L'information artistique, littéraire, mondaine

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03 Januar 1914
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s.n. 1914, 03 Januar. L'information artistique, littéraire, mondaine. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gt5fb4xt5p/
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L Information = Paraît le Samedi soir Pour la partie artistique et littéraire, s'adresser directement à M. A. VALMONT 32, rue Caih. Beersmans, 32 Anvers ARTISTIQUE, LITTÉRAIRE, MONDAINE Directeur : Hubert DEMOULIN. Les articles paraissent sous la responsabilité de leurs auteurs. Les manuscrits insérés no seront pas rendus. Secrétaire de la Rédaction MV Rédacteur en chef Fern. DEMOULIN. André VALMONT ABONNEMENTS : Un an, 5 fr. — Etranger, 8 fr. Six mois, 5 fr. - Trois mois, 2 fr. Pour la publicité, s'adresser exclusivement à la Direction : 220, Avenue du Sud. — Te'l. 6893 ANVERS -A-ffilié à l'TJKTXOnsr IDE PRESSE PÉRIODIQUE BELGE (Union professionnelle reconnue). N B. Il est strictement interdit de reproduire les articles de ce journal, sans en indiquer la source. • (yyvil oie /j/LvuW-t (SLn, À a /foljMi tuh4 Itô tt au# àïtuitti de. wo-i tfilathùi tt a 3— G. VILLIER, baryton de l'Opéra Flamand Fit ses études à Bruxelles, où ses anciens condisciples se souviennent avec plaisir d'une excellente interprétation des Deux Aveugles d'Offenbach. Elève de Seguin, au Conservatoire de Liège > ' entra a la Monnaie, puis vient au Lyrique où i[ fait sa seconde saison. Artiste sympathique et modeste, que M. Fontaine semble oublier un peu trop. EDOUARD PA1LLER0N Si le fabliau du moyen âge, génialement mis en oeuvre par Rabelais, si la fable de La Fontaine, la comédie de Molière, le conte de Voltaire représentent les vrais trésors de notre littérature, la comédie de Pailleron elle aussi constitue l'expression la plus nette et la plus tradit onnelle de l'esprit nat.onal. Pailleron e<^ — effet, un Parisien enté sur une vieille souche provinciale, originaire de Lvon Rabelais envoyait à " M. l'esleu Pailleron ses humbles recommandations à sa bonne grâce ". Ce sont là des lettres de noblesse littéraire, bien que notre Pailleron soit celui de la race qui ait anobli ses ancêtres, suivant une coutume qui n'est pas aussi chinoise que ! son origine pourrait le faire croire. j i Pailleron fut conduit à la littérature par les ' voies les plus diverses, mais qui toutes convergeaient vers le même but. En sortant du collège, il se prépara à l'école navale: il y fut reçu, et entra... à l'école de droit- Clerc de no- > taire, avocat, clerc d'avoué, perdant les causes de ses clients, il fut gagné par l'ennui, et, éprouvant le besoin d'agir, il s'engagea dans un régiment de dragons. Deux ans après, Pailleron présenta un remplaçant à son colonel, et s'en fut goûter les charmes de la forêt de Fontainebleau avec des) peintres, dont l'un, Beaucé, l'emmena en Afrique. Après avoir voyagé pendant quelque temps, il finit par rencontrer Pierre Dupont, qui lui fit explorer les sentiers de Ville-d'Avray et les bois de Viroflay. 11 découvrit alors qu'il était poète, et l'a vocation qui couvait depuis longtemps en lui put éclore et se développer librement. Edouard Pailleron a beaucoup produit, et chacune de ses œuvres est bonne. La con- ' sécration de son succès, au Théâtre, ce sont ' 1er types qu'il y a créés, tellement bien frappés à l'image des contemporains mis en scè-ne. qu'ils ont donné leurs modèles.Les noms de ses personnes et des titres de ses pièces sont tellement bien la synthèse des caractères et des «'tua+ion® dlRVelopnés nsr lui r> la srèn« que dans la langue courante ils sont devenus noms communs. Les lundis de M. Pailleron sont célèbres; ' dans le grand appartement qu'il occupe,quai d'Orsay, il est un fumoir où toute une élite de 1 intelligence contemporaine se rencontre régulièrement. On y cause, ce qui devient de plus en plus rare: vous n'y entendrez ni conférences, ni sermons, ni discussions parlementaires (o ironie des mots !) ; on cause, et voilà tout. Le maître de la maison, assis dans son fauteuil, la face bien encadrée par une chevelure et unfe barbe abondantes, laisse parfois percer l'éclair bleu de son regard à travers la fumée bleue de sa pipe, et jette dans la conversation un mot, une observation qui y font brèche comme un brillant coup d'épée. Et pour finir par une anecdote assez caractéristique, on nous permettra de citer un souvenir d'un de ses amis, le comte Fantonii. Cela se passait à l'époque où Pailleron commença à être assailli de demandes d'autographes. Un jour, par un orage épouvantable, il arrive chez son ami, trempé mais radieux, et lui dit: — Eurêka^ mon cher ami ! — Quoi donc ? Un parapluie ? — Mieux que cela ! Un paratonnerre. — Voyons. — Je n'ai pas l'objet dans ma poche,mais je peux vous le décrire. — J'écoute. Et alors, expliquant qu'il était de plus en plus accablé de demandes flatteuses, mais trop nombreuses, d'autographes, il dit avoir pris à ce propos une résolution inébranlable. Désormais, il n'en donnerait plus que deux, les deux mêmes, toujours. î ! — Selon le sexe, je donnerai l'un ou l'au- « | tre, mais je ne donnerai plus jamais que ces i 5 i deux-là. t