L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 30 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8g8ff3n04j/
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'S cetils fSO CerjÉîïTîss'} r îs>pmec3E 30 octoîSre "f@ïâ L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer •Journal quotidien du matin paraissant & Amsterdam. Belge est notre nom tîe Famille. Toutes les lettres doivent être adressées no bureau de rédaction: N. Z. VOORBURCWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédactev en Chef : Gustave Jaspaers. _ ,, . __ ( Charles Bernard, Charles Herl»ie4, Comité de Rédaction: ■ „ , ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et venu au numéro, s'adresser à l'Administration citl journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amstercii.rr Téléphone: 1775. Abonnements! Hollande il. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mots Annonces: 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents la ligne. La question des sinistrés A présent que se précipitent^ les événements qui vont fixer nos destinées, il sem-WQ que la guerre dcive être notre seule préoccupation. Mais, si sérieuses que soient jios raisons de suivre avec un intérêt pal-les péripéties de l'horrible tragédie européenne, certains problèmes, nés de notre malheur, attirent' notre attention et ]a retiennent» Et, si la question de trouver des bases solides aux relations qui existeront demain entre Belges et alliés en est un, ]â question des sinistrés en est un autre. La vérité c'est qu'en entrant chez nous !es Allemands ont eu hâte de mettre en pratique les théories chères à M. Bernhardi. L9 premier résultat de cette nouvelle manière de guerroyer c'est que des milliers de paisibles citoyens, faussement accusés d'avoir participé à des actes de guerre, ont éto impitoyablement massacrés. Le second résultat, c'est que les hordes teutonnes n'ont pas eu honte de se livrer à des destructions systématiques, dont l'excuse est encore à trouver Nous n'avons pas besoin d? rappelée ici que nos plus beaux monuments n'ont pas été épargnés de la fureur allemande. Les maisons des particuliers ne ['ont pas été davantage. Torches incendiaires, pastilles et liquides inflammables, tous leg engins de destruction ont été mis en oeuvre C'est par milliers qu'il faut compter les maisons odieusement détruites ; ausri rien de plus facile que de connaître ['itinéraire des Allemands en Belgique: il suffit de suivre les traces de dévastation. Disons, en passant, que les Allemands s'efforcent d'excuser toutes ces destructions imbéciles en affirmant que les sujets du kaiser n'ont détruit que suivant les nécessités militaires. Ils ont dit de même que tous les civils fusillés étaient des francs-ti-reurs. Le malheur pour eux c'est que, depuis lors, il a été établi que, parmi les victimes, il n'y a pas mal de vieillards, de femmes et d'enfants. Ainsi donc, malgré les affirmations mensongères, malgré le régime de terreur régnant actuellement en Belgique, la vérité est parvenue à se frayer un chemin, pro-3]amant notre innocence et notre martyre ît abandonnant à la parjure Allemagne la bonté du crime. N'oublions pas toutefois que beaucoup Î'autres maisons, se trouvant dans la zone de6 opérations militaires, ont été également rouées' à la destruction. ,,"Dans les différentes provinoes en effet - à l'exception de la Flandre occidentale où la lutte se poursuit — la proportion des maisons endommagées est d'environ 2 p. c. ; dains la plupart elle ne dépasse pas î à li p. c. ; ce n'est que dans les provinces dé N a/mur et d'Anvers qu'elle atteint 4 à 5 p. c. Dans la Belgique entière 26,000 maisons environ ont été détruites ou endommagées ; Viles étaient occupées par environ 150,000 habitants". C'est M. von Bode, conservateur du musée de Berlin, qui s'est exDrimé de la sorte. Inutile de dire que M."von Bode n'a pas pris plaisir à exagérer les chiffres. On remarquera que dans cette statistique ae figure pas le nombre des maisons détruites en Flandre occidentale. Or c'est là surtout que les destructions s'accumulent. Les Allemands ne faisant aucune distinction entre villes ouvertes et villes fortifiées, détruisant systématiquement les villages où ils supposent la présence 'de troupes, les allié se voient obligés, s'ils ne veulent se trouer en état d'infériorité, d'agir de même. Et comme, les deux adversaires ne manquent point d'artillerie, il se fait que la zone du Iront est complètement remuée par la mitraille. On a beaucoup parlé de la destruction de la ville d'Ypres. Combien d'autres localités subirent le même sort? Aussitôt que les événements le permettront il faudra donc reconstruire. Tant de personnes ne peuvent rester sans abri. M, Helleputto s'occupe de cette question ; je l'approuve, je souhaite même qu'il soit toujours bien inspiré. I^es architectes et les entrepreneurs se remuent, je ne saurais leur donner tort. Que demain on s'avise d'organiser la main-d'oeuvre de telle façon que les travaux se fassent partout à la fois qu'avec un bel ensemble les maisons renaissent de leurs cendres, je trouverai e>n-°ore que c'est bien, espérant d'ailleurs qu'au Moment venu l'initiative privée fera encore mieux que tout cela. Mais, il faut bien l'avouer, ce n'est encore là qu'un aspect de la question. Il fie faut pas se dissimuler qu'après la guerre beaucoup de personnes se trouveront complètement ruinées- Dans la Flandre occidentale surtout les grosses fortunes sont raros. Rien d'étonnant d'ailleur6 à cela si l'on veut bien se faire la peine de considérer que dans la partie ravagée ne se trouve ni centre industriel, ni centre com-loarc-ial ; la, propriété terrienne est pour ^i dire morcelée à l'infini. Beaucoup de fiens n'avaient pour tout bien — je parle privilégiés — que leur maison, un Morceau de terre et quelques économies. Açàrèe la guerre, ces mêmes personnes 11 auront plus de maison ; les économies auront disparu; il leur restera un morceau de terre dont ils ne sauront tirer profit faute d'avoir un abri soit chez eux, soit chez k voisin. On devine dès lors le problème. Aia faire jde ces_ iMortugés ? 'Faa^ijl. leg abandonner à leur sort immérité? Faut-il en faire des déclassés, des a-gris, des mécontents ? Faut-il les livrer, 6ans pitié, aux requins de la finance? Ou bien faudra-t-il accomplir à leur égard un geste de large et généreuse équité? D'aucuns ont proposé de respecter les ruines à l'intention des générations futures auxquelles elles apprendront l'étendue de nos "malheurs, l'inanité des traités, la nécessité de compter sur soi-même tout en leur prêchant la haine de la trahison, de la perfidie et du crime. Sous ce rapport l'idée n'est point mauvaise. Notons cependant qu'en ce qui nous concerne ces ruines comportent déjà un enseignement: elles nous disent, en effet, qu'il existe, en ce moment, des milliers de Belges angoissés et suppliants qui demain n'auront ni toit ni gîte et qui seront condamnés à végéter dans une misère sans issue si, en haut lieu, on ne s'avise de résoudre, à leur avantage et suivant, lés principes de justice, la grave question «l'es sinistrés. Max Clorle. Solidarité Les tortionnaires de Belgique ont assassiné miss Cavell pour la punir d'avoir aidé des soldats anglais, belges et français à quitter la Belgique où, sans cela, ils eussent été fusillés. Ces mêmes tortionnaires tuent, à petit, feu, nos soldats prisonniers en Allemagne, en les réduisant à la ,,portion congrue". Voici ce que dit, dans 1',,Indépendance", Mme Horta, dans 6es intéressantes ,,Lettres de Suède" où elle est allée en mission de propagande. ,,A ïïaparanda, petite ville au fond du ,,golfe de Bothnie, se fait l'échange des bles-,,sés russes et allemands. Il en passe par ,,milliers. Des Russes, retour d'Allemagne, ,,à l'aspect minable, couverts de guenilles ,,et dévoilant toutes les misères, qu'outre „leurs blessures, on leur a fait souffrir en ,,captivité; des Allemands. non moins ,,éclopés, mais 6ur le visage desquels nulle ,,trace de cruauté ne se lit. Entre ces bornâmes qui sortent de la Russie ,,barbare" ,;et ceux qui reviennent de l'empire de la j ,„,Super-Kultur", le contraste est si frap- ' ,,pant que le peuple d'ici, peu.suspect d'ex- 1 ,,cès d'amitié pour les Russes, critique amèrement la différence des régimes appliqués."C'est en faveur de cette infinie détresse des nôtres là-bas que nous implorons à nouveau tous nos compatriotes. L'hiver est là; il promet d'être rigoureux. ,,L'Echo Belge", vous l'avez lu, disait: ,,11 nous reste à vêtir plus de mille , nécessiteux". ^ ^ ] Que celui qui n'a pas encore adopté un j prisonnier aille faire un tour à l'Oeuvre. : Qu'il lite les fiches qui reviennent d'Allemagne, si éloquentes dans leur laconisme. Je le défie d'en revenir sans être bouleversé, sans qu'il ait compris qu'il est ,,urgent", que c'est un devoir de conscience de se solidariser avec ceux qui souffrent silencieusement là-bas. ,,Merci pour votre paquet, le ,,premier que j'ai reçu depuis un an" ou encore „Mereit merci, pensez à nous". — Sentez-vous tout ce qu'elles renferment, ces paroles, et ne tombent-elles pas sur votre coeur. Après tai^t de privations, beaucoup de ceux-là seront frappés aux sources mêmes delà vie! Et alors, on s'interroge: ,,Fai6-je bien tout mon devoir?" Ce bien-être dont je jouis malgré la guerre ; ce superflu, ces fleurs qui ornent ma chambre, ce feu auprès duquel je me ohauffe frileusement; ces fourrures qui m'enveloppent; ces gâteaux que je croque; mille riens dont nous pourrions simplifier encore notre vie: muets reproches. Pour ne pas les entendre, ces reproches, il n'y a que la ,,solidarité". Je ne dis pas la ,,Charité". Ceux qui sont là-bas croyaient-ils nous faire la charité de leur vie? — Ils y sont, parce qu'ils 6e sont battus pour nous, exposés pour nous, qu'ils ont souffert pour nous, qu'ils meurent lentement pour nous de privations.Qu'un formidable élan de solidarité nous fasse nous débarrasser de tout ce qui n'est pas le strict nécessaire; chaque sacrifice, chaque privation sera pour eux, pour les nourrir, pour les vêtir. N'oublions pas que, très affaiblis déjà, ils sentiront cruellement la morsure du froid. Que nous, femmes, nous nous privions de là robe nouvelle; c'est une grâce en ce moment d'aller modestement vêtue ! Que les jeunes filles ne connaissent plus les heures vides. Inlassablement tirons l'aiguille et faisons comme les femmes anglaises qui tricotent aux conférences, dans les tramways, partout. Que les plus modestes donnent un peu de leur salaire. Disons avec Royer, le députe wallon au grand coeur: ,,En temps de guerre, on a ,,le droit de vivre, - de vivre simplement, ,,c'est tout! et si l'on n'est pas au front, ,,c'est déjà bien beau." S. V. AVIS. Nous serions reconnaissants à nos abonnés qui reçoivent leur lournafpar la poste et dont l'abonnement expire le 1 novembre de bien vouloir nous envoyer un mandat po3te de fl. 1.50 en mentionnant sur le mandat poste: fionoHvoffefaflotri'aftonneroeJit. En Belgique. A Bruxelles. Les Boches ne doutent de rien. Leurs journaux demandent que M. Brand Whit-iock, ministre des Etats-Unis à Bruxelles, soit déplacé. Ou, plus simplement, comme l'écrit la ,,Gazette de Vos6qu'il rejoigne le gouvernement belge au Havre. Il faut dorénavant, écrivent les feuilles boches, que les représentants d- - puissances neutres fixés en Belgique aient l'assentiment d* notre gouvernement. Or, M. Brand Whit-lock ne peut l'avoir.Son crime est d'être intervenu dans le procès de Miss Cavell. Malgré tous leurs tours do passe-passe, les ! commis du Wolff Bureau n'ont pu faire croire à personne que cette exécution était nécessaire. Il faut donc une victime expiatoire et cette victime doit être M. Brand Wihitloûk, coupable d'avoir agi en galant homme, en honnête homme. Mais que penseront les citoyens des Etats-Unis de cette nouvelle amabilité allemande à l'adresse de leur gouvernement? * * * La ,,Gazette de Cologne" publie une interminable ,,justification" du meurtre de Miss Cavell: ce plaidoyer pour les assassins de la noble Anglaise est destiné à l'opinion neutre et sent la Wilhelmstrasse à plein nez. Le journal officieux établit d'abord que Miss Cavell en facilitant l'évasion de soldats belges et anglais a ,,assassiné indirectement" des soldats allemands puisqu'elle augmentait le nombre des soldats opposés aux troupes allemandes. Et, répondant au grief de toute l'opinion civilisée qu'en aucun cas on ne peut exécuter une femme — le journaliste officieux estime que Miss Cavell ayant commis un crime d'homme avec toute l'intelligence et la résolution d'un homme —- on lui devait un châtiment d'homme! La traiter en femme, c'eût été la diminuer ! ! ! Le moindre commentaire affaiblirait cette ,,justification" dont on ne sait si elle est plus bête qu'infâme. En tous cas, elle est bien boche. * * * Les journaux publiés en Belgique insèrent avec un ensemble touchant cet avis du gouverneur général Belgique en date du 23 octobre 1915: „Comme suite à mon arrêté du 12 octobre 1915, dont l'art. 5 mentionne que les soldats ayant pris part à la guerre et autres personnes qui se sont «tenus cachés jusqu'à présent ne seront pas punis s'ils se font connaître volontairement dans les vingt-quatre heures, 4000 personnes environ sont venues se présenter à l'autorité militaire- Cette preuve de bonne volonté et de soumission à mes ordres m'engage à prolonger le délai fixé. J'arrête donc ce qui suit: Les peines établies par mon' arrête du 12 octobre 1915 (concernant les personnes appartenant aux armées ennemies et les agents ennemis qui se cachent dans le pays ainsi que les personnes qui leur viennent en aide) ne seront pas applicables si les intéressés 6e présentent volontairement à l'autorité militaire dans les trois jours de l'affichage public du présent arrêté complémentaire. Les infractions aux art. 3 & 4 de l'arrêté, commises jusqu'à l'expiration de ce délai, ne seront pas punies, à moins qu'elles ne tombent sous l'application d'autres lois ou arrêtés." (s) Von Bissing. < Ceux qui, ayant servi dans l'armée belge étaient revenus ,,tot betere dagen" doivent se mordre les doigts. On conviendra qu nous avons-eu raison de les prévenir qu'ils ont eu tort de ne pas nous écouter. * * * Dix-sept voyageurs, descendant d'un trair qui les amenait de Tirlemont, ont été condamnés à une amende de six marks chacun. Motif: l'un d'eux était descendu avant l'arrêt complet. ...Mais aussi quelle idée de voyager dans leB trains boches! *■ * # Ce qu'on lit dans les journaux ,,libres" publiés en Belgique: .,A partir de ce jour les mentions indiquant l'heure de l'Europe centrale sont seules autorisées dans les annonces généralement quelconques." A Anvers. Nous croyons intéresser nos lecteurs en leur communiquant la liste des victimes civiles du bombardement d'Anvers. Cette liste a été établie clandestinement, nos ennemis apportant tous leurs soins à cacher les noms des malheureux que leurs obus ont tués. Elle n'est donc pas sans renfermer quelques inexactitudes. D'autre part, cer taines victimes n'ont pu être identifiées, masses informes et sanglantes dont les dé bris ont été relevés dans les rues. Cette liste comprend 200 noms de civils et elle est — répétons-le — incomplète, mais, telle qu'elle est, elle n'en présente pas mo;ns un grand intérêt: F. Aerts, ép. de T. Baeker, rue Salm Salin j 16; P. Anthoanissen, ép. de M. Vermeulen, dom. à Hoboken; C. Armbrustmaker, ép. de W Ceuppens, Longue rue du Sureau. F. Bastin, we. de V. Callis, Chausséo de Malines; A. Backker, 38 ans, rue Van Straelen, 8; L. Beeckmans, ép. de Van der Auwena, dom. à Terliaegen ; M. Beens, rue du Cable, 7; A. Bervoete, Klapdorp, 85 ; E. Buyck, Marché aux Boeufs, 24 j P. Bénardj vye.. de J* B* Kau<ide et de L. Olaseens, dom. à Borgerkout; M. Becker, ép. de H. Wierdt, rue de la Montagne II ; A. Biestraeten, we. de M. Coerts, rue de Hollande 19 ; H. Bonté, ép. de C. Becquet, dom. à Berchem; Blockx, Marché St. Jacques 93; Boussery, rue Dambrugge 253; M. Burtefc, ép. de P. Cantryn, rue du Charron 21 ; Bra-ckeniers, rue du Palais 49 ; M. Bruynen, we. de P. Lemmens et de C. Dockx, rue St. Lazare 9; M. Broeckx, we. de C. Lacourt, rue Van de Werve 34; T. Bosmans, we. de J. van der Vélde, Place des Courtiers 6. J. Calaerts, dom. à Boom; V. Coencn, Longue rue de la Batterie 24 ; J. Clopterop, ép. de R. Van der Linden, dom. à Willebroeck; F. Cornélis, dom. à Borgerhout; F. Covents, rue Madeleine 44. C. de Baclcer, ép. de J. Van den Eynde, dom. à Contich; J. De Brier, ép. de J. Van Perk, dom. à Malines; E. De Bruyn, we. do J. Van Ishoven, avenue Plan tin W. 3; M. De Boer, we. de E. De Eries, rue do Hollande; M. De Borger,we. de G. Weynians, dom. à AV'ille-broeck; M. De Broé, rue des Récollets 4; P. De Ceurt, rue St. Jean 44; G. De Graaf, dom. à Aerschot ; M. Deckers, dom. à Liezele ; L. Defrenne, 11 rue Joseph Lies; J. Delaet, ép. E. Hendrickx, rue du Couvent 69; H. De Lin, avenue Markgrave 139 ; P. Derèse, we. de M. Clement, rue do Burburo 21 ; H. de Renneville, veuf H. Wauters et C. Van Amolsvoort, 54 rue Van Schoonbeke; P. Detroth, we. de C. De Lang, 33 rue de la Cuiller; J. Devoght, ép. de L. Boesaerts, rue de la Meuse 45; S. De Keersmaecker, we. de L. Bogaerts, dom. à Willebroeck ; B. De Paepe, 24 Rempart du Lombard ; M. De Ridder, we. de P. Wouters, 19 rue de la Santé; H. Demaré, ép. de S. Malfait, place du Vieux Canal 17 ; J. De Vos, ép. de C. Luyokx, 1 rue Potgieter; A. Devigne, ép. de M. Grand, rue Orange 146 ; M. Do Wit, dom. à Mortsel ; C. De Winter, we. de P. Hirter, Marché du Vendredi 10; F. De Winter, we. J. De Ploey, 21 avenue des Arts; M. Diels, we. de II. Mortelmans, Chaussée de Boom 327; Do Vogelaer, we. do J. Smevers, longue rue de l'Eqùerre 61 ; E. Driesen, we. de H. Lenaerts, de B. Do Muelder, de J. Appel-tan ts et de P. De Morré, rue du Soleil 44; J. Durinx, ép. de C. Matheussen, 51 avenue Arthur Goemaere. A. Elsen, ép. de L. Maquinav, avenue des \rts 123; A. Everaerts, we de J. De Roover, dom. à Boom. M. Finks, dom. à Bcohem; C. Fredricka, Courte rue du Champ 12. C. Cesquière, dom. à Mortsel; J. Gilles, we de M. Barfeld. ép. do R. Badot, rue Sommé 36; P. Gilles, we de L. Collin, rue des Moines I; M. Gilet, ép. de Vervliet, dom. à Niel; F. Gierts, dom. à Contich; M. Giverou, we de A. Van Mol et do J. B. De Groef, ép. de J. Heroldt, rue des Prêcheurs 59 ; M. G ion, we de J. B. Cavents, rue Bervoets 17 ; J. B. Glorib, dom. Wavre St. Catherine; E. Gorus, we de F. Van de Wal, Marché aux chevaux 92; M. Gobert, dom. à Berchem; J. Goossens, fongue rue St. Anno 17 ; M. Gogo, we de W. Stovens, rue Van Camp 20; H. Gottmann, rue St. Antoine 19. J. "tavard, w«o do C. Delrue, 22 rue Egmont; C. Hendrickx, 16 avenue du Sud ; F. Hendrickx. 20 rue Batavia: P. Hennes, dom. Wavre Notre Dame; L. Hoyvaert, 111 Chaussée de Malines; J. Horomans, dom. à Ranst; P. Houben, dom. à Molenbeek St. Jean; L. Hurkes, we de P. Bartin, 23 rue Everdy; J. Huv=;Tr>rm, ép. de R. Daems, 6 Courte rue de la Digue. M. Jaspers, we de A. De Beukelaer, rue du Dauphin 10; J. Jaucot, ép. de G. Vranckx, dom. à Berchem; J. Jooris; dom. à Malines: F. Joris, 19 rue du Pigeon; P. Jung, ép. de M. Kellen, quai St. Aldegonde 24. J. Koelman, ép. de M. Dujardinj 304 rue Dambrugge. Landsvreugd, 194 rue van Schoonbeke ; J Lemaire, ép. de Van Blokland, 42 ruo du Pa~ | lais; E. Lemmens, dom. à Lierre; P. Lemmens, > we. de D. Vranckx, longue rue Neuve 75; J. Lenaers, ép. de E. De Castre, Vieille Bourse 31 ; A. Ivenssens, 19 rue des Brasseurs ; J. Leys, ép. de P. Soetens, dom. à Lierre; F. Lo-! -lewyckx, 24 rue de l'Harmonie; Loreyn, ép. de | H. Merckaert, 235 rue de Bosschaert. M. Marien, dom. à Lierre; J. Marien, rue i des Bouchers 43; M. Maes, ép. de R. Van Lan-; ^enhove, dom. à Malines; H. Marchant, we. ■^e P. Goerts, rue Bogaerdo 29 ; E. Mollis, ép. 'le M. Hersée, dom. à Mortsel ; J. Mertens, | we. de J.. Van der Veken, dom. à Malines; "P. Mertens, ép. de J. Toen, rue de Wit te 43; M. Mestdagh, rue Herenthaïs 4; L. Meyers, 'd. de C. jansen, pince de l'Aurore 10; M. Moerenhout, we. de Van Den Brandon, dom. \ Humbeek : L. M<ms»ur, dom. à Sorundel : P. Moeskops, ép. de F. Bogers, rue van IJrsel 8; O. Mi^oorton. 19 rue Nassau; A. Macs. ép. de P. Vindevogel, rue Montigny 161 ; F. Muin, ép. de E. Meeus, longue rue des Images 5; Myny, ép. de M. lloeyeuacker, rempart du Lombard 4. J. Nagels, Chaussée St. Bernard 179; M.^ Nouten, we. de J. B. De Koninck, 92 Marché aux Chevaux * E. Nuyts, 11 rue Schoyte. C. Ooms, ép. de M. Thues, 4 rue du Vallon Vert; L. Oomen, ouni Flamand 22; J. Patteet, dom. à Malines; M. Peeters, dom. à Bornhcm ; J. Poortpr. dom. à Willebroeck; J. Pi us s art, dom. à Hoboken; G. Postel, 15 ruo Everaerts; G. Peeters, ép. de A. De Win, dom. à Borgerhout; C. Picnaer. éD. de J. Rieroy, rue du Couvent i38; C.C Pynenberg, we de C. Steurs et J. Spoormans, 61 rue du Moulin. J. Rosseau, dom. à Lierre; J. Roddens, ép. de P. Hendrickx, dom. à Lierre. M. Schobbens, 18 rue Larce; A-. Somers, ép. C. Proost, rue Van Aerdt 62; T. Stafford, ép. M. Mangelscots, 7 rue de l'Espérance; L. Scharck, we. de J. Groning, 56 rue Rodolphe; W. Schrauwcn. én. de Belder, rue du Commer-49 ; J. B. Schoenen, we. de A. Boonroy rue de la Galerie 8; J. Smets. en. deE. Drwer, dom. Wavre St. Catherine; Sibick, we. do J. De Leeuw, rue Osy 49; J. Somers, ép. M. Vercliet, rue Basse 66-68; A. Sels, 61 ans, fongue rue de la Boutique 2 ; Schuormans, ép. de H. Van den Cloot, rue du Nickel 6-4; M. Spillemackers, ép. de H. Genvn. dom. à Willebroeck Sornson, rue des Mouleurs 6 ; M. Soliry-vers, ép. de H. Segers, longue rue Pothoek 106; A. $met, dom. à Burghfc; C. Schernens. rue de l'Agriculture 87 ; A. Slokkers, we. de C. Nagels, rue Van Camp 7. C. Thys, ép. de L. Alexander, rue du Paradis 15; J. Tops, ép. de J. Brarens, dom. à Schooten ; P. Turkelboom, rue Bosschaert 249. J. Valke, dom. à Gand; A. Van de Veldo, ép. de F. Fierens, dom. à Lierre; F. Van >ioyen, ép. de B. Busschot, dom. à Malines; J. van Oosten, we de L. Lauweryé et J. Do Lauwer, ép. J. de Hert, longue rue Pothoek 117; L. aVn Look, ép. A. Joosen, rue du Gas 117; J. Van Laer, Marché aux Chevaux 92; J. Van Aa, dom. à Boom ; E. Van Look, ép. J. Bluise, rue de l'Agriculture 47; C. Van Bever, ép. de J .B. Dyckmans, rue de la Famille 72; M. Van Hoof, ép. de J. Van Campcnhout, dom. à Edegem ; F. Van de Wouver, we de M. Renk, quai Ste Aldegonde 62; L. Van den Bergh, we de T. Palmans, Marché aux Chevaux 92; V. Van Langenliove, we de J. Annaert, ép. de D'hooge, quai Flamand 73; J. Van Grotel, ép. de A. Jespers, ruo Happaert; J. B. Van Praet, ép. do A. De Ridder, rue du Verger 85; C. Van Achter, ép. de J. B. Bae-tons, dom. à Boom; C. Van Oosten, ép. de J. Cotteleer, longue rue Looibroek 89; E. Van Aerschot, we de J. De Wever, dom. à Rumpst; L. Van den Bril, dom. à Boom; G. Van Haest, dom. à Berchem; J. Van Schoor, ép. de L. Ver Elst, dom. à Hoboken; L. Van den Abeele, we, dom. à Contich ; C. Van Hoof, we de J. Bellens et de E. Mertens, dom. à Mortsel; J. B. Van Hoof, ép. de M. Buys, rue Bervoets 5; N. Van den Langenbergh, ép. de J. Simons, 18 rue de la Courroie; P. Van den Abeele, ép. do L. Willems, rue de Bosschaert 281; J. B. Van Iverkhove, dom. à Bruxelles; R. Van Cleyn, we. de P. Van der Broeck, dom. à Wavre St. Catherine; V. Van Dessel, ép. de A. Jaspers; J. Van Wasselhoven, 85 ans, dom. à Lierre; J. Van Schoor, 64 ans, ép. de M. Ras, rue Ste Elisabeth 10; A. Van de Velden, 77 ans, we. de F. Berkmans, longue rue Lo-zanne 115 ; M. Van den Wyngaert, we. de L. Hauchecorne et L. Andries, dom. à Malines ; E. Van Eckhoven, 30 longue rue des Aulnes; Van Camp, dom. à Terhaegen ; Van Hoof, rue du Siège 5 ; Van Dessel, 88 ans, dom. Wavre Ste Catherine; Victor Van Dael, 12 longue rue Porte aux Vaches ; Van de Velde, longue rue du Vanneau 147 ; Van den Bulck, rue du Ru-pel 4; L. Van Dionant, 17 rue de la Liberté; A. Van Briel, we de L. Taeymans, dom. à Lierre; P. Van Koeckhoven, rue du Rabot 9; J. Van Doeselaer, longue rue de l'Evêque 48; Van der Linden, ép. de J. Deleest, rue Grein 9; P. Van Mirlo, rue Dambrugge 304; P. Van Hoof, ép. de L. Bax. rempart de Wilryck 44; F. Van de Vloet, longue rue des Image® 116; J. Van der Vucht, avenue des Petits Coqs 53; F. Van Lieskout, avenue des Petits Coqs 125 ; V. Van der Meer, rue de l'Ecluse 9, we de J. Roggemans; J. Verbiest, ép. de G. Vaes, ruo Marckgrave 1; M Vercammen, ép. de P. Van Hees, longue rue des Ecoliers 110; L. Vermeyen, courte rue Ypermans 42; P. Verheyden, we de J. Len-ders, rue des Jumeaux 21 ; A. Verschueren, rue de Bruxelles 123 ; J. Vermeulen, we. de P. Van P. Hendricks, 6 rue de Homes ; L. Ver-reyken, ép. de F. Cosaert, dom. à Berchem ; J. Vermin, we. de R. Schools, rue de la Tulipe 104; E. Vermeulen, dom. à Contich; E. Vervloet, dom. à Kessel ; Verbeeck, rue Lozann® 78; A. Verhoogen, ép. de A. Kempken, rue Jonghelinolcx 28; M. Vits, ép. de A. Wuyts, dom. à Lierre. H. Willems, we. de R. Helsen et de J. Bogaerts, longue rue Neuve 76; M. Wolfs, Marché aux Chevaux 92: H. Weiman, we. de P. Bran-del ,ruo du Commerce 15; J. Walschaert, rue de la Bergère 36; A. Wagemans, 12 rue Basse; F. Werrebroeck, ép. de J. Van den Brande, ruo longhelinckx 26; F. Wood, ép. de A. Pende-■ville, rue Van Aerdt 37; C. Wolff, ép. de J. De VrieS, avenue de Keyser 39. J. Zippers, 7 rue de la Cuiller ; A. Zeven-boom, we. de H. Spronk, rue de Burbure 34. A Liège. M.M. Françoie P&'ïuay et Andça Garot, fueilés par les Allemands dans les tesés du fort de la Chartreuse, lundi dernier,étaient, le premier machiniste à Kinkempois, le second commis-voyageur à Liège. Le tribunal militaire de Liège a prononcé d'autres condamnations, toujours sous le prétexte d'espionnage. Voici les noms des condamnés et les peines qui les ont frappés: Quinze ans de travaux forcés: Joseph Bertrand, machiniste, à Liège; 12 ans: François Grandjean,' sculpteur, à Liège; 10 ans: Nioolas Roquilé, contrôleur du chemin de fer; à Liège; 5 ans: Etienne Dertilleux, de Kinkempois. M. Piedboeuf, d'Angleur, a été remis en liberté. Ces condamnations se rapportent à la même affaire qui coûta la vie aux braves Paquay et Garot, ' A €» si ra «3. j Ce pauvre ,,Bien Public" est tombé bien ! bas ! Et il a une peur atroce des Allemands. Lisez oe petit avis qu'il publia dernièrement : ,,En vertu d'un arrêté -de l'inspection des Etapes, publié dans notre numéro du 7 octobre dernier, l'heure allemande est seule tolérée dans les comunications publiques. Il est interdit, en outre, d'ajouter à l'indication de l'heure la mention „heure aile mande" ou ,,heure de l'Europa centrale". Certains de nos correspondants perdent cet an-êté de vue dans les avis ou annonces qu'ils nous adressent. Nous croyons opportun de leur rappeler que les infractions à cet arrêté sont punies ! d'une amende pouvant aller jusqu'à 1C03 marks ou d'un emprisonnement jusqu'il six semaines. ' ' # * » Une revue «les chevaux a eu lieu il y a quelques jours. Tous les chevaux ont du défiler devant certains maquignons boches, qui ont grade d'officier dans l'armée prussienne, ■— à l'exception des étalons, des chevaux de moins de trois ains et des chevaux rebutés lsws do la dernière revue.. Si y a un m! ^ 30 octobre 101J/.. — Sur le front de l'ïser, recul des Allemands au nord de Nieuport et de Dixmude, qu'ils contimient de bombarder ; progrès de l'ennemi au sud d'Ypres swr le chemin des Dames, au delà de l'Aisne} et vers Vaïlly, autour de la Bassée, les Anglais obligent les Allemands à reculer. Manifeste du prince Rupprecht de Bavière contre les Anglais, qu'il rend responsables de l'échec du plan allemmid. En Prusse orientale, bataille de Baka-layevo et défaite des Allemands. Nouvel tchec des Autrichiens à la frontière serbe* A ^ Sarajevo, verdict du procès des meurtriers de l'archiduc François-Ferdinand: quatre condamnations à mort, et autres à la détention perpétuelle. En Russie, expulsion de tous les sujets austro-allemands. A Constantinoplc, les ambassadeurs d'Angleterre, de France et de Russie demandent leurs passeports. A Tarente. le roi d'Italie passe une revue militairet accompagnée par les manifestations irrédentistes de la foule. Au nord du détroit de Malacca} le croiseur allemand „Emden'\ maquillé sous pavillon, russey avec une quatrième cheminée, coule le croiseur russe yyZemstchoug" et le contre-torpilleur français ,yMousquet". Dans l'Afrique australe, nouvelle révolte, suscitée par les Allemands, des généraux boer* Dcwct et Beyers avec une poignée de partisans. —m ■ w ■■ — M. Hippoiyie Meeus Nos lecteurs auront été douloureusement surpris d'apprendre la mort de M. Hippo-lyte Meeus, l'industriel anversois bien con-» nu, décédé à Tunbridge, en Angleterre, à l'âge de 64 ans. Ayant succédé à son frère, feu M. Louis Meeus, dans la direction des grandes distilleries de Wyneghem, il donna à ces établissements, les premiers du pays, une extension vraiment formidable. Il joignait à un sens pratique des affaires une grande activité et une audace dans l'initiative qui finit toujours par être couronnée de succès. Depuis 25 années environ, M. Hipt). Meeus était bourgmestre de Wyneghem, l'importante commune de la banlieue an-versoise. Il occupait ces fonctions de l'accord unanime de ses administrés, qui, en dehors et au-dessus de tout esprit de parti politique, reconnaissaient en lui ce que les Anglais appellent the right man in the right place. L'hospitalité de M. Hipp. Meeus, 6a jovialité étaient proverbiales. Il faisait au surplus un magnifique usage dé sa fortune, qu'il distribuait avec largesse à tous les nécessiteux. Excellent père, excellent époux, M. Hipp. Meeus n'a pu survivre à celle qui fut la compagne fidèle de toute sa vie, Mme H'. Meeus, née De Meurs, décédée en Angleterre il y a trois mois à peine. Malgré le bouleversement général, la mort d'une personnalité telle que M. Hipp. Meeus laisse un grand vide et sera vivement ressentie en Belgique et dans le cercle très étendu de ses amis et connaissances. Nous présentons à M. Louis Meeus, le fils aîné du défunt, à M. Prosper Meeus, son frère, à toute la famille Meeus si durement éprouvée, l'expression de nos profondes condoléances. la luite pour l'Existence La vie est le premier et le dernier des biens, elle est le principe et la fin iu bonheur. Nous sommes nés pour vivre et, dans un certain sens, rien n'est plus contraire à la nature que la mort. Voilà la raison intime et profonde de la lutte pour l'existence. Nous ressentons tous si bien cet instinct de la conservation qu'aux yeux de tout homme de bon 6ens le suicide ne .s'explique que par la folie. 'Et comment en serait-il autrement? La vie n'e6t-elle pas comme une émanation, une parcelle de l'Etre et du Bien suprême de Celui qui a dit : je suis la Vie. Elle est donc quelque chose de vraiment divin et d'un prix infini ; on la défend avec une énergie surhumaine. Les nations ont aussi leur vie propre. Elles forment une personnalité complète. Un corps avec ses membres plus ou moins nombreux, possédant des biens en commun, une âme dans laquelle se confondent les mêmes aspirations et les mêmes affections. Aucune nation peut-être ne cultive le patriotisme à un tel degré que l'Allemagne. C'est du fétichisme et de l'idolâtrie. Partout elle recherche pour se les rattacher les terres sur lesquelles elle a exercé un pouvoir plus ou moins légitime et plus ou moins temporaire, les restes de membres prétendument emparés chez lesquels elle croit trouver encore une seule goutte de sang germain. Elle prétend même changer la nature des peuples subjugués pour en faire des tqutona de corps et d'âme. Ah ! sa personne physique et morale est quelque chose de tout à fait extraordinaire, de supérieur: Deutschland iiber ailes! C'est une nation qui a aussi une vie. divine mais à l'exception des autres. Elle est la race élue: Gott mit uns! Et son empereur est l'oint du Seigneur. Qui le lui a dit? Il se le dit à lui-même. Il le proclame à la face du ciel et de la terre par la voie de la superbe. Satan avait déjà dit à nos premiers parents: Vous serez comme des dieux. Et Guillaume a cru Satan: c'est l'^lu de l'enfer. Quels sont donc ces domaines qu'il reven-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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