L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 26 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k649p2xc1c/
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5ertie AnnêeTV0. 1463 Samem 3(3 octobre I9?s L'ECHO BELGE L'Union fait ta Force. .Journal quotidien du matin rs*aff'Êa3ss;3:rat era Hollande Belge est notre nom de Famille« ^ 'Soutes lies Jettres doivent être adressées au câe rédacOoo : rv. Z. VOORBÏJRGWAL 334—240, J]i«'.rERDAM. Téléphones: 2797 et 177S. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. Ooraité de H^iadion:! ^har^Bernard, René CS3«»»--tory, Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au Iront et les militaires internés en Hollande 11. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. [i Soicids de i'âuirici Vienne est offusquée de la réponse de ] friison. Est-ce que M. Wilson ue prendr. 03 Vienne au sérieux? Vienne est une vl Lréable, on y mange — on y mangeait J pain délicieux et ies Viennoises sont cli* mantes. Les mauvaises langues disent mêr qu'elles sont faciles. Vienne est le pays :a valse et de l'opérette, Vienne est célèb 'par un congrès dont le prince de Ligne $ qu'il dansait mais ne marchait pa Vienne, enfin, se pique en tout d'être à l'o pvé de Berlin et de monopoliser tout L dans un pays allemand on peut trouv l :râce, de-légèreté, de joie de vivre e dessus le marché, de haine de l'Ail ji^ne. -, voilà que Vienne, qui se vantait d'o U;r du président Wilson un tour de faveu lionne où l'on s'était dépêché de promu . ;i le manifeste d'autonomie signé de l'er h:-j\xr Charles, Vienne se vovait rebuté© < dans le même sac, si l'on peut dir (;;o Berlin, cette parvenue ! La déceptic tjt vraiment cruelle. Pourtant aurons-nous pitié des Viennoi; q-:o uenni. Ces Allemands, qu'ils prétende] ;5 pas aimer, ils s'étaient mis à leur r ro:que. Ils les imitaient en tout avec ui servilité et parfois aussi avec une maladresi jdi n'atténuait cependant rien de l'odien do leur conduite. Au début de la guem ruelles raisons pouvait bien invoque l'Autriche pour rompre avec la Belgique Les gros canons Skoda arrivaient devai Xamur, il fallait trouver un prétexte poa 'es'braquer sur nos forts. L'Autriche £ p.:.'îù des mauvais traitements que ses re fouissants auraient eu à subir de la popul; [ion be.ge. Mensonge infâme. En Bcsnn E , ovine, puis en Serbie et dans iloatenégro, elle instaure un régime c terreur ou il y a du piagiat des méthode bo:h;s et'du plagiat des méthodes turque Lo laineux Potiorek, le grotesque battu c Vaijevo qui avait déposé prématurémer Belgrade aux pieds du vieu£ FrançoL Joseph, Belgrade que les Serbes reprirent ! lendemain même, voyageait avec des kilt mètres de corde dans ses fourgons. Cei tains débats à la Chambre des Députés c Vienne nous ont appris l'usage qu'il e faisait. Quand l'Allemagne instaura ) |guerre sous-marine l'Autriche se hâta d s'y associer. Partout on la voit brandir 1 grand sabre du Croquemitaine allemanc Aux négociations de Brest-Litovsk comme cei.es de Bucarest elle s'efforce d'obtenir s bonne paît des dépouilles au minimum de frais. Comment voulee-vous que Wilso: l'oublie et pardonne tant d'infamie pou l'amour d'une valse de Strauss? Au moin l'Autriche est-elle restée étrangère au: machinations ourdies par l'Allemagne au: Etats-Unis? Non point. On se souvient d îa grotesque aventure du docteur Dumb Qiio le président Wilson se vit obligé d'ex puiser- On le voit, il y a trop de raisons pour qu l'Autriche, dont la folie de grandeur et 1 désir d'expansion furent dans l'origine d la guerre au moins autant que les ambition démesurées de l'Allemagne, soit traitée su le même pied que l'Allemagne. Au surplus de quel front prétendrait-elle que le prési dent Wilson se contentât de l'autonomie proclamée par l'empereur Charles, quanc les peuples eux-mêmes que cette autonomû concerne ne s'en contentent pas? Lee T:"i5co-Slovaques la rejettent; les Yougo > ~ves ne* veulent pas en entendre parler Polonais, qui se considèrent comme ni disant déjà plus partie de la Double Mo narcEi©, ne s'en occupent même plus ; enfir j:s Allemands-Autrichiens, au cours des dé bis de l'assemblée constituante appelée l onder le