Les voici: Pour les hommes t Quelques vers sur un bout de papier ? Je veux [bien. , Mais voulez-vous le fond de ma pensée 3 [intime? Blanc, ce bout de papier valait presque un [centime... , Maintenant il ne vaut plus rien. Pour les femmes Etre indéfinissable et toujours défini, La femme est l'instrument ou qui chante ou [qui beugle, Dont le mari joue en aveugle Et l'amant en Paganini. C'est bien de l'auteur du Monde où l'on t s'ennuie, cette pièce, ainsi que nous disait un de nos amis, t à voir figurer son propre nom. Nos Théâtres 5 T T 7 \ j? ry\r a t X li J /i V 1. i - x—j JL\ a. a. * JX— 5 Une atteinte de grippe m'ayant forcé de garder la chambre pendant quelques jours, je n'ai ' pas pu, à mon grand regret, assister à la très bril-1 lante création de XIle en ftews, ef du Rêve du ; Berger. Je ne puis donc qui constater le succès consi-î dérable qui a accueilli ces ouvrages, notamment XIle en fleurs. g-Mais ce qui est différé n'est pas perdu, et t j'espèîe revenir prochainement sur ce spectacle. ' A. V. < 1 THÉÂTRE DES VARIÉTÉS t Château historique M. Paul Jorge est un directeur avisé et un un artiste délicat; il choisit ses spectacles le i mieux du monde, selon le moment et d'après le goût du public auquel il les présente. C'est ainsi que la comédie de M. A. Bis-son et J. Berr de Turique était 'tout indiquée pour les fêtes de l'an. Apprenez donc, que M- Colombin, mercier millionnaire, vient d'acquérir le château des Fontenelles, rendu célèbre par Jean-Jacques Rousseau, et, plus récemment, par le poète Paul Coudray. 11 l'habite, avec sa sœur Chloé, vieille fille au cœur tendre, sa fille aînée Marguerite! le mari d'icelle: le célèbre chimiste Gaston Baudoin, et sa fille cadette, Germaine, jeune personne aux goûts simples, s'occupant sur-x tout du ménagei et qui constitue tout le1 char-s me de la pièce. r Malheureusement, la trop célèbre demeure exerce sur ses habitants, les plus fâcheuses , influences. Tandis que Colombin est entiché, jusqu'à la manie, de Jean-Jacques, sa sœur ' et sa fille aînée, ont voué à Paul Coudray, un véritable culte. Seuls, Germaine et Gas-I ton en sont exempts. En ce qui concerne l'excelente Chloé Colombin, cela n a d autre effet que de la rendre ridicule, ainsi d ailleurs que son frère. 11 n en est pas de même de Marguerite qui toute a son poete aime, délaisse insensiblement son mari. Or, ce dernier adore sa femme et souffre cruellement de son abandon. Les choses sont même sur le point de se gâter, quand survient à l'improviste, un ami intime de Gaston, Claude Barrois, qui arrive de lointaines explorations. Claude, mis au courant de la triste situation, propose de se faire passer pour Paul Coudray, et de présenter le personnage sous un jour tel, que Marguerite sera guérie en " cinq sec " de sa passion mystique. Dès lors, il commet toutes sortes d'excentricités, effarouche complètement la tante Chloé, révolte Marguerite, par des froissements continuels, et dégoûte le père Colombin, par une fatuité, une pédanterie, un orgueil exagérés. Devant la gracieuse et fine Germaine cependant il ne peut continuer de jouer son rôle, se laisse prendre au charme exquis de cette enfant et en devient éperdûment amoureux.Et la suoerchene éclate, et notre amoureux doit se démasquer. Stupeur générale, chacun refusant de se rendre à l'évidence; enfin lès choses s arrangent le plus heureusement que vous puissiez imaginer. Gaston retrouve sa femme guérie et aimante, Claude épousera l'exquise Germaine et tante Chloé, elle même, calmera ses ardeurs dans les bras solides du capitaine Ca-briac, qui divorcera pour la circonstance d'avec sa frivole épouse, partie sous d'autres cieux avec le poète. Désormais, le château historique sera le paisible asile du bonheur. Cette pièce,que tout le monde peut voir, est amusante ; elle provoque le sourire continuellement parfois de rire. Et, bien que renfermant des longueurs, qui dénotent la hâte avec laquelle sont écrites ces sortes de comédies, qui n'appartiennent, ni au genre satirique, ni au vaudeville, elle al obtenu un beau succès. La troupe des Variétés reste digne de tous les éloges, et l'interprétation de " Château Historique " fut excellente. M- Paul Daubry composa un Claude Bar-rois élégant, pittoresque, et tendre à souhait. M. Paul Hubert fut très naturel dans le rôle de l'amoureux Gaston Baudoin. M. E. Monret. qui est un comique de premier ordre, rendit cependant le rôle de Colombin. qui exige une certaine modération, d'une manière parfaite- M. Borde fut un tonitruant Cabriac et M. Albert Levy — Justin — en sa qualité de guide du château, ne fit que traverser la scène.~ " -- Dnri fort aimable ment le rôle de Marguerite ; Mlle Georgette Hugo fut tout à fait exquise dans lei rôle de Germaine. VISITEZ '" ""* *T Aux Galeries du Centre Installatiuns complètes „ „ .. _ _ ,_,, v I 36 38, RUE DES PEIGNES, 36 38 _ _ La maison accorde des facilités de paiement sans augmenter les prix 2mc Année N° i3. Le Numéro : IO Centimes. Samedi 3 Janvier 1914.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information artistique, littéraire, mondaine gehört zu der Kategorie Vakbladen, veröffentlicht in - von 1913 bis 1914.

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