le replaçant en ■ selle, lui rendrait en même temps les fa-■'eurs impériales que lui dispute le maré- ■ Ayant refoulé les Roumains dans la ■ region de Petroseny et des passes de Vul-■ram, le voici qui s'applique à replier les ■ l'gnes de nos alliés dans le secteur adja-■^nt de Fogaras-Vladeni, où Bucarest ■ signale la présence "de forces supé rieures, qui ont obligé les Roumains à se ; replier." i Berlin parle de la réoccupation de ; positions au nord-ouest de Brasso (Her-5 mannstadt), où les troupes du général Faikenhayn auraient fait plusieurs cen-t taines de prisonniers et où elles auraient , capturé deux canons de gros calibre, j vingt-huit canons de campagne et treize "canons d'infanterie (?)." Les Roumains battraient en retraite, poursuivis J par l'ennemi ! Attendons confirmation , de ces nouvelles. ' Quant au général Mackensen, il est ^ toujours paralysé dans la Dobroudja. j Les troupes serbo-russo-roumaines progressent dans le centre et sur le flanc ^ gauche et le communiqué russe annonce la capture de 300 prisonniers. Sur la Strouma les Bulgares ont subi 1 une grave défaite en contre-attaquant les troupes britanniques, qui, par l'occupation de Yenikeui, disposent maintenant d'une excellente tête de pont. On évalue, du côté britannique, les ' pertes bulgares à 3,000, les vagues en-L Demies ayant été constamment tenues sous le feu de l'artillerie anglaise. > Au cours des dernières opérations ■ dans cette région, nos Alliés ont fait - 342 prisonniers et on annonce que les Bulgares, après un court bombardement, ont évacué Nevodien, au nord-ouest de : Yenikeui, se retirant devant les troupes britanniques qui avancent. En Arménie, les troupes du grand-duc ; Nicolas, avançant le loiig de la côte de la mer Noire ont atteint un point situé 1 à plus de 80 kilomètres à l'ouest de Tré-i bizonde. En Grèce la situation est inchangée. Le roi Constantin médite toujours sur : la dureté des temps et le résultat qu'il poursuit : gagner du temps et servir la cause de son impérial beau-frère est atteint.Il continue de consulter des personnalités diverses, et le chef du parti du . travail, M. Denis Stefanos, lui a dit t sans ambages que s'il poursuivait la po-; litique dangereuse qu'il avait adoptée, il ■ risquait de perdre son trône. i Le roi a copvoqué au Palais l'ex-mi-nistre Levidis et on dit qu'il sonde les partisans de M. Vénizélos en vue de l'appui que le grand Crétois serait prêt à donner à un cabinet d'affaires ! Les représentants diplomatiques des Alliés ont rappelé aux autorités grecques qu'elles tolèrent, en dépit des promesses ■ formelles données, la présence d'espions • allemands et l'existence de ligues de réservistes qui continuent de créer des désordres.La campagne é'ectorale aux Etats-Unis entre dans sa phase aiguë, et M. Wilson, pour s'assurer une réélection qui n'est rien moins que certaine, ne craint pas de prononcer des discours qui, ; faits pour flatter sa clientèle politique, ont l'inconvénient de prêter matière à critique à ceux qui ont vu en lui, jusqu'à ce jour, un partisan irréductible du Droit et de la Justice. Or M. Wilson vient de dire (discours d'Omaha) que les Etats-Unis sont prêts à se battre comme toute autre nation, "à condition que la cause soit juste et importante," "que-les origines (roots) du conflit européen sont encore obscures et que son but n'a pas été dévoilé. " C'est là, tout au moins dans l'opinion des Belges, se moquer du public et si M. Wilson a encore, à cette heure, des scrupules de conscience, c'est vraiment à désespérer de voir jamais l'idée de Justice et de Droit triompher dans le monde. ■POUR QUE LES BARBARES NE I RECOMMENCENT PAS... ILfi torpillage de la " Lusitania." é 0" a frappé une médaille commémora-l,,e du torpillage du " Lusitania " ; sûr '' ^ce on voit des Allemands se riant es affres des naufragés—parmi lesquels, 0n le sait, il y avait des femmes et des ants ! Les exploits des sous-marins ne Pas oublier aux inventeurs de gaz ha, Xla.nts et de liquides enflammés les uts faits des Zeppelins—tueurs d'en-ailts les berceaux. (,ndant que Paris faisait des obsè-JPs nationales aux victimes de la zoppe-Mde de janvier 1915, à Berlin les élè-des écoles défilaient, avec drapeaux, lr. T"! l h°td du comte Zeppelin ; la fou-U.1Uf "'t joie et les " Nouvelles " de mbourg- écrivaient : Lyjf'f j110118 tenons en fervente admiration J Ms exploits de nos aviateura» La " Taeglische Rundschau," de son côté, imprimait : Ces raids la conscience du peuple les sanctionne, les exige même. Pourquoi cet enseignement de scélérats?Pourquoi cette multiplication de forfaits?Pourquoi cette approbation universelle ? Parce que les Allemands, comme leurs ancêtres, sont toujours des Barbares qui veulent du sang, des terres et de l'argent ! Ils ne s'en cachent pas. A la fin de la guerre, ontre une indemnité considérable, l'Allemagne prendra à la France ses provinces du Nord, s'ouvrant ainsi un débouché sur la mer de Calais à Boulogne tandis qu'elle annexera la Belgique et le Luxembourg. — Prof. Rudolf Martin, conseiller écouté de Guillaume II, 1907. Il faudra écraser'' la France et nous exige rons alors qu'on nous cède autant de territoire qu'il nous en faudra pour être toujours en sécurité. — Daniel Frymann, 1912. La Belgique nous appartient aujourd'hui aussi sûrement qu'au chasseur la pièce de gibier qu'il a abattue. — "Lokal-Anzeiger." Quelques divisions bavaroises, jointes aux chasseurs tyroliens impériaux, seront suffisantes pour faire tourner le dos à la prétendue armée italienne, enfoncer la porte de Vérone, reconduire à Milan tous nos compatriotes expulsés et leur confier l'organisation scientifique de ce malheureux pays. — "Gazette de Francfort." Veut-on des exemples plus récents et plus suggestifs encore? Qu'écrit Gust Schmoller, professeur d'économie politique, un vieil homme réputé pour sa modération, qu'écrit-il dans le No du 4 août 1916 de la revue " Deutsche Politik "? Ceci: Un gouvernement allemand qui renoncerait à tout largissement de puissance et à toute contribution creuserait lui-même sa tombe. Le sentiment populaire allemand, après de si grands sacrifices de sang et après de si grandes victoires, se révolterait comme un 6eul homme. Enfin, le prince <3-e Bulow, que l'on s'était habitué à ranger parmi les modérés et qui passait pour un homme d'Etat à vues lointaines, le prince de Biilow lui-même imprime dans la seconde édition de son livre sur la " Politique A'ie-mande " des lignes comme celles-ci : Les Français ne veulent pas renoncer définitivement à l'Alsace-Lorraine. Pour les y contraindre, l'Allemagne va prendre de nouvelles garanties à l'ouest afin de renforcer ses positions stratégiques, aujourd'hui insuffisantes.Le droit à la barbarie. Donc ? Droit de guerre ; droit de destruction; droit d'indemnité; droit d'annexion. Les Barbares sont unanimes sur ces quatre points. Les églises, les prêtres (le pasteur de la cour Philippe ; le cardinal Hartmann, les jésuites, leur manifeste porte que l'Allemagne et l'Autriche se battent pour la plus juste des causes). Les savants (voir le manifeste éhonté des 93), l'armée allemande et le peuple allemand ne font qu'un. Les écrivains : Gerhardt Hauptmann (tout £e peuple allemand approuve la conduite de son armée). Harden (cette guerre nous l'avons voulue, nous devions la vouloir) ; Lis-sauer, Vierondt (chant de haine), et Les