L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1859 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 25 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s17sn0293x/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

2ènie Année N°. 55O « cents ClO Centimes Mardi as avril 191® L'ECHO BELGE «Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande L'Union tait la Force, Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: Y. Z. VOORBURGWAL, 334-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. , I Charles Bernard, Charles Herbleî, Comité de Rédaction: ; „ , . , I René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. Voorburgwal 234—240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements! Hoilantlefl. 1.50 par mois. Etranger fi.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Les Volontaires, € Le nombre de choses que l'état de guerre ( a profondément transformées est incalculable. i Il serait plus exact de dire que la guerre 3 a tout changé: mentalité, sentiments, condi- ^ tions d'existence, voire circonstances de j trépas. • I 11 n'y a pas jusqu'à oertains termes qui I n'aient acquis, par le fait des hostilités, c une signification radicalement différente de j celle du temps de paix. Telle est notamment l'expression ,,volon- j, taire", considérée en tant que désignant un < militaire qui a pris du service sans y être j t obligé. ^ ^ r En temps de paix prolongée, le volonta- c riat correspond à une situation qui, rare- ^ ment, conduit à la fortune, bien que de c célèbres généraux en soient sortis, mais qui c assure une existence modeste, et non dépourvue, .toutefois, d'un certain charme. Dans les pays où sévissait le tirage au r sort, comme en Belgique par exemple, la j j catégorie des volontaires avec prime ne ^ jouissait même pas, généralement, de toutes r les sympathies des miliciens. On les dénom- ^ mait les ,,primes", et on les plaisantait sou- ^ vent sur le prix auquel ils consentaient à ,,céder", — comme disaient leurs camara- j des — ,,leur peau" à la Patrie. _ a En Angleterre, où, il y a quelques mois ^ encore, les volontaires seuls composaient ; g l'armée, l'engagement constituait une pro- j fession, relativement rémunératrice et as- j * çurée de tous les avantages d'une situation g stable et de durée relativement longue. _ j ^ Aussitôt la guerre déclarée, le volontariat j ^ devient quelque chose de tellement différent r ^ de ce qu'il fut, aux heures pacifiques, qu'il ^ serait, logiquement, nécessaire de créer un terme nouveau, marquant qu'entre ces deux ^ situations il n'existe même, en realité, ^ aucune analogie. Le terme ,,volontaire de * guerre", à défaut de mieux, constituerait/ déjà une sensible différenciation. ^ ^ Pour que l'expression nouvelle précise S avec exactitude le caractère du ,,volonta- n riat de guerre", il faudrait qu'elle suggérât l'idée de spontanéité, pour bien mon- ^ trer les sentiments, animant le citoyen qui, au moment du danger, abstraction faite de toute autre considération, et dans un mou- ■ vement spontané du coeur, vole au secours \ de la Patrie menacée. . I Nous écrivions, il y a peu de mois: ,,Si j ,,des nuées menaçantes s'amoncellent au t-,,ciel politique, les sentiments patriotiques 1,( „s'exaltent, pour devenir vibrants, dès que t: „le territoire national risque de frémir sous ,,l'outrage de l'envahisseur. ^ ,, Aussitôt disparaissent les considéra- ,, ,,tions familiales ou d'intérêts, les raisons b ,|d 'âge, voire de santé; le coeur bondit s< j,dans la poitrine; la Patrie est gravement ,,menacée et elle appelle, à son secours, ses ri ,,enfants. Comment ne pas répondre spo>nta- s; Inèmcnt à son cri d'alarme éperdu; com- a „ment ne pas voler à son aide? n ,,Et l'on part! Le Père, comme les fils! n ,,Les appréhensions sont nulles, l'abnéga- , d> „tion est totale, l'unique volonté est d'être ! r; ,, utile, par tous les moyens; c est le sacrifice ti ,,sans compter, normal, simple. h ,,La collectivité est attaquée, et quicon- G ,,oue n'est pas atteint d'atrophie cardia- „qiie se sent personnellement en état de __ „légitime défense." * * * | Les sentiments qui animent les ,,volon- g taires de guerre" sont, en réalité, d une nature toute particulière et, à de nombreux points de vue, méritent d être exal-tés, afin que, de génération en génération, ils servent de salutaire exemple et mon- aJ trent au monde quelles sont les caractéristi- |; ques profondes de l'âme d'une Nation. pi Et, parmi les „volontaires de guerre , il '1' en est de différentes catégories. 11 y a sc d'abord l'homme jeune, célibataire appartenant à la population laborieuse et qui, s il a été soldat, ne sera vraisemblablement pas ^ rappelé sous les drapeaux, à 1 occasion de la j( campagne qui débute. O Ensuite, issu des mêmes couches sociales, b il y a le jeune homme, qui n a fait aucun L service militaire, mais qui, vibrant de pa- ■ triotisme, est prêt, à l'heure du danger, a j q se sacrifier pour la défense du sol qui 1 a : vu naître. v ! ., Puis, vient l'homme marié, le pere de \ famille travailleur, et qui, chaque jour, à )y l'aide de ses bras, ou avec le secours d une Ji instruction rudimentaire, nourrit sa petite E famille. . , j Les citoyens appartenant à ces trois caté- ; ^ gories, ont, de par leur situation, les der- ^ niers relativement aux premiers, de plus en plus de mérite à/se sacrifier pour la Patrie ^ en danger, et il faut bien reconnaître, en i ' toute loyauté, que ces modestes qui, la i A. campagne finie, rentreront reprendre leur j L. place effacée dans le rang des laborieux, ne ( trouveront pas, dans une satisfaction j d'amour-propre ni de légitime ambition, qui j » peuvent être l'apanage des ,,volontaires de . guerre" appartenant à la bourgeoisie ou à J ? l'aristocratie, certaines convpensations mo- ) raies dévolues à ceux-ci. „■ D'autre part, si les laborieux rentrent au foyer familial, lamentablement mutiles, ou ?i la fatalité veut qu'ils n'y reviennent ^ jamais, quelle ne sera pas la douloureuse , q situation matérielle de leur compagne et des petits qu'ils lui laissèrent? y Ds même, dans les ciasses sociales moyennes ou les plus élevées, des distinctions d^1 0^ veat s'établir, néeewai retient, entre V"* ,volontaires de guerre", éventuellement .ppelables sous les drapeaux, ceux que l'âge net à l'abri de toute obligation de servir, enfin, les pères de famille, relativement .gés, libérés, quoi qu'il advienne, de toute harge militaire. Une classe éminemment intéressante ,ussi des ,,volontaires de guerre sponta-îés" est colle de nos officiers qui avaient n iris leur retraite, généralement pour des e' notifs de santé, et qui, ne faisant point y iartie des cadres de réserve, étaient libé- e és de toute obligation de se consacrer en-ore, en tout état de cause, à la défense de cl a, Patrie. Combien ne connaissons-nous pas de ces d raves qui, atteints d'infirmités, ayant subi le graves opérations chirurgicales, débili- j1, és par la maladie ou par l'âge, se sont ar-achés, aux heures d'angoisse, à l'étreinte u e leur famille, pour venir mettre au ser- 1' ice du pays eu danger leurs connaissan- n es militaires, et tout ce qui leur demeurait C( e force, d'énergie et d'activité. • * * La prorogation de délai que le gouver- J ernent anglais accorda récemment, pour a 3s inscriptions volontaires, après que fut £ otée la Loi décrétant le Service Obligatoire, g nontre bien la considération toute spéciale t ont il y a lieu d'entourer le ,,volontariat ^ e cru erre." Le geste des ,,volontaires de guerre' ' est 'un de ceux qui méritent, plus que tout li utre, d'être distingués et publiés, non pas m eulement pour en récompenser ceux qui 'en sont honorés, mais encore, et surtout, * •our que l'exemple de cette s p o n-a n é i t é, de dévoûment et d'abnégation, 3 propage parmi nos jeunes générations et n sur fasse