Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1914, 27 Dezember. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tm71v5cj0b/
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ANVERS, Dimanche 27 et Lundi 28 Décembre 1914 Le numéro 20 centimes Cinquante-septième Année No 17.193 PRIX DE L'ABONNEMENT : PAYABLE PAR ANTICIPATION : Anvers Frs 10,— par trimestre. Intérieur 11,50 „ Hollande et le Grand ) ^375 Duché de Luxembourg i " ' Autres pays de l'Union Postale Frs 16,— par trimestre. On s'abonne dans tous les bureaux de poste LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime Quotidien émanant des Courtiers de Navires DIRECTION & REDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14—ANVERS Téléphone : 3761 Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne. Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Astronomie 29 décembre Lever du soleil 7 li. 45 m. matin = ( 7.45) Coucher du soleil 3 „ 43 „ soir (15.43, Lever de la lune 12 „ 53 „ soir = <12.53) Coucher de la lune . . 5 „ 19 „ matin = ( 5.19) Pleine lune le 1 janv. . . 12 „ 20 „ soir = (12.20) Dernier quartier le 8 janv. . . 9 13 „ soir - = (21.13) Nouvelle lune le 15 janv. . . 2 „ 42 „ soir = (14.421 Premier quartier le 23 janv. . 5 „ 32 „ malin — ( 5.32) Haute marée à Anvers Matin Soir 29 déc. — h. 31 m. (—h 31) I 1 h. 06 m. = '13 h. 06) 30 déc. 1 h. 39 m. = ( lh. 39) 2' h. 07 m. = (14 h. 07) 31 déc. 2 h. 31 m. — ( 2 h. 31) | 2 h. 54 m. "(14 h. 54) Hauteur du Rhin Cologne 23 déc. 2.42 m Strasbourg 23 déc. 2.38 m Huningen 2 92 „ Lauterbourg „ 4.01 Kehl 2.38 , Maxau „ 3.98 „ Mannheim ,, ^-38 Germersheim „ 3.66 Caub .. 2,51 .. Mayence 1 26 „ Ruhrort 2.7 i „ Bingen „ 2.17 „ Duisbourg .. — Coblence .. i.^4 „ Lobith „ 12.33 „ Diisseldorf „ 3.15 „ Waldshiit „ 2.30 Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 23 déc. 2.35 m. Heilbronn 23 déc. 1.08 m. Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 23 déc. 2.43 m Constance 23 déc. — m- Port d'Anvers ARRIVAGES DU 26 DECEMBRE St. TELEGRAAF 2, de la Hollande, avec 80 tonnes marchandises diverses. St. Stad Amsterdam, de la Hollande, avec 50 tonnes marchandises diverses. Bateau-moteur Ringrose 3, de Bruxelles, avec 10 tonnes marchandises diverses. Allège Dumas, de Baesrode, avec 251 t. graisse. Allège Joannks, de Baesrode, en lest. Allège Florent, de Bruxelles, en lest. Allège St-A.ntoine,. de Thielrode, en lest. Allège François; de Louvain, en lest. Allège Madeleine, de la Hollande, avec 371 tonnes provisions. Allège Hkndrika, de rAHemagne, avec 392 t. charb. Allège MariA-Jacomtna, de l'Allemagne, avec 215 t. charbons. Allège Pierre-Joseph, de Rupelmonde, avec 45 tonnes marchandises diverses. Allège Rosalie, de Moerzeke, avec 70 tonnes pommes de terre. Allège Rosalie, de l'Allemagne, avec 495 t. charb. Allège Lèopold Marianne 4, de l'Allemagne, en lest. Allège Badenia 21, de la Hollande, en lest. DU 27 DECEMBRE Allège Dageraad, de Selzaete, avec 70 t. sucre. Allège Dr if, de Moerzeke, en lest. Allège Vrouw Bastiana, de la Hollande, avec, un chargement1 de poissons. Allège Zuin be\ erland,de' la Hollande, avec un chargement de poissons. Allège Antoine, de Bruxelles, en lest. Allège Maria, de Bruxelles, en lest. DEPARTS DU 26 DECEMBRE Allège Transporteur, pour l'Allemagne, avec 350 tonnes marchandises diverses. Allège Bayern 9, pour l'Allemagne, avec 1200 tonnes marchandises diverses. Allège Antwerpen, pour l'Allemagne, avec 200 tonnes froment. Allège Gustaaf, pour Boom, avec 200 tonnes maïs. Allège Louise, pour la Hollande, sur lest. Allège Caroline, pour Rumpst, avec 130 t. charbons. Allège,Badenia 29, pour l'Allemagne, avec 1476 tonnes colophane. DU 27 Steamer Telegraai- l, pour la Hollande, avec 20 tonnes marchandises diverses. Allège Henriette, pour Hèmixem, sur lest. Allège Rien sans Dieu, pour la Hollande, sur lest. Allège Syndjkus, pour Gand, avec 140 ton. clous. Allège Praktikus pour Gand, avec 140 ton. clous. Allège Le Royal, pour Gand, avec 100 tonnes sel. Allège Dyle, pour Louvain, avec 400 tonnes maïs. Allège Abonir, pour Bruxelles, sur lest. Allège Anvers, pour Louvain, avec 610 tonnes maïs. Allège Caroline, pour Zele, avec 177 ton. charbons. Allège pieternella, pour la Hollande, avec 50 tonnes pâte de papier. .Allège Intarissable, pour Bruxelles, avec 166 t. bois. Allège Bernard 6, pour l'Allemagne, avec 785 tonnes minerai. , Allège svmpatie, pour l'Allemagne, avec 300 tonnes minerai. Allège Willem Philippe, pour l'Allemagne, avec 320 tonnes sacs vides. Allège Mande lui d'Anvers, pour Bruxelles, sur lest. î:m~ De l'Allemagne, par allège Vesalia. 750 tonnes charbons, Lecomte-Roeis. Conseil Communal d'Anvers Ordre du jour supplémentaire de la séance publique du lundi, 28 décembre, à 4 heures du soir. 4.— 409. Police. Indemnité. Crédit extraordinaire. VILLE D'ANVERS REMUNERATION DE MILICE. .. PAIEMENT. AVIS Le Bourgmestre porte à la connaissance des épouses et parents de soldats rappelés, domiciliés à Anvers, que la rémunération de milice leur sera payée, cette semaine-ci, à l'occasion du Nouvel An aux jours indiqués ci-après, entre 9 heures du matin et 4 heures de l'après-midi. (Heure de la Tour). Mercredi, 30 décembre, à ceux dont la carte-porte le numéro 1 jusques et y compris 2700 ; Jeudi, 31 décembre, à ceux dont la carte porte le numéro 2701 jusques et y compris 5400 ; Samedi, 2 janvier, à ceux dont la carte porte le numéro. 5401 ou un numéro supérieur. Les épouses et parents qui ne se sont pas encore présentés, peuvent toucher la rémunération un des jours susmentionnés. LE PRIX DES CHARBONS La ville a fixé le prix maximum des charbons, livrés en cave : de 1000 kil. Tout venant 80 % de gros fr. 42,— Tout venant 80 % de gros » 40,— Tout venant 30 % de gros » 37;— Cokes grands » 39,— Cokes petits » 39,— Briquettes pour usages domestiques . . » 36,— Grandes briquettes » 40,— Les contrevenants s'exposent à des poursuites allant de 1 à 5 ans de prison et de 80 à 500 fr." d'amende. La Ville se propose de fixer également le prix d'autres articles courants. EMPRUNT DE CONVERSION 1887) 159e tirage pour primes et amortissement Les bourgmestre et échevins, préviennent les intéressés qu'il sera procédé le samedi 9 janvier prochain, à 11 heures du matin, au 159e tirage pour primes et amortissement de l'emprunt susmentionné.Le remboursement des obligations sorties- se fera à partir du lr juillet 1915. Anvers, le 28 décembre 1914. Par ordonnance ; Le chef du bureau ff. de secrétaire, H. Melis. Le bourgmestre, .T. De Vos. Tribunal de Commerce d'Anvers Les séances commenceront dorénavant à 2 h. 1/2 de l'après-midi (heure de la Tour). Les progrès de l'industrie navale Les avaries graves dans la coque des navires peuvent être réparées à flot Nous avons eu l'occasion de signaler aux lecteurs du Lloyd Anversois le .très intéressant emploi qu'un ingénieur américain, M. Wotherspoon, fait de l'air comprimé soit pour relever les navires coulés, soit même pour les empêcher de couler. t.es résultats obtenus par cet ingénieur paraissent «l'une telle importance, et ses méthodes peuvent s'appliquer à un si grand nombre de cas que nous n'hésitons pas à revenir aujourd'hui encore sur cette question pour signaler une noi. . elle et très heureuse application de l'emploi de l'air comprime. Le 6 novembre 1912, le grand paquebot de 14.000 tonnes Royal George, naviguant dans le fleuve Saint-Laurent, par brume intense, s'échouait sur des roches ;i 9 milles environ en aval de Québec. Les procédés ordinaires de sauvetage immédiatement employés, furent, au bout de 15 jours, reconnus inopérants ; on s'adressa alors à M. Wotherspoon et ;"i ses procédés basés sur l'usage de l'air comprimé. Les dispositions prises pour le sauvetage furent conformes à celles qui ont été déjà décrites, les compartiments déchirés par les écueils furent hermétiquement clos, et on installa le tuyautage destiné à y amener l'air sous pression fourni par de puissants compresseurs. Ce travail ne demanda que 3 jours, et se termina le 22 novembre. A 10 heures, on mit en marche les compresseurs d'air et 15 minutes après le Royal George était renfloué. Il est très important de noter que ce résultat extraordinaire fut obtenu alors que la coque était crevée sur 40 pour 100 de sa logueur. Pouii rendre hermétiques les compartiments dans lesquels on eut à injecter l'air sous pression, les ingénieurs chargés du sauvetage se trouvèrent cependant en présence de difficultés inattendues. La pression qu'il s'agissait d'équilibrer correspondait à une colonne çl'eau de 8 mètres environ de hauteur. Le pont surmontant les compartiments intéressés n'était point assez solide et risquait de sauter lorsqu'on introduirait l'air comprimé au-dessous. De plus, il n'était pas étancbe. On dut le coaltarer, le recouvrir complètement d'une couche de papier goudron, laquelle fut revêtue d'un placage de sapin. Ce placage fut lui-même épontillé au pont supérieur. Moyennant ces précautions, rien ne céda et l'eau chassée par l'air comprimé disparut des compartiments qu'elle avait envahis. Mais le navire une fois remis à flot, le problème de son sauvetage n'était point complètement résolu. Il fallait encore le mettre en état de continuer sa navigation. Or, le bassin de radoub le plus proche était en amont à Montréal, à 140 milles de distance ; de plus l'hiver approchait où la navigation du Saint-Laurent devient impossible par suite des glaces, et on voulait éviter d'immobiliser le Royal George pendant des mois, dans un dock, ce qui entraînait de grandes dépensés. Mais comment s'y prendre autrement ? M. Wotherspoon offrit alors de réparer définitivement le navire avarié, sur 40 pour 100 de sa longueur, sans le mettre à sec dans un bassin, et c'est là que l'histoire prend un intérêt tout particulier. Le paquebot fut ancré en eau profonde. Dans les compartiments endommagés, des ouvriers furent introduits en passant par les écluses à air, ces compartiments étant, comme il a été déjà dit, maintenus libres d'eau par l'air comprimé qui y était refoulé.Sur les blessures de la coque, et à l'intérieur, ces ouvriers placèrent et scellèrent des placards rudi-mentaires faits de planches, de terre et d'étoupe que la pression intérieure seule maintenait contre les parois, mais qui, pour cette raison, ne constituaient qu'une solution provisoire du problème. Il était de toute nécessité.de couvrir les parties endommagées nie la coque et à l'extérieur, avec des tôles parfaitement étanches. Voici comment, on s'y prit. De l'intérieur on releva le gabarit précis de chacune des ouvertures qu'il s'agissait de boucher définitivement, en indiquant l'emplacement exact des trous qu'il convenait de ménager pour le passage des boulons de fixation. Puis, sur ces gabarits, on confectionna des plaques en tôles d'acier ayant les mêmes formes et dimensions et munies de boulons filetés en nombre suffisant. Puis des scaphandriers, placés sur un échaufaudage à l'extérieur du navire, vinrent appliquer ces tôles sur la coque, en faisant passer les boulons dans les trous préparés pour les recevoir. Sur ces boulons les ouvriers de l'intérieur fixèrent solidement leurs écrous, puis .enlevèrent les placards primitifs et enfin découpèrent au moyen des ; flammes de l'oxy-acétylène les bavures des tôles déchirées par les roches et repoussées en dedans. C'est de cette manière que la coque du Royal George fut réparée et si bien réparée que le paquebot quitta le Saint-Laurent pour Halifax, et affronta dans cette traversée une très grosse mer sans qu'aucune fatigue ne se montrât dans les parties ainsi remises à neuf. A Halifax, en raison de la nouveauté d'un pareil travail et aussi pour donner satisfaction aux assureurs, on fit passer le navire au bassin. Tout fut trouvé en parfait état et le Royal George, remis à flot, embarqua sa- cargaison et prit la route de l'Angleterre où il est arrivé sans aucun incident. Les chemins de fer en Afrique Le continent africain, si peu hospitalier, va bienr tôt être sillonné par de nombreuses voies ferrées dont les principales sont déjà en construction. Plusieurs de ces lignes, notamment celle du Cap au Caire, traversant des régions d'une civilisation rudi-mentaire, si bien que si la conquête politique a précédé l'exploitation du pays, c'est maintenant le rail qui va permettre d'achever cette conquête politique." La construction des chemins de fer en Afrique est déjà très avancée, trois grands centres sont déjà desservis par des réseaux très étendus et même assez prospères, atteignant pour l'Egypte 4.000 kilomètres; 5.200 pour-l'Algérie, la Tunisie et le Maroc, et 18.000 kilomètres pour l'Afrique du Sud. Pour relier ces trois centres, trois grands tracés apparaissent : la ligne du Cap au Caire, 11.000 kilomètres par fer et par eau, dont il ne reste plus à construire que 1.450 kilomètres; le projet Barthelot allant d'Oran à Stanley ville sur le Congo, en traversant le Sahara, 6.000 kilomètres de voie ferrée ; le projet Bernard, plus court d'un millier de kilomètres, aboutissant au même point, mais partant de la Tunisie. Ces trois lignes représenteront, dans un avenir plus ou moins proche, les artères principales de l'Afrique. En outre, en les suivant au nord et au sud, on rencontrera successivement les lignes transversales et parallèles suivantes : Celle de Tanger à Alexandrie et de là aux Indes, par Fez, Blida, Tunis, Tripoli, qui empruntera les lignes algériennes actuelles. Celle de Dakar à Port-Soudan sur la mer Rouge, traversant tout le Soudan et ayant une longueur approximative de 7.500 kilomètres ; elle passera par Zinder \hecher. khar-toum ; eMe existe déjà sur 1500 kilomètres i l'est et sur 600 à l'ouest. Celle projetée p'>r i^s Aiïemarids du Cameroun à Monbasa ; elle aurait 4400 kilomètres et utiliserait les voies fluviales de la Sanga, du Congo et du Nil et le lac Victoria ; à l'est, les Anglais en ont déjà construit 1000 kilomètres dans l'Ouganda. Celle partant de Banana et oboutissant à Dar-es-Salam en traversant le Congo belge ; longueur : 4600 kilom.., dont 2.500 par voies navigables ; il ne lui manque plus que 700 kilomètres de voies ferrées que l'on espère terminer au cours de cette année. Celle'allant de Benguella-à Betra par Elisa-bethville et les chutes Victoria sur le Zambèze ; sur 4300 kilomètres il en reste 1200 à construire. Enfin en pleine Afrique du Sud, celle de Swakopmund à Lourenço-Marquès, d'une longueur prévue de 3000 kilomètres sur laquelle il ne reste plus à établir aujourd'hui qu'une longueur de 1200 kilom. En dehors de ces grands tracés, il faut tenir compte de beaucoup d'autres lignes de pénétration qui s'embranchent sur eux, dont, une partie est déjà achevée ou en construction en ce moment ; puis de toutes les lignes, très nombreuses, parallèles à la côte. Si l'on ne comprend que les réseaux terminés, en les attribuant aux nations constructrices, on trouve les chiffres suivants : France : 8400 km. ; Angleterre : 28.000 km. ; Allemagne : 3800 km. : Belgique : 1450 km. ; Portugal : 800 km. ; Italie : 140 km., soit tout près de 43.000 kilomètres de voies ferrées auxquels il faut ajouter 3000 kilomètres de lignes en construction. Et comme le rail appelle la prospérité, l'activité du commerce, la mise en valeur du bassin de la mer Rouge, celle du Maroc, obligeront, avant peu les états intéressés à accroître encore les moyens de transport. Renseignements commerciaux Les importations de bière dans l'Afrique anglaise du Sud. — Ce produit est importé en bouteilles et demi-bouteilles, par caisses de 4, 6 et 8 douzaines 1/2 de bouteilles. La bière susceptible de trouver le plus de débouchés en Afrique du Sud est celle qui peut se conserver longtemps en restant absolument claire. Il est bon, toutefois, de remarquer que les brasseries locales font de plus en plus concurrence aux bières européennes et que l'importation de celles-ci, bien qu'importante, est en voie de dimi-uution.Le commerce d'importation aux Iles Philippines. — Les trois principaux pays vendeurs sont, par ordre d'importance, les Etats-Unis, l'Indo-Chine et le Royaume-Uni. Les'Etats-Unis, favorisés par leur législation douanière, occupent de beaucoup la première place. De 19.483.656 dollars, en 1911, leur apport s'élève, en 1912, à 20.604.155 dollars, soit un gain de plus de un million cent mille dollars. L'Indo-Chine vient ensuite ; grâce à une recrudescence sans précédent des approvisionnements en riz et en bétail, elle voit ses ventes passer, en un au, de 7.415.881 dollars à-9.575.741 dollars, réalisant ainsi une avance de plus de 2.000.000 de dollars. Quant au Royaume-Uni, malgré un recul sensible de son apport, il détient toujours la troisième place. Le commerce des machines agricoles dans la région de Tanger Maroc . — L'importation des machines et instruments agricoles prend un développement de plus en plus important dans cette région. Le commerce de détail des instruments agricoles (fourches, bêches, pioches, râteaux) est, à Tanger, entre les mains de quelques maisons. La zone de Tanger est loin d'être entièrement mise en valeur au point de vue agricole. Dans la mesure où les procédés de la grande culture pourront y être appliqués, les constructeurs de machines agricoles sont assurés d'y trouver un débouché intéressant et qui ne pourra que grandir, quand les terres cultivables seront passées des mains des indigènes, entre celles des Européens. Les terres sont, dans cette région comme aans presque tout le Maroc, très dures et compactes, les indigènes n'ayant jamais fait de labour sérieux. Il faut donc, pour les défoncements du début, des charrues puissantes. Les charrues Brabant doubles défonceuses labourant à 48 centimètres .de profondeur conviennent très bien ; elles reçoivent des attelages de 10 à 14 bœufs suivant les terrains et se vendent jusqu'à 450 francs. On utilise aussi les extirpateurs scarificateurs, qui. suivant la largeur et le nombre de barres, valent de 180 à 450 francs. Les semoirs sont également très appréciés ;. quant aux faucheuses et moissonneuses, eliles sont surtout de provenance américaine.Pour traiter des affaires, il y aurait intérêt à ce que les constructeurs envoient, sur place, un agent qui s'entendrait avec les maisons sérieuses en relations directes avec les acheteurs. Commerce des produits pharmaceutiques, chimiques et droguerie au Chili. — Le Chili offre un débouché important aux produits et spécialités pharmaceutiques.En ce qui concerne les produits chimiques et la droguerie, c'est surtout à l'Allemagne que le Chili fait appel. -On estime que, pour étendre les affaires dans cette branche, il convient de faire une réclame intensive.Les payements se font habituellement par traites de 90 à 120 jours de date de la facture. Considérations générales sur le commerce dans quelques villes de la Turquie d'Asie. — Adana. -Adana est relié au port* de Mersiha par un chemin de fer de 67 kilomètres. Le commerce d'importation se fait en grande partie par l'intermédiaire des commissionnaires de Mersina ; diverses maisons de cette ville ont des succursales à Adana. Le commerce, qui est exclusivement entre les mains des chrétiens indigènes, est spécialisé par quelques maisons traitant les fers, les tôles, les clous, les verres à vitres et les produits coloniaux, : plusieurs maisons de tissus, divers magasins de quincaillerie vendant parfois aussi des machines, | des magasins de verrerie, meubles en 1er, faïence, j lampes, etc., dés magasins de cuirs, etc. Adana offre, pour les machines agricoles, un débouché assez important et qui est appelé à se développer : il s'y vend environ 200 moissonneuses palan et autant "de charrues à labour profond. Alexandrette. — Est le port naturel d'un liinter-land très étendu, comprenant notamment le grand centre distributeur d'Alep et ses dépendances. Depuis la construction du chemin de fer Bey.routh-Alep et de l'embranchement de Tripoli, Alexandrette a perdu une grande partie de son trafic au profit des ports de Beyrouth - et de Tripoli; toutefois, l'achèvement du tronçon de la ligne de Bagdad, qui doit relier Alexandrette à Alep, lui rendra son débouché naturel. Alexandrette paraît, d'ailleurs, destinée à un grand avenir, car il semble que le chemin de fer de Bagdad vise à en faire le grand débouché de cette ligne sur la Méditerranée ; l'étude du port est terminée et de grands travaux sont actuellement entrepris pour l'aménagement des gares. Les commerçants locaux se fournissent actuellement à Beyrouth ou à Smyrne, mais il est probable qu'après l'achèvement, dû chemin de fer, des maisons de commission viendront s'installer à Alexandrette même. Brousse. — Est reliée, par un chemin de fer, au port de Moudania, qui concentre tout le trafic de la région. La presque totalité du commerce se fait par l'entremise des négociants de Constantinople, en raison surtout de la proximité de cette ville et des facilités de communication. Il existe cependant à Brousse quelques rares importateurs s'adressant directement en Europe. Caïfa. — Est le port de la Galilée et d'une partie du I-Iauran ; i.l importe une quantité considérable de marchandises pour la région traversée par le chemin de la Mecque, dont il est le point de départ, et est relié à Damas par une ligne qui met cette dernière ville en communication avec Beyrouth. Le commerce de Caïfa se fait, soit directement avec l'Europe, soit par l'entremise de la. place de Beyrouth, spécialement pour les produits manufacturés. Il se pratique beaucoup par l'intermédiaire de commissionnaires ; toutefois, pour les matériaux de construction : fers, tôles, zinc, ciment, verres à vitres, etc., les commandes se font aussi directement par les acheteurs. Ile de Crête. — Les centres les plus importants de l'île de Crête .sont : Candie, La Canée et Re-thymo.i.es affaires sont traitées par l'intermédiaire d'agents-commissionnaires établis dans l'île. Le transport des marchandises dans l'intérieur se fait par chariots. Une compagnie de navigation assure le service de cabotage entre diverses localités de la côte. Ile de Chypre. — Les principaux centres de l'île sont : Larnaca, Limassol et Nicosie. Le commerce se fait, par l'intermédiaire d'agents-commissionnaires établis dans l'île. Jaffa. — L'importance du port de Jaffa a sensiblement augmenté depuis quelques années. Pour certains articles, spécialement pour les tissus, Jaffa dépend, il est vrai, de Beyrouth, mais il est lui-même un centre pour les villes de Jérusalem, Na-ploUse et Gaza. Le commerce d'importation de Jaffa se fait,, soit directement, soit par l'intermédiaire d'agents-commissionnaires.Parmi les acheteurs importateurs de Jaffa, on compte, notamment, quelques magasins de matériaux de construction : fers, ciments, etc. ; quelques maisons de tissus et diverses autres faisant en même temps les verres à vitres, les glaces, les faïences, les verreries, les fers galvanisés, etc. ; enfin, quelques firmes vendant la quincaillerie, les clous, les papiers, les huiles minérales, les couleurs, etc. Les détaillants achètent beaucoup à Beyrouth. La correspondance peut se faire en français avec les principaux agents et acheteurs. Les importations d'articles de verrerie à Smyrne Turquie d'Asie). — La valeur des importations de flaconnerie, gobeleterie et cristallerie, à Smyrne, est estimée à 600.000 francs par an. La majeure partie de ces articles est de qualité ordinaire et en demi-cristal. On demande surtout : les fioles pour 1a. pharmacie, la parfumerie et la. distillerie, les flacons, les bocaux pour épiciers et confiseurs, les bou teilles siphons pour eaux gazeuses, les garnitures de table, les gobelets, les carafes, les vases, compotiers, etc. Importations roumaines. — Les achats roumains se répartissent en quatre grandes catégories de marchandises : ce sont les animaux et produits d'animaux ; les produits du sol ; les produits du sous-sol ; et enfin les produits combinés. Les produits de la métallurgie, machines, etc., et les matières textiles travaillées, importées sous forme de tissus, laine, coton, lin, etc., représentent environ le quart des demandes roumaines. 'l'ont comme pour l'industrie métallurgique, l'industrie textile n'est pas suffisamment avancée ; elle n'existe qu'à l'état rudimentaire, sous forme, fréquemment, de simple industrie manuelle, domestique. Les métiers perfectionnés, le tissage automatique n'ont, pas encore fait, de sérieuse apparition en Roumanie. L'importation de tissus, de draps, de confections remédie à l'insuffisance de la production indigène ; même remarque pour les produits métallurgiques, bruts ou ouvrés. Nomenclature des produits les plus demandés par la consommation roumaine : Textiles. — Fils de coton à un seul bout, non teint ni blanchi, tissus de laine fins, tissus de coton, tissus de coton blanchi, tissus de coton imprimés ou teints ; rideaux, couvertures, draperies, châles, nappes, essuie-mains non bordés, non ourlés, tissus de laine ; peaux de buffle, bœufs, avec ou sans poils ; sacs de jute non confectionnés, tissus étoffes tricotées en soie pure, dentelles de coton à la mécanique, bas en coton. Métaux. — Wagons de marchandises, fer, wagons-réservoir, rails ; canons et armes de guerre, tubes fonte, tuyaux en fer, locomobiles, fers laminés en T, en V, en Z, plaques de fer laminé de moins de 1/2 millimètre, plaques ondulées de 2 millimètres, batteuses, moissonneuses ; métiers à tissus, machines à coudre, charrues. Divers. — Charbons de terre, huiles d'olives. Possibilités commerciales dans les provinces orientales de la Macédoine. — Dans les provinces orientales de la Macédoine, les régions de nature à intéresser particulièrement les commerçants et. industriels belges sont celles de Drama, Cavalla et.Sérès. Machines agricoles. — Actuellement, outre les terres marécageuses impropres à la culture, deux tiers environ de la plaine de ces provinces ne sont pas cultivés, faute de main-d'œuvre et de temps. Or, les machines agricoles pourraient très aisément être utilisées dans ces étendues de terrain plat ; elles feraient gagner du temps et économiser sur la main-d'œuvre. Leur emploi est encore peu connu, mais un certain avenir leur est réservé dans ces régions. Engrais chimiques. — Jusqu'à présent, ces engrais sont restés presque totalement inconnus dans ces provinces, et cependant leur emploi permettrait d'obtenir des résultats particulièrement remarquables dans certaines parties du pays. On prévoit la possibilité d'une grande consommation, quand l'éducation agricole des habitants sera plus avancée. On pourrait citer, comme preuve, ce qui s'est passé en Thessalie : il y a dix ans, les engrais chimiques n'y pénétraient point, leurs effets étant niés ou ignorés par les cultivateurs ; aujourd'hui, il s'en fait une forte consommation. Actuellement, les campagnards de ces provinces cultivent sans autre engrais que le fumier des fermes relativement cher. Les terrains sont argileux, mêlés de calcaire et de sable. Nouvelles de mer MOUVEMENT DES STEAMERS ET DES VOILIERS Nieuwe Waterweg. 23 déc. a - wôc 1 ravesend, 22 déc. Air.de F'Iover (s), Londres lheria s,_ » Java h Rotterdam Vegars', Stockholm 22 Q otius (s', Malmland (s1, Narvik ' Amsterdam à java Sir Ernest Cassei (s), Douvres' 22 déc- Passé de Narvik Marken ls'' Ymuiden. 23 déc. Arr. de Rotterdam à PortTalbot Violet (s) Sundswall D«"9"n^. 22 déc. Parti pour Passés de Dag (s). Goole Bacchus (s)' Londres. 21 déc. Arr.de \msterd .m à Gibraltar Moordrecht [s\ Helena (s). Rotterd m Rotterdam à Lisbonne ll.d.Wi.ht.Hdéc,^ Vesta(s), Serula (s' Amsterdam à Gibraltar Liverpool A Rotterdam Lizard, 22 déc. F'assés de Manchester 21 déc Arr. de 20 Ava (s), Cayo Domingo s». Rangoon à Londres Sayannah 21 Kortenaer (s\ Manchester Spinner (s), Rotterdam à Cardiff Montréal 22 City of Swansea s , Liverpool, 21 déc. Arr. de Belfast à Rotterdam 20 Gando (s). Afrique occid. Pollux (s), Palma (s). » Patras à msterdam 21 Akassa (s). Afrique Ittersum (s), Explorer (s), Calcutta Londres à C i diff Olympia (s), Bombay Alcazar is). Hesperian s),St JohnN.B. Amsterdam à Cardiff Queenstown 21 déc. \ rr.de Ipswich 21 déc. Wr.de Vik. Cap Lopez Don César (s>. Roiario Caen 22 déc. Parti pour Fowey, 22 déc. Arr.de Johanna ( s L Immingham Adonis fs), Rotterdam Christianssand,21 déc.Arr.de' Falmouth 23 déc. Frederik VIII (s:. Partis pour New-York 22 Sirius (s). Dartmouth Ravn (s>. Baltimore 23 Oranje Nassau (s) Hellig Olav - s) New-York Amsterdam Gibraltar, 22 déc Passé de venant des Indes Occid. Gamma <s) Barry, 22 déc. Arr ('e Sw.msea à Livourne 21 Luxembourg (s), Cartha^ène 22 déc Pa-ti pr Flessingue Neptunus 's:-. Malaga Parti pour Alger 19 déc Parti pour 22 Kronprinsessan Victoria Antenor (s), Java (s), Rio-J^n-'iro venant d'Amsterdam Penarth, 22 déc. \rr. de Paramaribo, 22 déc. Arr.de Liily (s), Rotterdam Commewijne /s) R tterdam (s). » \msterdam Leith, 22 déc. Arr. de T-tndjongPriok.20déc.Arr.de 21 Perth fs) Rotterdam Lord Seftoirs», Colombo 22 Durward (s). » Boston. 21 déc Arr. de Ronan (s). » Norvega's). Christiania Hull,20déc. rr.de Vanciuver, 21 déc. 1 rr. de Else (s), Rotteidam Discoverer s), Liverpool Shields, 22 déc. rr.de Norfolk, 21 déc Parti pour Sunniva (s . Amsterdam Buenventura (s), Greenock, 22 déc. Arr. de wonmouth Pomeranian s), Pensacola, 21 déc Arr.de Portland(M) Elseis). Aalborg Kinsale. 22 déc Passés de St-John N.B.) 21 déc Arr.de Aidan (s), Grampian (s). Liverpool Gai est'in à Liverpool New-Orleans. 22 déc. Arr.de Cabotia (s:. 21 Anglo Australian (s). St-John (N.-B ) à Liverpool Sundeiland Fastnet. 21 déc. Passés de ! 22 Richard (s). Rotterdam Manch ster Citizen si, Newport N ;ws. 21 dcc.Arr.de St-John (M B.) à Manchester Mechanicianîs),Liverpool Chanc-llor (s). Demerara,21 déc. Arr. de New-Orleans à Liverpool lmataka si, Liverpool Les Tramways de Rotterdam Société Anonymk Belge 48, place de Meir, ANVERS Le Conseil d'administration, a l'honneur de. faire savoir aux actionnaires de la Société, que l'assemblée générale annuelle se tiendra le MARDI 12 JANVIER 1915, à midi, au siège social, 48, place de Meir, à Anvers. ORDRE DU JOUR : 1° Rapport du Conseil d'administration et des commissaires ; 2° Approbation du bilan, du compte de profits et pertes et répartition du bénéfice ; 3° Décharge à donner aux administrateurs et commissaires ; •i° Augmentation du nombre des administrateurs ; 5° Nominations statutaires ; 6° Divers. Les actionnaires seront admis au vote sur présentation d'un certificat, constatant qu'ils ont déposé leurs titres cinq jours francs avant la date de l'assemblée ; à la Banque de l'Union Anversoise, marché aux Grains, à Anvers. Au Crédit Anversois, 42, Courte rue de l'Hôpital, à Anvers. Au Crédit Anversois, 30, Avenue des Arts, à Bruxelles.Au Crédit Anversois, 27, Geldersche Kade," à Rotterdam. GUSTAVE E. VAN DEN BROECK TELEPHONE 63 ANVERS QUAI ORTELIUS, 2 Amsterdam St. STAD AMSTERDAM I/VI, bi-hebdomadaire. Sabang, Padang, Batavia, Tegal, Cheribon, Samarang c, . ,. . .. , . c i~ u r> i i- d i .. c & M. a designer, 14 Janvier ôoerabaya^asaroean, rrobolmgo, ranaroekan via àuez Haïti viâ New-York St. à désigner, 15 Janvier (s. i.) Kônigsberg, Stcttin, Danzig viâ Amsterdam St. à désigner, 12 Janvier (s. i.) A. Paramaribo, Demeiara, Trinidad, Venezuela . Curaçao viâ Amsterdam St»de»gner, iSJanv.er (s.i.) B. Barbados, La Guayra, Curaçao, Puerto Columbia . ,. . I Carthagena, Colon et la Côte Pacifique viâ Amsterdam a es,?ner' 15 Janvier (s. i.) Cadix, Séville, etc., etc. St. à désigner, 10 Janvier (s i.) rs ; Pirée, Patras, Grèce et Salonique St. à désigner. j 12 Janvier (s.i.) En charge pour : Duisburg-Ruhrort-Dusseldorf-Heerdt-Neuss Bateau " MERKATOR " départ Mercredi 30 Décembre et ensuite tous les 8 jours prennent aussi des marchandises en transbordement pour toutes les villes de la Prusse Rhénane et Westphalie Pour frets s'adresser : Deutsch-Belgische-Schifîahrts-Gesellschaft, m. b. H. 24, Quai Jordaens, 24 PLOUVIER & Co Transports par allèges pour toutes destinations Départs réguliers pour la Hollande par vapeurs «ZUID BEVELAND», - VRACHTZOEKER., «STAD GOES», etc. Arrivages réguliers de Ymuiden Même maison à Rotterdam se chargeant de traiter l'achat de toutes marchandises et de leur expédition vers la Belgique Pour frets et renseignements s'adresser : 28, Rue Osy, Anvers. H. RISTELHUEBER'S Nachf. en charge pour Ruhrort, Duisburg, Diisseldorf Kôln vapeur H. RISTELHUEBER'S Nachf. N* 5 HEERDT & NEUSS allège H. RISTELHUEBER'S Nachf. 1 Pour frets s'adresser aux bureaux 32, longue rue du Nord. LIGNE HOLLANDO-AMÉRICAINE Service direct de Rotterdam-Amsterdam et Anvers aux ETATS-UNIS Prochains départs de ROTTERDAM pour New-York Steamer NIEUW AMSTERDAM, 90 décembre Boston & Philadelphie Steamer MAARTENSDIJK, 29 décembre Baltimore & Newport News/Norfolk Steamer NOORDERDIJK, 2 janvier Frets à forfait pour l'intérieur des Etats-Unis et du Canada Pour renseignements s'adresser à la Ligne Hollando-Americaine, Rotterdam ou aux Agents : Ruys & Co., à Anvers Eugène Bovy à Bruxelles Imprim. Vve Geo. Kohler, 14, rue Vleminckx, Anvers

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1858 bis 1979.

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