hommes politiques, les députés nationaux, libéraux et catholiques (comme Naumann, Liszt, Pfeiffer), les pan-germanistes (comme Rohrhach, Revant-low), et Les hommes, les femmes (voir réponse de frau Ida Boe à Miss Emily Hobhouse) les enfants, oui, les enfants eux-mêmes. Qu'on en juge par cet échantillon. On avait posé dans les écoles cette double question aux élèves : " Quel est l'événement de la guerre qui vous a le plus réjoui, et pourquoi? Voici, d'après la "Gazette de Francfort," la réponse caractéristique d'un écolier : " L'événement qui m'a le plus réjoui, c'est l'envahissement de la Belgique, oar autrement les Français auraient envahi l'Allemagne." On le voit, jeunes et vieux, catholiques et protestants, conservateurs ou socialistes, tout le monde pense identiquement. Oui, les socialistes vibrent à l'unisson. Et non seulement les socialistes comme Soheidemiann, David, Sudekum, Legien, Muller, Reck, Hanlsoh, mais encore les autres, tous les autres. Les socialistes allemands. Il n'y eut pas une seule voix discordante au moment de la déclaration de guerre, de la consommation du plus grand des crimes que les siècles aient vus. Voici ce qui s'est passé le 4 août 1914 au Reichstag, d'après 1' "Avanti" : Deux députés seulement — Cunert et Erstfeld—plutôt que de voter, quittèrent la salle. Un troisième, l'Alsacien Peiro-tes, les aurait suivis, si Karl Liebknecht ne les en avait empêchés, au nom de cette discipline et de cette unité auxquelles lui-même avait obéi.—"Avanti," 4 août 1916. Depuis, nous l'avons dit déjà, Liebknecht a libéré sa conscience, Haase, Ledebour, quelques autres l'ont imité ; Bernstein écrit des articles que les neutralistes se gardent bien de reproduire, mais si au lieu d'avoir été battus sur la Marne les Allemands avaient été victorieux et étaient entrés triomphalement dans Paris, brisant toute résistance, imposant la paix germanique, qui nous garantit qu'une seule voix se serait élevée en Allemagne contre l'agresseur, l'agresseur félon qui, passant sur le corps de l'innocente et faible Belgique, avait pu frapper la France dans le dos et l'abattre ? Dans tous les cas aucun juste n'a levé la main pour porter témoignage contre l'iniquité à l'heure où il l'aurait fallu. Avant la Marne on n'a enregistré aucun geste allemand de conscience révoltée. Et Bernstein reconnaît, lui-même, qu'il est impossible que les socialistes belges et français se rencontrent avec les socialistes allemands avant que ceux-ci n'aient fait amende honorable. Et c'est dans ces conditions alors que les Barbares campent chez nous par trahison, qu'ils menacent toujours de nous dépouiller et de nous exterminer par tous les moyens, que les neutralistes, les zimme-waldiens, les pacifistes plaident la cause de ces criminels et qu'ils nous demandent de mettre notre main dans la leur— leur main teinte du sang des nôtres ! Et l'on s'étonne que les Barbares continuent à dévaster la terre et à ravager la mer ! Repentir qui n'agit point. Ceux qui disent qu'il n'est pas désirable que l'un des groupes des belligérants •écrase l'autre ne sont ni des pacifistes ni des neutres : ce sont des interventionnistes en faveur de l'Allemagne. Rien d'autre. Qui étaient-ils, que faisaient-ils, que disaient-ils en août 1914, lorsque l'Allemagne paraissait certaine de l'emporter? D'où v:ent donc oette pitié, cet amour pour les malfaiteurs? Se trouve-t-on en présence d'un mouvement de repentir qu'il serait sage de ne pas décourager? Prenons acte des déclarations de Liebknecht, de Haase, de Bernstein et de quelques-uns de leurs compagnons. Ne décourageons aucun bon vouloir mais ne nous faisons point d'illusions. Les paroles ne peuvent rien sans