comprendre, mieux que tous \\ utres arguments, ce qu'est en réalité L âme belge, dans la sublimité de son élé- d ation. e] Et, puisque l'on en est à créer de nom- d< •reux insignes, jusqu'à en décerner aux m busqués qui, assure-t-on, ne seraient aptes p aucun service,, il est, non pas un insigne, îais une décoration dont la création ur- pi emte s'impose, c'est celle qui sera décer- v« ée aux ,,volontaires de guerre". R Point n'est besoin d'une imagination ex- ^ optionnellement fertile pour créer l'insigne e cet ordre éminemment national. et Cet insigne pourrait être tout simplement d i lettre V, en métal, épinglée sur un ru-an, dont lia couleur ra.p-pellerait le mieux acte que l'on veut glorifier. _ ^ L'initiale V est également celle de la ,,Vic- ^ >ire", que le concours spontané des ,,vo- e mtaircs de guerre' ' aura largement con- 31 -ibué à remporter. je Cette lettre, simple comme le sentiment fa ii-même d'abnégation et de sacrifice des de volontaires de guerre", pourrait être en qi -onze pour les soldats, en argent pour les ri? ►us-officàers, en or, pour les officiera. 'De même que la modeste blouse bleue de ofc os vieux combattants de 1830 resplendis- lit de gloire dans les rares cérémonies te ixquelles étaient conviés ces braves, et l'f 'était nullement effacée par les cliamar- pr ires des plus hauts gradés, de même le mo- P.1 Dste insigne, si bien mérité, pourra hono- S1-iblement voisiner avec ceux des distinc-ons les plus glorieuses, sur la poitrine vail- ,nte de nombreux ,,Volontaires de ^ uerre". 1 J. C. — Le mot du soldat (jbxtrait d'une Revue de Le Mot du Soldat arrive sur la scène ot f monce son retour au front. Il est entouré ir les soiaats qui s en rejouissoiti eo ie coiii- j T0 ire, un Anglais en visite au front, demande '0I tel est ce personnage si aimé des Poilus. La j gne continue: , f * be Le Mot au, Soldat: in: . ch Je vois messieurs que vous ne me connu: :z P^s* au i me présente donc „C'ost le Mot du >scur incognito chaque jour je voya»« , d visite caez eux viJiuge après viua&*}. ^ jrsque la porte s'ouvre ot qu'on me reconnaît ca ans les yeux des parents c est un espoir qui • nait. a m'entoure, on s'empresse: „Est-il toujours on vie? Vous parle-t-il parfois de sa petite amie? Comment se porte-t-il? Conserve-t-il l'espoir Do revenir bientôt? Allons-nous lo revoir?" 5 calme leurs soucis, j'apaise leurs alarmes. ba b je raconte à tous les glorieux faits d'armes ne les Prussiens maudits voudraient bien leur fié cacher, m,( b je les vois alors frissonner de fier te. jj. 5 redressent le front, je vois leurs yeux qui j * brûlent: Et l'on vient nous chanter que les ' belges reculent!" .ors chacun me parle une larme dans l'oeil m< a me reconduisant tout heureux jusqu'au d' seuil. Lorsque vous le verrez dites-lui que je i «tune ^ Et qu'il pense parfois à moi, sa Madeleine ^ Qu'il soit bien courageux!! Dites-lui d'être , fort . 1 Et puis, s'il arrivait que vous le trou lez co: mort Faites-le moi savoir, ami, je vous en prie. Vlon Fils saurait mourir pour sauver sa m< patrie!!" se] b je me sauve alors, glissant le long des murs ai| Dur ne pas êtro vu. Et l'on peut être sûr le quelques jours après la commission est " faite... DilTt pourquoi, monsieur, tous les soldats sei m'arrêtent. n peut d'autre façon écrire tout là-bas ... . J * J- IX i • En Belgique. — « * laml A Bruxelles cabo Dans une prochaine séance, le Conseil com- .tgu( tunal de Schaerbeek aura à statuer sur l'appli- faro ition du barème des traitements des employés com i des fonctionnaires communaux qui a été briq Dté en 1915 et qui, jusqu'ici, n'a pas été mis l'ant i pratique à cause des événements actuels. li' Les employés font valoir que la vie est très do s îère ; ils réclament simplement l'application cabti il nouveau barème pour l'année 1916, aban- entr annant l'arriéré do 1915 à des temps meilleurs, les l e n'est pas une augmentation do traitement qu'o ie les employés réclament: c'est simplement évid application d'un droit acquis. Le Collège, d'ailleurs, a fait entendre dans oe séance récente qu'il n'était pas hostilo à application de nouveau barème. 11 résulte des J-»* mseignements qui ont été fournis que d'autres la vi >mmunes sont dans- les mêmes dispositions. de le « « • gén< Lo Conseil communal do Molenbeek-Saint- p-an a décidé de payes aux instituteurs los igméntations prévues par le barème des trai- ïments. Ceux dont le traitement est inférieur 2,400 francs le toucheront intégralement; ^nt il est supérieur à ce dernier chiffre, les in- îressés ne toucheront qu'un acompte de 100 ^on ancs |i| babl< ■ 11 Il vient d'avoir lieu, au oommissariat de po- Trou :e de la • place Colignon, à Schaerbeek? une ci11 anifestation de sympathie en l'honneur de 6era . Duchemin, commissaire adjoint-secrétaire, j^s l'occasion du XXVe anniversaire de son p|lls Ltroo en fonction. . prj„ * * * 1 ' Les cas de folie deviennent do plus en plus oiubreùx. Rien qu'à l'asile d'Evero il y a deus >0 pensionnaires. Jamais il n'y en eut autant. mtéj 'établissement est encombré et beaucoup sjrai aliénés de l'agglomération bruxelloise sont Mlle ivoyés à la maison de santé do Dave. en ^ C'est encore là une des conséquences, et une Vale ;s plus tristes, de la .situation actuelle. Les tiqu< cousses terribles que la guerre nous a im- nom •imées à tous, les fatigues oorporelles et séri€ rébrates d'une ^occupation" qui se prolortgo taiei us que de raison, les ennuis, les chagrins, les j xatioiis, les déboires, les ruines qui partont tccumulent, mettent nos systèmes nerveux à eusi i terribles épreuves, en même temps que la ciieri erté des vivres, le manque d'argent, la disetto guei irsistante des aliments de première néoessité ges-i la famine même usent les forces physiques _ar un chacun. . ciiti< * * * M-M. l'officier de police Dossche, de Saint- Ai lies, a dressé procès-verbal jeudi à charge qu'e; une laitière de la chaussée de Waterloo dont dres lait avait été additionné de 45 p. c. d'eau, qUe rès qu'il eût déjà été écrémé! q1IO Cette peu scrupuleuse Perrette, qui d'ail- être irs a déjà été condamnée une fois pour par Isdfication de lait, fournit du lait au Bureau rer. bienfaisance. Elle a donné pour... excuse se a ,'on lui demandait plus de l'ait qu'elle n'en dant devait et que, pour contenter tout le monde, je j; e était obligée d'y ajouter de l'eau. Evidem- cerfc mt, elle no pouvait contenter tout le monde pas , .. lie vérificateur. ■ La plus simple des punitions est de lui in- relire de faire dorénavant commerce, après ]e cc ,voir envoyé pendant quelques semaines en par ison. Cette femme, récidiviste, doit êtro vent mie sévèrement si l'on veut quo cesse la fal- ,]e y :ication. que * * * p. e. A l'occasion de l'anniversaire douloureux qu'il l naufrage du navire-école ,,Comte de ni d< net de Naeyer" — il y a de cela dix ans ! deÇGi des gerbes de fleurs ont été déposées au a ed du monument de la place Jean Jacobs. P°n^ * * confi On enregistre les décos 'le M. Guillaume hoeters, major retraité de l'armée belge ; de son . l'avocat Jules Janson, député permanent, nseiller provincial, ot de M. Emile "\ eys, titre as-chef de bureau à la maison communale do * cjlan .-Jossc-ten-Noode. d'au * * * jama Les Boches veulent créer des Centralen pour mjs :is le3 articles, sans exception. Ils ont à pré-ît lo projet ^d'instituer une centrale des bras- | ies une centrale des tabacs, une centrale s cafés. Ne nous étonnons pas que, pour cm- jUgôl ter les fabricants de gants de la capitale, ils 0blig itituent bientôt une centrale des crottes de j ge iens. D'autant que celles-ci sont récoltées r leurs amis les Turcs, à Constantinople et ^re ] x environs. so fa Ces ..Centralen" — outre qu'elles ont pour an ^ i de tracasser le3 négociants et de paralyser grande partie leur commerce permettent de et ^ >er un tas d'embusqués, nobillons ou rotu-rs, ayant tous suffisamment de protection ur faire la guerre à une bonne centaine de omêtres du front. A Bruxelles, il n'y a que ( -y s embusqués. ^ ^ ^ duit d'El Les principes essentiels, qui serviront de .„ se à la Centrale Belge des Beurres, sont: rai ' " lo. Le beurre destiné à la vente sera con- aux Unions professionnelles, conséquent- ; u mt seuls les marchands faisant partie des JlIST lions professionnelles auront le droit de biter du beurre; 2o. Le beurre offrira aux consommateurs s garanties inconnues à ce jour, notam- A «nt la marque de contrôle et le prix u iprès classification ; ^ fond 3o. La quantité attribuée au consomma- lt îr 6era déterminée proj>ortionnellement piefi( la masse totale. Tous les consommateurs y£tio. ont donc traités sur un pied d'égalité Rue nme pour le pain. œnq' * * * . Tk La commune d'Ixelles a acquis recem- :nt 2,000 litres de pétrole uniquement ré- une' vés aux ménages ne disposant d'aucun tre mode d'éclairage. La vente du pétrole, r quantité d'un litre, se fera en éoh'a>ngc l,^ me carte verte qui sera délivrée sur pré- c itation de la carte de ménage. * * * tons r,es marchands de bières bruxellois ne pa- > <pi1-«.'firjt-'xncLro s>xt SVj'/tf riil rléhij-. fllJ &SSU] lie, du faro et de la brune. Beaucoup de retiers ont porté lo prix de la bouteille do îuze" à fr. 0.70, et ceux des verres de ! et de brune à fr. 0.15, comme il avait été enu. Or, de nombreux cabaretiers, qui fa-lent eux-mêmes leurs bières, ont maintenu. ;ion tarif. accord, décidément, n'est pas encore près e faire entre débitants do boissons. Les retiors ne paraissent pas mieux s'entendre e eux que jadis ils ne s'entendaient avec ►rassours. Quant au consommateur, pourvu a ne le tire pas ,,en bouteille", il se dira miment satisfait. A Liège s boulangers qui ne travaillent pas pour lie n'ont pas de chance. Le Collège refusant s occuper, ils so sont adressés au Comité ral : celui-ci les a renvoyés au Comité pro-al et celuijci les renvoit au Comité local, -à-dire au Collège. lelques boulangers travaillaient pour leur :>te personnel ; pour" comble de malheur, ^ues-uns d'entre eux se sont vus mis en. ravention pour avoir débité du pain fabri-avec de la farine indigène. D'où confisca-des pains, réquisition des farines et pro-?.meut procès-ver bal à la clef. paraît quo les pâtissiers bruxellois rece-t oO kilos do farine blanche par semaine Domité national. Nos boulangers liégeois ont enchantés de recevoir pareille aubaine, farines hollandaises sont actuellement à de 200 francs. Ce n'est pas en payant ces que l'on pourrait travailler avec bénéfice. * * * i tribunal de commerce vient de trancher questions d'ordres de Bourse d'un certain êt. Un grand établissement financier dé-it liquider le compte débiteur de sa cliente, P...., compte comprenant une oouverture .itres, obtint d'elle l'ordre de vendre ses îrs ,,aux environs des derniers cours pra- La banque vendit de suite un certain bre de titres, mais omit de réaliser une do valeurs, alors que les oours lo permet-it pour la plupart de ces actions, pendant ours qui suivirent l'autorisation de vendre, attendit même certain temps et réalisa ito à des cours désavantageux pour 6a te. Cela se passait quelques mois avant la re. Mlle P... assigna la banque en dornma-ntérêts. Elle basa sa demande, soutenue Me Hogge, sur la faute commise dans l'exé->n do son mandat. 