L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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31 Dezember 1918
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s.n. 1918, 31 Dezember. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 16 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zp3vt1hz7z/
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5eme Année : tssy s cent It|ardi 31 décembre 193S L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. viQuaroall oaaiOtssSSeirj «Su malin 83«rîalss£ïïîî ers Hollande Belge est noire nom do Famille. 'Foutes les lettres doivent êlr^ adressera au fo£ire«isia <5e rédaction fM. 2£. VOORBIJSïGWAL 234-240, AMSTERDAM. Té2é25liow.teS: 2797 et 177.=;. Rédacteur en Ches : (îaïstave Jass?aers. c^osaîité «Je R<A<d^ietiioa> : Cifocarles Bernard, Eîené Cllaïîîtory Abonnements : Hollande II. T.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour le militaires an front et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payabl par anticipation. Annonces; 15 cents la ligne. Réclames: S0 cents la ligne. a — tien de notre Journal on Hollande, nous présentons nas meilleurs voeux de Nouvel An à nos lecteurs. Puissent-Ils passer cette année nouvelle et celles qui suivront dans une Belgique plus riche et plus prospéra ou nous espérons les retrouver bientôt étroitement unis dans l'oeuvre de restauration de notre chère patrie, L'Echo Beige. * • M.ercl! Nous vaici à la veille de rentrer ai pays.- L'„Echo Belge" "cesse de paraître Ponde à la fin du mois d'octobre 1914 lors du grand exode de nos compatriote; dans la Hollande hospitalière, notre jour nal s'e^b donné pour tâche'de soutenir leui moral et de cimenter entre eux l'union sacrée. Cette tâche nous l'avons accomplit jusqu'au bout, comme nous l'avons pu e\ dans la mesure de nos faibles moyens. Ce n'est pas a nous à juger notre oeuvre; hion réduits, bien modeste dans l'immense cadre des événements qui se sent déroulé; au cours de ces quatre années lourde? d'Histoire. Mais s'il est vrai qu'elle n'a pas été inutile, un grand devoir nous incombe en ce moment où nous sommes arrivés à la fin. C'est un devoir de reconnaissance envers tous ceux qui ont bien voulu nous prêter leur appui et dont le précieux concours nous a permis de menei à bien notre campagne de 'propagande patriotique.Merci tout d'abord à ncs lecteurs qu; ont été nos collaborateurs les plus sûrs et le» plus dévoués. C'est grâce à une étroite communion d'idées et de sentiments entre eux et nous, qu'aux heures les plus tristes de notre eml nous avons pu entretenir la sainte flamme de la confiance : confiance dans nos admirables soldats, confiance dans lei destinées de la Belgique immortelle, confiance dans la victoire. Merci k ceux de no^ collaborateurs qui se s>ont présentés spontanément à nous et qui ont bien voulu apporter à notre oeuvre un concours aussi utile que désintéressé. Merci ensuite à la Hdflande, os pays libre où nous avons pu penser, parler, écrire librement. Qu'eoissent gagné les Belges, en effet, si, se contentant de nourrir les corps, les Hollandais, sous le facile prétexté du respect de la neutralité, lei eussent sevrés d'un réconfort nierai encore plus nécessaire? Enpermetta nt aux journaux belges de s'éditer sans entraves, en autorisant, l'idée belge de circuler partout, la Hollande siest acquis un titre de plus à notre gratitude.Merci, enfin, pour ce qui nous concerne plus personnellement, à la direction et à l'administration du ,,Algemeen Handels-blad" d'Amsterdam. Nous avons trouvé auprès de ces confrères hollandais un concours qui nous a puissamment aidé dans la diffusion de l',,Echo Belge" et qui a été a la base de son succès. Déjà ce n'est plus le temps de regarder en arrière. C'est en avant que nous devons porter nos regards. De retour au pays, nos lecteurs et nous,' nous trouverons devant de nouvelles tâches sans doute moins douloureuses mais non moins difficiles' que