nouvel Etat autonome, se décla-isat en majorité partisans d'une union avec Empire Allemand. Si lâche qu'il fut, le ::i qui devait subsister dans l'esprit des tours de la loi d'autonomie entre les dif-[ftents peuples de l'aucienne Autriche est fou pour encombrant et inutile. Mieux 'lut I9 briser tout de suite et prononcer k divorce sans passer par le stade de la sépa-fetian de corps. Ainsi, l'eut-il voulu, le président Wilson s serait trouvé dans l'impossibilité de raiter avec un Etat autrichien qui, en U. n'existe plus. Cependant M. Hussa-le chef du gouvernement-fantôme de -t Etat fantôme, déclare gravement à la Cambre des Seigneurs que rien, dans la fcponse de M. Wilson, n'autorise à conclure 1«3 les pourparlers sont rompus. ,,Nous "'-ns, a-t-il dit, prendre en sérieuse conjuration les termes de cette réponse et ontimier notre action pacifique." Qu'est-: à dire? Charles Ir, en sa qualité de °i de Bohême et de roi de Croatie, va-t-il roclamer l'indépendance absolue de ces eux royaumes que réclame M. Wilson? Il est pas d'autre explication possible- aux arole3 de M. Iîussarek. Ainsi nous verrons i gouvernement autrichien se survivre pour recéder à sa propre liouidation. Finis ■Ustriae ! Ce ne sera pas là un© des con-;quences les moins retentissantes de la tende guerre. Charles Bernard. violaibn de la neutralité hslra doit amener til ta tari la destruction de l'empire allemand On sait que M. G. F. Nicolai, médecin alle-and oit professeur de médecine à l'Université ' Berlin, s'est enfui au Danemark, en aéro-"e, en juin 1918. 11 a écrit une très longue ttro ouvert© à ,,l'inconnu qui détient le nivoir en Allemagne'. On y lit, notamment l0> nprès la destruction de la ..Lusitania" )n l'annonce .,1e frappa comme un fouet", Dr. Nicolai dit, un jour aquelques camara- 3S: <Xa violation de la neutralité belge, l'emploi ^ gaz ot la destruction des navires marinas, outre qu'ils eont immoraux, trahis-^ upp folie si profonde qu'ils doivent ame-jr» tôt ou tard, la destruction do l'Empire is I la gloirs lies Belges. kl. ^ Au moment où nos braves soldats chassen l'ennemi de notre Patrie, nous croyons inté _ ressant d© publier ici quelques vers di r_ Feld-Maréchal, Prince Charles-Joseph d< Ligne, par lesquels notre illustre com de patriote chanta les vertus guerrières de; Belges. a En 1812 un essai de l'ouvrage de M. L< g Mayeur, intitulé ,,La Gloire Belgique", fu-' publié. Le Feld-Maréchal adressa à l'auteu: 2e une épitre en vers dont nous extrayons 1< passage suivant : t, Q_ O combien j'aime à voir ma nation guerrière Dans l'écrit d'un héros figurant la première Aprèe, Tenectius, ainsi qu'Anectius, 3" Montrer, près de César, l'illustre Comius, r7 Rassembler à Phàrsalo une gardo wallonne 1- Et- dis mille chevaliers, qu'Octavius se donne i- Que j'aime à voir dans un temps reculé it Par un Belgp savant, pour notre honneur zélé 3 De nos aïeux encore la barbare vaillance, ^ Qu'ils osèrent porter jusqu'aux murs de Bi zance 9 Et l'Afrique e\ l'Asie, à ces sanglants combats * Où le grand nom du Christ appelait nos soldats ^ En outre, avant l'époque où la perfide foudre Resserrée en un tube, eût tout réduit en Le poudre j© Nos bras n'ont-ils point su battre les Sarrasin* x Comme on les avait vus résister aux Romains? , I Ainsi, se succédant, plusieurs siècles de gloire '' i Ont par dé grands exploits embelli notre ' ? j histoire. • ! Les sauvages guerriers firent place aux héros ; Ensuite aux chevaliers; puis aux grands r I généraux. ;e De nos braves Wallons j'ai vu jadis la gloire j- Quand à Colin, Hochkiroh enchaînant la I , victoire, Admirés et rivaux des fiers Autrichiens, Nous faisions des faisceaux d'aigles des e ' Prussiens. 6 Que de corps à citer; trois logions de Ligne (1) ;s D'entrer dans ces beaux vers votre nom était j. 1 diçrne ; e ' Et Clair fait- sous moi. manoeuvrait à l'envi t Depuis a mérité le bien qu'on dit de lui. -, En Hollande, en Empire, en Autriche, en ' Espagne, Les Wallons qui servaient, brillaient chaque • campagne, Et le droit de chercher en tous lieux des e lauriers n Les a rendus partout d'imtrépides guerriers. a © Et ci-desgous, ces quelques vers qui prou-e vent que son grand âge n'avait pasrefroidi à l'égard de sa patrie le coeur d© cet illustre à Belge. g Sur lo mont Coetius (2) en quatre ou cinq j cellules 1 : Qu'habitaient autrefois de pieux Camaldulcs 1 ; Auprès de mes enfants je bénis l'heureux sort s Par des sentiers fleuris me conduisant au port, v ' Quoique fort bien ici, je pense à ma Patrie, î. | Mais, quand je sortirai de cette bonne vie, d Là, sur ce mont, au pied d'une sauvage croix i .Quelques regrets, peut-être, éléveront leurs voix. Ne pouvant plus chez vous figurer dans l'histoire, 3 Cher-' Belges, oonservez de moi quelque 3 mémoire ; 5 Bon pays que j'aimais, et qui fut mon berceau, 3 Je dois donc, loin de voos, voir creuser ce tombeau. (1) Ligno dragons du prince Ferdinand de Ligne. Le régiment du prince Claude, frère du maréchal de Ligne. Le régiment du maréchal de Ligne. (2) Lelvahlenberg, près de Vienne, où il est enterré. L'administration civile dans la Flandre occidentale. En présence de la récupération de la province de la Flandre occidentale toute entière et d'une partie des provinces de la Flandre orientale et du Hainaut, voulant s'associer d© près à la vie de ses compatriotes libérés et' pourvoir dans les meilleures conditions à leurs besoins, le gouvernement belge a décidé d'établir provisoirement à Bruges, le chef-lieu de la "Flandre occidentale, les services nécessaires au développement progressif d'une bonne administration.—cs~»-Q ■ «T.- Récit fait par deux Français récemment évadés des régions de Cambrai. 12.000 Flamands déportés de Belgique arrivèrent un jour à Rieux. Les Allemands les firent coucher sur d© la paill© dans un© fabrique de ooil'le forte, située entre Ivruy et Rieux. L'ennemi les exhorta au travail-Tous refusèrent. On les laissa 3 jours sans manger. Il y eut alors une seconde sommation. Nouveau refus: les Allemands privèrent les malheureux de nourriture pendant 5 jours. Alors, épuisés par la faim, ils durent bien accepter d© travailler. On les mit à la construction d'un© ligne de chemin de fer qui devait réunir la ligne de Cambrai- , Le Quesnoy à celle de Cambrai-Valencien-nes. L'attitude extérieure des travailleurs ; témoignait de leur mauvaise volonté à ser- , vir l'ennemi. Nous les avons vus restant de- i bout sur les chantiers, les mains dans les ; poches; lorsqu'un officier allemand passait, j ils 6'appuyaient sur leurs bêches, pour se .donner une contenance. On leur donnait à peine à manger. Lis ramassaient de vieilles boîtes à conserves sur les chemins pour y gratter un peu d© nourriture. Des civils leurs passaient un peu do leurs rares vivres en cachette. Des femmes, souvent repoussées à coups de crosse par des soldats allemands, leur versaient d© temps en temps, quand elles le pouvaient de la soupe clans des sabots. Tout cela était affreux. // y a un an ' 26 octobre 1-917: Les Français enlèvent J}raa>ibank et Filaint En Belgique. t A O Sk ai «a (D'un correspondant particulier.) Depuis quelsques jours en no peut plus r entrer ni sortir de la villo sans une autoris* tion spééciale du major von Bliicher, l',",étaj pen-kommandant". La gendarmerie allemanc est d'une sévéritté in... pour tous .ceux q' tentent do pénétrer dans Gand, et tous J( campagnards qui se sont présentés pour ven: vendre de leurs produits aux Gantois ont ét reppoussc's avec pertes et fracas; les beohes € ont profité pour saisir tout ce qu'ils apportaiei avec eux, plus ou moins clandestinement : di légumes, quelqu.es oeufs, un peu de beurre, et< Les Gantois tressaillent à chaque instant d jour et de la nurt au rbuit de la canonnac qui se rapproche do plus en plus. Un membi du Comité de ravitaillement, qui a pu quitte la ville le 18 octobre, pour se rendre à Anver: raconte qu'at moment de son départ le canc faisait rage dans toutes los directions à l'oueî de la ville, aussi bien dans les directions d'E< cloo et de Bruges que dans celles de Thouroui de Thielt et de Court.rai. Plusieurs nuits d suite l'horizon, au-dessus de Tropchiennes, c Mariakerke et de Saint-Denis Westrem a é1 illuminé par les incendies que les boches alli niaient au cours de leur retraite dans les loca lités de la côte ou de la Flandre occidentale. L'Université flamingo-boche, qui avait faile mardi 15 octobre, sa réouverture et ou il avait eu à cette occasion uno séance solennelle a subitement fermé ses portes et suspendu se cours, — ,,provisoirement", si l'on devait e croire un avis manuscrit, signé du recteur Hoi mann, que les étudiants ont trouvé un bea" matin opposé à l'entrée. La plupart des pre fesseurs de l'institution chère à feu von Bissin. ont, en effet, dans un sentiment de prudenc bien compréhensible, fait leurs malles et on déguerpi dès que l'on a su que les alliés étaien déjà à Bruges. Les uns ont gagné la Hollande les autres se sont réfugiés à Anvers ou . Bruxelles, en attendant qu'une nouvelle avanc des armées du Roi Albert les oblige à passer 1; frontière avec leurs maîtres et à chercher asil en Allemagne. ,,Ca commence à sentir mauv pour nous", disait depuis plusieurs jours u professeur Dosscl à qui voulait l'entendre. Et a été le premier à plier bagages. Depuis ce jour, les étudiants de la trop J e meuse Université, en vacances illimitées, tr nent nonchalamment leurs savates à trav< ,s la ville ou dans les salles de leur ,,Maison c r Etudiants" du 70 do la rue Neuve Saii ,5 Pieire, que leur avait organisée l'autorité al n mande aux frais de la population belge, d'à L_k leurs. La table d'hôte à 150 francs par mo ,s qui y avait été ouverte ces jours » derniers . où on leur demandait seulement d'apport ,j leurs couteaux, fourchettes, cuillers, servietl c et ronds-de-serviettes (textuel), est actuel e ment lamentablement désertée.- Leur préside: r le pétulant Bob Van Genecliten, songe à par ; continuer ses études à Iéna ou à Leipzig, et n quelques anciens prisonniers de guerre qi L comme l'ex-séminariste Charles van San1 avaient, pour pouvoir quitter les camps Gottingen ou de Munster, accepté de ver q faire nombre aux cours des professeurs pi e boches de Gand, sont dans leurs petits souliei é En attendant, la ville et les environs so . bondés de troupes. Dans la banlieue immédiat . à Ledeberg, à Gentbrugge, il y a, faute place ailleurs, une dizaine de mille hommes q sont cantonnés chez l'habitant. Les rues so v sans cese parcourues par des autos militaii fi'ant à toute vitesse. Plusieurs hôtels voisi s delà are du Sud ont été réquisitionnés po i loger de nombreux officiers d'état-major. Le bruit court que les Allemands ont mi: i les deux ponte sur la Lys, entre Tronchicnn . et Gand. le pont de Mariakerke sur r canal de Bruges, le pont du vicinal entre B< 3 zeele 'et Vinderhaute, et celui du ' canal i b Terneuze près de Wondelgem. 11 en serait > t même des ponts do G-O'uzepboék et de Ken , brùgge, par lesquels les armées alliées pou i raient prendre Gand à revers. 0 Tout cela serait prêt à <?auter au premi 1 signal, do façon à retarder l'avance victorien 3 do nos tro ipes. Les ©jpératôons mi! if ai res tes Allemands derechef battus! 7,000 prisonniers et 100 sanens. Sur la front bcîge. I Vaincs contre-attaques allemandes en Flancfr (Communiqué officiel.) LONDRES, 25 octobre. (Reuter.) H: l'ennemi attaqua nos lignes près de la par nord du canal de dérivation. Plusieurs colonnes d'assaut, appuyées p un violent feu d'artillerie, essayèrent d'à prochcr par Stroobrugge, Moerhuizen Balgerhoeck, mais elles furent repoussées av de grosses pertes. Les dévastations allemandes. PARIb, 24 octoore. (iiavas.) Inquie des conséquences de leurs actes de destru tion et de pillage, les Allemands cherche] à se tirer d'affaire par toutes sortes de m nocuvres. Par exemple ils ont imaginé de promen-dans les parties encore occupées de la Be gique une commission de diplomates neutre Ils ont placé à sa tête le baron von Lanckei pour peu de temps encore chef du départ ment politique allemand à Bruxelles (ju qu'à l'expulsion prochaine de l'envahi seur), et fort connu par le rôle qu'il joi dari3 l'assassinat de miss Edith Cavell. L' radios allemands publient tous les jours d< notes au sujet de cette commission. Par exemple un radio de Nauen du 5 octobre déclare qu'elle pourra affirmer qi des sentinelles ont été placées à tous h ponts et sont chargées de contrôler cliaqi i automobile et chaque voiture afin d'empi j cher tout acte d© rapine. La seule ooncli 1 sion qu'on puisse tirer de cette singuiièi ! information est qu'elle tend à confirme tout c© qui a été dit sur les pillages ant< rieurs. Sous le coup de la défaite les All< mands voudraient faire croire que leur con manclemenb a protégé les populations envE h ies et épargné leurs biens. La mesure dictée par la peur vient tro tard. La manoeuvre' est trop claire et n fait que souligner comme une sorte d'ave tous les crimes précédents, au sujet desque' le discours du prince Max de Bade contien du reste un aveu. Le chancelier allemanc: qui pourtant cherchait à dissimuler la vt rité, a été forcé de dire ceci: ,,11 y a e des mesures détestables dans toute armée mais au fond l'armée du peuple les ré prouve." D'ailleurs, les faits sont là, les témoins — par centaines de milliers — existent et,hélas les traces des dévastations allemandes son partout imprimées sur le sol français et su le sol belge. Pour savoir ce que les neutre eux-même9 pensent de ces manoeuvres aile mandes de la dernière heure et de cette fa meus© commission il suffit de citer les ligne suivantes que publie le ,, Journal de Genève' du 24 octobre: ,,L© rôle joué en Belgique par le baroi von Lancken nous est trop connu pour qu nous ayons oonfianee dans'vu jugement éla boré sous sa direction. Par avance et comm Suisses nous faisons toutes nos réserves su le choix des délégués. Nous ignorons s'il ei est qui se targuent d'être de nos oompa triotes mais nous n'entendons pas que 1 nom de notre pays soit compromis, fût-c-par l'un de ses citoyens les plus ignorés dam une aventure." Pour terminer, il y aurait lieu de cite les multiples ordres de destruction donné par le commandement allemand. Par exem pie le 5 septembre 1918, à 6 heures du soir le général von "Week, commandant la 108m-brigade d'infanterie, écrivait: ,,Un ordr de l'armée prescrit de procéder désormai avec plus d» méthode et moins de hâte au: destructions indiquées". Il indiquait en suite toutes les localités à détruire et ajou tait cette recommandation: ,,On rappelle qu'il y a lieu de contaminer tous les puits.' ! L Oiï0îlSîVH UEÎS aiîseb. e* Progrès français sur l'Oise. Plusieurs er centaines de prisonniers. 4 ;ie (Communiqué officiel.j PARIS, 24 octubro. Sur le front l'Oise des détachements français, apr< avoir passé le canal devant Longchamp ec réalisèrent des progrès sur la rive orienta, et firent une trentaine de prisonniers. Entre l'Oise et la Serre les Français ei ts treprirenu une attaque dans l'après-dîné< c- En dépit de la résistance des Allemands i ît réalisèrent des progrès importants au su i- d'Origny—Saint-Benoit et au nord de Vi lers-le-Sec. Sur l'aile droite ils attsigniren îr la rout© de la Fôrté-Chevresis à la ferm 1- Farriens. Nous dénombrâmes plusieurs col s. taines de prisonniers. i, Rien à signaler sur le reste du front e a- dehors d'un© assez vive activité d'artilleri s- sur les plateaux à l'est do Vouziers. 3- a Les Britanniques occupent Robesart, Poix di Nord, Les Tuilleries, Ghissignies, Beau-dïgnies, Ruesmes, Eermerein, Ver* ÎS chain et Monchaux. 0 7000 prisonniers, 100 car.onsl e (Communiqué officiel.) ;s LONDRES, .24 octobre. Ce matin nou e étendîmes notre front de combat vers 1 î- nord jusqu'à Thiant sur l'Escaut. Nous bri l- sâmes la résistance de l'ennemi et poursui © vîmes notre avanc© sur tout 1© front entr r lo canal de la Samb-re et l'Escaut. On s :- battit avec acharnement sur plusieur s- points. i- Sur l'aile droite la 6me division se fray; ,- un chemin vers la corne orientale du boi des Evêques. Elle s'empara de Ors p Au nord 'de ce point nos troupe © s'approchèrent de la lisière ouest di il bois de Mormal. .Elles occupant Robesart s Dans la partie droite du centre nos troupe; t continuèrent avec succès leur avance jus , qu'aux environs du Quesnoy. Nous enle - vaines Poix du Nord, Les Tuileries, et dé n passèrent ces villages dans la direction d'En , glefontaine. Le village de Ghissignies fut conquis < l'issue d'un© âpre lutte par la 37e division - L'ennemi défendit avec acharnement le: ! passages du Scaillon aux environs de ce vil t lage. Au nord-ouest de Ghissignies nou: r nous rendîmes maîtres des passages de h s rivière près de Beaudignies que nous ooeu - pons. Nous nous heurtâmes également sur et s point à une résistance désespérée d© l'enne-' mi que les Néo-Zélandais brisèrent tout er capturant dans cette place de nombreuses 1 batteries, dont quelques-unes de calibre ^ lourd. Dans la partie gauche du centre des divi-3 sions britanniques s'emparèrent de Ruesmei et se trouvent tout près de la voie ferrée i Le Quesnoy—-Yalenciennes, au nord de cc - village. 3 Do violents combats se livrèrent sur les * hauteurs au nord de Bermerain, que nous > occupons et aux environs de Yendegies sui Ecaillon, où n'ennemi oppose encore une c résistance acharnée." s Sur l'aile gauche de notre front d'attaque - los Anglo-Ecossais forcèrent le passage de > l'Ecaillon entre Yerthain et Thiant et occu-î pent les hauteurs à l'est de cette ligne. ^ Yerchain et Monchaux furent occupés, à 5 l'issue d'une âpre lutte, par la 4me division. ^ Sur l'aile gauche la 51ms division délogea ■ l'ennemi de la rive orientale de la rivière - et atteignit la lisière de Mai^rfcté en dépit > d'un feu violent de mitrailleuses. Dans es secteur la résistance de l'ennemi fut tout particulièrement vive. Au cours de ces opi rations nous infligeâmes de fortes pertes l'ennemi. Depuis hier matin nous fîmes plus d j 7000 prisonniers et capturâmes une bonr lis ' centaine de canons. te Nos troupes atteignirent une ligne gén< 1 rai© longeant le canal d© la Sambre à l'Ois* . immédiatement à l'est de Le Câteau, 1 lisière ouest de la forêt de Mormal, passai irs aux environs du Quesnoy, de Vendigie3 su es Ecaillon et longeant le canal de l'Escat it- près de Maing. Aujourd'hui des combats locaux se livrî ll_ rent dans le secteur Yalenciennes—Tourna Nos troupes progressèrent et firent des pr: OT sonniers. c-s Succès américains vers Lantheville et dans ^ bois d'Estrées. 170 prisonniers. •ir (Communiqué officiel.j les PARIS, 24 octobre. Sur le front de Vei ii, dun combats locaux pendant toute la joui e, née. Dans un© petit© opération, dans 1 de région d© Lantheville, les Américains avai lT_ cèrent leurs lignes de 500 mètres, atteign: ig. rent la crête au nord du village et firent 17 |lt" prisonniers. 0) Comme résultat de l'action bien réussi 3e d'hier, à l'est de la Meuse nos troupes s ui sont nichées sur les hauteurs dans le boi d'Estrées. L© feu d'artillerie continua avec violenc ur sur ^.oub surtout sur la butte d Chatillcn et dans le, bois des Caures. Détails sur la marche des Anglais. ^ LONDRES, 24 octobre. (Service spécial c q Reuter.) Le correspondant spécial do Reute îp P.r®s c^e l'armée anglaise dit dans uno descrif tion de la lutte actuelle : j. A l'est de Salesches nos troupes ne puren v continuer leur marche à la suite de la vii lence du feu des mitrailleuses mais près d Beaudignies , elles s'emparèrent de deux pont - et franchirent PEcaillon à 3 kilomètres a s sud-ouest de Le Quesnoy. Autour de Tournai les Allemands occuper s un front puissant derrière un double barrag do fil do fer barbelé. Ailleurs cependant noi: réalisâmes de bons progrès.' Uno division pai tie do Froidmond avança si rapidement qu'ell réussit à s'emparer de 44 caissons et do 4 chariots de munitions. Au cours de la bataille d'hier la 4me armé captura 40 canons, la plupart intacts. Le Français enlevèrent la forêt de Waereghem, o ils firent 200 prisonniers. L'avance do l'armée britannique. PARIS, 25 octobre. (Havas.) L' critique militaire du %,,Journal des Dé bats" montre l'importance des succès qu l'armée britannique vient de remporter ai sud de Valenciennes : Ostende, Bruges, Lill e reprises par ies alliés, ia Flandre libérée, 1; littoral reconquis jusqu'à la frontière hol [ landaise, la ligne de repli de l'ennemi modi ^ fiée, puisque tôutes les lignes de repli con nues s'appuyaient à l'aile droite sur Lille Ou a pu supposer alors que les Allemandi essayeraient de s'arrêter au moins provi ^ soirement sur la ligne Gand—Escaut—Va rï lencdennes—Landrecies—Mézières. Mais i est vite devenu évident qu'ils ne pourraien" k le faire. Les armées britanniques, par uan •' série d'attaques vigoureuses, ont atteint ui certain nombre de peints dont la posseseior empêche tout arrêt des Allemands. Elles on déjà franchi l'Escaut au nord^ d© Tournai elles sont entrées dans Valenciennes et dé-e bordent Tournai; elles 6e sont rendues maî tresses de la forêt de Raisuies, elles sont aiu j lisières de la forêt de Mormal. Dans ces cou ditions le Allemands, qui se servent de toutes les lignes d'eau pour protéger leui retraite et gêner l'avance des alliés, oui lutté un certain temps sur la ligne de l'Escaut, mais ne la tiendront vraisemblablement pas. s 3 Les progrès de l'armée Debctney. LONDRES, 25 octobre. Lo correspondant spécial de Reuter près de l'armée française annonce en elate du 24 ootobre : 3 La première armée française, sous le com-3 mandement du général Debeney, fit une 3 attaque qui peut avoir de grandes conséquences. Cette attaque eut lieu entre Origny et la i tête do pont et les Français réussirent a se i nicher sur la rive est de l'Ois© et dans Riche-court. Une avance victorieuse entre l'Oise et Séron aurait pour résultat que lès Allemands 5 se trouveraient menacés dans le dos sur la 1 puissante ligne le long de la rive de l'Oise et qu'ils seraient obligés de se retirer d'un front } qui est protégé contre nos tanks par l'Oise. Sur- tout le front de 16 milles nous nous emparâmes de la première ligne ennemie et nous améliorâmes la position de notre garnison près de la tête de pont. 2.008.CC9 soldats américains aux fronts, i WASHINGTON, 24 octobre. (Reuter.) Déjà 2.008.000 soldats américains ont été ernbar-t qués. Sur le front italien. Succès britannique sur le plateau d'Asiago. (Communiqué officiel.) LONDRES, 25 octobre. Des troupes de Gloucester entreprirent la nuit dernière un coup de main bien réussi au nord d'Asiago, firent 225 prisonniers, <^ont 6 officiers, et | capturèrent 6 mitrailleuses. Nos pertes furent très légères. Elles ne comportèrent, paraît-il, qu'un mort et 9 blessés. Le mauvais temps entrava l'action aérienne. Il n'y eut qu peu de combats aériens los dix dernières journées. Nous détruisîmes %2 ballons captifs ennemis. Nous ne subîmes pas de pertes. Succès Iccaux français, britanniques et italiens. 1034 prisonniers. (Communiqué officiel.) ROME, 24 octobre. Des détachements français pénétrèrent avec hardiesse dans les positions sur le mont Sisemol, bousculèrent la garnison et firent prisonniers 23 officiers et 707 soldats. Au sud d'Asiago^ les Britanniques attaquèrent les tranchées autrichiennes et firent prisonniers 5 officiers et 209 soldats. I Au sud d'Assa et au nord du motffc de Valbella les patrouilles italiennes firent 100 prisonniers. Les opérations dans les BaSkans. Les Français occupent Negotin. Les Serbaa enlèvent la massif de Meska et le villags de Cicevak. 300 prisonniers. ( Communiqué officiel,.j PARIS, 24 octobre. Les Français pené-trèrent dans Negotin. '» Plus à l'est les Serbes brisèrent la résis-â tance de l'ennemi sur le Razanjstalso, con-1 quirent le massif de Meska. le village de j- Cicevak et firent 300 prisonniers. L'ennemi se retire sur tout le front. .. Les Serbes passent la Morava occïdentalo, i. LONDRES, 24 octobre. (Reuter). A l'issue d. une âpre lutte les Serbes forcèrent l'ennemi à évacuer le front de Razain. Ha passèrent la Morava occidentale et progres-0 sèrent vers le nord. Les Serbes firent plus de 300 prisonnier»,- .4 Le traitement des prisonniers serbes. LONDRES, 25 octobre. (Reuter.) Warcï a Prie©, le correspondant de guerre au quar-i- tier-général anglais en Macédoine, donne _ des détails sur la situation terrible des pri-Q sonniers de guerre serbes au camp près de Sofia: 0 Dans un petit enclos boueux d'environ e 3 hectares se trouvent 3000 Serbes et 600 s Grecs, ainsi qu'un certain nombre de Russes et de Français empaquetés comme des 0 harengs. Les Français peuvent encore se 0 mettre quelque peu^ à l'abri dans le petites chaumières, mais la plupart des Serbes restèrent pendant plus de trois ans en hiver et en été sans abri, 6ans couvertures 0 même. La ration journalière se compose d'un© livre d© pain noir et d© la soupe préparée t avec de l'eau chaude et du maïs. i- Tous les jours des décès s© produisent. « Lorsque 1© correspondant arriva au camp s dix Serbes venaient dy mourir et le cha- 1 rio4> qui les emporta retourna chargé de j. pain. c 11 n'y a pas d'hôpital, pas plus qu'un s médecin. Ceux qui vont mourir sont dé-■- posés dans deschaumières pleines de ver-e mine. 3 Les autirités anglaises font tout leur a possible pour adoucir le sort des Serbes. i Les opérations en Sibérie. La marche des alliés en Sibérie. LONDRES, 25 octobre. (V. D.) Les troupe» 3 anglaises marchent 6iir Krasnoyarsk, dans la Sibérie occidentale. Des troupes japonaises atteignirent Irkoutsk. > La réponse de M. WHson La signification do la note de M. Wilson. WASHINGTON, 25 octobre. (Reuter.) Dana les milieux diplomatiques officiels on fait ressortir que la note de M. Wilsoh signifie que les j Etats-Unis ont terminé les négociations séparées j avec les autorités allemandes. Dorénavant lc3 ; communications seront faites par les gouverne-1 ments des *pays alliés et des Etats-Unis en-f emble. Les alliés et les centraux. * LONDRES, 24 octobre. (Reuter). Les 1 alliés approuvent pleinement la note de M. L j Wilson. Leur point de vue s'y trouve exposé i dans ses lignes générales. C'est un© erreur d© ! croire que les alliés ont rejeté sur M. Wilson l'entière responsabilité des négociations. | En réalité ils ont agi de commun accord et ! c'est seulement parce que les centraux ont I tenu à ne s'adresser qu'à un des belligé-1 rants que les autres sont demeurés neutres j pendant, le stade préparatoire, i Maintenant que le président a consenti à | transmettre la demaneîe d'armistice de l'Allemagne aux autres belligérants, l'action individuelle fera place à une action collec-*tive où les commandants des flottes et des armées alliées poseront leurs conditions communes. Pas de discussions de paix au parlement. LONDRES, 24 ootobre. (Reuter.) Répondant à une question de Mac Dillon M. Bonar Lorv dit, qu'à son avis, rien ne serait aussi stu-pide au© de discuter en ce moment au parlement les conditions de paix de l'Angleterre. La nouvelle note du n résident Wilson et l'opinion française. PARIS, 25 octobre. La presse française con-; state que la nouvelle note du président "Wilson ; peut se résumer ainsi : La parole est mainte-j nant aux militaires. Le gouvernement des Ebats-Lnis, après avoir pris acte do l'acception sans réserve que l'Allemagne a donnée à son programme de paix, transmet aux alliés d'Europe la correspondance publique qu'il vient d'avoir avec le gouvernement impérial afin que les conseillers militaires puissent so prononcer sur les stipulations qu'il est nécessaire d'inscrire dans l'armistice. Lo problème change de terrain-; il 'se transporte du domaine des contro» verses dans celui des faits. Le ,,Temps" écrit: Maintenant les gouvernements alliés d'Europe ont a se consulter. Leur position est bion simple. Ils n'ont pas pris part à l'élaboration des programmes que M. Wilson, a développés au sujet df la paix future ni aux échanges de notes qui' viennent d'avoir lieu entre l'Allemagne et j lés Etats-Unis. Il ne saurait donc être question a aucun degré de discuter les conditions • de la pzb:. ! Les alliés d'Europe, associés des Etats-Unis, ; sont en présence d'un problème pureanont mi-I litaire, étant donné que l'Allemagne sollicite un i armistice et que 1er. Etats-Unis transmettent , sa demande. Quelles sont les garanties qu'il faut exiger de l'ennemi? Le maréchal Fo:h et les a-utres chefs militaires ou navals de notre alliance sont seuls qualifiés pour répondre. Ils le feront certainement avec toute la prévoyante rigueur que raoommarde le président Wilson J lui même. Nous ne pouvons rien laisser au hasard quand il s'agit de traduire en réalité, comme disait vendredi. M. Clemenceau, cette | espérance^ pour laquelle le meilleur du sang français été versé. L'opinion de M. Hender^on. LONDRES, 24 octobro. (Reuter.) M. Ar-I thur Henderson déclara qu'à son avis la réponse i de M. Wilson élucidera beaucoup les rapporte. L'opinion rfe !a prssso anglaise. I LONDRES, 25 octobre. (Reuter.) Les ( journaux constatent avec satisfaction que la i note de M. Wilso- reflète les intentions de J tous les peuples alliés..

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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