3 Claes représentait la banque. tondu, dit le tribunal, qu'il est certain i matière d'opérations de Bourse les or-transmis par les 'clients à une maison jus-midi doivent être exécutés le jour même ; passé ce délai, leur exécution ne pout plus garantie quoique souvent la. transaction télégramme urgent permette encore d'opé-qu'il résulte des débats que la défenderes-négligé de transmettre à son correspon-à Bruxelles tous les ordres de vente dès >. tout au moins le 16 ; attendu que, pour inos valeurs, la demarfderesse ne s'est expliquée sur la portée à assigner au mot iron", permet une latitude de 1 p. c. ; tribunal a condamné la banque à créditer mpte de la demanderesse de la perte subie ello par la non-exécution do l'ordre de b dés titres dont les cours, au lendemain ordre, permettaient la vente pour autant la baisse des actions n'ait pas dépassé 1 sur les derniers cours pratiqués et quoi-n'y ait pas eu de protestation immédiate > mise en demeure de la part de la demande.seconde question est relative à la res-fibilité dos agents de change au sujet de nrtie de la convention consistant à leur er des titres à vendre au mieux. io dame V... remit, en septembre 1910, à ' agent de change des titres Brassefie do avec ordre de les vendre au mieux. Co ayant subi une forte baisse, l'agent do çe jugea à propos de ne pas les vendre, ;ant plus eue l'ordre de vente ne lui avait is été confirmé. Il prétendait n'avoir com-xucune faute dans l'exercice de son man-contrairement à ce que lui reprochait sa be. clause de la vente ,,au mieux", dit le nent, signifie que l'agent de change n'est é do vendre que lorsqu'une contre-partie ésente. « tribunal a estimé que c'est le 10 novem-910 que la vente des titres Rio aurait pu ire à la Bourse de Bruxelles et les a taxé-: >urs officiel de cette vente. i Matray plaidait pour la demanderesse e Pecquem pour la banque. , A Verviers n accident de chemin de fer s'est promercredi soir près du ]K>nt de la rue • isdval. Un train de marchandises a dé-î et la locomotive s'est immobilisée à ijues mètres de la voie, au-dessus du j i qui domine la route. Naturellement, ( l'au déblaiement complet, de nombreux rux promenèrent leur flânerie autour endroit où s'était produit l'accident. .a LuxeirrsSJo&aré 1 ie nouvelle opération de ravitaillement 1 ionne actuellement à Arlon, et on ne ^ pas dire que l'on ne s'en aperçoit pas. jue chaque jour, un avis fait son appa-i à lia vitrine des bureaux de la Grand' annonçant une modification quel-ue- / «s drapeaux aux armes du Comité Na-,1 ont été placés aux immeubles, dont partie est occupée par l'organisme du aillement; les bons ont été remplacés les cartes de ménage. De plus, il a été [é quo ies boulangers agréés par le Co-local d'alimentation ne sont plus au-3S qu'à faire du pain de ménage; la cation du pain blanc leur est interdite •e un iouraal bruxellois. Les personnes l qui cieeireat. raire leur pain eiies-memes doivent se faire inscrire au bureau ; la farine leur est servie le samedi matin au magasin de ravitaillement. Les bons de pain sont, chaque mois, remis directement au client par le boulanger; c'est donc une corvée de moins pour les ménagères, obligées précédemment de courir à l'école communale et d'attendre un certain temps pour pouvoir obtenir leur bon. Un avis important insiste à nouveau sur la déclaration-engagement, inscrite sur là carte de ménage, au sujet de l'emploi des marchandises fournies par le ravitaillement et qui no doivent être utilisée© que dans le ménage même de l'acheteur. Des enquêtes seront faites, est-il annoncé, pour savoir l'usage qui sera fait de ces marchandises. ^ Certaines innovations produiront certaine- îs ment de bona résultats et. ont été, en géné- $0 ral, bien accueillies; cependant du mécon- re tentement existe chez les boulangers. m, En ce qui concerne le tarif qui a, lui qh aussi, subi des modifications, des protesta- A \ tions justifiées s'élèvent, principalement ru pour le prix du oafé- Vendu d'abord à le i fr. 2.90, celui-ci a subi, récemment, en ne moins de huit jours, deux augmentations, — et fut débité en dernier lieu à fr. 3-70. Aujourd'hui, sans crier gare, de fr. 3.70 il monte... à -fr. 5.35 le kilo, soit fr. 1.65 d'augmentation au kilo- Comme don de joyeux avènement, c'ef/t plutôt triste, d'au tant plus que, paraît-il, en d'autres villes on continue, dans des magasins semblables, à vendre cet article à moins de 4 francs. Le pri t du pain a