les anciennes. C'est en restant fidèles à l'union, à cette union sacrée qui a été l'agent le plus efficace de la victoire, que nous serons à même de recueillir les plus beaux fruits de cette victoire. Puisse notre magnifique passé féconder l'avenir! Vive la Belgique! • • ». Si jamais nous avions ambitionné une récompense pour l'oeuvre qu'il nous a été dojlné d'accomplir ici, nous la trouverions dans les innombrables marques de sympathie quo veulent bien, en ce moment, nous témoigner nos amis et nos lecteurs. Parmi le tas do lettres'que nous recevons, nous nous permettons d'en choisir une qui nous paraît exprimer le sentiment à peu pre? unanime dé nos correspondants. l'Echo Belge. Lettre ouverte à la Rédaction cfo ni'Echo belge". Amsterdam, 24-12-1S. Messieurs, Avant que ,,l'Echo "Belge" cesse de paraître, permettez qu'un ^ ses lecteurs vienne exprimer aux membres ]a rédaction ses sentiments de^ gratitude ^our ]a haute et bienfaisante tâche qu'ils ont remplie, avec tant de dévouement durant \çg années de l'infâme guerre. Lorsque vous décidiez de faire paraître en pays d'exil un organe belge, voua n'auriez pu être mieux inspirés qu en lui d^xmant le titre de ,,l'Echo Belge". Cet écho de la patrie en larmes n'a mieux retenti qu* cians les colonnes de votre journal, sous la \Avmie alerte et franche de ses zélés collaborateUrSt Sans couleur politique, tribune libre, tc>u. te» les opinions, dès qu'elles étaient sincfc, rement émises, y ont trouvé l'hospitalité largo et généreuse, suivant ainsi la tradition do notre grande et noble patrie. „L'Echo Belge" s'était donné pour mission de reconforter les compatriotes on stimulant leur courage par la foi à la cause d® Droit et de là Vérité. Combien de fois ses lecteurs, dont un pes-nian* dangereux et contagieux allait com promettre la force-de résistance morale, n'y I ont-ils puisé un renouveau de vie., Un sang régénérateur, sans quoi' un découragement complot les aurait abattus. Solidairçs dans votre belle entreprise commune, vous ne vous jalouserez f>as, si je porte ici un spécial tribu d'éloges à votre cminent confrère, M. Charles Bernard, dont i la plume et le verbe féconds ont stigmatisé magistralement, comme le fer rougi marque la cjiair fraîche, les crimes sans nom des Barbares. Lorsque le destin semblait contre nous et lorsqu'il était presque permis de douter de .tout, même de la Justice, Bernard aiguisait sa plume et par une saine et ». - ardente argumentation parvenait, une fois encore, à nous donner la grâce divine de " croire... Nous avons cru et c'est la Foi qui h911s a sauvés. C'est la Foi dont se sont inspirés tous les ,,poilus" qui a terrassé le Malin; c'est la Foi qui a fait lever le3 morts, c'est Elle qui a sauvé le monde. M'accorderez-vous également, Messieurs de reconnaître le principe de la liberté de la presse, que le gouvernement hollandais vous a permis de pratiquer si largement ici. Et maintenant que le jour de la rentrée au pays natal approché, lais^z-moi vous souhaiter bon et heureux retour à vous tous, rédacteurs, lecteurs et lectrices. Inspirons-nous des grands devoirs que la Patrie meurtrie réclamo de ses enfants afin que ses plaies soient vite cicatricées. Mais aussi que ces cicatrices nous rappellent sans cesse tout le mal que les hordes d'Attila lui ont fait et que ce souvenir engendre à jamais la haine, la Sainte Haine, qui doit être le juste ohâtiment d'une nation criminelle. A. de Wijgaert. Les élections en Angleterre. Le triomphe de la coalition. Les électeurs britanniques condamnent le pacifisme. — Asqusîh, 0 Henderson, Ramsay M,as Donald sont battus! — Tous les memb; es du cabinet ds guerre sont réélus. — Le 1 succès de la politique de M. Lloyd George. 