L'indépendance belge

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s.n. 1915, 04 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xp6tx36922/
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L'INDEPENDANCE BELGE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. ^ M^! Ï | C CONTINENT s 15 CENTIMES ' ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOrSE TUDOR ST LONDON F, P PLACE DE LA BOURSE. f3 MOIS, 9 SHILLINGS. } TELEPHONE- CITY «RO CBU . ( 311-57 et LONDRES, MARDI 4 MAI 1915. ABONNEMENTS: 16 MOIS. 1? SHILLINGS. !• CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE. CITY 3960, TELEPH,: j 238-75. U AN 32 SHILLINGS. J SOMMAIRE. LA SITUATION : Retraite russe en Galicie Occidentale.—Important succès austro-allemand.—Progrès des opérations dans les Dardanelles. — Les opérations navales russes. — L'activité des sous-marins allemands.—Incident germano=américain. Premier mai.—Emile Royer. Peuples et gouvernements.—Camille Roussel. Terre italienne.—Alexandre Sacco. Billet Parisien. — Jean-Bernard. Le commerce belge au front.—X... Lettre du Havre.—Pierre Xodrenge.- Faits menus et menus propos. — Bob. Les Belges à La Haye. Pour nos prisonniers en Allemagne. La protection des animaux. —G. V. Un avenir pour quelques Belges. — D. Macfadyen. Pour nos officiers de réserve réformés.—A. T. Société belge de médecine en Angleterre. Echos. British Gifts for Belgian Soldiers. Les théâtres de Paris. Nécrologie. LA SITUATION. Mardi, midi. De graves nouvelles nous parviennent du front oriental. Les Allemands prétendent avoir enfoncé les lignes russes de la Galicie-Occidentale et obligé les Russes à battre précipitamment en retraite.Plus de 8,000 prisonniers seraient déjà entre les mains des Austro-Allemands et les troupes du général von Mac-kensen auraient passé le Dunajetz en plusieurs points menaçant sérieusement les armées russes opérant dans le sud. Les bulletins de Pétrograd parlent bieu de combats désespérés le long de la Nida inférieure jusque dans la région de Gladycheff, au pied des Carpathes, mais n'avouent pas encore que les lignes russes ont été enfoncées. Pourtant une dépêche du correspon-dan du " Times " à Pétrograd fait allusion aux progrès des Autrichiens à Ciezkowice sur le Dunajetz, entre Gorlice et Tarnow, sur la route de Tymbark à Cracovie, ■ où les Austro-Hongrois ont concentré des troupes fraîches'èn très grand nombre, et d'où, l'ennemi mensc- non seulement la ligne du Diwajefcs mai»également 'es position russes sur la Nida inférieure. A Berlin, le bruit du succès austro-a'iemand a couru dès dimanche matin et . aussitôt que la nouvelle eut été confirmée officiellement, des manifestations enthousiastes eurent lieu dans toute la ville. La presse jubile et déclare que ni les victoires de Liège, d'Anvers, des Lacs" Masuriens, de Tannenberg et de Lodz, ne sont comparables à la victoire sur le Dunajetz ! Il est probable qu'il faudra bientôt en rabattre et le communiqué russe ne manquera pas de mettre les choses au point. L'avance allemande au nord du Niémen dans les provinces baltiques s'accentue. Les Allemands disent avoir fait de nombreux prisonniers au sud de Mittau, 3,200 en tout. L'exode de Riga aurait commencé. A Pétrograd on croit que la colonne ennemie veut couper les communications entre Libau et la ligne de chemin de fer de Varsovie, Pétrograd et Vilna, tout en se préservant d'une attaque partant de la région de Kovno. Sur le front occidental, des attaques allemandes tant contre la colline 60, au ; sud-est d'Ypres, que dans la région de < Saint-Julien, ont été repoussées, de même qu'une autre dans le Bois-le- i Prêtre. j Pourtant le bulletin allemand affirme : la capture de la ferme Fortuin, au sud- < est de Saint-Julien. 11 ^ ■ ■ r Les sous-marins déploient de nouveau ; une plus grande activité. Deux chalu- • tiers britanniques ont été coulés, de s même qu'un pétrolier américain, le i " Gulflight.'' La presse américaine est - très montée à propos de cet incident contre les pirs.-os teutons et on attend avec j impatience ia retour du président à Washington pour connaître l'attitude - que prendra le gouvernement en pré-i sence de ce nouveau mépris des droits des j neutres. En Italie, les événements semblent i devoir se développer rapidement. L'ar-i rivée à Rome du nouvel ambassadeur ; russe, M. de Giers et la réunion des s Chambres le 12 mai sont considérées ; comme devant précipiter une solution que tout le monde attend avec anxiété. L'entrée en scène de l'Italie du côté - des Alliés est généralement reconnue i, comme certaine. Voici, d'après le cor-5 respondant romain du " Journal de î Genève," qu'elles seraient les étapes - successives de cette entrée en scène : s " Dès que le gouvernement italien aura , acquis la conviction qu'un compromia î avec l'Autriche est impossible, et que la • mii&ivtt aà prince de Mû# a dciiniii ve-ment échoué, il terminera au plus vite - ses négociations avec la Triple-Entente. ; A cet accord avec les Alliés succédera la ; dénonciation du traité de la Triple Al- • liance. Cette dénonciation serait le i signal de la rupture diplomatique de j l'Italie avec les empires du centre et le 3 prélude de l'action militaire. i On comprend dès lors que la réunion i des Chambres soit attendue avec impa- [ tience, car il est probable que le gouver- • nement lèvera enfin le voile des négocia-! tions diplomatiques et fera connaître au pays les ultimes décisions auxquelles il • s'est arrêté. Les préparatifs auxquels se livre l'Au-; triche du côté de la frontière italienne s indiquent qu'à Vienne on ne se fait plus i d'illusion sur l'attitude de l'Italie. Des trains chargés d'artillerie lourde ont ! amené de nombreuses batteries qui, pen-; dant la nuit, sontf mis en position sur des • points stratégiques choisis; de nombreux ; contingents d'infanterie composés en : majeure partie de régiments hongrois, bosniens et croates, sont arrivés à la frontière; le passage par les passes menant dans les plaines d'Italie sont interdites et des manifestes en langue italienne, allemande, slovaque et serbo-croate dans lesquels les habitants des ré-gions-frontière sont avertis que l'Italie s'apprête à envahir le territoire autrichien, sont imprimés et prêts à être dis-I tribués. PREMIER MAI. Avec quel orgueil les autres années, 1 au premier mai, nous célébrions la fête : du travail, de la paix, de l'internationa- : lisme. La sève qui faisait éclater les i bourgeons, nous semblait préparer aussi < le renouveau de sociétés humaines dans < Une irrésistible poussée de justice et d'égalité. Aux plis des drapeaux rouges ! qu'une brise printanière déroulait et faisait palpiter au-dessus de nos cortèges ] dans la lumière encore très douce d'un 1 soleil timide, capricieux et charmant, ; s'accrochaient nos espoirs les plus radieux. - ' Nous savions qu'au même moment i presque partout dans 3e monde, des tra- f vailleurs revendiquaient avec nous leur 1 droit à la vie, en réclamant des loisirs et j le fruit intégral de leur labeur, et clamaient leur foi dans l'avenir de l'huma- j nité dont la solidarité ouvrière devait assurer le bonheur. Cette année, sous les frondaisons nouvelles, la nature une fois de plus se pare de tentlresse et les vergers merveilleusement fleuris nous offrent en leur capiteuse beauté la promesse de récoltes abondantes. Mais où donc le drapeau rouge s'est-Il largement déployé ? Sur quels prés verts a surgi l'ivresse de sa couleur somptueuse, comme jadis quand mes camarades et moi parcourions les campagnes du Tournaisis? De quels espoirs sont gonflés nos coeurs? Sur le continent partout on se bat, on se bat, on se bat ! Et si la grâce des primevères nous est chère encore, c'est parce que nous songeons à en orner les tartres sous lesquels reposent tant de nos amis. " Le joli mois de mai nous est revenu," mais moralement un ouragan terrible sévit, et parmi lés raffales et les fumées qui obscurcissent le ciel, des hommes vont annonçant que l'Internationale socialiste est morte. Tels les rédacteurs du " XXe Siècle," journal qui se publie au Havre, tout à côté du siège actuel de notre gouvernement.Pour faire part à ses lecteurs de ce décès, le " XXe Siècle " a cru devoir i emprunter le verbe, peu suspect en la matière, de Gustave Hervé. Et il fait ; précéder sa citation du titre que nous ; venons d'indiquer—L'Internationale so- ■ ciflliste- est morte -r- dc ce sous-titrei Gustave Hervé lai jette quelques pelletées de terre, et. de ce simple commentaire : " Dans la "Guerre Sociale " Gustave Hervé, dans une apostrophe au socialiste italien Turati, montre avec beaucoup de bon sens la vanité des rêves d'internationale socialiste." Puis il reproduit ces lignes de Hervé s'adressant à Turati : Si vous afîectcv un© neutralité oui est loin de vos s<;ntim«nts intimes, c'est dan» fespoir de vous entremettre entre socialistes français et socialistes allemands et d'empêcher une scission définitive au sein de notre Internationale. Turati. voua no ressusciterez pae ce cadavre. Notre Internationale est morte, et bien marte,du moin* l'Internationale tel'e qu'elle s'était constituée eous l'hégémonie du Parti socialiste allemand. Elle s'est brisé la tête contre la dure réalité. La lutte <îe classe était le principe fondamental sur lequel nous avions voulu bâtir dana tous les pays notre grand Parti ouvrier. I«e grand cataclysme auquel nous assistons vient de révéler que dans chaque pays il y a quelque chose de plus fort que la lutte de classes, c'est La solidarité des classes. Oui, ouvriers et bourgeois peuvent, daos chaque pays, en temps calme, s'entredéchirer et se traiter comme des ennemis, pendant que d'un pays à l'autre les ouvriers échangent des paroles de fraternité.Que le canon tonne, et l'on constate subitement que dans chaque pays il^ y avait entre bourgeois et ouvriers une solidarité d'intérêts, une oommu-nauté de sentiments et de passions, faite par des siècles d'histoire commune et peut-être par do mystérieuses affinités ethniques qui, en un clin d'œil, balaient les décisions les plus eoloanelles de nos pauvres Congrès internationaux. Voyez ce qui c'est passé en Allemagne. Voyez la fraternité qui règne dans nos tranchées, entre les Français de toutes classes et de toutes condition, égaux en esprit de sacrifice, égaux devant \ * mort. Vous verrez demr> n, quand d'une seule âme toute la nation italienne se lèvera contre l'Autrichien, ce que pèsera le dogme de la lutte de classes. Croyez-vcus que, cette tourmente finie, nous ne serions pas grotesques de venir réciter dans des Congre? internationaux la vieille antienne de la lutte de fiasses? Hais les morts sortiraient de leurs tombeaux pour venir nous rappeler qu'à l'heure subl'me du sacrifice,-riches et pauvres, bourgeoi? et ouvriers de chaque pays etaient côte à côte, affrontait la mort, pour defendre la patrie commune." Voyez comme on se connaît mal. J aurais été capable jadis de trouver qu'en arrêtant ià cette citation, on tronquait la pensée qu'on prétendait invoquer ; peut-être même aurais-je fait au "XXe Siècle" le reproche d'avoir, en voyant dans la citation de Hervé l'expression de la vanité des rêves d'internationale socialiste, commis avec quelque malice un contre-sens regrettable ! M ak aujotTP:Vr if je sais que ce journal poursuit une politique d'union nationale, et se garderait bien de combattre, par des moyens déplaisants, les opinions de ses anciens adversaires politiques. C'est donc bien cordialement que je me permets d'attirer son attention sur la suite immédiate du texte de Hervé qu'il a cité. La voici : Le socialisme, quand il sortira de la tourmente, ne niera certes pas la lutte de classes; mais au lieu de Taire appel au prolétariat seul pour l'é Ue- tablissement sui la terre de la Cité de justice, il appellera à lu* tous les hommes de bonne en- volonté, épris de liberté, d'égalité et de frater-nité sans dit inction de classe. Il parlera à la classe ouvrière de ses droits; CLU mais il lui parlera aussi de ses devoirs. Il ne lui montrera pas seulement comme but à atteindre le bien-être matériel, et la. science : rtgç il lui rappeler que hors de la Justice et du Droit il n'y a pas de société humaine, ni de paix internationale. , . t II n'y aura pas un socialisme international: rve il y aura des partis démocratiques et socialistes nationaux, qui travailleront, chacun dans son propre pays, à faire écloro toujours plus de h-berté, d'égalité et de fraternité. .... . " Et ce sont oes partis nationaux qui, librement /y~l fédérés, prépareront îa Fédération des Etats-Unis *2 d'Europe. Il ne faut donc point que le "XXe >'.da Siècle" pleure plus longtemps les rêves !îîi d'internationale socialiste. A l'heure et 'jgj au lieu même où il croyait voir Hervé -aa» leur jeter quelques pelletées de terre ient pour les inhumer, ce bon jardinier, qu'on que avait pris pour un fossoyeur, les faisait es au contraire magnifiquement refleurir et ^ travaillait à préparer la libre fédération 'au- des partis nationaux socialistes pour ter" aboutir à la Fédération des Etats-Unis ient d'Europe. mn- Que le "XXe Siècle," qui parvient aisément jusqu'aux tranchées, en porte clin vite la bonne nouvelle à nos braves qui 1 ° luttent là-bas pour leur idéal de justice et de fraternité. C'est par erreur qu'il :a°t leur avait annoncé la mort de l'interna-cri* tionale socialiste. Celle qui n'est plus, jme c'est l'internationale dénaturée qui avait renié le langage et l'esprit de la Révolution française. Les enfants de celle-là ous s'appellent Heine et Sudek'um. Us ser-nne vent l'empereur d'Allemagne. Nous n'a-eler vons plus rien de commun avec eux. îent Mais l'Internationale chère au cœur » 1» de Jaurès, l'internationale basée non pas sur le matérialisme'historique, mais sur lu" la raison humaine èt les plus nobles sen-'cn timents de solidarité, cette intérêt nationale-là après la guerre, sera plus er> vivante que jamais. Pour "nous la social-Xe démocratie est morte,; vive "le socia-înt lisme latin!" lon Ils nous semble parfois que le cata-a'e clysime doive tout emporter : notre foyer, ice noire pays, nos convictions et nos espérances. Mais le calme renaît après ur- l'orage: on re«piie plus librement, dans sa- l'atmosphère qu'ont purifiée la plaie et at- le vent, et les pousses vigoureuses des les jeunes' glatîtes ont vite fait de cacher les >li- dégâts survenus dans la tourmente, lue Premier mai de cette année 1915, plein 3ur d'horreur et d'héroïsme, nous te saluons rve malgré tout, en songeant que pour les années qui viennent, s'élaborent des précité, mier mai triomphants. . EMILE ROYER. PEUPLES ET GOUVERNEMENTS Mardi. — A lire les. communiqués officiels allemands et autrichiens, les Alliés seraient en bien piètre posture. Les armées allemandes triompheraient partout. En Russie -ce serait la débâcle, ou presque, pour les soldats du Tsar ; aux Dardanelles, les Turcs auraient infligé de grosses pertes à leurs adversaires et Gallipoli serait presque complètement libérée. Dans les provinces baltiques, même succès — et, à l'ouest des opérations, encore des succès allemands, toujours des, succès allemands : Ms auraient avancé du côté d'Ypres. Dans les Vosges, ils clament que la prise de "l'Armand Fallières".(c'est ainsi que les soldats français appellent la montagne "Hartmannsweiler" qui est en leur possession) est une question de jours et qu'ils auront bientôt rejeté les Français hors de "leur'.' territoire... Ces cris de triomphe...forcés ne disent rien qui vaille. En admettant même de petits succès partiels, sur certains points du vaste terrain de la guerre, ces succès-là ne peuvent pas faire la victoire... Le temps a, hélas ! encore beaucoup à dire en cette guerre... — Seulement, s'écrient les impatients, le temps ne paraît pas avoir d'influence décisive sur les spectateurs neutres où .sur les spectateurs des "stalles" qui, pourtant, sont à portée des coups qui s'échangent dans l'arène...- Parmi ces spectateurs, la Grèce se fait toute petite, de plus en plus petite. A qui la faute ? Incontestablement à une politique de Cour, et Gavroche s'écrie : — Constatons-le, ou " Constantin-le," comme vous voudrez ! Aujourd'hui, dit-on, l'Italie est prête à la guerre. Des correspondents disent que les Allemands qui résident là le savent si bien, même parmi ceux qui y habitent depuis trente ans—qu'ils filent tous vers la Suisse. Et ils sont si peu confiants dans la bonne étoile de leur Kaiser, paraît-il, qu'ils changent, au pays de Guillaume Tell, leur argent allemand, contre de l'argent suisse, avec perte de 25 pour cent ! 1 Mais en ce qui concerne l'Italie, la ■ » « îG- question du jour comporte la discussion és avec la Serbie. Celle-ci qui, dans l'ave-es nir, veut obtenir son débouché sur l'Adriatique déclaré aujourd'hui, par la voix de son premier ministre, M. 311 Pashitch, qu'elle espère bien que l'Italie JX se rappellera, en ce qui concerne les ré-?é clamations de cette dernière sur la côte — de l'Adriatique, que la race slave domine nt sur cette côte. En Dalmatie, dans ,s le sud, elle est d'environ 90 p. c. plus a' dense que la race italienne.... Et, cette fois encore, le problème est bien nettement posé. Il n'y a pas de milieu. i ^ Les intérêts des peuples, c e sont les intérêts de la race. 63 Les intérêts des gouvernements autocratiques, des cours, ce sont des inté-~ rêts de minorités aristocratiques, militaires ou financières. Au cours des siècles, toutes les souf-nt fi ances des peuples—surtout des peuples balkaniques—ont été faites de la domina-tion des seconds intérêts sur les premiers. te Les peuples qui, en somme, sont maî-ie très de leurs destinées, quand ils le veu-3S lent intelligemment, n'ont souffert que ,n par leur propre faute, par suite de Jeur ignorance, de leur égoïsme parfois (qu'ils payèrent toujours bien cher) et de l'in-différence intéressée des gouvernements, ^ lesquels les laissaient dans leur ignorance j et leur égoïsme... qu'ils entretiennent • même, parfois, avec le désir d'en profiter. La guerre actuelle constitue la plus sc sanglante des leçons à ce sujet, et les Al-e lemands, aussi bien que les autres peu-le pies, en souffrent... : Que les peuples prennent donc la bon-ne voie, et qu'ils s'efforcent d'imposer le respect des intérêts généraux du monde, te avant de laisser défendre des intérêts particuliers dont ils souffrent eux-le mêmes !... v Pas de milieu, répétons-le. nt Ou les intérêts de race seront respec-:u tés, et les peuples trouveront un avenir jr plus paisible.. lu Ou bien, les gouvernements continuent ront à faire prédominer l'ignorance chez ;c ces peuples, et alors l'horizon de l'avenir restera aussi rouge qu'il l'est aujour-[a d'hui... CAMILLE ROUSSEL. Nouveaux Services par Motor-bus et Correspondances avec smtmrnms ■ Stations v pour. SEÏIVI035 CORRES- Ko. rONJ)ANCE 41 Muswell Hill Hftjligaîe Broadway et Crouch End Toutes les 8 minutes. (Eillets donnaut la correspondance avec l'Underground de et vers Muswell Hill efc Onsiow Gardens.) 46AVictoria et QliegflS Willesden Park Toutes les 10 minutes. (Billet donnant la correspondance avec l'Underground de et vers Walm Lane, Brondes-bury Park Library et , Willesden (White H art) eu service depuis le 3 mai.) 4 9A Crystal Palace SOiltfl et Shepherds HtfflSingtOll Bush Toutes les 12 minutes. (Billet donnant la correspondance avec '.'Underground de et vers Clapham JunCtion.) 38 Victoria et Leytonstone Toutes les 9 minutes. Via PiecadiUy, Dalston, Leyton, ot Whippa Cross. The London Général Omnibus Co., Ltd., Electric Raitway House, Broadway, Westminster, S.W. m 94 TERRE ITALIENNE, Les difficultés pour aborder le Trentin. Un de nos confrères italiens nous adresse l'intéressant article suivant portant sur le Trentin—"terre dr, jour," pourrait-on dire. Je me trouvais en 1897-98 à Bergamno,.-ville du .nord de l'Italie, où je devais finir mes études au Royal Institut Technique Supérieur, et certainement à cette époque je ne prévoyais pas que les fréquentes excursions que je faisais à Brescia, sur le lac de Garda, à'Riva di Trento, sur lés montagnes environnantes et leurs bourgs dissémines dans ces paradis des Alpes, m'auraient un jour servi et dans un moment si puissamment historique, pour en fair< 'ne description fidèle destinée à apprendre à ceux qui s'intéressent à ce coin de terre italienne, les chemins qui conduisent et par lesquels on a accès au territoire du royaume. Plusieurs vallées étroites et longues conduisent dans le Trentin, mais une seule est la principale, celle de l'Adige ; celle-ci est très longue et à deux endroits, elle se reserre vers la frontière. Le nom qu'elle porte est bien approprié : Serra-valle. C'est ici que notre grand poète, Dante Alighieri, y voyait l'Enfer. Une autre vallée aussi belle et aussi intéressante que la première, est la Valle Sugana, mais celle-ci a des gorges telles que par leurs profondeurs elles sont actuellement impraticables. Aussi, je ne vois pas bien quel généra, dp n'importe quel pays voudrait par là pousser ses: armées. Ses troupes seraient immobili- ' sées au moment même où elles rencontreraient l'ennemi. Il y a encore plusieurs chemins et routes à flanc de la montagne, mais tous furent couverts de neige jusqu'à la fin avril, rendant toute attaque latérale ou de revers impossible. Ces différents chemins, je les classerai de l'ouest à l'est. Le premier, qui s'élève à 2,8Q0 mètres, est le Stelvio, à la frontière môme du. S6èine année. No. 104

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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