L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 08 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/db7vm43x5x/
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5 ceaif® JWerereai^marjgîQ L'ECHO BELGE l'Union fait la Fores. Journal ditolltSIeira «Sis rra-attira paraissant eh Hoilande Belge est noirs nom de Famille. ^ les sejÉres doivent être adressées ou Rédacteur en OÊieg : C5aast«ave Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1,50 par mois. Etranger f!. 2.00 par mois. Pour les à ocu<. --> vnnnRI Tî?fî W AL 234-240. I i r+ ** e ** «s R<p.it*mi«iriri! C.fra£Usir2 V. militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois paysbëe V>£°E»DA«£TilSpiiSâcâ: 379? "t' | Co«-K& ««e HAdttctlon. ) °,ggggSf ' par anticipation. Annonces: 15 cents .a ligne. Réo.amos: 30 centsP l, llgne.P | Bapr dis léraliAi. I ^ Alle^a^ds possèdent aussi l'art de • ^es révolutions. Des révolutions ch.ee •fautres s'entend. Ils viennent d'en faire eû Ukraine dont le bureau Wolff et M. fministre von Payer nous disent qu'elle a ii'ait©nient réussi. Un Cosaque, Pavlof ^'oropodski, vêtu d'un magnifique uni-(niie est monté à cheval, comme il cou-vîent uu Cosaque doublé d'un usurpateur ^pliant, et s'est proclamé attamau de 'Ukraine. A première vue, le nom de ce lointain fils de Mazeppa, et 00 titre d'atta-^ qui est bien du pays du caviar, sem-^ masquer une entreprise nationale, ^oyez la première phrase de la procla- I du Skoropodski en question : ,,Le nous est venu des Empires Centraux fl0j fidèles à leur promesse, continuent de jjffar peur l'inviolabilité et la tranquillité l'Ukraine...'' Ceci ne sent plus le Don [jïsla Sprée et ce papier, qui a été lu publi-L:ement à Kiev, devant une grande affluen-«dô peuple, a été parfaitement rédigé à BerHn. tfous ne savons pas grand oiicse sur les [iraniens. Nous pouvons nous les figurer Kmme des gens simples et tout à fait dépourvus de malice. Il est possible qu'ils Jennënt les déclarations de leur nouvel at-âinan pour de l'argent comptant. Mais ette simplicité, chez eux, s'arrête aux af-aires. Quand ils vendent leur blé, ces payais sont assez malins pour préférer des bil-jts de banque américains ou anglais ou rançais à des marks allemands ou des cou-Mines autrichiennes. C'est ce qui explique agio assez imprévu sur ces monnaies sur ^e iarché d'Amsterdam. Il s'ensuit que, iiand ils se-ront obligés par leur nouvel itaman de livrer leurs récoltes contre fies mpures de l'emprunt de guerre allemand ides vignettes similaires, ils s'apercevront te du rapport qu'il y a entre la politique le commerce et ils trouveront l'autorité > Pavlof Skoropodski, qui administre leur iys comme ferait l'intendant d'une métai-& pour le compte des deux empereurs, un ni moins de leur goût. Ainsi le nouveau régime ira ce qu'il ira, is longtemps. Tout de m'êmo, si peu qu'il are c'est encore cela de gagné pour nos inemis. Les mesures de coercition prises ar von Eiohhorn, l'intervention ouverte et rutalo du reître bociie, pouvaient conduire t une catastrophe. Le ministre prussien /on Payer lui-même a prononcé le mot de 'èpres sicilien nés-. Le moment, en Ukraine, abaissait venu où la peau d'un officier lemsnd ou autrichien 11e valait plus lourd. II a trouvé à point le Cosaque Pavlof Sko-podski pour sauver et la vie de von Eich,-m et de sa suite. Le tout est de savoir lin-tenant si ce cosaque sauvera aussi de famine l'Allemagne et surtout l'Autriche , d'après les déclarations de M. von Seid-, le président du conseil, la situation est on désespérée, tout au moins très grave. Le succès de la révolution accomplie par Allemands à ' Kfev tient à ce qu'ils ont exploiter l'opposition entre les gros profitâmes terriens et les simples paysans au et du partage des terres. L'ancienne rada Kiev, qui était socialiste, tenait pour le rtage. Celui-ci, naturellement, se serait t au détriment des gros cultivateurs et au îéfice des petite. Par inclinaison naturelle aussi par intérêt, le régime de la grande ïpriété paraissant leur donner plus de ga« îties pour la livraison du blé tant con-ité, les Allemands ont donné leur appui à 1 régime capitaliste. Ils se flattent même avoir rallié les cadets, leurs ennemis mor-ils,M!ais ce ne sont ni les grands propriétés ni les cadets, gens des villes exerçant s professions libérales, qui ensemenceront champs demeurés en friche. Quant aux Triera agricoles qui croyaient devenir ropriétaires", on peut avoir des doutes 1 la productivité d'une main-d'oeuvre où nanquera l'enthousiasme. 1 n'est donc pas encore certain que ..ce ligament de régime en Ukraine permette ugmenter les rations de pain en Allema-1 et en Autriche, tandis qu'il est évident ! la masse du peuple ukranien va se nier contre l'Allemagne. Les bolschevis-1 qui, naguère, opposèrent la Rada de irkof à la Rada de Kiev, vont s'unir aux Malts simplement révolutionnaires. Ils iveront auprès des bolsahevistes de Mos-et de Pétrograde des alliés naturels et fooirniron/t à Trotzky une raison de plus former son armée rouge avec laquelle il médite de venger l'affront de Brest->vsk.insi la politique allemande en Orient aet de porter des fruits. En constituant Etats tampons comme la Finlande et baine, elle n'écarte pas le danger que iiâtue pour elle la Grande Russie humi-et mutilée par elle; elle le provoque, maintenant il se prépare sur les confins a Vistule, du Niémen et de la Volga un oidable soulèvement contre l'Allemagne. J politique habile des alliés serait de le àpiter et de le guider. Mais la meilleure tique est £»lle qui se fait sur le champ bataille. Que Fooh affirme son ascendant Ludendorf et les gardes rouges de fôky se mettront en marche sans autre rtissement. Charles Bernard. — li destruction île Rosiers, ixfcrait information yeirue de tiers te lourds camions automobiles circulent, ordre des Allemands, à travers les rues Roulers. De chaque cote de ces véhicules trouve fixé uni câble terminé par un so-) crocihet que Ton attache au toit des la*P3 attestes le bombardement. C'est de cette manière que l'on achève la destruction de ces immeubles ; des monceaux de ruines, les civils sont obligés d'extraire les poutres, le métal et tout ce qui peut servir à l'armée allemande. Quelques groupes d'hommes et de jeunes gens sont encore retenus dans la ville et forcés de travailler pour les Allemands. .— m rfji » (Tî ■ ——■ — Soiméï! d'un neutre. Lo gouvernement des Etats-Unis vient de publier, par les soins du „Comité d'in-formatiôn publique", an remarquable ,,Sommaire" des crimes commis par les soldats allemands contre la population civile des régions envahies en France et en Belgique. Ce ,,Sommaire" est édité, sous la forme d'une brochure d'une centaine de pages intitulée „Pratiques de guerre allemandes", par le professeur Dana C. Kunro, de l'université de Princeton, George C. Sellery, de l'université de Wisconsin, et, Auguste C, Krey, de l'université! de Minnesota. Les documents proviennent surtout de source allemande et de source officielle américaine. Dans cette seconde catégorie se place un exposé des procédés allemands en pays opprimés fait par M. Yernon Kellogg, qui fut directeur de la Commission de secours américaine en Belgique (Belgian Relief Commission), et qui, par conséquent, vécut au milieu des victimes des atrocités qu'il rapporte. M. Yernon Kellogg entra en territoire occupé en juin *1915. Il ne p\it voir, dit-il, l'invasion même et ses horreurs, mais il vit les tombes des massacrés et les ruines des villes ; il vit toutes les infortunes des populations forcées de vivre sous le contrôle allemand: l'anéantissement de la liberté individuelle, les réquisitions de toutes sortes, depuis des meubles et des animaux de basse-cour jusqu'à des matelas et des couvertures, si bien que les gens se trouvaient dépouillés de tout; il vil surtout les déportations. Celles-ci se firent si brutalement que les Américains, qui en furent témoins, encore que liés à leur devoir de stricte neutralité, ne purent faire autrement que de protester en maintes occasions. Cependant, dit M. Vernon Kellogg, de,grandes misères avaient déjà été créées: des pères, des époux avaient été arrachés au sein de leurs familles; des soutiens de veuves étaient déjà sôumis au travail forcé au profit de l'armée allemande ; des femmes même avaient été emmenées. La presse a dit comment l'Allemagne les traite. M. Vernon Kellogg conclut: ,,Je suis entré comme neutre en Belgique et en France envahies et pendant que j'y étais j'ai gardé fermement l'attitude d'un neutre. Mais j'en suis sorti ,,non-neutre". Je ne puis pas consevoir qu'un Américain qui aurait passé par les mêmes expériences que moi put en sortir neutre, Il en serait sorti comme j'en suis sorti, avec l'indéracinable conviction qu'un peuple ou un gouvernement qui peut faire ce que les Allemands ont fait et font en Belgique et en France aujourd'hui, ne peut plus, s'il y a une puissance sur terre pour l'en empêcher, continuer à agir ainsi une minute de plus. Et il ne doit plus lui être permis de recommencer. ,,Je suis également entré dans les pays envahis en haïssant la guerre. Mais j'en suis aussi sorti avec l'indéracinable conviction, encore une fois, que le seul moyen d'empêcher l'Allemagne, avec son gouvernement et son état d'esprit actuels, de recommencer ce qu'elle a fait,, est dans la force des armes. On ne pourrait l'en empêcher par des appels, desv concessions ou des traités. „Ainsi, aussi ardemment que j'espère la cessation de toute la guerre, j'espère que 1 cette guerre ue cessera pas avant que l'Allemagne ne se rende compte que le monde civilisé ne veut simplement plus permettre que des horreurs pareilles à celles dont elle s'est rendue responsable en Belgique et en France soient encore possibles dans l'avenir". ii 1 ijfl» i Pour connaître la fortune ' publique. L'avis suivant vient d'être publié par les Allemands : D'après l'ordonnance du 28 juillet' 1917 il est nécessaire, pour toutes créations, émissions, modifications de capital de sociétés du territoire du gouvernement général, d'obtenir l'autorisation du Commissaire des banques, 28, rue de la Loi, Bruxelles. Quiconque enfreint cette prescription est punissable et est puni d'une amende pouvant aller jusqu'au cinquième de la valeur nominale ou de la valeur des actes qui ont été émis sans approbation, ou pour l'émission desquels il a été contrevenu aux prescriptions. La peine s'élève à 11,000 marks au minimum. Les commandants militaires efe les tribunaux militaires allemands sont compétents pour prononcer le jugement. Des infractions à cette ordonnance ce pro-djiisant encore toujours, on attire l'attention sur ce point que, en dehors des peines qu'une contravention peut entraîner, l'exécution d'une création ou émission sans l'autorisation du Commissaire des banques est impossible parce que la publication exigée, au Recueil des Lois et Ordonnances n'est autorisée par la Centrale de la Presse que lorsque cette approbation a été accordée et parce que, d'après l'article I de l'ordonnance, tous les actes sont nuls qui sont émis \ sans une pareille approbation. X^s notaires, spécialement, à qui l'on confie la rédaction des actes nécessaires en des cas semblables, devraient prendre une connaissance exacte de l'ordonnance du 28 juillet 1917 et signaler à leurs clients les conséquences qu'entraîne une iûfractioq. En Belgique. A. Bruxelles L'Institut Bactériologique provincial dt Brabant a eu fort à faire en ces dernien temps. La besogne du service anti-diphtérique- a été considérable, les cas de diphtérie ayant été fréquents. De plus, beaucoup d< familles où aucun enfant n'était malade ont, à titre de précaution, acheté du sérum parce qu'elles étaient informées d« l'extension de la maladie, et craignaient à l'interruption des communications. L'Institut a du surmonter de grandes difficultés provenant notamment de la pénurie en chevaux et de ce que les animaux qu'on peut se procurer se trouvent souvent, en raison d'une alimentation antérieure très défectueuse, dans un état de santé fort peu satisfaisant et supportent, en conséquence, très mal l'immunisation anti-diphtérique indispensable pour la production du sérum. En dépit des multiples difficultés qu'ils ont eu à combattre, les dirigeants de l'Institut sont, parvenus à produire plus d€ trente mille doses de sérum anti-diphtérique pendant les douze derniers mois d'exercice.Indépendamment de cette production, le service du vaccin anti-typhique a fonctionne avec activité et a fourni dans le pays entier d'importantes quantités de vaccin. % * * * Parmi les brasseries restées en activité, en cita: 'Roul&nd, rue Van Oost à Schaèr-beek (emploie une vingtaine d'ouvriers): Wielemans-Ceuppens, avenue Van Volxem, à Forest; Chasse Royale, chaussée de Wa-vre, Etterbeek ; Lânnoy, rue Lannoy, à Ixelles. De nombreuses savonneries travaillent sous la surveillance des Allemands. La grandé meunerie bruxelloise et les moulins Ricquier travaillent pour le Comité National. * Dimanche dernier a eu lieu la vente de médailles dans les rues de Bruxelles au profit de l'oeuvre du Foyer des Orphelins. Les organisateurs avaient bien choisi le jour de la fête. En effet, dans la plupart des paroisses de la ville, des faubourgs et des communes suburbaines, avait lieu la première communion des enfants, et cette solennité avait attiré en ville une foule plus'dense que d'habitude. Aussi le résultat de la vente de charité fuî-il considérable et certes plusieurs dizaines de billets de mille viendront alimenter la caisse du Foyer des Orphelins. La vente des cartes à fr. 1.25, 2.50 et 5.00 a particulièrement bien donné. Oette fois encore, les Bruxellois ont prouvé que leur générosité ne se lasse jamais. * * * L'administration communale de Saint-Gilles vient d'acquérir, pour être placé dans l'une des salles du nouvel Hôtei Communal, un tableau d'un réalisme intense, signé de M. Jef Dutilleu. Cette oeuvre représente le réfectoire communal pour les tuberculeux à Saint-Gilles, oeuvre fondée, par M. Fer-nand Bernier, échevin des finances de la commune. Elle eet une contribution à l'histoire documentaire de ce temps. * * * L'administration de Molenbeak vient de décider la construction au cimetière communal de 28 nouveaux caveaux ; sur le modèle des caveaux déjà existants. Us seront édifiés sur deux rangées à proximité de la sépulture de nos soldats. L'agrandissement du cimetière entraine l'acquisition par la commune d'environ deux hectares d'e terrain dans la direction du Kacrreveild. .A Liège M. Morhët occupe avec sa femme et son jeune enfant, à Bory-Abée, une maison appartenant à, M. Henin, rentier, qui l'avait quittée momentanément pour aller gérer à Nandrin le commerce d'une parente, mais qui y avaii laissé son coffre-fort. Samedi, à 9 heures du soir, on frappa à la ponte de la maison. M. Morhet s'en fut ouvrir et se trouva en présence de trois individus qui lui dirent qu'ils venaient perquisitionner. À peine entrés, les inconnus extri-bèrent des revolvers, visitèrent la maison et, ayant trouvé le coffre-fort, sommèrent M. Morhet de leur en remettre les clefs. Celui-ci leur ayant répondu qu'elles n'étaient pas en sa possession, que le coffre-fort était la propriété de M. Henin, demeurant à Nandrin, les ban-lits donnèrent l'ordre d'atteler sa voiture et de conduire deux d'entre eux chez M. Henin, le troisième devant tenir compagnie à Mme Morihet. Arrivés à Nandrin, les deux bandits obligèrent M. Henin, sous menace de mort, de prendre les clefs de son coffre-fort et de monter en voiture avec eux et M. Morhet. De retour à Bory, le coffre fut ouvert et son contenu remis aux combiioleurs, soit 23,000 francs m billets allemands et 8,000 francs en billets belges, sur quoi le trio de coquins décampa. Dette équipée fantastique défraie toutes les jonversations. Mme Morhet a oru reconnaître m l'un des voleurs un homme qui aurait été =sn .relations d'affaires avec son mari. * * * 'Dans une assemblée générale tenue dimanche, les employés communaux ont décidé de lemander au Conseil communal une augmenta- ion de l'indemnité de guerre. » » # Les autorités compétentes viennent de décider l'agrandissement du cimetière de Rober-nont.* * * TTn certain nombre d'enfants débilités partiront incessamment faire une cure d'air en Hollande. * * * Dans sa dernière séance, le Conseil à résolu la question des tramways qui était en litige. [1 a décidé de doubler l'indemnité de subsistance qui sera dorénavant de 30 fr. par mois jour les employés, 15 fr. par mois pour les 'emmes et 9 fr. par mois pour chacun des infants. Les salaires journaliers n'ont pas été nodifiés. * * * Dans la nuit de vendredi on a cambriolé les nagasins des Pharmacies Populaires, rue du Bosquet, 13, et enlevé des marchandises pour me valeur de 10.000 francs. Mercredi, un cambriolage analogue avait lieu à la» eaillç fies vemtes dû la place St-Lam'- bert. Ici on a enlevé des marchandises pour une. valeur de 7000 francs, * * 1 On annonce que l'allège ,,Hardy", venant d'Allemagne, a passé Lebith avec une car-, gaison de 444 tonnes de blé, consignée au , Comité National de Liège. Ce blé, qui vient d'Allemagne, fait partie de la quantité de blé que l'Allemagne a à fournir pour la plus , grande partie au Comité National, en dédommagement pour le blé qui se trouvait à bord du navire ,,Haelen", de la Commission for Relief, qui fut saisi en novembre dernier par la flotte allemande.» * « * Dimanche, à 11 heures, la vaste salle de l'Astoria Cinéma, place du Théâtre, v était trop petite pour contenir tdus ceux qui émargent au budget de la commune et qui s'y étaient donné rendez-vous pour réclamer de nos édiles des augmentations de traite-' ment. Tous les employés municipaux, les policiers de tous grades, les instituteurs et les institutrices étaient présents. L'assemblée était présidée par M. Breuer. MM".' Lacroix, Gillet, Collet et autres ont tour à tour pris la parole et se sont attachés à faire ressortir "la triste situation dans laquelle se débattent, selon eux, les employés de la ville. A Brades Nomi contents de réquisitionner dans les usines, dans les magasins et jusque chez les particuliers, tous les métaux possibles et utilisables, et en particulier le cuivre, voici que les Allemands cotm/menceniti à manifester leur intention de rechercher aussi tout ce qui, dans cet ordre d'idées, peut leur convenir de ce qui je trouve dans les galeries artistiques, dans les églises et dans les musées. C'est ainsi que, ces jours derniers, des fonctionnaires boches ont procédé, à Bruges, à une inspection détaillée et minutieuse de tous les trésors artistiques de la cité et ont soigneusement noté tous les objets en cuivre qu'ils vont pouvoir y réquisitionner et qu'ils enverront à la fonte sans souci de leur valeur et de leur intérêb historique. A la cathédrale Saint-Sauveur la porte en cuivre ciselé du jubé, les grandes lames tubulaires en cuivre du XIVe et du XVe siècle qui se trouvent dans plusieurs chapelles du transept, une magnifique plaque en cuivre, gravée et ornée de blasons, qui recouvre le tombeau de Jean de Coudenbergh, un beau cuivre repoussé représentant le Christ mort et qui est du XVIe siècle; à Notre-Dame, les statues en cuivre doré qui sont couchées sur les tombeaux de Charles-le-Téméraire et de la duchesse de Bourgogne; à la chapelle du Saint-Sang, plusieurs bas-reliefs en cuivre repoussé; à l'église Saint-Jacques, le tabernacle en cuivre du maître-autel ; et au musée archéologique de la Grand- Place, au musée Gruuthuse, au musée de la Poterie, de nombreuses antiquités et différentes pièces en même métal, tout ■cela a f ait. l'oibjet d'un réooliemjent minutieux.Attendons-nous à voir disparaître toutes ces oeuvres d'art, tous ces restes d'un cher et glorieux passé, que nous avaient légués, avec tant d'autres, les générations disparues et que la piété, en même temps que leur valeur historique, auraient dû protéger contre le pillargo sacrilège des Huns du vingtième siècle. Useras I© Slainauî Une personne qui se trouvait à Moins il y a quelques jours et a pu, au. prix de mille difficultés, sortir du territoire d'étapes, a appris qu'à Péruwelz une rixe s'était produite entre des soldats bavarois et des soldats prussiens appartenant à des détachements de retour du frent. La discussion, qui avait commencé entre quelques hommes, est rapidement devenue générale: des gros mots ■ et des injures, on en est venu aux coups et les baïonnettes se sont bientôt mises de la partie. Parmi lés combattants, qui étaient au nombre de plus d'une centaine, quelques-uns furent grièvement blessés et durent être ensuite transportés à l'hôpital qui est installé à l'établissement hydrothérapique et qui était <déjà rempli de blessés du front. Leur état est ' très grave. Plusieurs des ba- • tailleurs, ayant résisté à quelques sous-officiers qui étaient intervenus pour les séparer et ayant refusé de se rendre aux locaux disciplinaires, ont pris la fuite et ee sont réfugiés dans la fprêt de l'Hermitage. A&a De nombreux habitants, sans distinction d'âge ou do condition sociale, ont été déportés des environs de Hal, Ellezelles et Flobecq. Ces malheureux ont été envoyés à Péronne. * * * La carrière de porphyre de Quenast est exploitée par les Allemands. Il y a une couple de mois 200 prisonniers italiens y sont arrivés, qui y travaillent avec 600 à 700 Belges (travail forcé). La production atteint 2,500 tonnes de ballast par jour. Les carrières de Quenast ont été privées de toutes leurs machines et ont été reliées à l'usine de Oisquercq, de façon à pouvoir arrêter et empêcher éventuellement toute | exploitation en faisant sauter Oisquercq. Les soldats cantonnés à Quenast 6e plaignent beaucoup du manque de nourriture. Les Allemands exploitent les lignes vicinales de Mous à Bruxelles par Enghien, Bruxelles, Hal et Mont- St-Jean-Bruxelles. Les voies ont été enlevées sur les lignes de Rebecq-Rognon à Virginal, Braine-le- Comte à Nivelles, Nivelles à Mont-St-Jean. H f 8 m an 8 mai 1917: Les Français enlèvent une importante position ermemie. au riprd du plateau, de. J?auclorc^ Les ©pératioras militaires» Succès locaux anglais. Dans la contrée de Hflorlancourt les Britanniques exécutent des opérations réussies et font plus ds 200 prisonniers. L'offensive allemande. Communiqué be!go. LE HAVRE, 6 mai. Pendant'la nuit une reconnaissance allemande cherchant à surprendre un de nos postes avancés vers Saint-Georges a été repoussée par le feu. Une tentative d'attaque ennemie, dirigée contre nos éléments avancés à l'est de llamscapelle, a été enrayée par nos feux de barrage. L'activité des deux artilleries a été vive au sud de Dixmude, ainsi que sur le front do Merckem-Boesinghe. Lutte» de bombes aux abords de Dixmude. Hier, en fin de joirrnefe, un avion allemand a été abattu par un des nôtres entre Westende et Middel- j kerke. Succès locaux franco-britanniques. (Communique officiel) LONDRES, 6 mai. Au cours d'opérations locales, exécutées avec succès la nuit, dernière aux environs de Morlancourt, nous fîmes plus de 200 prisonniers. Au sud de Locre les Français repoussèrent des coups de main tentés par l'ennemi la nuit dernière et ce matin. L'activité des deux artilleries continua sur tout le front de combat. Nos batteries provoquèrent de nombreux incendies à l'arrière du front ennemi au nord de la Lys. Les actions aériennes. (Communiqué officiel.} LONDRES, 6 mai. En dehors de quelques expéditions de reconnaissance et de bombardement par des avions volant à une faible altitude aucune action aérienne n'eut lieu hier à cause du brouillard et de la pluie. Activité d'artillerie. (Commwniquê officiel.) PARIS, 6 mai. Ass: ; vive activité d'artillerie réciproque au nord et au sud de l'Avre. Pas d'action d'infanterie. Rien à signaler sur le reste du front. Le dernier succès des Australiens. LONDRES, 6 mai: Lo correspondant de R-eu-ter près de l'année anglaise annonce en. date du 6 mai : Après leur succès de samedi soir entre l'Ancre et la Somme, où, sur un front de 1500 mètres, ils avancèrent leur ligne de 700 mètres, hier soir les troupes austraihennes ont entrepais une nouvelle opération réussie au sud. et à l'ouest d'Albert. Avançant dans la direction de Morlancourt, sur un front d'environ mille, elles rejetèrent l'ennemi sur toute la ligne jusqu'à tçîsfc profondeur de 500 mètres. Les Allemands se défendirent avec acharnement et les Australiens disent que le terrain est couvert de cadavres ennemis. Les pertes des Australiens sont minimes. Ils firent 150 prisonnier» et s'emparèrent de quelques mitrailleuses et d'un mortier de tranchée: • Attaque aériennes sur la côte belge. LONDRES, 6 mai. L'Amirauté mande: Du 29 avril au 5 mai les escadrilles aériennes de la base de Dunkerque exécutèrent des bombardements sur Ostende, Westende, la jetée, les écluses, la base d'hydro-avions de Zeebrugge et sur les navires mouillés aux environs. La jetée, l'aérodrome et les bassins de Zeebrugge furent touchés. Un avion britannique ne rentra pas au camp. Au cours des expéditions de patrouille un avion ennemi à deux places fut détruit et un autre contraint d'attei'rir. Les pertes allemandes. AMSTERDAM, 6 mai. On mande de la frontière au ,,Telegraaf" que les nombreux hôpitaux de Flandre sont constamment insuffisants.' On a dû fermer les écoles de iSelzaete, d'Ertvelde, de Terdonck et d'autres localités de la Flandre Orientale pour les transformer en hôpitaux. On transporte de nombreux blessés dans les bateaux sur la Lys. Les opérations dans !e£ Balkans Un succès local italien en Albanie, f Communiqué oofficiel, j ROME, 6 mai. (Stefapi.) En Albanie, une de nos patrouilles ayant passé la Vo-zussa surprit un poste ennemi près de Bom-zi et lui infligea des pertes. Elle s'empara également de- prisonniers. A l'aube du 4. nos avions bombardèrent des objectifs militaires au sud de Freri. Les opérations en Palestine Les Anglais se replient derrière le Jourdain. (Communiqué officiel) LONDRES, 6 mai. (Reuter.) En Palestine nos troupes avancées qui occupaient Es Sait se sont repliées. Une force a été postée à l'est du Jourdain sur une ligne qui domine les passages les plus importants. Ensuite le gros des troupes reçut-ordre de se replier jusqu'au delà de la rivière tout en laissant de forts détachements sur la rive est de la rivière, chargés de couvrir cette retraite. Au cours des opérations à l'est du Jourdain, entre le 30 avril et le 4 mpi, nous nous emparâmes d'un officier allemand, de 45 officiers •turcs, de. 42 soldats allemands et de 843 soldats turcs. Nous capturâmes également 24 mitrailleuses et 6 automobiles. Les pertes subies par l'ennemi sont beaucoup plus élevées que les nôtres. Les opérations en Arabie. Un succès arabe. (C'communiqué officiel.) LQMDRES, 6 mai. (Reuter.) Le 3 mai des troupes arabes du roi de l'Hedjaz, attaquèrent des détachements turcs sur le chemin de fer de l'Hedjaz, près de la station de Wadi Erdun, au nord de Maan. Elles firent 25 prisonniers et causèrent des dégâts importants à la ligne. Ba* BeHSiQué j L'arrangement belge-allemand relatif aux prisonniers civils. D'après le correspondant du „Nieuwe Rotteidamsche Courant" au Havre les gouvernements belge et allemand ont conclu l'arrangement suivant concernant la libération mutuelle des prisonniers civils : Art. 1. — On remettra en liberté: a) les femmes et les jeunes filles; b) les hommes n'ayant pas atteint l'âge de 17, ans et ayant dépassé l'âge de 45 ans; c) les i hommes âgés de 17 à 45 ans, inaptes au service militaire ; d) les ecclésiastiques, missionnaires et médecins sans distinction d'âge. Les personnes poursuivies en justice ou condamnées pour des délits ou des infractions ne seront pas remises en liberté. Art. 2. — Le gouvernement allemand se réserve le droit d'exclure certaines personnes de l'arrangement, pour des motifs rela-j tifs à la sécurité de l'Etat ou pour des rai-sonds d'ordre militaire : a) au maxi-mur a 50 personnes qui, au moment de leur internement, séjournaient dans le territoire du gouvernement allemand en Belgique; b) les prisonniers civils fixés au moment de leur internement dans les régions d'étape ou la zone de combat. De son côté, le gouvernement belge se réserve le droit d'exclure de l'arrangement, pour des motifs relatifs à la sécurité de l'Etat ou pour des raisons d'ordre militaire, certaines personnes, au maximum la cinquième partie des prisonniers civils internés en ce moment on Europe et qui devraient être remis en liberté en vertu de l'article I. Au cas où le gouvernement allemand ne garderaient pas prisonnières toutes les 50 personnes indiquées ci-dessus, le gouvernement belge réduira proportionnellement le nombre des prisonniers civils qu'il peut retenir. Les deux gouvernements se transmettront au plus tôt les listes des personnes exclues de l'arrangement. Art. 3. — Les prisonniers civils qui doivent être, libérés seront renvoyés sans délai dans leur foyer. Si des motifs concernant la sécurité de l'Etat ou de nature militaire s'opposent- au retour au foyer d'un civil belge, la rapatriement ne pourra s'effectuer. En ce cas, et sur la demande du prisonnier, ce-lui-ci sera conduit à la frontière suisse. Les ai-très Belges libérés auront le loisir de rentrer en Belgique ou de passer en Suisse. Le retour au foyer ou le transport vers la Suisse des Belges-internés dans les dernières semaines avant" la signature de l'arrangement ne pourra être retardé que de quatre semaines à partie du jour de la signature ! de l'arrangement, L Art. 4. — Les prisonniers allemands civils, tombés entre les mains des troupes belges dans l'Est-Africain, ainsi que ceux qui pourraient tomber entre leurs mains et qui d'après l'article 1 ne doivent pas être rapatriés, seront envoyés à leur demande aussi vite que possible en Europe et internés dans uu pays neutre. Art. 5. — Pour ce qui concerne les prisonniers . allemands qui se trouvent sous le pouvoir du gouvernement belge et qui doi-» vent être renvoyés dans leurs foyers ou être internés dans un pays neutre, mais qui se trouvent sur le territoire d'un p^ys allié de la Belgique, le gouvernement belge s'engage à-faire tout son possible pour obtenir aussi vite que possible leur retour à la patrie ou à un pays neutre. Jusqu'au moment de l'arrivée des prison-; niers civils allemands sur territoire neutre, le gouvernement allemand est autorisé à retarder l'envoi en Suisse de 80 civils belges aui-maximum. Art. 6. —- Le gouvernement belge fera parvenir aussitôt que possible au gouvernement allemand les listes des civils allemands qui sont tombés entre ses mains dans l'Est-Africain. Pendant le transport en Afrique les prisonniers ^seront traités avec tous les égaras dus aux Européens dans ces contrées. Après leur arrivée en Europe ils devront obtenir tous lés secours dont ils ont besoin. Art. 7. — Les personnes rapatriées ne peuvent faire du service militaire, ni être mises au travail au front, dans la zone d'étapes ou à l'intérieur de la contrée occupée par l'ennemi, pas plus que dans les territoires ou les domaines d'un Etat allié, de leur pays d'origine. La question au 6ujet du traitement des citoyens belges en France est réservée pour le moment. * * % Les cloches de Belgique sauvées? Il se confirme que le Vatican serait intervenu par l'intermédiaire du cardinal von Hartmann auprès de ^'empereur d'Allemagne au sujet de la réquisition des cloches belges contre laquelle le cardinal Mercier avait protesté avec une si vigoureuse éloquence. L'empereur/ aurait ordonné, à la suite de cette démarche, que les cloches des églises belges ne fussent pas enlevées. . . * * * Résidences royales converties en hôpitaux. On signale de la frontière que le nombre des blessés allemands qui arrivent sans cesse du front des Flandres est considérable. Pour faire face aux nécessites d'hospitalisation, les autorités allemandes ont réquisitionne, afin de les convertir en hôpitaux, la résidence royale de Laeken et le château des Amerois,' près de Bouillon, qui appartient au Roi Albert;.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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