également augmenté ; fr. 0.46 le kilo au lieu de fr- 0.40, soit fr. 0.15 de plus par 4 livres. C'était prévu; * n'empêche que c'est excessif pour un aliment de toute première nécessité. La farine 19 eet vendue fr. 0.52 le kilo- P° Du saindoux et du lard sont débités, de puis lundi 10 avril, à fr. 2.30 et fr. 2-80 ^ le kilo et suivant un mode de répartition tri des plus équitable: 1 kilo par mois et par Be personne de l'un ou l'autre. l'c Fait nouveau et à approuver : les mena- 50 gc-s non servis la première semaine, pour- °°; ront avoir satisfaction les jours suivants. cr] Comme autres marchandises, il y a du pa riz à fr. 0.82 la ration de 1 k. 250, de la morue à fr- 1.10 le kilo, des pois cassés à so fr. 0-80. des potirons à fr. 0.65, du sel à °h fr. 0.18, de la soladéine à fr. 0.50, de la chicorée à fr. 0.80, de la farine de maïs à pa fr. 0-39 le kilo, des bougies à fr. 1.55 le Jet paquet, de la céréaline à fr. 0.49 le kilo. Cn Du pétrole, à fr. 0.55 le litre, a été vendu ro le samedi 8 avril, par l'intermédiaire de no l'administration communale. Mais toujours pas de haricots, de sucre, de savon, de nouilles, de vermicelle, etc. a-Comme finale, disons que, d'après cer- vr, tains bruits, la ville durait l'intention de créer un magasin communal. Le local se- Ik rait même déjà choisi. Si cela a comme SC1 conséquence de faire baisser les prix et de nous procurer divers autres- articles, on ne peut que féliciter ceux qui en ont eu l'idée. - pa Dasis îes FSarsdlre© R< .s nu Dans sa deriucre seance, le tribunal cor- ga rectionnel d'Audenarde s'est exclusivement lei occupé des nombreux actes de banditisme Qu qui se sont commis, depuis la guerre, dans inf la région de la Dendre. co] La tentative de meurtre dont fut victime Mme veuve Luyckx, de Liefferinghe, était la première appelée. Plusieurs présumés l'e coupables sont sous les verroux, à Aude- de: narde et à Gand. Les débats ont été remis, l'h Lo fameux acte de banditisme de Den- ^ derwindeke, commis à main armée, avec vol de 1.100 francs en argent, a valu trois ca; ans de prison au nommé L. Roelandt, de Ninove, avec privation et interdiction de (]0 5es droits civils et politiques pendant cinq M; années. D'autres complices ont obtenu des dr< peines variant de 6 mois'à 1 an de prison. Au cours d'une irruption faite la nuit au presbytère de Paemel, par dix brigands, ^ !e curé avait été dépourvu de tout son vin le bijoux et autres objets de valeur. Six ( les coupables ont déjà été" condamnés à six L© nois d'emprisonnement; trois autres, qui vai îtaient fugitifs et qui ont été arrêtés depuis, < ;'en t/irent avec quatre mois de la même vai >eine pour recel ; parmi eux se trouve le * lommé Geeroms, de Denderwindeke, un des îlus dangereux garnements de la contrée. l'( L'acte de brigandage commis chez la reuve Vandenbruele, à Denderhautem, vol pa, l'orfèvrerie par le toit, à charge de trois r ndividus de la pire espèce, sera jugé in- ex< essamment. crû i cie Au Limbourg Des détectives sont, arrives dans la pro- 11_ rince afin de rechercher les abus en ce qui SU1 sonoerne le trafic illégal des marchandises >rovenant du Comité de secours et d'ali- ^ nentatioù : par leur ordre, l'un des maga- qU> ins communaux vient d'être fermé. J 9 mm con U y a un an S? 25 avril Ï915 : Au nord cl'Y près, deux m. orps d'armée allemands prononcent une, « offensive précédée de projections de vapeurs asphyxiantes ; les alliés ripostent avec R ligueur et progressent sur la rive droite B la canal de l'f ser. En Argon ne, conquête r La l'une tranchée ennemie. Sur les Hauts-de- pp Meuse, une division allemande, tout en- ■ ière attaque la tranchée de Çalonnef mais fil es Français, après avoir, légèrement fléchi an J liEKIOI Hofweg 11 Bftp LA HAYE. SI Costume mmk sur mesure depuis f 27.50 iTTHI l'i IMIi mnillilM I IIHIm | | n m M||| —| ^MB————W \ts la poiusxée, reprennent, l'avantage et 'oulent l'offensive en infligeant