L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 04 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kp7tm7339w/
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3&me Année N°. 1Q76 «s cents «leucSn ©cïofore S9S7 LOECHO BELGE L'Union fait la Força. •lournaiS cgtsoliclien dltu matin paraissant en HoMande Beige est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédactions IM. Z. VOORBtJRGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et 1775. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. . i Charles Bernard, Louis Plérard, Comité de Rédaction, j René_OH«n^l^ry^_j^aTa^le_P«jnjgaré^_ Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au Iront et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La cinquième arme. L'aviateur boche, descendu dans les ma rais de Wielingen, n'hésita pas à se rebelle: contre la force année hollandaise pour sau ver son appareil. Mal lui en prit comme i ceux de ses camarades qui volèrent c es le cas de le dire — qui volèrent à son se coura. Pourquoi cette résistance désespéré* au risque de créer des complications entr< l'Allemagne et les Pays-Bays 1 II fau' croire que l'appareil en valait la peine. Les journaux ont publié les caractéristi ques de ces Gotha à deux moteurs Benz d< 260 chevaux chacun dont la vitesse, la forcx ascensionnelle et le rayon d'action batten tous les records, en attendant que les Aile mands ou les alliés — fassent mieux. Ce: aéroplanes géants sont destinés à remplace! les Zeppelins, trop vulnérables, pour let bombardements à grandes distances, Londres et la côte anglaise. Cette belle arrière saison et les nuits inondées de clair de lune favorisent ses sinistres exploits de%eûx qu: montent ces formidables machines de guerre Et l'on pourrait croire, à ne considérer que ce côté de la guerre aérienne, que les Aile mands se sont assures la suprématie de 1 air, IJn tel jugement serait injuste. Lisez let communiqués officiels et comparez. Même s'il arrive* à nos ennemis de descendre plus d'avions anglais ou français que nos as ne parviennent à détruire d'appareils ennemis; ceci prouverait encore en faveur de l'audace et de l'activité des nôtres. La cinquième arme est dépendante des autres. Elle a son rôle, nettement déterminé, dans- l'ensemble do la bataille. Les résultats qu'elle obtient ne se limitent pas au nombre d'appareils ennemis abattus. Au . contraire. Pour obtenir ces résultats, qui sont d'une importance capitale dans la préparation et dans la conduite de la bataille, il faut que le3 pilotes s'exposent. Et si les boches donnent la préférence à des randonnées sur Londres par un temps propice comme dans la dernière quinzaine, les nôtres survolent les lignes ennemies, observent les positions qui servent d'objectif au tir de l'artillerie et bombardent les dépôts, Les parcs de munitions et les réseaux de communication de l'ennemi. C'est plus périlleux mais c'est plus utile. .Cependant l'opinion publique réclame, et avec raison, des raids de représailles sur les villes allemandes. Les Français ont bombardé Carlsçuhe, Stuttgart, Francfort, ^uand donc est-ce que les Anglais se met-.ront de la partie? On se souvient des déclamations de lord Milner aux Communes. L'Anglais, qui est un soldat, répugne au (leurtre. Cette générosité a été accueillie eu Allemagne comme elle ne pouvait l'être que par des Allemands: Sûrs de l'impunité, ils ont redoublé leurs assassinats. Or, la question -que les Français avaient pratiquement résolue en inaugurant des raids de représailles se pose autrement que ne l'avait fait lord Milner. Il ne s'agit pas de dire: Allons-nous risquer de tuer des femmes et des petits de boches, mais bien: Est-ce que nous allons continuer à laisser assassiner nos femmes et nos enfants à nous ? Que le sang innocent versé retombe sur celui qui a lancé la première bombe. Aussi convient-il de distraire des escadrilles de bombardement employées au front tous les appareils qui ne sont pas strictement indispensables pour effectuer des raids de représailles. Se demander si cela est possible c'est soulever en même temps tout le problème de l'aviation. Après la Somme, où l'aviation allemande s'était montrée inférieure, no6 ennemis ont relevé leur cinquième arme à un point que nous avons pu atteindre mais non dépasser d'une façon décisive. Or, s'il paraît quasi impossible de rompre à coups de tonnes d'acier et avec des poitrines humaines les fronts tels, qu'ils sont constitués à l'Ouest, s'il est difficile de lutter sur l'immensité des Océans contre cette arme invisible et sournoise qu'est le sous-marin, il semble qu'avec les ressources dont ils disposent, avec une pépinière d'hommes d'où 'sont sortis des Guynemer et tant d'autres, les alliés puissent acquérir la suprématie aérienne qui doit donner la victoire. Que de fois notre impatience a appelé de ses voeux une quantité d'avions telle que l'Allemagne en serait inondée et dévastée comme un champ sous une nuée de sauterelles ! Ce voeu fait sourire les gens de métier, les gens qui savent. Les efforts des puissances occidentales ne sont-ils pas tout entiers tendus vers la guerre? Les prodiges industriels réalisés depuis trois ans ne dépassent-ils pas toute imagination? Aujourd'hui un facteur nouveau est inter-yenu: l'Amérique. Elle est riche d'or, riche de fer, riche do houille, riche en outillage; elle est aussi riche de 1 '/expérience si chèrement payée par nous. Elle construira dans les premiers six mois plus d'avions que nous n'en avons construit depuis le début des hostilités en même temps qu'elle prépare ses pilotes. Et si l'Allemagne doute que l'Amérique puisse envoyer sur le continent une armée entraînée de 500.000 hommes avant le printemps prochain, croit-elle aussi que ses sous-marins empêcheront les formidables escadres aériennes des Etats-Unis de se joindre aux nôtres? C'est alors que se décidera la bataille de l'air sur le front et sur le pays ennemi, car les alliés ne seront plus obligés de sacrifier les raids de bombardement à grande distance aux nécessités militaires immédiates. Les appareils seront assez nombreux pour satisfaire à toutes les tâches. Et c'est alors que nous pourrons nous rendre compte si ce régime de la terreur qui s'est avéré impuissant contre des Anglais, des Français et .des Belges est vraiment efficace contre ces boches qui ne jurent que par lui. Charles Bernard. * —■ 9 ' — *— Ha intérêt natal Divers journaux français, entr'autres }JLc Temps", se sont occupés avec mille raisons du développement des stations thermales françaises après la guerre, de l'intérêt de l'industrie hôtelière, etc. Les prof. Robin h et Bardet préparent, à l'initiative du Prince de Monaco, cinq congrès simultanés qui 6e ^ tiendront aussitôt la guerre finie: congrès [ d'hydrologie et de thalassothérapie, d'hy-' giène des villes d'eau (questions techniques et administratives) de la Haute Montagne. On sait qu'avant la guerre l'Allemagne et l'Autriche avaient su attirer une formidable clientèle à leurs cures hydro-minérales et climatiques, grâce à une réclame intensive appuyée fortement par les pouvoirs- publics et à une exploitation ,,scientifiquement" organisée ! La France et la Belgique, et même la Grande-Bretagne (celle-ci à un degré moindre) possédaient' cependant des ressources supérieures en sources minérales et en stations climatiques, mais leur importance au point de vue de la prospérité nationale n'était pas suffisamment comprise, du moins dans notre pays. Chez nous, quelques années avant la guerre, nous avions commencé à intéresser | le public à ces questions, à lui apprendre à connaître et à apprécier son pays sous ce rapport. La Société d'hydrologie et de climatologie médicale belge, créée sur ma proposition à une réunion scientifique à la , Source d'Ostende, avait déjà donné de bons résultats, grâce à l'activité et au dévouement de mon regretté ami le professeur Jules Félix, président, et à l'intelligence clairvoyante du Dr. Wybauw, de Spa. Grâce aussi à l'appui du gouvernement nous étions parvenus à grouper un assez grand nombre de compatriotes intéressés à la prospérité de nos stations de cure et à publier un annuaire, vade-mecum illustre renseignant toutes les localités favorables à la guérison des malades, les endroits de villégiatures, les sources minérales, etc. C'était pour les Belges une bonne leçon et pour les étrangers de l'excellente réclame nationale. Le travail accompli était considérable et devait être' étendu de façon à intéresser l'étranger à nos richesses climatiques et hydrominérales. Notre pays est sous ce rapport très bien partagé, renfermant sur un' territoire restreint les variétés de terrain les plus nécessaires à l'établissement de cures: un lit- ; toral admirable pour la cure marine, les Ar-dennes pour la demi-altitude, la Campine avec ses sapinières, et les sources d'Ostende do Spa, de Chaudfontaine, de Chevron, etc. pour les cures hydrominérales. Notre inaction ou notre imprévoyance ne doit pas nous faire négliger ce facteur important de prospérité nationale. Nous de7 vons attirer les curistes des pays alliés chez nous. Il est à supposer que la Belgique sera visitée plus que jamais après la guerre. Nous devons faire en sorte que les visiteurs soient retenus chez nous le plus longtemps possible, H en sera ainsi s'ils y trouvent les ressources indispensables à leur santé, aussi bien que les attractions. Inutile de rappeler ce que les visiteurs et les curistes rapportent chaque année aux pays qui ont su les attirer. Il s'agit aussi de reprendre à l'Allemagne une clientèle qui nous revient légitimement et que les médecins belges lui adressaient chaque année. On peut d'être certain que nos ennemis redoubleront d'efforts • après la guerre pour retrouvefr les avantages antérieurs. Plus* il leur faudra de siècles pour remonter le courant, plus le châtiment de l'Allemagne sera adéquat au crime commis par elle. , Nous devons nous préparer à relever et à développer nos stations thermales et en même temps à les faire connaître à l'étran- fer. Son attention attirée sur nos ressources ydrominérales et climatiques peut être pour notre pays le point de départ d'avantages considérables. On ne doit pas oublier que la vie des villes d'eau et. de cure fait vivre toute une série de commerçants, d'industriels et d'ouvriers. Nous devons nous préparer dès à présent à faire connaître aux peuples amis tous les avantages à retirer d'un séjour dans notre pays, au point de vue des maladies à guérir et de la 6anté à conserver. Les organisateurs des congrès français ont. accueilli très aimablement la demande du secrétaire do notre Société d'hydrologie et de climatologie médicale belge, le dr. Wybauw, et lui ont demandé de constituer un comité belge. Celui-ci ainsi composé: dr. Mr. Terwagne, président, M.M. Ie6 drs. Wybauw, Mantes et Schr^rin, dr. Maloens (de Bruxelles), dr. Gunzburg (La Haye) et dr. Hulot (Le Havre). Il est à souhaiter que l'initiative que nous avons prise sera appréciée et soutenue par tous nos compatriotes. Chacun dans sa sphère doit se rendre utile en vue d'une Belgique plus forte et plus prospère que jamais. M. Terwagne. t ■ <£-■ gain. Pour les prisonniers de guerre De la part de M. et'Mme B...., en souvenir de leur cher et regretté Milo, 20 francs. ©— // y a m m octobre 1916: Les Français progressent entre Moi-val et le bois de Saint Pierre Vaast. et les Britanniques s'emparent des derniers "points encore occupée par l ennemi 1 dans Eatuccnbrt l'Abbcn/e^' En Belgique. Poyr la Paix! La clique malfaisante qui essaie d'empoi-sonïier l'âme de la population anversoise a 1 organisé, dimanche dernier, une grafode manifestation en faveur de la paix. Le£ participants, les auditeurs et les Allemands, soldats, fonctionnaires et espions qui protégeaient les oratours, n'étaient pas au nombre de deux raille. Qu'est-ce que cela dans une ville qui compte actuellement près de 350.000 âmes? Le triumvirat des ânes hâtes monta à la tribune. Personne ne sera surpris de reconnaître i en eux le lionceau des Flanders, député Hen-derickx, l'an alphabétique Augusteyns et le dépendu de Constantinople, l'anarchiste Joris — retour de Stockholm via l'Allemagne. L'agence Wolff, qui télégraphie cette information, se garde bien de reproduire les dis- 1 cours des trois flamingants. Nos lecteurs en devinent la teneur. Mais il est utile de souligner la manifestation des trois olibrius qui demandent la paix, la paix allemande bien entendu. Le plus écoeurant dans leur attitude est ( qu'ils prétendent protéger les droits du peuple 1 flamand. Comme double trahison, on n'a par fait ï mieux dans aucun pays belligérant depuis le 1 début des hostilités. c A Bruxelles \ Dans la nuit de lundi à mardi le vaste liLiigar du Comité National de l'avenue du Port a été détruit par le feu. C'est un désastre et un grand... C'est vers 1 heure du matin que le feu a été aperçu. L'alarme fut immédiatement donnée et les pompiers de Bruxelles 1 arrivèrent bientôt après; mais, dans l'en- c tretemps, les flammes avaient pris une énorme extension, et tout le hangar bientôt brûlait, telle une torche immense, colossale. Le hangar du Comité National est eitué au bord du bassin Yergote, au delà , j de l'Entrepôt, à l'extrémité de l'avenue du 1 Port. Il s'étend sur une centaine de mètres j et sa largeur est d'environ cinquante mètres. Les pompiers eurent une peine inouïe à s'approcher de tous les stocks entassés, j tant était acre et opaque la fumée qui s'en j dégageait. Mais nos pompiers sont nardis : j, oa les vit pénétrer partout, déversant des j flots d'eau, attaquant et combattant sans ^ cesse le fléau destructeur. Pendant plu- g sieurs heures ce fut une lutte sans répit, r mais une lutte vaine, hélas I Le feu s'éten- c dait do plus en plus, les poutrelles s'écrou- c laient, les longerons se recroquevillaient, se 0 terdaient, tombaient sur le sol, rampant ■ comme des serpents de feu. s Il fallut, en fin de compte, se borner à c faire la part du feu, c'est-à-dire à circon- c scrire le désastre. Le hangar livré aux |: flammes était' étroitement enclavé entre r d'autres hangars du Comité National et les £ entrepôts de la Schelde Lijn. XI fallait aviser, empêcher que le feu ne s'étendît au ^ delà du hangar. Heureusement la vaillance j de nos pompiers triompha des plus grandes j. difficultés. Le sinistre fut circonscrit.^ _ j-A 4 lieures du matin une fumée epaisse ^ envéloppait tout le hangar, ou plutôt toutes ^ les matières accumulées là ; et les pompiers e répandaient- des torrents d'eau. On essaya, vers midi, de retirer du bra- a sier ce que le feu n'avait pas complètement ^ consumé. Au dehors, le long de la grille, une T grande foule a stationné toute la journée : p ce désastre poignait le ooeur, on le commen- ^ tait avec une infinie tristesse. E Le parquet, représenté par MM. De Vos, juge d'instruction, Ost, substitut, Devy^der, ^ greffier, a fait une descente sur les lieux x. du sinistre et a longuement examiné les débris fumants du hangar consumé. Une énorme quantité de lard a pu être ^ sauvée mardi après-midi par une équipe d'ouvriers qui transportaient des quartiers ^ entiers fumés — c'est le cas de le dire ! les déposaient dans un hangar voisin, où, grattés et lavés, ils reprenaient à nouveau le plus bel aspect. Des milliers de kilos ont été ainsi rendus à nouveau comestibles. n Les livres comptables établissant l'importance des stocks ont été brûlés, mais le6 doubles existent dans les bureaux du C. N. De l'avis des douaniers qui aperçurent les premiers le feu celui-ci, qui a^ couvé n pendant plusieurs heures, aurait été causé ^ par la fermentation des produits de la sec- ^ tion agricole. C'est une hypothèse. le Signalons, d'autre part, que le feu n'a pas atteint les dépôts de denrées de la ville m de Bruxelles et des faubourgs. * * * L'Agence belge de Ta rue du Marché-au-Bois vient de se préoccuper d'une façon spéciale du sort des prisonniers politiques et des autres détenus en Allemagne.^ Il a s'açrissait évidemment de savoir quel était le meilleur mode d'envoi des colis. Apres Ir divers échanges de vue avec le Bureau d* ^ secours de Berne, M. Lava, directeur gene- q ral de l'Agence belge, a enfin^ pu commu- b uiquer ce qui suit aux comités Tegionaux a de Belgique et aux sous-agences qui en a relèvent : le Le nombre de colis que les prison- S£ niers politiques dans les maisons péniten- e1 tiaires allemandes sont. autorisés à recevoir B étant limité à deux par mois^ il convient re que chacun des intéressés reçoive 1e maxi- L mum des denrées pouvant entrer dans la Vi composition de ces envois (5 kilos paxco- a,; lis). En conséquence nous avons décidé, b. d'accord avec le Bureau de Berne, de sup- h' primer le colis de fr. 7.50, lequel est loin d. de répondre à cette condition. On 6'en tien- d< dra dono au seul type de fr. 13.50, qu il si est recommandé d'adopter à 1 avenir^aux p< personnes qui ont souscrit jusqu'à present la à celui de fr. 7.50. Celles qui ne pour- N raient commander régulièrement les deux s' envois mensuels autorisés, à défaut de jes- oi sources suffisantes, devraient être invitées v< à ravitailler leurs protégés dans la mesure iu possible. Dans le cas où les comités régionaux de secours ne seraient pas à même de venir m aide à ces derniers, nous nous chargerons de suppléer à leur ravitaillement à .'intervention de personnes charitables et 3e certains comités de bienfaisance. Ce dernier geste de l'Agence belge mérite les plus vifs éloges. Pour qu'elle soit i même de réaliser sa promesse, il est fait ippel à toutes les succursales de l'Agence x>ur qu'elles lui transmettent sans retard es noms et l'adresse exacts des prison-îiers à secourir. De nombreuses familles de prisonniers politiqjiues (seront ainsi aidées efficacement par la collectivité. A En Campine les Allemands donnent aux •uvriers qui acceptent de travailler pour eux : ) d'abord 0,70 fres. 2) puis un franc 25 à 1.50 ar heure de travail. 3) du charbon pour leur amillo. Grâce à cette pression morale bon nombre L'ouvriers, même dans le pays wallon, voyant épérir leurs enfants, acceptent de travailler lour l'ennemi. * * * A la manifestation des aktivistes contre le Jardinai Mercier on nous affirme d'Anvers u'aucun prêtre n'a pris part. * * * On a ouvert à Turnhout des restaurants populaires où, moyennant la somme de cinglante centimes, un excellent repas est ervi. A Liéie M. Delville, ingénieur, chef de service ux usines Ougrée-Marihaye, a été condam-ié à 15 années de travaux forcés par nos ►ourreaux. * * * Samedi, à 10 heures, ont eu lieu, à Bres-mguement parlé —, domiciliées dans cette a, catastrophe d'Odeur, — dont nous avons srguement parlé —, domiciliées dans cette xralité,. à savoir: Théodore Van Gustel. 1 ans, rue de Jupille; Anna Labye, 20 ns, avenue de la Plaine; épouse Dufrême, :;ême rue, et l'épouse Henri Hamal, rue u Moulin. La messe en symphonie a été hantée par la Chorale Saint-Grégoire, vec le concours de MM. Marchai et Na-jr. X<es quatre cercueils avaient jété placé* ur un <îhar funèbre fabriqué pour la cir-cii stance et recouvert de fleurs et de ouronnes. L'émotion était intense et ■eaucoup de personnes ne pouvaient rete-ir leurs larmes. M. le curé Nagant of-iciait.Le quartier de Sainte-Marguerite comp-ant plusieurs habitants qui ont péri dans i catastrophe, une messe sera dite à leur itention mardi, à 10 heures en l'égli°e aroissiale. Des places seront réservées ans le choeur aux parents des victimes. Jn journal local a ouvert une souscription n leur faveur. La société du Vicinal d'Ans à Oreye est E-surée contre les accidents à une com-agnie suisse. Les blessés soignés à l'hôpital des Anglais ont tous relativement bien. Aucune am-utation n'a été faite. Il s'est produit uatre décès, ce qui porte à 20 le chiffre des lorts. Le quartier de Sainte-Marguerite a été j articulièrement éprouvé : il compte huit | lés et treize blessés. * * * Les Allemands ont déporté M. Gustave 'rasenster, directeur de la puissante société | 'Ougrée-Marihaye, pour avoir protesté coure les destructions commises dans son usine. A Malines Sur 10 déportés qui reviennent d'Aile-lagne o ou 6 sont atteints de tuberculose. A MoEasss On apprend de bonne source que les Alle-.ands ont enlevé sept statues qui décoraient s places publiques de Mons, notamment ccllc î Léopold I. Les Vandales commencent égale-ent à enlever lés grilles en bronze qui ornent s tombes du cimetière .communal. Tous les objets en bronze et en cuivre des aisons particulières ont été enlevés. A ©SiteElSlO (De notre correspondant particulier.) Notre cité balnéaire, jadis si animée en-jre durant le mois de septembre, présente îjourd'hui un aspect de plus en plus orne et triste. Nous n'avons comme ' istraction — et combien dangereuse! — | ne les bombardements aériens et les bom- i irdements qu'exécutent les monitors iglais. Le 22 septembre, les projectiles 35 navires alliés tombèrent en masse sur s ouvrages défensifs allemands, rédui-,nt au silence plusieurs batteries côtières . envoyant aux enfers des quantités de oches. Le 25 septembre, le bombardement «commença avec plus d'intensité encore, e tir, particulièrement bien ajusté, pro->qua une panique parmi les feldgrauen n aigris. La nuit suivante, nouveau bom-irde *nt. Quelques obus tombèrent mal-îu ment sur la ville, causant la mort i jurs civils. Ce sont là les misères s la guerre que notre héroïque population ipporte d'ailleurs avec courage. Il n'est îrsonne ici qui ne sache et ne comprenne raison stratégique de ces bombardements, ous en voyons d'ailleurs les effets et, il nous est impossible d'approcher des j ivrages militaires atteints, du moins pou- i >ns«nous regarder passer les voitures d'am- J bulance transportant vers l'hôpital des quantités de blessés. D'autre part, à la colère des officiers, nous pouvons constater les dégâts apportés aux organisations militaires de nos ennemis. Et rien n'est aussi encourageant que cette constatation que les batteries ennemies ont été repérées avec précision, qu'elles ont été atteintes, endommagées ou détruites et qu'il faut aux Boches refaire les plates-formes en béton armé sur lesquelles viendront reposer les nouvelles pièces marines de gros calibre. Que nous voilà loin des saisons estivales de jadis quand la bise d'automne commençait à mordre des milliers de villlégiateurs qui attendaient octobre et la rentrée des classes pour nous quitter! C'était l'époque heureuse où l'hôtelier, le négociant, le boutiquier faisaient avec satisfaction le bilan de leur saison. Depuis trois ans, la plupart des hôtels sont fermés et le commerce est mort. Et cependant, quelques commerçants —- grâce à l'occupation ou pour mieux dire à cause de celle-ci — ont gagné de petites fortunes. Par exemple, le marchand de cartes postales illustrées qui fournit à tous les soldats la vue,de la plage ou de la rue de la Chapelle qui s'en ira réjouir le coeur de quelque Gretchen douloureuse. Il y a aussi des hôteliers qui ont arrondi leur pécule en louant aux familles des officiers boches venues du fond de la sauvage Allemagne goûter la douceur de notre climat tempéré. Les employés privilégiés de certaines commandantures, bureaux de passierschei-nen, agences d'espionnage, etc.... vinrent aussi de temps à autre visiter ce magnifique Ostende dont la réputation est restée mondiale. Mais la comparaison entre jadis et aujourd'hui ne peut plus être faite. Jadis, c'était le mouvement de Paris, son animation bruyante, se3 riches toilettes, se6 joueurs incorrigibles qui jetaient l'argent par toutes les fenêtres des salles de jeux reconnues et surtout des tripots clandestins qui s'étaient ouverts un peu partout, — en un mot la grande vie. Actuellement, Ostende est un peu pareille à un cimetière de campagne dont le silence n'est troublé que par le lourd militaire aux bottes pesantes. La mort plane sur la ville. Il fait lugubre, désagréable, difficile à vivre. Le Palace Hôtel, jadis ruche tapageuse pleine de bruit, de lumière et de musique, est à vendre. Et, détail symptomatique, aucun membre de la corporation des hôtelers boches, dont on ne sait pas s'ils tiraient le plus clair de leurs bénéfices de leur industrie loyalement exercée ou de l'espionnage qu'ils pratiquaient pour compte du Gouvernement de Berlin, aucun membre de la corporation des hôteliers boches ne s'est présenté pour acheter ce merveilleux établissement qui comporte près de 50.000 mètres carrés de terrain, près de 1200 chambres et qui a dû coûter environ 15 à 20 millions. On l'a offert en vente à un consortium d'hôteliers Ostendais pour la somme do dix millions, mais le marché n'a pas été conclu. On peut dire que, dans cette guerre, bien qu'Ostende n'ait pas été dévastée par les vandales, ni saccagée, ses habitants ont souffert et souffrent encore plus que ceux de bien d'autres cités des Flandres. Et cela tient sans doute à ce que nous ne voyions jadis que le côté agréable de la vie! * * * A la suite du bombardement exécuté le 4 septembre par des monitors anglais trois de nos compatriotes furent tués et dix autres blessés, à Steene. A IBiriifigle® Le ,,Telegraaf" apprend de son correspondant aux frontières que le célèbre docteur Dûment, l'un des plus fameux orateurs du Raad van Vlaanderen, "aurait été arrêté par les autorités belges pour avoir commis quelques infractions aux lois sur la fraude. Cette bonne nouvelle n'est pas encoré confirmée. * * * M. Charles Van Eeoke, vicaire à Velde-ghem (Flandre Occidentale), est actuellement aumônier des Belges à Morgins, Valais (Suisse), et se met à la disposition des Belges de Hollande pour leur donner des nouvelles du pays de Bruges qu'il a quitté fin mai 1917 après avoir séjourné quatre mois en Allemagne. A Tournai Le correspondant des ,,Nouvelles" annonce que la ville de Tournai et les environs de la cité des Choncq Clothiers, — soux, les funérailles de quatre. victimes de cuée par la population civile. Celle-ci serait dirigée sur Bruxelles et l'intérieur du pays. Paras les "IFUsmefres Il n'est pas exagéré de dire que la Flandre a passé jeudi par un ouragan de fer et de feu. Toute la journé, depuis le lever du jour jusque très tard dans la nuit, ce fut un bombardement effroyable vers Ypres. L'artillerie boche a fortement répondu vers 2 h. £ après-midi,' mais à 3 heures elle 6o taisait définitivement.A midi moins 20 exactement les environs de Gand ont été terriblement bombardés. Une trentaine de bombes auraient été jetées. A 2 h. ^ de nouveau bombardement dans cette direction (cette fois 5 à 6 bombes.) A 4 h. 20 nouveau bombardement dans les directions de Gand et de Bruges. Les canons anti-aériens ont fortement répondu. A 8 h. le bruit fut terrible aux environs de Gand. L'attaque dura au moins une demi heure pour 6q terminer un peu plus à l'ouest, vers Deinze, semble-t-il, où une dizaine de bombes ont été jetées. Mercredi, un peu avant midi, violent bombardement vers Gand. Un sous-officier . allemand, actuellement à Selzaete, revenu du front des Flandres, a déclaré que l'armée allemande avait perdit à Ypres, lors de la dernière attaque anglaise, deux divisions complètes en morts. *11 a insisté-sur la quantité de tués' Les déportations de civils belges et l'économie de guerre allemande Un nouvel aveu allemand. Des avis officiels qui ont fait, en juin 1917, le tour de la presse allemande, invitent les industriels allemands à faire emploi de main-d'œuvre belge. Us contiennent une preuve nouvelle de ce que la déportation de civils belges ordonnée en octobre 1916 sous prétexte de remédier au chômage, et qui se poursuffc toujours, en dépit des promesses impériales de février 1917, est une mesure inspirée par l'intérêt militaire allemand. Voici le texte de ces avis : Premier avis : Embauchage d'ouvriers belges dans les exploitations de l'économie de guerre allemande. (Anwerbun-g belgischer Arbeiter in den Betrie-ben der deutschen Kri egsw i r tschaf t. ) Le besoin de main-d'œuvro de l'économie de guerre allemande doit être également satisfait, autant que possible, en se procurant des travailleurs en Belgique par voie d'embauchage libre. Dans ce but fut institué à Bruxelles le Deutsche Industrie Bureau, qui assume ia fonction de répartir les ouvriers mâles de tous métiers, ainsi que la main-d'œuvre féminine pour l'agriculture.Les offres d'emploi doivent être adressées au „Bureau administratif de guerre" (Kriegs-aintstelle) dans le ressort duquel se trouve l'exploitation, et, lorsqu'il faut des ouvriers agricoles, au „Bureau économique de guerre*' (Kriegswirtschaftsamt) compétent, avec mention du nombre et de la nature de la main-d'œuvre désirée, du lieu de travail ainsi que du salaire et des conditions particulières. Les principales dispositions complémentaires concernant l'enrôlement de travailleurs belges peuvent être consultées dans les locaux du conseil des prud'hommes, „Maison do l'Industrie", Holstemvall 12. En outre l'attention est attirée sur ce point que, dans les cas de licenciement des ouvriers belges dans leurs foyers, ils doivent être pourvus d'une carte de légitimation, tenant lieu de passeport, délivrée par la Centrale des travailleurs allemands à Berlin, ainsi que d'un laissez-passer délivré par le délégué du commandement général du district dans lequel l'ouvrier belge en question est occupé; sans ces papiers le pa§* sage de la frontière ne pourra avoir lieu en aucun cas- Cet avis a été inséré entre autres par la journaux de Hambourg, tels que les ,,Hamburger Nachrichten" (Morgen Ausgabe, 19 juiA 17) et le ,,Hamburger Fremdenblatt" (Morgen Ausgabe, 19 juin 17). Deuxième avis : Travailleurs industriels belges pour la Bavière. (Belgische Industrie-Arbeiter ftir Bayern). Vu la grande pénurie de main-d'çeuvre indigène, l'attention est ;i nouveau attirée sur le lait que le „Deutsche Industrie Bureau" de Bruxelles loue par embauchage libre les services des travailleurs belges (de préférence de robustes manœuvres, mais aussi en nombre considé* | rable d'habiles ouvriers qualifiés). I Les demandes de main-d'œuvre belge doivent être adressées aux ,,Bureaux administratifs ' do guerre" compétents. Les requêtes doivent mentionner (aussi exactement que passible) les indications suivantes : le genre d'occupation (manœuvre ou ouvrier qualifié, aptitudes professionnelles spéciales), taux des salaires, le coût de la pension et du logement, de même que le lieu de travail. U y a lieu d'ajouter à ces indications les considérations qui peuvent être invoquées pour justifier une particulière uro-cnce de la deman de. Le ,,Bureau administratif de guerre" procure les éclaircissements désirés concernant les conditions de l'engagement (salaires, etc.) de l'Industrie-Bureau. Le transport des Belges embauchés, depuis la frontière*de l'empire jusqu'au lieu de travail, se fait aux frais de l'exploitation, toutefois à tarif réduit (tickets d'ouvriers). Des mesures sont prises à nouveau afin que les travailleurs soient transportés vers un centre de distribution bavarois, et cherchés là par l'exploitation. Durant la période la plus prochaine, l'embauchage est assuré par privilège en faveur do l'industrie bavaroise. Un délégué du Ministère de la Guerre veille pour le moment à Bruxelles à satisfaire rapidement les demandes bavaroises. Il y a donc lieu de faire parvenir le plus tôt possible aux ,,Bureaux administratifs de guerre" les demandes relatives à l'embauchage de travailleurs belges. Cette seconde information a paru entre autres dans les journaux ,,Mûnchner Zeitung" et ,,Miinchener Neueste Nachrichten", n. 30-' — l'un et l'autre du 18 juin 1917. Ce dernier l'a reproduite sommairement u: > seconde fois dans son n. 302 (22 juin 1917), exprimant l'espoir, pour le Bureau de recrutement du 1er corps d'armée, de compter bien!..: 000 enrôlements au lieu de 300 déjà obtenus: — puis une troisième fois, intégralement, dans son n. 314 (24 juin 1917), avec cette ajoute: ,.Jusqu'à présent trois cents ouvriers d'in dustrie belges environ ont déjà trouyé un en-ploi dans le ressort du premier corps d'armé--bavarois.''Enfin, elle a paru avec quelque mcdificat: de forme dans la ,,Kolnische Zeitung", n. 681 (18 juillet 1917, 2e édition du matin). Il s'agit donc d'une mesure générale s'appli quant à tout- l'empire, à commencer dans 1-fei dre chronologique par la Bavière, où, semble t-il, le besoin ae main-d'œuvre dans les usin. d'armes et de munitions est particuli'èrem^r urgent. * * * On remarquera d'abord le titre des informations, qui, à lui seul, indépendamment même du contenu, si explicite, ne laisse aucun doui • sur le but tout militaire de cette organisatien d'embauchage d'ouArriers bel<res : ,,Embauchage d'ouvriers belges dans lœ exploitations de l'économie de guerre allemande" ; on cherche bel et bien à associer les Belo-es aux t œuvres de guerre de l'ennemi. •Ensuite le rapprochement s'impose entre les indications fournies par les Avis ci-dessus traduits, et les explications jadis données par le Gouvernement allemand sur les motifs de l'institution de la déportation en masse des civils belges. A entendre le Gouvernement allemand, cette mesure ne visait que les seuls chômeurs: La déportation s'inspirait d'un but de haute sollicitude sociale et d'ordre public : il s'agissait de travailleurs belges aux dangers de l'oisiveté et de la paresse ; ce travail en Allemagne leur procurerait d'ailleurs des salaires rémunérateur? et... une abondante nourriture; c'est pourquoi, k même contre leur gré, le Gouvernement aile-*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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