les actes. Que vaut un repentir qui n'agit point?? On ne doit pas mesurer cette guerre à la mesure des guerres précédentes. Nous nous trouvons en présence du plus grand et du plus tragique événement que l'Histoire ait eu à enregistrer. Il y à en jeu deux mentalités, deux manières de concevoir l'avenir du monde; celle des Barbares et celle d|g Anglo-Latins. Les Barbares ont failli l'emporter, grâce à la félonie et à la trahison. Aujourd'hui leur sort est fixé : ils seront vaincus, réduits à l'impuissance, à l'impuissance de nuire, et pour toujours. Si les Alliés n'allaient pas jusqu'au bout, ils manqueraient à leur mission, ils trahiraient la cause de la civilisation et la postérité leur serait sévère. Si justice du plus monstrueux des attentats contre l'humanité n'était pas faite, la Terre deviendrait inhabitable. Justice, non représailles. Nous parlons de justice, non de représailles, que l'on ne s'y trompe pas. Nous applaudissons sans réserves aux paroles de l'admirable femme qui a fait connaître par sa lettre l'acte infâme des autorités allemandes dans le Nord. Voici son exhortation altruiste : ^ Surtout que nos soldats ne nous vengent pas là-bas par de tels actes, ce serait souiller le beau nom de Français; qu'ils laissent à Dieu le soin de venger de telles fautes, de tels crimes. Nous nous associons aux commentaires dont Renaudel fait suivre cette lettre, dans "l'Humanité," sous le titre: " Nous déshonorerons-nous?" Même s'il ne s'élève aucune voix pour flétrir le crime, nous, du moins, ne déshonorons pas, ne souillons 'pas la France. Chrétiens, républicains, socialistes, nous y pouvons être d'accord. Oui, mais par cela même oa doit réprouver l'attitude des neutralistes, des zimmewaldiens, des pacifistes, attitude non de justiciers mais de capitulards. On ne saurait assez insister: il n'y a rien, ou fort peu de chose, de changé en Allemagne. C'est " l'Humanité" elle-même qui le constate dans son numéro du 10 août par la plume de Homo, son correspondant suisse spécialement chargé de suivre la politique allemande. Après vingt-cinq mois de guerre, tous les Allemands réclament encore des ai>-nexions. Le comte de Reventlow (dans la "Deutsche Tageszeitung"), le prince de Wedel, président du comité national, le prince zu Salm Horstmar (dans le "Tag"), le baron von Sedlitz Neukirch, président du parti des conservateurs libres (dans le "Post du 4 août), le député von Bar, président du parti radical (voir-la "Gazette de Francfort" du 2 août), un grand commerçant d'Essen (dans la "Rheinische Westfaelische Zeitung" du 2 avril) demandent des terres et de l'argent. Ce qui amène Homo à conclure en ces termes : Pour nous... c'est un devoir de tirer ces faits au clair, pas plus "par enthousiasme guerrier que par besoin d'exciter les passions," mais parce qu'il est plu3 nécessaire que jamais de ne pas se tromper et de ne pas tromper les autres.^ Voilà qui est parlé en honnête homme. Se tromper aboutit presque toujours à tromper les autres, or, dans le cas présent, tromper les autres constitue le plus énorme des crimes, le crime de lèse-humanité. Ne fermons point les yeux à la réalité et fermons nos oreilles aux prêches endormeurs. L'Allemagne vandale. La vérité est que l'Allemagne est toujours telle que son atavisme, ses dirigeants et ses éducateurs l'ont façonnée, elle est toujours la délirante Deutschland uber ailes de Lasson (l'Allemand est un être parfait, supérieur à tous) ; elle est toujours l'Allemagne serve du 4 août 1914 s'inclinant devant la scélératesse prometteuse de profits, l'Allemagne vandale de Louvain, de Reims, de Venise ; l'Allemagne pirate du "Lusitania," du "Sussex," de 1' "Ancona" et du "Le-timbro, " la barbare tortionnaire de Miss Cavell et de Battisti. Fidèle à la religion du terrorisme, elle s'est montrée et se montre bestiale sans scrupules, sans égard à rien, par calcul. Certaine de son invincibilité, elle se croyait assurée de l'impunité. Maintenant, que son vieux bon Dieu l'abandonne visiblement, devant le surcroît d'artillerie des Alliés, elle persiste quand même dans le crime et l'infamie, parce qu'elle compte sur l'appui des neutralistes, des zimmerwaldiens et des pacifistes pour échapper aux terribles responsabilités qui pèsent sur elle, le jour du règlement des comptes.. D'ARSAC, Rcdacteur-en-ohef du " Soir," de Bruxelles. (A suivre.) LETTRE DE LAUSANNE. (De notre correspondant.) La question des prisonniers de guerre. La question des prisonniers de guerre hospitalisés en Suisse dont le chiffre, aux dernières statistiques, atteignait 18,936 et qui s'accroîtra encore, préoccupe à juste titre le gouvernement fédéral et la population helvétique. Accueillis avec d'ardentes manifestations de sympathie (je vous ai dit les réceptions enthousiastes dont Français, Belges, Britons furent l'objet, la foule massés dans tes gares aux heures ultra-matinales des arrivées, les acclamations, les effusions, les présents distribués à profusion, au hasard des mains tendues), tes internés sont en quelque sorte incorporés aux bourgades qui tes abrite. Ils font partie du'pavsage familier. On tes voit, dans leur uniforme bleu-horizon ou kaki, sarcler tes allées des jardins, fendre 1e bois au bûcher des chalets, faucher tes prés, assister tes campagnards aux travaux des moissons et de la fenaison. D'autres se contentent de pêcher à la ligne au bord des rivières ou de dormir à l'ombre des arbres. Les menues octoipations qu'ils assument leur permettent de combattre durant quelques heures 1e " cafard " qui tes ronge. Elles sont insuffisantes pour les soustraire à la néfaste oisiveté que pèse lourdement sur eux. La plupart des guéris par l'air salubre et 1e repos, réclament avec insistance un travail suivi, un emploi approprié à leurs aptitudes. L'Office de Travail fondé à Lausanne pour les internés belles reçoit journellement un flot de demandes. Mais d'inexplicables atermoiements, d'énig-matiques ajournements d'autorisation multiplient tes difficultés qu'éprouvent à tes satisfaire ceux qui ont pris à tâche de rendre à leur activité habituelle tant de bras inemployés. Le travail des internés. La crainte, d'ailleurs injustifiée, d'une concurrence à la main-d'œuvre nationale dirige-t-elle ces résistanoes? C'est l'un des motifs invoqués. Mais il en est d'autres, plus difficiles à discerner sous 1e mutisme hiérarchique. Il est à remarquer que, loin de nuire aux intérêts du pays, 1e travail des internés tes favorise. La mobilisation suisse, d'une part, et, d'autre part, l'absence des ouvriers italiens, français, allemands,-autrichiens, qui peuplent en temps normal tes usines et tes chantiers, privent tes patrons d'une grande partie de leur personnel habituel. Remplacer ces étrangers par ceux que leur ont p ro vident internent, envoyés tes hasards de la guerre semble, pour tes chefs d'industrie, une tactique élémentaire dont l'avantage se double de ce que tes spécialistes du métal, du verre ou du bois pourront leur apporter des méthodes nouvelles, des aptitudes particulières. La euerre finie, tes internés fenvovés dans, leurs foyers, tes choses reprendraient leur cours normal. C'est si simple et si logique qu'on ne peut s'expliquer l'opposition à laquelle se heurtent tes bonnes volontés, et, au premier chef, celtes des industries, q,ui comprennent infiniment

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume