L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 04 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2v2c825b4h/
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Année N°. 224 s cents CIO centimes] Vendredi 4 Juin 1915 L'ECHO BELGE L'Union tait la Force. Journal Quotidien du matin paraissant à Amsterdam, Belge est notre nom de Famille. ■ a——■■■■— Toutes Ses lettres doivent être adressées au bureau cie rédaction: rv.z. VOORBURGWAL 234-240 Téléphone i 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: ! Gustave Peellaert, René Chambry, { Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. VOORBURGWAL 234-240. Téléphone : 1775. Abonnement / En Hollande fi. I.SO par mois, payable par anticipation l Etranger fl. 2.00 „ ,, Les femmes belges m- r „Not their soûls." Ils n'auront pas leurs c âmes. Elles resteront maîtresses drèlles-même 1 avec cette calme assurance et cette hardiesse A fière qui nous étonne. Nous qui n'entendons c pas leurs voix, claires d'espérance, nous ne I pouvons les juger que sur leurs actes. Et * combien ceci vaut mieux! Car la douleur, c • qui est, peut-être, la plus redoutable 'preuve de la Yert-u, fait qu'elles se oon- . naissent à présent, et qu'on les connaît. Il y a en ellés une bravoure sublime, une crâne I franchise, un élégant patriotisme et ce B véhément mépris de l'ennemi, — encore une qualité — qui, parmi tant de qualités naturelles, s'est splendidement réveillé. Leur dignité, leur conscience, leur honneur force- ç raient le respect de tout autre ennemi que ^ celui qui martelle si lourdement le coeur y de notre patrie. j Oui, nous sommes plus sensibles aux c exemples qu'aux paroles, même les plus gé- 1 néreuses, parce que les exemples ont une ^ indiscutable autorité. Aux yeux des femmes f belges — dont l'âme plane si haut que l'Ai- ^ lemand ne la comprendra jamais —, le fait d'une' ville tombée ne met pas fin à la , guerre. Les revers, la mauvaise fortune bandent les courages, enflamment les énergies, réveillent les coeurs, fouetteraient le sang ^ si c'était utile. A côté de ceci, qu'est donc a la défaillance, la chute à l'abîme de quel- n ques-unes qui, souvent, succombent à la faim? Nos femmes sont pareilles à ces ^ mères grecques qui se réjouissaient d'avoir 3. mis au monde des enfants, voyant à quel J Roi elles avaient donné des citoyens, à quels c] généraux elles avaient donné des soldats. d Aucune d'entre elles n'est libre de chagrins, pauvres femmes dispersées par l'oura- v gan furieux d'une invasion brutale, mais £ elles accueillent avec calme l'épreuve douloureuse qui les oppresse. Leur magnifique ^ . courage les grandit.... Pourtant, l'ennemi I n'en a cure. Et. voyez: hier, c'est madame p ' de C'allewaert qu'il arrêtait à Liège, a aujourd-hui, . c'est Madame Carton de n "Wiart, à Bruxelles", deux bienfaitrices éga- d lement zélées. Et si la nouvelle de ces arres- Jj tarions ne nous a pas fait bondir, c'est sans ^ doute parce que nous sommes habitués aux ^ exploits d'un ennemi qui institue dans notre pays le régime de la Terreur. A Madame Carton de Wiart, femme du ministre de la justice, les Allemands de- g vaient des égards particuliers. Cette femme j. représente l'élite des femmes belges; c'est c une bienfaitrice animée du plus noble dé- d vouement et qui, chaque jour, pansait les t plaies de tous les meurt-de-faim accourus à f sa porte, les yeux agrandis d'espoir. Elle ^ passait parmi eux comme une semeuse de ^ courage, répandant les bienfaits d'une cha- B rité qui élève ceux qui la pratiquent à une r véritable grandeur. C'était sa raison d être cl de résider à Bruxelles pour ses pauvres, loin d de son mari qui collabore, lui, avec un talent b enthousiaste, à l'oeuvre définitive qui doit nous rendre une Belgique nouvelle, meilleure et plus belle de tant de sacrifices, é volontairement consentis. _ d Brusquement, „i'ls" l'ont arrêtée, relâ- I; chée, puis condamnee à trois mois et deux 1 semaines de prison. Elle sera ou ^elle^ est ^ — déportée eu Allemagne. Comme s il éoait e. vraisemblable qu'elle se soit accusée de tous ^ les méfaits dont ses juges essayaient de q l'accabler! Pour peu que leur domination ©. perdure, les Allemands enverront tous les li honnêtes gens en prison sous le puéril pré- b: texte de lettres envoyées à l'étranger, par ^ une autre voie que celle d'Aachen. Trou- r, vaille de génie. Vous voii\ dans les mains di du persécuteur, sans pouvoir prouver votre j€ innocence, car les procureurs de Berlin ont ei judicieusement préparé leur accusation. Et si ces messieurs sont aides aveuglément dans leur besogne sinistre par les journaux ^ „dits" belges. Ils insèrent un communiqué m qui est une calomnie, parce qu on les y u; oblige. Es ne commentent point par crainte r; | d'être suspendus. Et, battus par les uns, d. lionnis par les autres, ils s'en consolent en d< établissant leur bilan de fin de mois. Qu'im- P I priment-ils aujourd'hui^ Cette note empoi- h; sonnée: pi ,,Mme Carton de Wiart, femme de 1 an- ,dl cie'n (sic) ministre de la justice, a été con- et damnée le 21 mai 1915, par ïe tribunal mi- d. litaire du gouvernement, à trois mois et deux ce semaines de prison. Mme. Carton de Wiart a elle-même, avoue avoir continuellement, i dans un grand nombre de cas, et en évitant ai la poste allemande, fait transmettre des m lettres à elle et à autrui en Belgique et au m delà de la frontière hollandaise. Elle a, te ainsi, soustrait ces lettres^ au contrôle ^ et ^ f rendu possible leur utilisation pour 1 espion-nage et la transmission de nouvelles défen- dues. Elle a, en outre, d'après son propre p; I aveu, distribué des écrits défendus tout en n ! connaissant très bien leur caractère offen- q1 sant. Elle a, enfin, toujours d'a.près son ol propre aveu, soustrait et détruit une lettre cc adressée à la Kommandantur et mise par ^ erreur dans sa boîte à lettres. Par de tels ^ procédés, il est possible de mettre en danger ti la sécurité des troupes allemandes. Par conséquence, Mme Carton de Wiart a dû e} être -condamnée et transportée en Aile ^ magne. " ?€ C'est ce qu'on appelle ,,informer le pu- ^ blic''... Nous, qui n'avons pas l'honneur de j connaître personnellement Madame Carton Se à* Wiart nous savons cependant car des ernoignages directs que tous les actes de sa ie forment un témoignage si pur et si franc [lie ces soi-disant aveux, aucune personne ïe bonne foi ne peut les accepter. Nous royons ceux qui nous, ont parlé d'elle pour tous en dire du bien et non en ces plumitifs ui font le mal à coups de plume, parfois nême contre leur volonté, parce qu'il faut ivre, comme ils disent e<n s'excusant ! et qui nt aliéné leur liberté au point qu'ils n'ont ►lus l'étincelle de fierté nécessaire pour ar-acher la livrée dont la Kommandantur les , revêtus. René Chambry. Moire d'yn petit poste de syr^eillanee Il fait jour à peine. L'aube violette plane neore sur la mer chanteuse qui mord le pied es dunes. Nous sommes là depuis l'ava-nj;-eille, couchés dans des tranchées basses et tou-mrs aux écoutes. On déjeune de mauvais bis-uits et d'une volée d'obus prussiens qui soulè-ent le sable comme une masse d'eau. J'allume ne pipe. Le tabac va manquer comme le pain t nous n'aurons même plus la ressource de umer, comme en septembre, les feuilles des ommes de terre. Six heures. Le capitaine nie donne l'ordre de relever un oste de surveillance, à trois cents mètres en vaut des tranchées. Ge n'est pas une position rillante. La veille, il y a eu sur le poste une valanche de shrapnells au picrate, les plus léchants, ceux qui font de la fumée verte. Je ramasse .mon sac et mon fusil. J'ai six ommfs sous mes ordres, tous camarades et zunpiis depuis de longues semaines au petit îu de la mort et du hasard. On marche vite et ms accroc. Nous voilà mis, au milieu des unes, ayant la mer à gauche et la bataille à roite. Les amis qu'on relève ont tôt disparu à tra-ers les bruyères séchées qui leur viennent à la =inture. Nous voilà tout seuls entre les deux g.nes de tranchées, seuls aveo nos fusils. On 'installe. Une sentinelle veille à la crête de la une. J'étudie les environs. Un peu plus tard, je change la position du oste qu'une échancrure des sables rend visible u loin. Je déplace les sentinelles et nous voilà lis, définitivement cette fois, à nii-côte de'la une au sommet de laquelle j'ai fait.creuser ne banquette de tir. Les pipes se rallument 'elles-mêmes. On ne dira jamais assez les ver-«s de la pipe, compagne du troupier, donneuse e rêves et propice aux méditations. Sept heures et demie. Cela commence. Voici les marmites.» Cela if fie et puis patatra! C'est comme un accord nr un clavier de bois. On se hausse pour voir i direction des grosses masses méchantes qui herchent nos canons, très loin, du côté e Nieuport ou bien qui crèvent en avant des ranchées. A droite, les mitrailleuses et les usils travaillent. Je me hisse jusqu'auprès des întinelles pour découvrir la bataille. Rien, lombardfczyde est en avant, couvert de shrap-ells qui font des panaches dans le ciel comme ous des ronds de fumée avec nos pipes. Je spère les distances pour le tir. De la crête on écouvre la mer devenue sauvage et les navires e guerre qui se dandinent sur les flots, avec le alancement des canards. Une heure et demie. Je vais relever mes sentinelles quand l'alerte }late. Des patrouilles sont engagées en avant a nous. Je les vois tirailler dans les dunes, npossible d9 les soutenir; elles sont dans notre gne de feu. Quelques blessés passent; les pa-•ouilles se replient ensuite. Nous voilà libres 'agir. Oui, mais voici les shrapnells au picrate ; les obus brisants! Cela fait autour de nous 3 la poussière et du bruit. Il nous paraît l'on tire de si près, de si près, qu'une pièce memie a dû se poster à 1000 mètres de nos gnes. C'est un voisin peu commode, plus •uyant que dangereux, mais enfin désagréable, a laisse mon poste en place et je m'avance travers les dunes, sans fusil, le ventre à terre, impant comme une couleuvre. Je fais cent, îux cent mètres.... J'observe. A chaque pro-ctile je me soulève pour découvrir la pièce . la repérer. Rien à voir. Je vais retourner ir mes pa-s quand m'arrivent quelques illes, de ces balles effilées qui ont î sifflement doux, agréable à l'oreille. 3 sont les Prussiens qui sortent des aisons de Westende. Les voici qui se défilent, i par un. Ils utilisent admirablement le ter-lin couvert de bruyères. C'est le diable de les •nicher là-dedans, boutonnés qu'ils sont dans >s capotes, couleur moutarde! Je reviens au )ste. Mes hommes ont déjà pris place sur la tnquette do tir. Je regarde l'heure: deux ;ures et vingt. J'expédie au capitaine un rap-)rt sur la situation, sans phrases, bien enten-i : Je tiendrai aussi longtemps que possible i je battrai en retraite par la gauche, le long > la mer, pour n'être pas soumis au feu de la •mpagnie. Trois heures quarante. Voilà ce qui s'est passé. Les balles nous sont •rivées nombreuses et'de partout. Les Alle-ands s'avançaient de notre côté. A mille, êtres, nous risquons quelques balles à notre ur, visant avec soin. Puis je raccourcis le tir squ'à 600, 4.00 mètres où des tirailleurs sont nbusqués, cherchant à culbuter mes sentinel-s. C'est d'ailleurs, autour d'elles, une véri-ble pluie de plomb et je dois les changer de ace. Ce petit jeu dure à peu près trente mi-ites. Les postes de gauche et de droite avec li nous étions en contact, malmenés par les >us et les balles, ne sont plus visibles. Nous intimions à tirailler sans fièvre, attendant la inute où le Prussien se lèvera au milieu des ■uyères pour courir jusqu'aux dunes protec-ices. Plus d'un n'a pas achevé la course cn-ère. 1 Seulement, voilà : les tirailleurs ennemis sont l nombre. Ils sortent de partout. Us nous rent dans le dos, dans le flanc. Il devient méraire de rester davantage et nous passons parole aux deux cents fusils de la compagnie, ous sommes rentrés au complet, Dieu merci! écris hâtivement ces notes avant de me pré-nter au rapport du capitaine. vLa Nouvelle Belgique". En Beigique. A Bruxelles. 'f® Nous ne dénoncerons jamais assez la cam- géi pagne odieuse de certains journaux paraié- ' tu( sant actuellement en Belgique. Ils sont gei d'une perfidie odieuse. Mais leur lecture, le parfois, nous renseigne sur la mentalité., boahe et sur les appréciations et les juge-1 ments de nos ennemis sur le conflit da actuel. Les inspirateurs du ,,Bruxellois" —i 25' qui n'a de Bruxellois que le titre —laissent^ la percer le bout de l'oreille. Pour eux t *né l'Autriche Hongrie est bien malade. Le pa journal bochophile parle, en effet, ,,des coi circonstances douloureuse que traverse la coi visille monarchie qualiste des Habsbourg". Et plus loin : ,,On connaît les concessions importantes auxquelles consentit, la mort S01 dans l'âme, le vieil empereur François- Joseph, sur les instances du prince de ~€3 Biilovr, maisi le maximum de ce que pouvait offrir l'Autriche. n'égalait guère le minimum des exigences italiennes. ' ! Suivent des considérations sur l'Italie 0111 ,,qui risque la perte de son unité et qui fait, 1 l'effet de vendre un pëu trop tôt la peau de voJ l'ours austro-hongrois. Hâtera-t-elle la con-, . clusion de la paix? On n'ose l'espérer, car. au fond, la France et l'Angleterre n'ont ^ autant insisté pour faire marcher l'Italie avec elles que parce que décidément le co-; losse germanique leur a paru trop difficile] à abattre avec les seules forces de la Triple- ;■ Entente actuelle, même renforcée du Japon. ] U est vrai que c&lui-ci s'occupe surtout de,' lan ses affaires et surveille les Etats-Unis, son inf rival de demain." poi Ceci montre la colère des Allemands et mo de leurs valets de plume. Tant mieux ! fra C'est que notre victoire est proche. ( * * * \ ' jou C'est comme partout: la lutte est aiguë cin entre propriétaires et locataires. Ceux-ci libi deviennent intraitables, preétendent les bol propriétaires. Même chanson de la part des lan autres. Bref, les locataires s'occupent de fonder un© ligue pour refuser le paiement - des loyers et l'on voit à leur tête, non sans ma étonnement, des gens riches qui ont leur les fortune en fonds publics, bien entendu ! Les plus pauvres à présent sont les propriétaires, , car les locataires qui protestent le plus fort nég sous-louent généralement et touchent l'ar- cor gent de cette sous-location. Arrive le pro- ] priétaire auquel on réserve une sérénade peu d'é ordinaire ! Tous les mauvais coucheurs ont il : pris jDrétexte de la guerre pour ne plus pla payer au vieil ennemi : le proprio. Le con- lire f lit se complique encore de difficultés entre 3 le gouvernement allemand et la magistra- tiss ture, ce qui empêche la justice de se pro- all< noncer. Si bien que plusieurs propriétaires aui préfèrent ne plus louer leurs maisons que de les laisser aux mains de personnes qui} à j certains contacts, se croient tout permis. naj , * * * ^ deu L autorité allemando a imposé à la com- nie- mune d'Anderlecht une quote-part de 9.243 nise francs dans le budget de la police des mu moeurs. Vertueuse Germanie! tés * * * vat Il est question d'afficher sur les murs de am la ville le nom des soldats originaires de la ( capitale et qui sont morts pour la patrie. gra * * * mu Des facteurs bruxellois de la Poste cen- qu' traie, 182 seulement sont au service de l'ad- Wi ministration allemande. Plus de 800 ont refusé de reprendre le service, bien qu'ils n'aient plus rien reçu du gouvernement Lil depuis le mois def janvier. * * * 3 Les Allemands ayant appris que les re- -fU€ présentants du gouvernement belge à J? l'étranger ne conseillaient pas de rentrer en Belgique ont fait passer suivant commu- f, i niqué dans tous ,,leurs" journaux: ,,A la suite de la décision du Gouverne- ment belge refusant de délivrer encore des troi passeports aux Belges qui voudraient g a- von gner la Hollande ou la Suisse pour rentrer bii Belgique, le gouverneur général de Belgique a fait connaître qu'apeun Belge qui s'en tiendra aux prescriptions légales n'aura. ^ quoi -que ce soit à .craindre pour sa liberté personnelle et que l'obligation de se faire connaître imposée à d'anciens militaires de ri®r ['armée belge, n'a d'autre but que d'exercer saie un contrôle; il ne peut être question d'enrô- Par 1er des Belges dans l'année allemande, celle- on^ zï étant une armée nationale dans laquelle ^ll] il ne saurait y avoir place pour des étran- ^îor ^ers." tés Evidemment, évidemment Mais nous ^ savons à quoi nous en tenir ! s^e £ * * • ont Le gouvernement général vient de fixer de un règlement pour les processions de la son' Fête-Dieu. Le voici: les autorisations seront données selon les principes en vigueur jus- I qu'ici, aussi bien pour les processions en Ail ville que celles de la campagne. Le oarac- Bri tère purement religieux de ces processions leui devra être rigoureusement observé et tout IV ibus, en faveur de buts politiques, sera sé- den vèrement réprimé. Ne seront, par'consé- fut quent, admis que des chants'religieux et lett des baniè.res d'église; 'les airs nationaux mo: Brabançonne" ou autres) et les drapeaux uioi mx couleurs nationales seront strictement sur interdits. Au cas où, selon d'anciennes l'hc coutumes des fanfares accompagneraient non [es cortèges, celles-ci ne pourront jouer quo mai les airs religieux. Les pétards, les coups Hbe -fusils, etc., seront interdits. Il est icialement recommandé par le gouverneur îéral de n'exercer les répressions éven-slles contre les contrevenants qu'en ména-mt les sentiments religieux ..autant que permettent les circonstances". Le conseil communal de Schaerbeek a, lis sa dernière séance, voté un crédit de ),000 fr. pour assurer le service pour limentation populaire pendant le mois de i. Les Schaerbeehois ont été autorisés à (Ter leurs taxes communales au moyen dp ipons d'obligations d'enprunts de la nmune. * * * Des escarpes se sont introduits, par le ipirail de la cave, dans la maison de I ■re confrère Edmond Patris, vice-prési-it de l'Association de la presse belge, rue chimède. Patris est actuellement au Havre. On peut donc évaluer jusqu'ici le montant vol. .* * * -ie ,,Telegraaf" se dit en mesure de sa-r que l'actif de certaines banques belges françaises a été saisi par les Allemands i ont promis de rendre ces sommes, aug-ntées d'un intérêt de 2b °/0) après la si-iture de la paix. A A Es vers. jes. Allemands, pour se venger des sang-ts échecs que les Français leur ont igés, ont décidé que les- music-halls ne irraient plus engager de chanteurs ou de uologuistes qui se servent de la langue açaise ! domine nous le disions il y a quelques rs, les titres et Jes explications des films ématographiques doivent également être :llés en flamand. C'est ce qu'un journal landais appelle ,,een soort van Neder-dsch".j& bruit court que le gouvernement alle-ad caresse le projet de faire commencer travaux du canal Escaut-Meuse-Rhin. * * * ,Le Courrier de l'Armée" raconte qu'un ociant en tissus a été condamné dans des ditions au moins piquantes. 1 avait annoncé une grande exposition toffes d'été. Dans l'une de ses vitrines, l'avait exposé qus> des étoffes qui rap-ient nos couleurs nationales ; on pouvait : ,,Au choix: 4 f. 50 le mètre". )a<ns l'autre vitrine, on ne voyait que des us de pacotille, camelotte aux couleurs mandes, avec cette inscription:. ,,Trois t€s pour un franc!". * * » <es Anversois témoignent leur recon-ssance vis-à-vis des Etats-Unis de x façons, l'une et l'autre fort ingé-îses. Une exposition scolaire a été orga->e par les soins de l'administration com-ialé; elle comprenait des travaux exécu-par les élèves des écoles de la ville, tra-x qui vont ct-re adressés aux écoliers îricains, à titre de souvenir. )uant à l'adresse de sympathie et de bitude, imprimée avec les caractères du sée Plantin; elle sera remise, de même une bannière de soie, au président [son. * » * )es réfugiés sont arrivés des environs de le. * * » )ams la plupart des communes' du sud-st de la province: Puers, Hamme, Born-i, etc. l'ancienne garde-civique a été gée de coopérer au service de place, garder les voies du chemin de fer, les fils graphiques, les oonts etc. * * » es trente-cinq navires allemands qui se ivaient dans notre port ont,été réparés,et } reprendre du service prochainement. A L ouvain renant de Lou'vain et des environs au ut de février, ont passé par la station Louvain 270 Belges fait prisonniers der-e le front, plus 63 jeunes gens qui refu-nt de signer l'acte de soumission imposé les Allemands. Vingt-sept d'entre eux pu rentrer récemmeîit dans leurs foyers, • famille ayant payé 200 marks de cau-et eux-m,mes s'étant soumis aux volon-de nos ennemis. Deux cent treize femmes Louvain ont appris que leurs maris ont tués ou faits prisonniers et 187 parents reçu d'aussi tristes nouvelles au sujet leurs fils. Plus des deux-tiers de ceux-ci ■j morts au champ d'honneur. * * * [ paraît, d'après le ,,Telegraaf", que les miands ont arrêté à Louvain l'avocat .gmans, lui reprochant d'avoir tiré sur •s troupes lors de leur entrée à Louvain. [. Brugmans protesta de son innocence et tanda à connaître son accusateur. Il lui répondu qu'il avait été dénoncé par une re anonyme, mais on refusa de la lui itrer. M. Brugmans. dit alors qu'au lient même où il était accusé d'avoir tiré des soldats allemands, il se trouvait à tel de ville et il put le prouver par de ibreux témoignages. L'autorité alle-îde se vit alors réduite à le remettre en rte.. A Liege. D'après un rapport officiel allemand, nos ennemis ont perdu devant Liège 42.712 hommes. Gloire au général Léman i A W a rn u r. D'après le §18-2 de l'arrêté impérial du 28 décembre 1899, le tribunal du gouvernement impérial a prononcé, le 12 mai 1915, contre les personnes nommées ci-après de Hastière et environs (en partie miliciens belges, en partie membres de la garde civique), des patriotes qui n'ont pas eu froid aux yeux, les peines suivantes pour s'être révoltées, pour désobéissance, pour infraction à l'ordre public, tapage et pour s'être conduites d'une manière démonstrative pendant des appels à Hastière (chant de la Brabançonne, malgré la stricte défense, promenade provocante, tapage, etc.) contre: 1. Louis Gravet, jardinier, d'Agimont, membre de la garde civique; 2. Léon Laffi-roeur, garde civique; 3. Auguste Piereux; 4. René Pécheur, garde civique, brasseur à Hastière, privation de liberté de 3 mois; 5. Albert Collignon; 6. Jules Stiènon; 7. Georges Tricnaux; 8. Ernest Tumson; 9. Arthur Piret ; 10. Louis Charlier; 11. Eugène Lesoil; 12. Fenrand Tumson; 13. Gé-déon Mathelart; 14. Ernest Mathelart; 15. Firmin Maquet; 16. Emile Maquet; 17. Maurice Denager; 18. Alphonse Laffineur; 19. Fernand Delobbe, privation de liberté de 2 mois, en déduisant la prison préventive subie jusqu'à présent; 20. Louis Chevreuil, privation de Eberté de 2 semaines, finie par la prison préventive subie depuis le 20 avril. Et voici d'autres condamnations : Charles Deryck, de Courrière, pour avoir employé des paroles inconvenantes vis-à-vis d'ouvriers occupés par l'administration allemande des chemins de fer: 3 mois de détention; la femme Achille Beaufays pour ,,avoir fait passer la frontière illicitement à une lettre destinée à la France": un mois de détention ! A Roulers. La situation à Roulers et dans les communes voisines devient intolérable, écrit le ,,Telegraaf Les réquisitions ressemblent à du pillage...On possède aujourd'hui les noms des malheureuses victimes des exactions allemandes, en octobre, à Caohtens. C'est, notamment, M. Delen, cabaretier. Lorsque les Allemands arrivèrent, il. alla voir sur le pas de sa porte. On lui fit signe de rentrer. Comme il ne comprenait pas, un coup de fusil partit, et le malheureux tomba foudroyé. Son fils, qui se trouvait près de lui, fut blessé au bras ; il s'enfuit et réussit à se cacher dans un chariot à fumier. Le fils du sacristain du village et le fils du boulanger Sterick, qui fuyaient, furent abattus à coups de fusil ! Le sous-instituteur Nolf, qui s'entretenait avec des Allemands, et avait exprimé une opinion de nature à leur déplaire, reçut un coup de fusil qui l'étendit raide mort. Tels furent les hauts faits de ceux qui, allant de Cachtens à Roulers, essayèrent de mettre le feu à cette dernière ville et y entrèrent, ^ ayant devant eux des civils qui leur servaient de boucliers. Au Pays WaOon. D'es affiches ont été placardées, invitant les ouvriers à s'embaucher en Allemagne. Les tarifs promis sont les suivants ; Mineurs, de 7 à 10 marks par jour ; fondeurs : 4.50 à 5.80; ouvriers d'aciéries 5 à 5.50; lamineurs 6 à 10; tourneurs: 6 à 7; serruriers 4.80 à 6.20; pontonniers, idem; machinistes 5 à 5.50. Une centaine d'ouvriers, poussés par la misère, sont partis. C'est peu, après la propaganda faite par les Allemands. J^T. Léon, Poncin, président des hospices civils de Jodoigne, est décédé dans sa 78e année. * * * Les Allemands essayent toujours, mais en vain, d'obtenir que les ouvriers belges travaillent pour eux. A Pont-à-Celles. l'administration communale a dû, sous menaces, engager par voie d'affiches les ouvriers des chemins de fer à travailler. Des salairesi énormes étaient offerts et les Allemands s'engageaient à n'utiliser les locomotives réparées qu'au transport des voyageurs et des marchandises belges. Lçs ouvriers, malgré tout, ont refusé et préfèrent ,,se boucler le ventre" que de travailler pour les Prussiens. Plutôt la mort! disent-ils. *. * * M. M. de Burlet et de Lalieux, de Nivelles, envoyés en prison à Mons, ont été condamnés, le premier à trois mois et le second à 1 mois d'emprisonnement. D'autre part, plusieurs fonctionnaires des chemins de fer ont été arrêtés pour avoir payé leur salaire à des agents de l'Etat! C'est ainsi que M. Lecocq vient d'être condamné à 4 mois; M. Dumont à 5 mois; M. Lejour à 4 mois; M. Rijsheuvels, 4 mois; M. Dendal, 1 mois; M. Seghers, comptable de la Gare du Midi, 4 mois. M. De Bue, 2J mois de prison. * * • Le village de Fépin reçoit tous les jours et sans distinction de classe 300 grammes de pain et 30 grammes de farine, des denrées et effet-s d'habillement .a. nayDes : jjou grammes cie pain, denrées de toutes sortes, plus un demi-litre de soupe dite populaire pour les vieillards, les enfants des familles nécessiteuses et lès femmes et les enfants des soldats à l'armée. Quant, à Fumay, on reçoit, en payant ou à crédit, 200 grammes de pain! Lej malheureux habitants n'ont reçu jusqu'aujourd'hui qu'un kilo de denrées et une boîte de lait concentré par personne! Les femmes et enfants des soldats, rien! Les sinistrés de Fumay, au nombre de quatre-vingts, pas davantage. A Matines. Par suite du refus des ouvriers de l'arsenal de reprendre le travail pour le compte des Allemands, ces derniers- ont défendu la circulation en voiture, à bicyclette, en tramway, etc., à partir du 1er juin. Si le travail ne reprend pas sous peu, la yille sera frappée d'une amende. Justice? Aîjx frontières. Près d'Achel, une rixe a éclaté entre trois sentinelles allemandes et huit fraudeurs. Deux soldats furent, paraît-il, assez mal arrangés. Trois fraudeurs ont été mis en état d'arrestation. * — L'évasion d'un brave Samedi dernier, le lieutenant-aviateur anglais Alfred Thomas Rainey s'est évadé de Pile d'Urk, où il était interné sans avoir donné sa parole, sans être lié par aucune parole, dans des circonstances particulièrement dramatiques. Il est pervenu a passer le Zuyderzee et a débarqué la nuit à Volendam mais il a été arrêté au moment où il se rendait à pied à Edam. On nous envoit de l'île d'Urk .les renseignements que voici sur cette évasion qui dénote chez .l'aviateur Rainey un courage, une intrépidité qu'il avait d'ailleurs eu souvent l'occasion* de montrer au cours de ses raids en Belgique et dans le nord de la France, avant qu'il tombât à Breskens il y a quelques mois. Donc, samedi, vers 4 h. 30 de l'après-midi, Raiuey se promenait dans la partie non-bâtie de l'Ile en compagnie de deux autres officiers anglais internés avec lui. Comme d'usage, il était suivi à quelque distance par une sentinelle. Tout à coup, il prend un pas de course, saute au-dessus de la haute clôture qui entoure l'île et continue sa course sur le banc de sable qui s'étend dans le Zuyderzee sur une distance de quelques centaines de mètres puis, à la nage, il gagne un canot à moteur qui croisait à deux ou trois kilomètres de là. La sentinelle avait fait feu quatre fois sur le fugitif sans l'atteindre. Puis elle était allé prévenir le colonel commandant le dépôt d'Urk. Immédiatement, les avertissements nécessaires furent donnés téléplioniquement à la côte et deux bateaux à moteur qui se trouvaient dans le port d'Urk explorèrent le Zuyderzea pendant 4 heures sans succès. Les avertissements, les recherches à la terre furent plus efficaces. De nombreuses patrouilles de soldats et de maréchaussées battirent la province de Noord-Holland. Vers 10 heures du soir, le lieutenant Rainey, trahi par son ignorance du hollandais, était arrêté. A 11 heures du soir le bateau ,.Eiland Urk" le ramenait à Edam, escorté d'un officier, de deux sous-officiers et de 6 soldats. Us y arrivèrent à 7.30 heures le lendemain matin. mm Pour la Croix Rouge j) ous avons reçu les somvics suivantes ; A l'occasion de Vheureuse naissance d'un fils et d'une fille qui "porteront les noms d'Albert et d'Elisabeth en l'honneur de notre Grand Roi, ,, Albert le Victorieux" et de sa très illustre ccmipagn e, ambulancière, notre Reine bien-aimêe ... S6.00 frs. Lieutenant Durant 1.00 fl. Pour que mon petit-fils, Albert Vercecke, né le 12 octobre 191Jf, dans une etable à Walso&rdcn (Zélande) soit doue d'une partie de l'énergie de notre valeureux Roi 1.00 fl. Pour les prisonniers beiges en Allemagne Pour que mon petit-fils, Albert Vercecke, né lo 12 octobre 191Jf, d<Lns un établc à Walsoorden (Zélande) soit doué d'une partie cie l'énergie de notre valeureux Roi 1.00 fl. . IHBB « — Admiiîisiraiions fe kins de fer, Posies Télégraphes e! Téléphones de l'Etat belge. Avis. Le payement des secours pour avril 1915 aura lieu : à Maestricht: Vendredi 4 juin 1915, de 9 à 12 et de 14 à 18 heures, aux ouvriers des différents services ; à Eysden: Samedi 5 juin 1915, de 9 à 12 et de 14 à 16 heures; à Ruremonde: Lundi 7 juin 1915, de 9 à 11 heures ; à Eindhoven-. Lundi 7 juin 1915, 14 à 17 heures ; à Uden: Mardi 8 juin .1915, de 14 à 18 heures»

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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