3 Un résultat qui dépasse toutes les prévisions, s LONDRES, 28 décembre. (Reuter.) La i résultat des élections générales dépasse . toutes les prévisions. Quoique le succès de - \M. Lloyd George fût assuré, personne n'eût osé prévoir une tefcle victoire pour la coali-i tion. Elle a obtenu dàns toute l'Angleterre, 3 l'Ecosse et le Pays de Galles un énorme suc-; ces. Quoique tous les résultats ne soient pas encore connus, la coalition a déjà une majo-l rité de plus de 200 voix sur l'ensemble de i tous les autres partis. Ce qui est particu-i lièrement intéressant, c'est que les unionis-j tes, les libéraux et le6 travaillistes de la coa-i lition obtinrent de si formidables majorités , sur les membres de l'opposition de l'anti-, coalition. j Tous les ministres de la coalition sont réélus (sauf quelques résultats qui ne sont pas encore connus) ; parmi eux. se trouvant Lloyd > George et Bar nés, qui obtint un grand 6uc-[ ces à Glasgow sur son concurrent bolsche-, ' vistc. Les pacifistes tels que Ramsay Mac Do-j "nald, Snowden et Ànderson, le leader du , parti ouvrier indépendant, Noël, Buxton, Ouftvharte et quelques autres subirent une défaite écrasante. Arthur Henderson, le leader du Labour Party subit le même sort, , tandis que tous les membres de la fraction ouvrière et les autres candidats du Labour Party qui ont toujours appuyé la conduite de-la guerre furent réélus ou élus. C'est ainsi que fut élu entre autre le leader des dockers bien connu Sexton. CtS qui est le plus remarquable c'est 1 l'écrasante défaite de l'opposition libérale. Asquith luifmeme et tous ses principaux collègues libéraux et ex-mini6tres. tels que Me Kenna, Runciman, Herbert Samuel, Sir John Simon, Hobhouse, Tennant et Gui-, i lond, le chief whip du parti libéral furent , complètement battus et perdirent les sièges qu'ils occupèrent depuis ei longtemps. Cette défaite est beaucoup plus grave que ; celle des unionistes en 1906. i Les nationalistes irlandais ont subis une , défaite semblable, tandis que les Sinn Fei-. ners irlandais remportèrent la victoire. La i seule femme qui soit élue jusqu'à présent appartient au parti des Sinn Feiners. , Les candidates féminins anglais ont subi . un échec surprenant, Miss Christabel Pank-l hur&t y compris, qui obtint néanmoins de 1 toutes les femmes le plus grand nombre de. 5 voix et ne fut battue qu'à une très petite majorité. « Une surexcitation générale règne dans la presse à propos du résultat des élections. Le : public en rue est de même très surexcité. La : publication des! résultats dans les théâtres et : les cinémas donne lieu à des scènes enthou-( siastes. La signification des élections- consiste principalement en;ce que la plupart des candidate élus exigent: la punition de l'empe-* reur, du kronprinz et de leurs satellites; le payement des frais de la guerre par l'Alle-| magne; la réparation des crimes commis; une indemnité pour les navires torpillés et le bannissement <les Allemands de l'Angleterre.Cette touchante unanimité en ce qui concerne les exigences de millions d'électeurs anglais, les soldats y compris, est tout bonnement extraordinaire. Quelques résultats significatifs. LEICESTER, 28 décembre. (Reuter.) M. Greeai, Labour Party (coalition), obtint 20570 voix; Ramsay Mao Donald 6347 voix. LONDRES, 28 .décembre. (Reuter). M. Asquith est battu. Les voix émises se répartissent comme suit: le colonel Sprott (unioniste) 8996 voix; Asquith 6994 voix; Morgan (indépendant) 591 voix. LONDRES, 28 décembre. (Reuter). À ' Hitcîiin Robert Cecil obtint 9828 voix et le candidat du Labour Party, M. Green, 5661 voix. Seize résultats ne sont pas encore connus.469 candidats de la coalition sont- élus, ce qui fait que la coalition dispose d'une majorité incontestable de 238 voix. Quarante-six unionistes indépendants sont élus, oe qui fait ■ que la majorité de la coalition est encore plus grande en ce moment. LONDRES, 28 décembre. (Reuter.) A Glasgow (centfë) Bonar Law obtint 17.653 voix e4 le caildidat du Labour Party, M. Quinn, 4736 voix. • Le capitaine Redmond a battu à Water-ford le Sina Feiner à line petite majorité, | iiraiD 10 vttuuiuau 1 p.mniu i 1 r■yjmu-i' , 10. j comtesse Markievitcz, fut réélue pour le district de Dublin. Elle obtint 4000 voix de plus que le candidat nationaliste. Le ministre Barnes, du Labour Party, battit Me. %Lean à Glasgow par 14,247 voix contre 7436. LONDRES, 28 décembre. (Reuter.) Le candidat du Labour Party, M. Penfcypool, bat le candidat libéral de la coalition tout comme Mac Kenna. Lloyd George est réélu. Il obtint 13,993 voix et l'indépendant Harrison 1095 voix. Le pacifiste Jewett fut battu par un partisan de la coalition (labour party). LONDRES, 28 décembre. (Reuter). La défaite de M. Asquith à East-Fifo a provoqué une grande sensation dans les milieux politiques. Les libéraux l'expliquent en faisant ressortir que le district d'East-Fife tel qu'il a été agrandi comprenait un nombreux élément conservateur qui n'avait pas encore eu l'occasion jusqu'il présent de voter contre l'ex-premier ministre libéral. Le résultat imprévu des élections fait encore mieux ressortir la victoire de la coalition, qui n'éprouva. que deci, delà un échec, Le Labour Party remporta quelques succès imprévus, mais en général il paraît certain qu'il ne réussira pas à atteindre ses buts par ces élections; Charles Dùncan, le député du Labour Party bien connu, fut battu à une petite majorité à Barzow,• -ainsi que-le député du même parti Lansbury-à-Bow, tandis que le « pacifiste libéral Trevelyan obtint, des cinq 1 candidats qui se trouvaient sur les rangs, le moins de voix et que l'unioniste de la. coalition Stol atteignit le-plus haut chiff re. I.e fait le plus caractéristique des élections en Ecosse c'est que, tandis que M. Gullg^nd, un des leaders du parti de M. Asquith, fut battu à une grande majorité, M.- Siither-land, le secrétaire ■ particulier-• de Lloyd George, fut réélu à une majorité écrasante à Argyllshire. L'ex-ministre libéral Herbert Samuel fut battu à Cleveland. Les ministres Mac Nama-ra et Addison sont élus. l.a dernière statistique pubîiéa. LONDRES, 28 décembre. (Reuter.) Sont élus: Coalition: unionistes 334; libéraux 127; labour party 10. < JVo'/i coalisés: partisans d'Asquith 37; ! unionistes indépendants 48; autres partis 5. Labour Party .65; femme 1; nationalistes 7; Sinn-Feiners 70. Trois résultants doivent encore être publiés.Tous les membres du cabinst de guerra scr.t réélus. LONDRES, 28 décembre. (Reuter.) C'est ( avec un yif intérêt que l'ou attendit le résul- } tat de la lutte entre le travailliste-Barnes, ] membre du cabinet de guerre, et le travailliste extrémiste Mac Lean. On leur donnait 1 à peu près des chances égales, mais Barnes j remporta deux fois autant de voix que son .compétiteur. _ < Dans les Galles du sud* la coalition remporta une brillante victoire. A Merthyr- le député mineur bien connu Winstone fut ( battu par le candidat libéral de la coalition tandis ^que dans le district électoral le plus proche.le candidat travailliste de la coalition ( remporta la victoire sur le candidat du La- ( bour Party. A Glasgow un ex-ministre libé-ral n'obtint que 1521 voix, tandis que le ^ candidat unioniste de la coalition en obtint 10,844 et celui du Labour Party 6147. Jusqu'à présent tous les membres du cabinet de guerre sont réélus. Vers cinq heures j de l'après-midi la coalition disposait d'une majorité de 100 voix et les résultats ultérieurs renforèrent enoore se position. ^ Ce qui est caractéristique c'est qu'un nombre restreint d'électeurs ont pris part [ au vote, en moyenne à peine 50 %. La défaite des pacifistes, c LONDRES, 25 décembre. (Reuter). Ce < qui est le plus remarquable c'est la défaite i complète de tous les députés qui- ont fait c preuve de tendances pacifistes pendant la j guerre. Les ex-ministres libéraux sont bat- 1 tus à de grandes majorités; la coalition a c remporté une victoire éclatante dans le Lan- c cash-ire et le Yorkshire ainsi qu'à Glasgow et 1 dans d'autres parties de l'Ecosse, qui furent a considérés comme des forteresses du Labour r Party et des partisans d'Asquith, tandis t qu'aucune femme ne fut élitjc en Angle- g terre. Miss* Christabel Pankh.urst n'obtint que 1 7TÔ voix de moins que le candidat du Labour Party'à Smethwick, tandis que Mnu Anderson, la femme du leader travailliste, connue sous le nom de Miss Mary Mac Arthur, fut battue à Stour.bridgo par le candidat libéral à.une majorité do 1400 voix. Quoique le Labour Party eût remporte quelques succès remarquables, ce parti n'a pas à enregistrer de gain important eb la défaite d'Henderson fut une presque auss: grande surprise que celle d'Asquith. E11 Irlande les Unionistes ont conserve leurs sièges, tandis que les Sinn Feiners rempotèrent une victoire complète sur les nationalistes.La solution du conflit gouvernemental Les socialistes indépendants débarqués. BERLIN, 29 déc. (Wolff) Officiel. La crise du gouvernement d'empire a ét-c résolue de la façon dont s'y attendait le peuple alleîhand. Les indépendants ont été débarqués. Le conseil central a répondu à un'e question des indépendants qu'Ebert, Landsberg et Scheidemann çvaient donné ordre au ministre de la guerre de faire le nécessaire pour la libération du commandant de la place Wels et ceci fut fait seulement après que les trois membres susnommés eusâent reçu téléphoniquçment connaissance par le chef de la division de marins du fait qu'il ne put répondre plus longtemps de la vie de Wels. Le conseil central déclara expressément qu'il approuvait cette façon d'agir. Malgré cet acquittement en première instance les indépendants ont formulé un acte d'accusation contre Ebert, Landsberg et Scheidemann, dans lequel ils défendent en même temps leur retraite du gouvernement. Sous le futile prétexte qu'ils n'étaient pas obligés de donner une réponse, les indépendants ont refusé de répondre aux questions.ruivantes: Les fondés de pouvoir du peuple sont-ils prêts à protéger le repos et la sécurité publics? Sont-ils également prêts à protéger, au moyen des services à leur disposition, leur travail, ainsi que celui de leurs collaborateurs, contre les actes de violence venant de n'importe quel côté? Le gouvernement est détenu actuellement par le parti "social-démocrate. IL ohoisira, outre les trois membres actuels, encore d'autres m entres, ce qui permettra, à l'Allemagne du sud d'être représenté dans le gouvernement.A Berlin tout est calme. On s'attend à ce que les ouvriers, civils et soldats de la république du peuple allemand so rangent résolument derrière le nouveau gouvernement. Churchill écrit à sas électeurs. LONDRES, 29 déc. (Reuter.) Dans une lettre à ses électeurs à Dundee, qui lui procurèrent une majorité de plus de 15.000 iroix, Churchill dit: Le résultat des élections signifié la condamnation de la tyrannie, soit qu'elle adopte la forme du kaiserismo, soit lu bolschevisrne. Notre chemin se trouve Mitre ces deux dangers», d'un côté l'autocraie, de l'autre l'anarchie qui empêchent le progrès des peuples. L'expérience politique et les vertus de la îation britannique nous ont permis jusqu'à ;e jour de battre les ennemis à l'étranger :b de réprimer les sottises dans le pays. Nous avons su trouver le chemin sur notre le pour pouvoir continuer notre histoire :omme auparavant sans empêcher le propres. ( La majorité imposante obtenue par le gouvernement dans touteè les parties du ^ays offre un exemple à mainte race luttant m Europe. L'impression en France. PARIS, 29 déc. (Reuter.) Toute la presse ipplaudit le résultat des élections et exprime on entière satisfaction pour la victoire nagnifique obtenue par Lloyd George et >our l'anéantissement des pacifistes. ■rai ■ o ■ w — L'internaiionalisation de l'Escant. Une opinion anglaise. LONDRES, 28 décembre. (Reuter.) Le olcnel Repington commente dans le ,,Mor-ling Post" les différends entre les Pays-3as et la Belgique. Il écrit : Les Belges et les Hollandais mé-itent tous les deux notre attention. Aussi >ien dans leur intérêt que dans le nôtre, >arce que leur position sur terre et sur mer st de la plus grande, importance pour nous. L'attitude de la Belgique pendant les [uatre dernières années lui a donné des Iroits spéciaux à notre appui dans toutes les [Uestions qui touchent à ses intérêts. Les Pays-Bas nous ont causé en plusieurs ccasions des 60ucis. Leurs actes furent [uelquefois à peine conciliablcs avec la neu-ralité ou avec l'amitié, mais nous l'avons oléré. L'existence de sympathies pour l'Allemagne aux Pays-Bas ne fut pas un mystère >our nous. Si nous agissions à présent con-ormément à la jpolitiqfie d'Etat de 1815 lous ajouterions tout le terrain bas à la ouronne belge ; mais nous ne sommes pas si ous. Nous avons démontré aux ministres [© là reine Wilhelmine que tous les plans ,nti-amicaux ou-ennemds que les Allemands ious attribuaient étaient de la fantaisie et [U0 notre désir, de voir conserver l'indépèn-[ance complète des Pays-Bas dans la guerre tait sincère. Nous reconnaissons les diffi-ultés du peuple hollandais et nous com-irenons que les actes doivent être jugés pour a, plupart à la lumière des circonstances ifficiles du moment. Notre politique est uidée par l'idée de favoriser par tous les moyens à notre disposition les relations micales entre la Belgique.et la Hollande, elations qui ont pour nous finalement une •ien plus grande valeur que quelque obli-ation imposée par traité. En ce qui concerne la navigation sur 'Escaut, que» le colonel Repington considère du plus haut intérêt pour la Belgique,- il dit : ..Quoique l'Escaut arrose du territoire néerlandais, les Pays-Bas possèdent un port sur son courè inférieur, car Flessin^ue est un. port de mer. La France, qui possédé environ 60 milles de cours.navigable de l'Es-' saut sur son territoire et des porta tels que Condé et Valenciennes, est tout au moins aussi intéressée à la question de l'Escaut que les Pays-Bas, mais le fleuve a une importance spéciale pour Anvers, et il est nécessaire que la Belgique obtienne le droit de pourvoir au . balisage et à l'éclairage de l'Escaut jusqu'à la mer, d'y exercer la surveillanoe policière, de soigner pour l'entretien du fleuve, et que les amis de la Belgique aient le droit de faire usage de l'Escaut pour leurs troupes et leurs navires de guerre eu temps de paix ou en temps de guerre et lorsque la Belgique en a besoin pour &a protection. Lorsque ces droits seront accordés, la question du droit de propriété cles Pays-Bas sur la rive gauche de l'Escaut'est moins urgente, mais, si" la possession de ce territoire est un argument pour entraver les justes revendications de la Belgique et de ses amis, toute la question du droit de propriété sera mise à l'avant-plan.Depuis la.5 août 1914 les Néerlandais ont bloqué Anvers de la mer. Que les Pays-Bas "aient pu agir sous la menace allemande est très possible ; à. présent que cette menace est devenue vaine, nous attendons un changement d'orientation. Les Pays-Bas doivent être convaincus que tout ce qui renforce la position de la Belgique profite aussi aux Pays-Bas. Que serait-il devenu de L'indé-! pendance de la Hollande si l'Allemagne n'avant" pas été battue?" Il est nécessaire que les hommes d'Etat | belges et néerlandais discutent la question ouvertement entre eux. Nous avons le plus grand intérêt politique à une coopération cordiale entre les deux Etats et nous croyons que la diplomatie des deux pays est à même de la garantir. Nous excusons les Pays-Bas qui ont vécu longtemps dans des circonstances très difficiles. Mais ce cauchemar a disparu à présent et les Néerlandais peuvent de nouveau respirer à leur aise. Nous attendons à présent le moment où les Pays-Bas participeront plus activement à la cause des alliés. Il n'y a rien qui s'opposa à ce ejue l'état-major belge et plus tard l'état-major néerlandais délibéré avec le maréchal Foch afin de se préparer à collaborer contre toute nouvelle tentative en vue de troubler la paix. Par l'aide que nous offrîmes à la Belgique, sans égard pour les sa-erîffëes" consentis, ainsi que par notre attitude correcte vis-à-vis des Pays-Bas nous avons — nous l'espérons prouvé aux deux pays que leur indépendance et leur sécurité sont en effet des choses qui nous tiennent au coeur et qui sont compatibles avec nos intérêts vitaux. La question de l'Escaut serait réglée. PARIS, 28 décembre. (Reuter.) A la Chambre M. Pichon déclara, en réponse à une question, que l'état-major examine la question de asvoir de quelle façon les ports du Rhin peuvent être utilisés pour le ravitaillement des territoires libérés et des armées.Une commission a été nommée ensuite pour traiter la question de l'Escaut qui est réglée à présent; l'embouchure de l'Escaut et le port d'Anvers seront utilisés pour le rapatriement des prisonniers de guerre. — ■ i,tj ■ iss-»-ca« ■ en Betglqu© Les vols allemands en Belgique, BRUXELLES, 29 déc. (Havas.) D'après le\ ,,National Bruxellois" on a découvert dans les bureaux du ministère dans un lot de paperasse que les Allemands n'ont pas eu le temps d'emporter la liste des industriels allemands qui sont détenteurs des machines volées' en Belgique. * * K Une lettre de la colonie arménienne beige à S. Em. le cardinal Meroier. Le Comité Arménien de La Haye a adressé à Son Eminence le Cardinal Mercier, archevêque de Malines, la lettre suivante: • v • Monseigneur, Au nom de la petite colonie arménienne de Belgique, réfugiée en Hollande, le Comité Arménien se fait un devoir sacré d'exprimer à Votre Eminence sa profonde reconnaissance pour ses haute sentiments de commisération à l'égard du peuple arménien en détresse. Alix sombres jours de l'occupation allemande, Votre Eminence a eu la noble pensée d'ordonner des prières dans toutes les églises de la Belgique. pour le soulagement des souffrances de notre malheureux peuple. Pendant que les Allemands incendiaient Louvain et tuaient les habitants paisibles de la Belgique, la colonie arménienne y voyait avec angoisse la perpétration en Occident des mêmes procédés' barbares dont ses compatriotes ont été de tout temps victimes sous la domination des Turcs. Peu de temps après, la Turquie entreprenait l'anéantissement de tout un peuple chrétien avec l'assentiment et la complicité de l'Allemagne. Votre Eminence sait que presque tous les Arméniens de Turquie ont été déportés vers les déserts et qu'environ un million d'entre-eux ont trouvé la mort sous d'atroces tortures. Les femmes ont été islamisées par force et vendues comme des esclaves, des milliers d'orphelins restent sur le pavé, l'Arménie entière est transformée en un im> mense oimetiee. Au moment de ces crimes sans précédent dans l'histoire le geste courageux de Votre Eminence, au mépris de l'occupation ennemie, a été d'un grand réconfirt pour nos coeurs endoloris. La nation arménienne vous en sera éternellement reconnaissante. Hélas, g es souffrançea n'<amt paa (encore pris fin, la sympathie et l'amour de Votre Eminence pour tous les peuples qui souffrent seront précieuses à notre nation dans les jeurs prochains où il sera décidé de son sort. Daignez agréer, Eminence, l'hommage de noire profende gratitude et de. nos sentiments lès plus respectueux. Comité arménien de la Haye. •Le Secrétaire, Le Président, s: K. Barsamian. s: M. Mihrtadiantz. • «■ <» Mortel accident de train en Belgique. BRUXELLES, 29 déc. (Tel.) Un grave accident de ohemin de fer a eu lieu entre Namur et Charleroi. La direction des che-minb de fer belges avait refusé les locomotives livrées par les Allemands à cause du mauvais état dans lequel celles-ci se trouvaient.Une locomotive, dirigée par un personnel allemand, entra eu collision à Floreffe avec un train qui transporta des troupes anglaises. Une trentaine de soldats furent tués ou blessés. Une enquête fut ouverte immédiatement-, tandis que trois machinistes allemands furent arrêtés. En HoSlsteisie Ecolo Belge de La Haye. La Commision administrative de l'Ecole belge de La Haye a l'honneur d'informer les parents intéressés que les cours seront repris à la section d'Athénée et à la section primaire le 3 janvier 1919, à neuf heures, au local Van den Eyndestraat 59. • • • A l'Université d'Utrecht. On nous signale que les étudiants belges dont les noms suivent ont passé leurs examens à l'Université d'Utrecht. Les internés MM. Rouvroix et Poncelet, 2me candidature en médecine. MM. H. Colen et R. de Serret, 2me doctorat en médecine. Nos sincères félicitations. En France Le concours militaire de l'Alsace et m la Lorraine. PARIS, 29 déc. (Havas). Samedi, à la séance de l'Académie des Sciences morales et politiques, le président, M. Henri Wil-schinger, a rappelé dans quelles proportions extraordinaires l'Alsace et la Lorraine avaient formé des clftfs à l'armée française. II. a fait dans les ternies suivants cette communication qui est d'autant plus éloquente que les Allemands n'ont jamais pu citer dans leur armée qu'un général d'origir|î alsacienne, le rénégat Soheuch. „Metz a donné cent généraux à la France; Strassbourg, plus de quatre-vingt'; Thionville vingt-trois; Colmar"quinze; Bei-fort onze; Sarxelouis dix; Sarreguemines, huit; d'autres villes de Lorraine et d5Alsace plus de trente; et quels noms! Fabert, Kleber, Ney, Kellermann, Lefebvre, Rapps eb tous ceux que vous connaissez." A la veille de la 'guerre nous avions originaires des deux provinces douze généraux de division, dix-huit de brigade, vingt-six colonels. Parmi les morts je *eux citer des généraux Sibille, Dupuis, Dion, Caudrelier, Trumelet-Faber, Henri Micheler et Bara-tier.Et parmijes vivants comment 11e pas glorifier Mangin, de Parrebourg; Micheler, de Phalsbourg.; Lebl&s, de Strasbourg; Pouy-draguin, de Schlestadt; Maud'huy,de Metz; Hirschauer, de Saint-Avold ; Putz et Hen-nocque, de Metz; Dubail, de Belfort; Rei-bel, de Strasbourg; Bizot, de Bitche; Laa-demelle, de Metz; d'Urbal de Sarreguemi-nes; Dartein, d.'Otrott; et dix autres aussi illustre sortis de oafc est glorieux qui nous est enfin rendu!" A tous ces généraux il me faudrait ajouter les noms si nombreux des colonels, commandants, capitaines, lieutenants, sous-officiers, sergents et soldats qui se sont immortalisés sur ce camp noirci de poudre et rougi de sang qu'on a raison d'appeler en France le champ d'honneur!" • • • France et Crèse. PARIS, 29 déc. (Havas.) M. Politis, ministre des affaires étrangères de Grèce, a prononcé, au cours de la cérémonie organisée samedi après-midi à la Sorbonne par le comité 1',,Effort de la Franfce et de ses alliés", un discours dans lequel il a dit 1 inaltérable reconnaissance de Grecs pour l'admirable et héroïque nation française dfcnt le nom retentit dans le coeur dés peuples opprimés comme la consolante promesse de leur libération. M. Politis. a analysé ensuite l'effort grec, qui est moins le produit de la nécessité que celui d'une volonté nationale consciente, réfléchie, opiniâtre qui malgré les entraves, les pressions, le systématique appel aux plus vils instincts nécessite à poursuivre la politique qu'elle avait librement choisie. M. Politis dit qiie le peuple grec a toujours eu une reconnaissance particulière et une vive affection pourra France. La guerre a créé des nouveaux liens eftioore. Le peuple grec sait que c'est principalement a la France qu'il doit le triomphe de se* libertés internes, la réorganisation de 6es forces militaires, la conduite des opérations de Macédoine où les armes grecques ont été une fois de plus couvertes de gloire. M. Politis a conclu en ces termes : „A juste titre, le peuple gréo voit, avefl I! y a un an SI décembre 1917: Les Britannique* avancent sL&ut ligne de pltwieMHt kilomètres en Palestine et occupent de nombreuses positions importantes. Les Français font 1892 prioonmers et s1 emparent de 7 canons et de 60 mitrailleuses sur le mante Tomba. Les Italiens obligent les Autrichiens & évacuez la têt-e de pont, yte de, Zensov^

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