à l'enne-de sérieuses pertes. Front orientai: atta-es allemandes repoussees en Pologne; les itrichiens reçoivent des renforts d'artille-: dans les Carpathes, mais échouent dans or offensive contre les Eusses domi-nt le col d'Oujok. ■ m a ». Moniteur Belge MINISTÈRE DE LA GUERRE ET MINISTERE DE L'INTÉRIEUR Milico Nationale. — Levée de 1918. Le Ministre de la Guerre et Lo Ministre do l'Intérieur, V u l'article 2 de l'arrêté-loi du 1er mars 16 fixant le contingent de l'armée pour 1916, ur la durée de la guerre; Arrêtent : Article 1er. Tous les Belges nés en 1897 qui, partir do la date du 1er mars 1916, so sont >uvés ou se trouveront clans la partie do la lgique non occupée par l'ennemi ou à tranger, et qui ne sont pas sous les armes, at tenus, étant appelés à faire" partie du itingent de 1916, de se conformer aux près-ptions suivantes: Art. 2. Les miliciens se trouvant dans la rtie de la Belgique non occupée par l'en-mi, en France et dans les Iles Britanniques, at tenus à l'inscription avant le 10 mai pro-ain.Art. 3. Les miliciens se trouvant dans la rtie de la Belgique non occupée par l'en-mi doivent^ demander leur inscription par tre adressée directement au Gouverneur il de la province ou aux commissaires d'ar-idissement on y indiquant leurs nom, pré-ms, date de naissance et adresse actuelle. Art. 4. Les miliciens so trouvant en Franco ivent demander leur inscription par lettre ressée directement au Ministre de l'Inté-ur de Belgique, à Sainte-Adresse (Le Ha->), et contenant les mêmes indications. Art. 5. Les miliciens so trouvant dans les s Britanniques doivent demander leur in- ~ iption au Bureau central du recrutement, • nt le siège est établi India House, Ivingsway, ndon, W. C., ou au bureau de police le plus sin de leur résidence. Art. 6. Les miliciens se trouvant dans des ys étrangers. autres que la France et le yaume-Uni dos Iles Britanniques sont te-s de so présenter à la ChanceTlerio de la Lé-bion ^ ou du Consulat le plus rapproché do r résidence, dans les délais et conditions i seront déterminés, conformément à no§ tructions, par nos agents diplomatiques et isulaires. Irt. 7. Tout Belge tombant sous l'applica-n do l'arrêté-loi du 1er mars 1916, qui ar-era sur lo territoire belge non occupé par nnemi, en France ou dans le Royaume-Uni } Iles Britanniques après la date fixée pour iscription en vertu du présent arrêté, est igé de demander immédiatement son cription de la manière indiquée, suivant la i, aux-articles 3, 4 et 5 ci-dessus. Vrt. 8. Les miliciens seront convoqués par tre recommandée, devant les Commissions recrutement <le La Panne, Paris, Lyon, rseille, Bordeaux, Le Havre, Dieppe, Lon-•s et Folkestone. Irt. 9. La Commission de recrutement de Panne est spécialement compétente pour tuer à l'égard des miliciens se trouvant as la partie de la Belgique non occupée par anerni. )«yiés de Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Havre et Dieppe, à l'égard de ceux se trou-ît en France. )elle do Londres, à l'égard de ceux se trou-it dans les Iles Britanniques. îelle do Folkestone à l'égard de ceux venant Pays-Bas, des pays Scandinaves, de la ssie. /elle de Bordeaux, à l'égard de ceux venant la Suisse, de l'Italie, do la Grèce, des autres -s d'Europe, des, côtes méditerranéennes. toutefois, cette compétence n'est pas lusive et chacune de ces commissions de re-tement peut statuer sur le cas de tout mili-a qui se présentera spontanément devant Lrt. 10. L'article 7 de l'arrêté ministériel du août 1915, est remplacé par la disposition faute : Les présidents des Commissions de recrutait recevront une indemnité de 15 francs (12 lings en Angleterre) pour chaque séance ils auront présidée. ,rt. 11. Toutes les dispositions relatives au tingent spécial de 191o, et non contraires au sent arrêté, sont applicables au contingent ;ial do 1916. io Havre, le 10 avril 1916.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume