L'indépendance belge

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s.n. 1915, 09 November. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/r785h7cz5q/
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L'INDEPENDANCE ïûl H7W S ^ Wc CONTINENT: 15 CENTIMES. ROYAUME-UNI* ONE PENNY Kll JO .§Lj -El® (hollande : 5 cents.) adminisisation et redaction: bureau a ^ris: , 9 shillings. 1 tudor house. tudor st.. loxdon. e.c. u, place de la kulksi LONDRES, MARDI 9 NOVEMBRE 1915. abonnements: |s mois! i7 shillings. \ Conservation par le Progrès TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: (238-75. 11 an. 32 shillings. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : Nouveaux progrès austro=allemands en Serbie. —Ravitaillement de la Turquie.—Succès russes dans le nord et dans le sud.—Croiseur allemand coulé dans la Baltique. M. Houston Stewart Chamberlain. — Maurice Kufferath. En Danemark. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre du Havre. — Pierre Nodrenge. La guerre en Extrême-Orient. ■— Henry Segaert. Faits menus, menus propos.—Bob. En Belgique. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. p Les armées austro-allemandes ont s 'de nouveaux succès à enregistrer en e Serbie. ,La (ville de Krushevatz, sur t< la rive droite de la Morava Occidentale, a été occupée par elles samedi soir et q le communiqué de Berlin dit que 3,000 8 Serbes non-blessés et 1,500 blessés y s ont été faits prisonniers. Plus à l'ouest f; la rivière a été franchie en plusieurs en- ^ droits et les avant-gardes autrichiennes -5 sont entrées à Ivanitza au nord de Novi a Bazar. 9 Au nord de Nish, il ne reste plus *■' qu'une cinquantaine de kilomètres de la voie ferrée qui ne soient aux mains des ® envahisseurs qui, lorsqu'ils occuperont cette dernière section de la ligne, dis- c poseront d'une communication directe avec Sofia, pour autant, bien entendu, c' que la ligne ne soit pas endommagée. f En attendant," nos ennemis utilisent la ^ voie fluviale pour ravitailler la Turquie. '' Les journaux allemands reviennent P avec une significative insistance sur les difficultés inhérentes à la campagne de s Serbie, qui est loin d'être la promenade militaire dont on parlait au début de j1 l'expédition. Le "Tageblatt" raconte que les routes j? serbes sont transformées en véritables cloaques, qui cèlent, par endroits, ^ des trous profcinds (remplis d'eaiu et de j, vase, qui gênent d'autant plus le ser-v:ce die if.iintenida'nce que lies rares lignes de ehesïiib de fer qui existent dans le pays, onlt été rendue^ inutilisables par lies p Serbes avant îeu-r retraite. De pilus les armées .austro-allemaindes vomit, main- £ tenant, devoir franchir des chaînes de montagne boisées, qui atteignent jusque j( près d'e mi-Uie met rte s d'altitude, et qui fouirnironit aux Serbes une excellente ligne de défense. c Le poimt critique de la situation arrivera lorsque les armées serbes, en re- t: traite du nord, att.eimdlronit la région, de c Prizrend-Uskub, où elfes se heurteront r aux armées bulgares de Macédoine h chargées d'intercepter leur passage vers r< Monastlr. <1 Les journaux bulgares jubilent et di- A sent qu'il ne reste plus maintenant qu'à t: "annihiler systématiquement" l'armée a serbe pendant sa fuite! Les Bulgares u n'ont franchement aucun mérite à avoir terrassé momentanément, et avec l'aide g d'armées austro-allemandes, une Serbie o affaiblie par trois sanglantes campagnes c et ravagée par le typhus. Ils se trom- d pent d'ailleurs grossièrement s'ils r croient que leur vaillante voisine est a achevée. Pas plus tard qu'hier, M. t; Pashitch a déclaré, dans une interview accordée au "Temps," que "les espoirs r et la force morale de toute la Serbie, de 1( l'armée aussi bien que de la population q civile, restent intacts, que les troupes 1; serbes se retirent en bon ordre et que 1 l'état-major, aussi bien que le gouverne- n ment, sont convaincus que dès que les p troupes alliées seront arrivées en nombre suffisant et seront entrées en action, ( le succès sera rapide et sûr." r: Or, les troupes alliées débarquent en é f>n ô fOtPAn rl/î R OOO 1' par jour, à en croire des informations d source bulgare, et si ces chiffres son exacts les événements prendront bien tôt une tournure nouvelle. Les rapports avec les autorités grec ques sont toujours empreints d'un grande cordialité, et loin de mettre ob stacle au débarquement des troupe franco-britanniques, les autorités d Saloniquc ont accordé l'autorisation au Alliés de construire une nouvelle route après leur avoir cédé une jetée et de quais de débarquement complémen taires. Quant à l'attitude du roi Constantin elle est caractérisée par la réponse d Souverain grec à l'empereur Guillaume citée par le " Gaulois." Sollicité par son impérial beau-pèr de s'opposer au débarquement de troupes alliés^, " Tino " aurait répond que même s'il le désirait, il ne saurai le faire tant que l'Allemagne n'aur pas réussi à paralyser l'action que 1 flotte alliée pourrait entreprendre contr son pays ! Le dernier communiqué de Pari mentionne, à part les habituels boni bardements, un assez vif échange d grenades dans les tranchées de Chape lotte dans les Vosges. En Italie, les troupes du général Ca dorna se sont emparées des importante hauteurs du Col di Lana, dans les Dolo mitfs,- mais les Autrichiens prétenden avoir repris le sommet. En Russie, l'offensive du généra Russky dans le secteur Riga-Dvinsk s poursuit avec succès, et Berlin reconnaî que l'ennemi est parvenu à occuper plu sieurs positions dans cette région. Dan le sud, en Volhynie, le général Ivanol a progressé du côté de Chartorvsk, oi un nouveau millier de prisonniers ont ét capturés. L'état-major russe envisage la situa tion avec une grande objectivité, et 1 correspondant du "Times" à Pétrograd reçu par le général Alexeieff, dit que 1 haut commandement de nos Alliés s rend parfaitement compte des difficulté de la tâche qu'il reste à accomplir au: Alliés et qui estime "qu'une coordina tion plus parfaite de la stratégie de armées alliées constitue le besoin le plu urgent pour l'avenir." Or, les échanges de visites entre le généreux J offre et Kitchener avaient comme l'on sait, précisément pour but 1; création d'un organisme qui doit répon dre à ces désidérata, et il est très inté ressant de constater que les états-major alliés sont d'accord sur ce point impor tant. Les sous-marins britanniques on réussi à couler un nouveau croiseur al lemand dans la Baltique, 1' "Undine,' qui fut torpillé pendant qu'il convoyai la malle allemande qui circule entr Trelleborg (Suède) et Sassnitz (Aile magne). Une partie seulement de l'équi page fut sauvée. D'autre part, le vapeur armé "Tara' (britannique), attaqué dans la Méditer ranée par deux sous-marins ennemis, ; été coulé le 5 novembre ; 34 hommes di l'équipage manquent à l'appel. iii ■ nmmi ibihii——nr—■naiii i.i ■ ■gaa—wc—^ ij n —wnw—w—ww—bmwm—waat M. Houston Stewart Chamberlain IL Contre les Anglais. Partout M. Chamberlain ne voit que calomnies et mensonges chez les ennemis de l'Allemagne. La chancellerie allemande a été prise sur le fait, publiant des pièces tronquées et intentionnellement falsifiées, supprimant des documents gênants, usant de mille procédés cauteleux pour donner le change sur certaines révélations comme celles de M. Giolitti au sujet des visées fie l'Autriche en Serbie et dans les Balkans. Ce n'est pas elle qui ment, ce ne sont pas ses journaux qui insultent à la vérité. C'est l'Angleterre ; c'est la presse anglaise ! Lisez plutôt : "Oscar Wilde a «crit naguère une étude sur "L'Art du Mensonge." Dans cet art, ses compatriotes ont atteint un degré de virtuosité pvtroah,!' i» ti • •« < arrange ! Le roi Edouard VII était "un intriguant." Le roi George V nous est représenté comme une sorte d'illettré qui avouait, il y a quelques années, "n'avoir jamais entendu parler de Goethe" et ignorer complètement qui c'était. Les Anglais sont des paysans et des bourgeois sans l'ombre de culture, qui ne savent même- pas parler correctement leur langue et dont "la valeur combat-tive dépend des trois B—Beef, Beer and Bed : viande, bière et lit !" Le "Times," en particulier, est la bête noire de M. H. S. Chamberlain. Il le dénonce comme l'officine de la corruption universelle. Son directeur est un astucieux manieur d'affaires qui a réussi à acheter toutes les consciences et toute la presse d'Angleterre, afin de pouvoir agir plus efficacement sur l'opinion publique européenne. Il le fallait, nous fvnllcme.f-i!. nnnr rendre réalisables les projets agressifs de l'Angleterre. Car aujourd'hui, "aucun homme politique ne peut se passer de l'appui de l'opinion publique. Comme aucun peuple civilisé n'aspire à la guerre de son plein gré, il faut—ce que Richelieu n'avait pas encore besoin de faire—il faut rendre, la guerre "plausible" aux yeux de la nation. Et voilà ce qui est effroyable ! Le mensonge agit aussi puissamment ; que la vérité, car on y croit tout aussi bien." Mais alors, ces écrivains qui depuis vingt ans ont dénoncé aux Allemands tantôt le péril anglais, tantôt le péril français, tantôt le péril slave ; ces écono-t m.isteis qui s'évertuaient à nous montrer l'Allemagne étouffant dans les étroites ilimiites où elîle est enclose, à réclamer pour elle la place au soleil qui devait lui revenir légitimement ; ces historiens, ces penseurs, ces généraux qui depuis un demi-siècle ont consacré tant de pages à démontrer la probabilité, la nécessite, l'utilité, la haute valeur morale, oui, la ] sainteté de la guerre, ces Treitschke, ces ' Lamprecht, ces Lasson, ces von Bem-hardi, ces Frobenius, le Kronprinz lui-même, n'étaient donc des Anglais dissimulés et méconnus? u Une loi contre le mensonge ! ! Le plus drôle est que M. H. S. Chamberlain, demande une (loi "contre le rnen-e rjonge" ! C'est peut-être imprudent de s sa part, mais il n'en démord pas : "Il u faut que cette loi se fasse "imimédiiaite-t anenit" : l'es menteurs qui compromettent a la paix de l'Europe doivent être pen-a dus !" e Ah ! s'il en pouvait être ainsi ! Quelle ample moisson fournirait au gibet la s (loyale, la véridique Allemagne ! Mais ce n'est pas de la sorte que le comprend, e (bien entendu, M. H. S. Chamberlain. L'Allemagne n'est pas Ole pays du men-iscinge, elile est le siège central de la vé-■ irité. Car, pour M. ^Chamberlain, il n'y s a 'qu'une vérité, c'est la vérité alle-" >mandle, çgUe que jl.V^.njpce Wolff. la t "Gazette dte l'Alîemiagne du Nord'* et .ses succédanés, celle que le chancelier l' de l'Empire et les diplomates allemands e en pays neutres sont chargés de propa-1 iger dans le monde ! Il en est de cette vérité comme de la s Liberté allemande, la "deutsche Frei-f Jieit," dont il était réservé aux "Cahiers u de guerre" de M. H. S. Chamberlain e de inouïs révéler l'existence. "La liberté allemande, nous assure-t-il, est un produit original !" La liberté allemande. J e M. Chamberlain ne nous explique pas, e d'ailteuiris, en quoi consiste cette liberté s "ma.de in Germiainy. " Ce serait peut-x être embarrassant ! Il veut bien toute- - fois nioîus apprendre qu'elle est le résul-s tat de la "subordination des intérêts par-s ticulieris aux intérêts d'un Tout, "eines Ganzen." Cette conception négative s .nous est, en effet, connue. Pour les Al-:, (iemands, la liberté est la subordination a de tous à l'Etat. Pour les peuples civi- - Aisés et%on kuâ'tuirés, elle est le plein - .exercice d'e toutes les facultés intelec-s tuelHes, morales et actives de l'homme - .sous la seule réserve du respect de la liberté d'autrui. Cette liberté n'admet t aucune subordination, mais une simple accommodation des intérêts particuliers aux intérêts de la Communauté, — non t p as d ' u ne Co m muna u.té .re s fcre i nte, oomm e e l'est un Etat, — mais ae la Communauté - .humaine, de la société .fcout entière. - C'est un peu différent ! Si tes.Alemands ■préfèrent et veulent subir la liberté de la première espèce, c'est leur affaire ! - .Tout ce qu'on leur demande, c'est de ne î pas '.nous l'imposer et d;e nous laisser e tnanquilf.es. Les deux tiers de l'Europe ■sont aujourd'hui coalisés contre eux * parce qu'ils prétendent mous soumettre à cette conception de la liberté quii est la leur e't q.ui n'est point la nôtre ! Ex- i travagante prétention, qu'un die leurs die- * .tons populaires raillait spirituellement: autrefois : Und willst du niclit me in Brader sein 1 So schlag' ich dir den Schàdel einî ^ (Si tu ne veux pas fraterniser avec moi, ^ Je vais t'enfoncer le crâne!) La voilà bien, la liberté allemande, , l'aimable et douce liberté ! Quelles déli-s cieuses perspectives elle nous laisse entrevoir ! » L'allemand obligatoire, t Ah ! M. Chamberlain ne plaisante pas - avec la liberté pas plus qu'avec la vérité 1 allemandes ! Comme première application, nous aurons l'obligation pour le î monde entier d'apprendre l'allemand ! 1 "L'allemand, nous explique-t-il, est la - seule langue vraiment vivante. Toutes i les autres sont retranchées de la vie et 1 cela, parce qu'elles sont formées de 2 racines étrangères, qu'elles sont con-r struites avec de !a matière morte: ce i sont des langues artificielles, ce ne sont s pas des langues naturelles." . t i l" .. 1 at t t Chamberlain, philologue insuffisant, que lorsque le français, l'italien, l'espagnol se sont formés du latin, le latin n'était nullement une langue morte, mais une langue bien vivante, parlée partout où Rome avait établi son empire; que le français, l'italien et l'espagnol ne sont pas le résultat d'une déformation artificielle, mais, au contraire, la conséquence et le fruit d'une évolution normale et toute naturelle du latin, se chargeant au cours des siècles d'éléments étrangers, tout comme le tudesque et le saxon primitifs se sont chargés d'éléments slaves, finnois, Scandinaves et même romands, si bien que l'allemand d'aujourd'hui est aussi différent du tudesque de jadis que le français peut l'être du latin ! Contre le Français. Je me reprocherais vraiment de ne pas reproduire ici un exemple de la documentation linguistique de M. Chamberlain qu'il nOus fournit lui-même : Il oppose le mot allemand Erfolg au mot français succès. Erfolg, dit-il, donne immédiatement l'idée d'un effort vers un but, couronné par le préfixe er, qui indique que ce but a été atteint. Le mot succès, lui, se compose de deux syllabes, suc et ces, dont aucune n'a un sens pour les Français d'aujourd'hui ! Ces deux syllabes ne représentent rien à leur esprit, à leur imagination, tandis qu'avec Er et fol g les Allemands flairent tout de suite la victoire ! Aussi M. Chamberlain tient-il le français en médiocre estime, car. dans cette langue les mots ne sont plus que "des abstractions monétaires (Abstrakte Rechnenpfennige), incapables d'une progression,d'une modulation, d'une liaison entr'eux. Un peuple qui parle une telle langue ne peut connaître les degrés de la compréhension ; l'homme du peuple ne pense pas, et l'homme de génie ne trouve pas dans cette langue un organe lui permettant de créer du nouveau; la médiocrité est de rigueur." Ces derniers mots—pour plus de clarté évidemment-—sont en français dur, texte, au milieu de Ces mots allemands qui font penser ! O divin Molière'! âme du rire, source de gaieté, refuge du clair bon sens français, pouvais-tu pressentir que la sottise des^ Vadius »et des Tripotin irait jusqu'à cette extrémité ! Il est vrai que ceux dont il s'agit ici sont d'Outre-Rhin, et alors... ! Bizarre conclusion. Mais ce n'est pas fini ! Partant de ces surprenantes prémisses, M. Chamberlain en arrive à conclure qu'un devoir s'impose "le plus important, le plus impérieux aujourd'hui ou dans un siècle, peu importe—c'est que la langue allemande soit imposée, au monde !... La langue allemande doit devenir la langue universelle !... 11 faut apprendre aux. gens que celui qui ne sait pas l'Allemand est un paria... Le devoir de tout Allemand, où qu'il se trouve, à tout instant, est de forcer les autres à parle sa langue jusqu'à ce qu'elle triomphe comme par les armes triomphe l'arn.ée allemande !" N'est-il pas affligeant de voir sombrer clans un pareil abîme de frénésie et d'aberration cet esprit qui fut une intelligence? Mais Nietzsche avait prévu le cas: "L'Empire allemand tuera l'esprit allemand. Cela coûte cher d'arriver à la puissance: la puissance abêtit.. Hélas! Ce n'est pas sans quelque tristesse, je l'avoue, que j'assiste à la chute spirituelle d'un homme avec qui j'eus jadis de relations intellectuelles intéres- IIIIIIIIIIIHIIIIIIIIlilllllilllllllllllllillllllNlllllllllllllilll Services vers la campagne maintenus. Il a été nécessaire de réduire ou de supprimer un certain nombre de services fonctionnant vers la campagne. Les services ci-dessous seront néanmoins maintenus jusqu'à nouvel ordre. Services Nos. 10* Eléphant et Castle et Woodforcl Bridge 10a Eléphant et Castle et Loughton 10b Eléphant et Castle et Epping Town 25a* Victoria et Chadweli Heath 59a* Camden Town et Caterham 77a* King's Cross et Epsom 107 Ciapham Comiaoï. et Epsom 107a* Ciapham Common et Dorking 136 Bromley et Westerham 178* Camberwell Green et Lower Kingswood * Les dimanches seulement. The Londou General Omnibus Co., Ltd., Electric RaiSway Housc, Broadway, Westminster, S.W, 94 iiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiinMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii santés, qui manifesta en maintes circons» tances des dons précieux de pénétration et de clairvoyance, qui fut un penseur, plein d'élévation et de noblesse. La démence germanique l'a gagné comme tant d'autres! Je voudrais le plaindre, mais je ne le puis, sa frénésie même m'en empêche. Puisque volontairement, de son plein gré, sans con-i trainte extérieure, il s'est lui-même rangé aux côtés des Oswald, des Lasson, des Harden parmi les énergumènes et les grotesques du pangermanisme ; contentons-nous d'en rire ! Et gardons notre pitié aux victimes de cette manie dangereuse, toutes nos énergies pour la combattre ! MAURICE KUFFERATH, De l'Académie Royale de Belgique. EN DANE M A R K. " Klokke Roland "—Le nouveau livre de Johannes Jorgensen. Nombreuses et étranges sont les cloches qui ont retenti en Europe depuis un an que dure la guerre et qui continuent à carillonner de près et de loin. La cloche germanique-suédoise de Sven lîediti a tinté avec assiduité pour réunir les peuples du Nord sous l'aile bienfaisante de l'aigle noir ; Morten Pontoppidan, Karl Lareen, Karl Gjeller-up et certains journalistes danois ont assourdi nos oreilles du son de leurs cloches, vantant les bienfaits de l'Allemagne et—last, not least—les Allemands eux-mêmes ont peiné du matin jusqu'au soir en toute saison pour mettre en branle le tocsin qui doit répandre dans tous les pays du monde le témoignage -de leur innocence immaculée et de la noire infamie de leurs adversaires. Elle avait fini par nous excéder, cctte musique turque, dont les dissonances grinçantes ont écorchs nos orei'les depuis longtemps ; nous sentions le besoin d'entendre sonner d'autres cloches. Et voila cju'au milieu de tout ce fcinia- i- marre s'élève la voix puissante do s " Klokke Roland" dans la massive tour i- du beffroi de Gand, là-bas en Belgique. Elie résonne comme un clairon qui e sonne aux champs, comme le son de r l'orgue, profond et grave, qui va convo* e quer l'humanité devant le tribunal n suprême, où tous, empereurs ou men-diants — auront à justifier de leurs it actions. s L'auteur a droit à la reconnaissance de tous les intellectuels du pays pour - leur avoir donné ce livre merveilleux—' n c'est le mot—ce livre qui purifie l'atmos-r phêre tel qu'une brise bienfaisante. Si - nombre, de Danois ont mal servi leuf e pays et attiré sur lui la honte et le e mépris par leur lâcheté, leur esprit •- menteur, leur égoïsme et leur mauvaise foi, par contre il s'en est trouvé un, i- auquel revient la gloire impérissable s d'avoir écrit un livre comme " Klokke s Roland" empreint d'une franchise s étincelante et destiné à déchirer les tissus du mensonge. t- L'auteur a réparé bien des torts, et ses SGèrac année, No. 265

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