L'indépendance belge

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s.n. 1915, 04 Dezember. L'indépendance belge. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m91835234/
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86è®» année, No. 287 ■ L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI* ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIME» (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: 4 BUREAXT A PARIS7 TODOR HOUSE TUDQR s^. LONDON, E.c. "-j^DE ^11^57 et LONDRES, SAMEDI 4 DECEMBRE 1915. abonnements : fl S: 11 sSilmngI:| Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 3960. \ TELEPH. : \z3S-75. U AN. 32 SHILLINGS. > S O M.M A I R E. LA SITUATION: Les pourparlers d'Athènes. La menace russe. Rappel des attachés allemands au Etats=Unis. L'Allemagne et ia paix. La Belgique dans la guerre des nations.—-A. Borboux. Lettre d'Italie.—Silvio. Lettre du Havre.—Pierre Xodrenge. Billet Pari= sien.—Jean-Bernard. .La Croix-Rouge de Belgique à Worthing. En Belgique. Echos. Naissances. Etc. LA SITUATION. Samedi, midi. Les négociations entre ia Grèce et les 'Alliés n'ont pas fait de progrès depuis Mér. La presse parisienne s'impatiente et préconise une nouvelle application des moyens de pression que confère aux Alliés la maîtrise de la mer et qui, au début des négociations ont donné de si bons résultats. L' " Echo de Paris " va jusqu'à affirmer que les restrictions appliquées une fois déjà, ont été remises en vigueur et se félicite de ce geste énergique, mais jusqu'à présent aucune confirmation officielle de la nouvelle ne nous est parvenue. Les Grecs font valoir que l'acceptation pure et simple des demandes des Alliés, entre autre l'évacuation non seulement de Salonique et des secteurs adjacents, mais de tout le territoire en bordure de la ligne Salonique-Guevgheli, couperait en deux tronçons l'armée grecque et blesserait l'amour-propre de la nation hellénique. Toutes ces objections méritent évidemment d'être prises eu considération, mais les intérêts majeurs des troupes alliées exigent qu'une solution prompte et nette intervienne qui laisse les coudées franches au commandant en clief du i corps expéditionnaire. A propos du haut commandement des [ troupes alliées en Serbie, l'extension des I pouvoirs du général Joffre, nommé com-. Mandant en .cj)sf. de fcpnfea ,'p« i coupas-françaises (à l'exception de quelques corps coloniaux), a donné naissance au I bruit que le général Sarrail serait relevé j dè son commandement. Il s'agit là, | évidemment, d'une interprétation inexacte 'du nouvel ordre à l'armée publié par le "Journal Officiel" relatif à la réforme due au ministre de la guerre général Galliéni et qui vise à l'unité de commandement et- de décision si nécessaire pour la prompte réalisation des plans stratégiques des forces alliées. Eien n'est venu confirmer les bruits d'après lesquels l'intervention russe en Bulgarie se serait produite et qu'elle aurait motivé l'envoi d'importantes forces austro-allemandes et bulgares vers le point imaginaire — frontière roumaine ou Mer Noire—où aurait eu lieu le débaïquement russe. Tous ces bruits proviennent de Saloni-!, que, qui, de tout temps, a été le lieu d'éclosion d'innombrables canards qui I prenaient leur vol vers les capitales eu-r ropéennes, et on ne saurait trop se défier des informations venant de ce nid d'espions. 11 convient de ne pas oublier qu'un débarquement du côté du Danube suppose un accord russo-roumain qui jusqu'à présent n'existe pas ou tout au moins n'a pas été rendu public, et qu'un débarquement sur les côtes de la. Mer Noire constitue une opération ' })lu8 que dangereuse tant que les forces < navales dont l'ennemi dispose encore | il'ont pas été détruites ou immobilisées. On dit que le Kaiser est en route pour Constantinople pour y fêter "la jonction de l'armée d'Egyptei avec les forces ottomanes " et les victoires en Ser-. t>ie, d'autres disent qu'il est at-j tendu à Bruxelles en route pour le front occidental où les Allemands préparent, prétendument, une nouvelle offensive. En attendant, l'ar tillerie franco-anjrlo-belsre soumet les O O positions ennemies à un bombardement vigoureux, auquel participent également les navires de guerre alliés s'il faut en croire le dernier communiqué allemand, qui signale un bombardement naval du côté de Westende. Les Allemands, redoutant un débarquement, ont envoyé, dit-on, de nouveaux renforts de ce côté. Le procèa contre les conspirateurs allemands aux Etats-Unis (affaire de la Hamburg-Amerika Linie) a établi la complicité d'au moins deux agents diplomatiques allemands, les capitaines Boy-Ed et von Papen, dont lo gouvernement américain a demandé aussitôt le rappel. La question de la paix continue de préoccuper les esprits en Allemagne. L? gouvernement impérial s'est déclaré prêt, dit-on, à discuter les conditions éventuelles de paix au Reichstag le 9 décembre, donnant ainsi satisfaction aux demandes réitérées des socialistes. Fait symptomatique, l'officieuse " Gazette de Voss" emboîtant le pas au Vorwaerts," ne craint pas de dire que " tout le monde eu Allemagne désire la paix et que le chancelier saisira certainement l'occasion qui lui est offerte pour donner des assurances à ce sujet." ! Autre fait caractéristique : le député-socialiste italien Trêves, défendant l'attitude- dès-socialistes -aliema-jtds pendant la guerre, a déclaré, à la Chambre italienne, que les socialistes allemands sont "unanimes" à demander le rétablissement de l'indépendance de 1a Belgique ! Voilà des déclarations que les socialistes allemands auraient dû faire le jour où le chanoelier de l'empire annonçait du haut de la tribune du Reichstag, que " pour des raisons d'Etat les armées impériales se voyaient obligées de violer la neutralité de la Belgique." Venant aujourd'hui, alors que nos ennemis commencent à se rendre compte de l'inutilité de leurs crîVnes et de la faillite de leurs projets de domination mondiale, elles constituent simplement un symptôme nouveau de l'affaiblissement manifeste de l'Allemagne. Que l'Allemagne veuille la paix, nou3 n'en doutons pas. Elle la veut depuis qu 'elle sait que son " mauvais coujs " est manqué. Déjà ses prétentions ont diminué. .Elle ne parle plus de nous "dicter" la paix "sa paix"; elle consent à nous " l'offrir" par pure humanité, par simple bonté d'âme! Encore quelques mois, quelques semaines peut-Itre, et elle nous suppliera de la lui accorder.Son alliée, l'Autriche, est à bout de forces, obligée d'appeler sous les drapeaux les hommes de 50 à 55 ans, con-;rainte de se laisser absorber économiquement par l'ogre germanique. L'Allemagne elle-même, redoutable sncore au point de vue militaire, mais liantée par le spectre de la faim et de la banqueroute, voit, avec angoisse, approcher l'heure où les hommes, la chair & canon, venant à son tour à lui manquer, elle sera obligée bon gré mal gré, à lâcher sa proie. Le dernier acte du drame européen se prépare et l'Allemagne cherche en vain i en nréciniter le dénoiifimont LA BELGIQUE DANS LA GUERRE DES NATIONS. L'équilibre sur le droit. Il est certain que les événements que I nous traversons constitueront une source féconde pour l'écrivain et l'historien. A peine la paix sera-t-elle signée que, de toutes les universités, de toutes les écoles,^ de tous les cabinets de savants j ^t de littérateurs sortiront des monu-j 'nents destinés à commémorer et à fixer F pour la postérité' les détails de l'extraordinaire épopée qui a commencé en juillet 1914. ' lus peut-être que la période de la I ffunde Révolution et des campagnes du unier j'.mpire, l'époque que nous tra-I y, sons et que l'histoire nommera, celle I It+i a ^UÊrre européenne, apportera une t oiescence extraordinaire de travaux ■ Pistonques et littéraires. La Révolu- tion française et les événements qui l'ont suivie peuvent, au regard des événements actuels, être considérés comme une époque de transition. La vie politique de la France a été modifiée pour toujours par le grand bouleversement de 1789, mais il n'en est sorti, malgré les efforts intéressés des diplomates qui ont rédigé, le traité de Vienne, aucune base certaine sur laquelle les siècles futurs pouvaient asseoir la stabilité européenne. La menace est restée au-dessus de tous les peuples et spécialement des petites nations, parce que loin de faire disparaître le militarisme, le traité de. Vienne a consacré un équilibre basé sur la force des armes. Il faut que le traité ; qui terminera la crise intense qui secoue en. ce moment l'Europe, mette fin à cet état de choses. Il consacrera, .avec la victoire des Alliés, un équilibre basé sur le droit, comme la victoire des pouvoirs centraux consacrerait une situation transitoire ei injuste basée sur l'impérialisme et la^oroc militaire, ce qui produirait un recul de, plus de vingt siècles dans le progrès du monde et nous ramènerait aux époques les plus désastreuses do l'empire^.omain. Les effets de cette perturbation se feront sentir dans le cours des .siècles et plus tard, quand l'éloignement • des choses aura permis aux philosophes et aux historiens de juger vainement et froidement les causes, les détails et. les effets des événements qui nous affligent à l'heure actuelle, "des tnonuments rai-sonnés de philosophie historique cn_relateront les différentes phases pour le jugement impartial et complet de l'histoire.11 est certain que toute documentation servira d'aliment puissant à cette floraison historique. 11 importe que le témoin des événements actuels réunisse avec soin et conscience tous les élément'-', quelque minimes. qu'ils soient, dans lesquels l'historien et la littérateur pourront préciser plus tard. Un ouvrage après la guerre. C'est à cette tâche -qu'un de nos compatriotes — cjui ne m'a pas autorisé à le nommer—s'est'attaché, depuis le début des hostilités. , Sî réunit presqu'au jouir 'le jour, tous jes éléments d'un ouvrage qui paraîtra après la guerre, itou s les document;, qu'il peut -récolter relatifs aux événements qui se sont déroulés en Belgique depuis juillet 1914 ou qui se dérouleront jusqu'à la signature de la paix, et accessoirement, les documents relatif-, à tous les événements dans lesquels les Belges sont intéressés de près ou de loin et qui se déroulent dans les nations neutres, amies ou ennemies, dans lesquelles le hasard des. choses et de la forts: àns événements ont-disséminé nos compatriotes et leurs familles.Toute cette documentation, qui constituera dans son ensemble une collection unique d'une valeur inestimable, sera, vers la fin des événements actuels, mise à la disposition du Comité National d Histoire de la Guerre, à ce moment constitué, lequel sera spécialement chargé de la rédaction de l'ouvrage et du choix des illustrations. J applaudis à cette œuvre de tout cteur et je ne doute pas qu'en raison de la personnalité de celui qui l'a entreprise, du soin particulier qu'il y attache et des patronages qui lui sont acquis, elle ne réussisse pleinement. Souvenir impérissable pour la Belgique, élément fécond de documentation pour l'histoire, témoin impartial pour l'étranger, ce livre constituera en quelque sorte le Livre d'Or de notre gloire nationale ou le mémorial de souffrances qui auront précédé notre triomphe. Patronage officiel. C'est ce que le Roi, qui a eu connaissance du plan détaillé de la publication, a compris lorsqu'il a fait connaître à l'auteur qui lui demandait de daigner approuver son projet, qu il s'y intéressait vivement, et qu'approuvant les sentiments qui avaient présidé à la conception de 1 ouvrage, il en recommandait l'auteur aux membres du Gouvernement ; c'est ce que le Gouvernement belge, qui a été pressenti sur l'opportunité d'une pareille entreprise, a également compris en accordant à .l'auteur de l'ouvrage son patronage officiel et ses encouragements. Il est trop tôt pour parler des différents détails de la publication dans laquelle tous les Belges puiseront les sou-\enirs et parfois le réconfort qui nous sera nécessaire après cette guerre. Que la modestie de l'auteur nous permette, cependant de dire que le plan général de l'ouvrage, qui a fait l'objet de longues et minutueùses études, nous paraît avoir atteint la perfection. Histoire générale et anecdotique. Il comprendra: D'une part, l'histoire générale, c'est-à-dire le développement dans l'ordre chronologique des différents événements qui se sont déroulés depuis le jour où l'Allemagne a brutalement brisé la barrière que les conventions antérieures avaient élevée entre elle et nous, et lancé sur les forts de Liège ses premiers obus, jusqu'au jour, prochain peut-être, où, refoulée au delà de ses frontières, la même Allemagne sera obligée 1 d'accepter la paix et les conditions qui < lui seront imposées par les Alliés. i A côté de cette histoire générale, nous ■ verrons l'histoire des communes pendant ■ !a guerre : Bruxelles, Anvers, Liège, \"a-mur, Gand, Bruges, le littoral, Courtrai, Tournai, Dinant, Termondc,. chacune les localités dans lesquelles un fait de juerre quelconque s'est déroulée. Depuis ia capitale jusqu'au moindre village, aura son histoire de la guerre et ses habi tants pourront y trouver relatés et détaillés les événements particuliers à leurs foyers. Enfin, à côté de cette histoire générale et de cette histoire anecdotique, l'histoire par sujets, l'histoire des armes, la suite des événements politiques, le mécanisme des événements diplomatiques et le déroulement des événements économiques. Enfin, pour l'édification de nos compatriotes et peut-être aussi pour l'édification du monde, pour consacrer à jamais les tortures que nous avons subies et notre droit à la réparation, l'ouvrage comprendra une dociunentation photographique considérable. Celle-ci formera, à cause des documents officiels, les preuves irréfutables des actes injustifiés et inqualifiables posés par l'Allemagne dans notre pays. Documentation photographique. L'illustration photographique de l'ouvrage en sera sans doute la partie la plus importante, et l'auteur s'y est attaché tout spécialement. En dehors d'une - -marquable collection consacrée à l'armée belge, il existe toute une série de documents se rapportant notamment aux destructions, aux atrocités commises par la soldatesque allemande, etc, etc. Grâce à un travail de recherches et à des sacrifices qui doivent être considérables, l'auteur est arrivé à réunir un nombre extraordinairement élevé de clichés de tout premier ordre, qui n'ont pas été édités et ne le^ seront que dans l'ouvrage annoncé. Que dire de l'intérêt qui s'attachera à la vie de la Belgique exilée lorsque, à côté de ces événements, nous trouverons, dans la même publication, l'histoire .e la Belgique exilée: l'odyssée du gouvernement obligé de se replier au Havre et de recevoir la généreuse et réconfortante hospitalité française ; notre admirable Roi transportant sa Cour dans un village perdu des Flandres ; nos prisonniers eu Allemagne et en Hollande; les réfugiés belsies en Hollande, en Angleterre, en France, en Suisse, et, à côté d'eux, dans les nations alliées et amies, l'historique des oeuvres dues au dévouement des Belges chassés de leur pays et donnant tout leur temps, touL leur cœur, et toute leur activité à l'assistance due à leurs compatriotes et aux oeuvres d'esprit national. Lorsque plus,tard, rentré au pays, ij'.eurtri, çhaeun de nous voudra connaître ce qu'il n'a pas vu de la guerre, lorsque ceux qui patientent actuellement sous le joug allemand avec 1 esprit indélébile de le secouer au jour prochain de la délivrance, voudront se rendre compte de et qui a été fait en dehors dans l'esprit de solidarité patriotique dont no-u.s sommes tous animés, n'est-ce pas dans une publication de l'espèce que tous puiseront les aliments dont notre soif de savoir aura besoin? Que dire de ceux qui viendront après nous? Un monument. • Cette remarquable publication constituera, grâce à sa documentation et à la précision avec laquelle elle a été réunie au moment même' des faits accomplis, le monument le plus précieux que nous puissions espérer. Toutes les personnalités belges actuellement en territoire envahi, qui ont été pressenties, ont accordé leur concours et leur appui. Nous nous permettrons de ne pas citer leurs noms, pour ne pas éveiller à leur égard les susceptibilités de M. le Gouverneur général de la Belgique occupée. Leur collaboration et celle des personnalités belges groupées autour .du Gouvernement sera d'une utilité incontestable. Il m'a paru que je ne pouvais pas laisser sans la mentionner l'œuvre si intéressante de notre compatriote.Nous. attendrons tous, au lendemain du jour de la Victoire, la publication de "notre" Histoire avec un intérêt considérable.A. BORBOUX. Dénuté belire. LETTRE D'ITALIE. (jDe noire correspondant.) Les fautes de la diplomatie. Rome, le 26 novembre 1915. On a beaucoup parlé, en ces derniers jours, des fautes commises par la diplomatie de la Quadruplice et de ses alliés, fautes qui ont fait naître les complications contre lesquelles nous luttons actuellement dans les Balkans. Ces fautes peuvent être considérées comme collectives en ce sens qu'elles ont pu être commises avec l'assentiment plus ou moins spontané de tous, mais il est bon et juste de reconnaître qu'avant les décisions prises, des avis ont été énoncés qui, s'ils avaient été suivis, nous auraient épargné les difficultés qui nous obligent à un nouvel effort et à de très grands sacrifices, et nous exposent à de très graves périls. Le théâtre balkanique, sur lequel se joue le nouveau drame, est, en effet, parsemé de pièges, de traquenards et d'embûches, qui rendent l'action des Alliés extrêmement difficile et dangereuse. Or, il est avéré que la Serbie a toujours mis en garde l'Entente contre les illusions qu'elle a nourries jusqu'au dernier moment au sujet de l'attitude de la Bulgarie. Au moment même où. elle cédait à son cœur défendant aux pressions insistantes des Alliés et où elle faisait, en Macédoine, a\ec la mort dans l'âme, les concessions qu'il lut demandait pour satisfaire les appétits toujours croissants des Bulgares.. M. Parieli insistait sur l'inutilité de ces sacrifices et répétait que les Bulgares jouaient un double jeu et finiraient quand même par se jeter du côté des empires du Centre. Hélas! c'était M. Pasich qui avait raison et l'écrasement de la Serbie, s'il est consommé, sera le fruit de l'entêtement avec lequel l'Entente a persévéré dans l'erreur sans tenir compte des sages avertissements du gouvernement de Belgrade. L'Italie et la Grèce. Du côté de l'Italie, je crois savoir qu'il n'a pas dépendu d'elle que les choses prissent une meilleure tournure et que notre ministre des affaires étrangères, M. Son.nino', a eu une très claire vision de la situation et a exprimé des vues très justes,non seulement en ce qui concerne l'ensemble des choses balkaniques, mais principalement en ce qui regarde l'attitude'de la Grèce et le principe fondamental de la politique hellénique.M. Sonninon'a jamais cru qu'il serait Dossible, par des moyens purement persuasifs, de décider.le roii Constantin à suivre l'orientation de l'opinion nationale. On peut donc affirmer que .otites les nations de la Quadruplice et eurs alliés ne sont pas également responsables des événements qui ont permis aux Austro-Allemands de créer un nouveau théâtre de la guerre dans la péninsule des Balkans. C'est un point d'histoire qui a son importance quoique, au point de vue théorique, cette constatation ne puisse -guère modifier la situation telle que l'ont créée îles erreurs commises. A l'heure qu'il est, la question est toujours de savoir si le concours de l'Italie peut contribuer à améliorer la situation actuelle, et je pense que de quellque côté et de quelque façon que ce concours s affirme, 11 ne sera pas inutile et sera au contraire de 'nature à exercer une action déterminante sur l'équilibre d'e.s forces, au delà de l'Adriatique surtout, si, de son côté, la Russie, trouve enfin un moyen de jeter sur la balance !e.s forces dont elfe dispose. Ce qui ne permet plus de douter des résultats heureux de la campagne balkanique, c'est que le programme, de ceux qui auraient voulu faire de (îa guerre italienne une guerre purement nationale dans le sens le plus égoïste du mot, est définitivement condamné. L'Italie agit étroitement d'accord avec l'Entente, non seulement sur le terrain politique, mais aussi sur le terrain militaire. La guerre italienne n'est plus qu'un grand secteur de la guerre européenne, et le sort de la Quadruplice embrasera une unité. L'Italie et ses alliées. Impossible de douter de l'intime solidarité qui existe entre l'Italie et les trois autres Puissances de 1 Entente après le discours que M. O -lando a prononcé à Palerme et qui a eu un grand retentissement non seulement en Italie, mais au dehors. Ce discours est un véritable cri de guerre, et le fauve dont le ministre préconise l'étouffement n'est ni l'Autriche, ni l'Allemagne séparément, mais le militarisme conquéra tt et dominateur représenté par les deus: Empires du Centre. Cela explique pourquoi la presse allemande est aussi furieuse que la presse autrichienne cont e le ministre italien qui a osé formuler u-i programme de "haine et de vengeance" qui implique une guerre sans merci, "jusqu'au dernier centime et jusqu'à l'a dernière goutte de sang." Je m'impose la discrétion la plus absolue au sujet des intentions du gouvernement italien en ce qui concerne sa préparation aux événements des Balkans. Il ne nous appartient, pas de fournir.à l'ennemi les renseignements qui peuvent l'éclairer sur nos opérations. Toute indiscrétion commise dans un but de coquetterie professionnelle est, dans les circonstances actuelles, un crime de lèse-patrie. Mais Cf dont je puis vous

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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