L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1562 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 25 Dezember. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ww76t0j75q/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

genje Aostee W. HSk53 et tSS4t ■e» cent ftiercrecsi 2: s et jeudi Sîê? décembre 1918 L'ECHO BELGE L'Union fail la Force. ^Journal auoiîdSes-a c5is matin oaraâssant ers HoSlan de Behsa est notre nom do Famille. toutes les lettres doiveni être adpessf«s au LureaSderédactio.TiN.Z. V009BIJBGWAL 334-24», ! AMSTEBDAffl. Téïéphones: 27^7 et «775. | Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. Comité de Réduction : Charles Bernard, Kené Chambry iw-T1 - —f ' .[ Abonnements : Kollandu il. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pcfar l< militaires au front et les militaires internés en Hollande IL 0.75 par mois payab par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames; 30 ceflts la ligne. Avis à rsss lecteurs A {'occasion des fêtes de Sa Nos! Is journa! ne paraîira pas la JEUDI 26 DÉCEMBRE 1918. ProblèHiBS épineux Le correspondant du ,.Times" a eu une entrevue avec le président Wilson. Celui-ci, entre autres, a fait des déclarations sur les motifs de sa visite en Europe et de son intervention personnelle dans les travaux de la Conférence de Versailles. Ces déclarations n'ont fait que préciser ce que nous savions déjà sur la raison qui avait amené le président des Etat3-Un:s à rompre avec une tradition qui, depuis Washington, n'avait jamais connu d'exceptions. M. Wilson répond à la question qui lui avait été posée-en formulant lui-môme une autre question: ,,Les' peuples se demandent s'il se trouvera assez de sagesse dans les conseils des hommes d'Etat pour trouver des garanties contre les guerres futures V' En d'autres mots, c'est pour fixer ces garanties de commun accord avec les chefs des gouvernements alliés que M. Wilson a entrepris son voyage en Europe. Ces garanties sont d'une double nature: garanties morales, garanties formelles. La garantie morale la plus sûre de la paix de demain c'est qu'elle soit établie sur des bases justes. Une fois cette paix conclue, il convient de veiller à ce qu'elle ne soit pas troublée par les entreprises d'une puissance qui*rechercherait des avantages particuliers au détriment des autres peuples. Et, cette garantie formelle, M. Wilson la voit dans une Société des Nations constituée sur la bas3 de la société des individus où tous 6e déclarent solidaires contre celui des membres c; lu enfreint les. lois établies de commun accord. li serait enfantin de se dissimuler les difficultés nées de l'inévitable conflit des intérêts qujo vont avoir à résoudre les plénipotentiaires au prochain congrès de Versailles. L'Allemagne devra être punie ; l'Allemagne ëvra répare:-. Elle devra abandonner les ;::ritcires qu'elle s'est appropriés jadis par violence et qui sont habités par des non-Allefiàaiid^ï Etle devra payer dans une mesure qui sera limitée plutôt'par ses capacités financières que par l'étondue des dommages incalculables qu'elle a méchamment causés. Bans doute la répartition de ce,s indemnités ne suscitera à aucune friction parmi mi les intéressés, pas plus que l'attribution les territoires qui seront détachés de l'Allemagne d'avant la guerre. Ils retourneront tout naturellement à leur pays d'origine: 'Alsace-Lorraine à La France, certaines parties de la Posmanie et de la Silésie à la Pologne, le Schle-wig au Danemark et le oanton de Malmédy a la Belgique. Mais il y a d'autres problèmes infiniment plus complexes. Pour n'eu citer qu'un seul ipjxicus l'attention de nos lecteurs .sur la iquidation de l'ancienne monarchie des !*îab.;lx>itrg. Cardons-nous, a-t-on dit', do la ,,hi.lkanii':r". En effet. En bien des endroits les peuples de nationalités et de raoes si'diverses qui en forment un habit ({'Arlequin so ôomjpenètrent. Au milieu 0x3 carré3 d'étoffe qui com>po.: :.nt cet habit ncr.s découvrons des parcelles isolées do la couleur du carré voisin. Il y a des cantons, des agglomérations tchèques en Autriche allemande et Ton compte de nombreuses enclaves allemandes en Bohême. La Trau-•jyvanie,d'ans son entier, n'est pas habitée par une population purement roumaine. Sur le- côtn"b dalmatss des colonies italiennes viennent truffer eu quelque sorte la population yougo-slave. Ah! certes, nous ne sommes plus au temps où le sort des nations 'tait réglé par deux hommes, le pape et .'empereur, et que Victor Hugo, clans le .uoùiologue qu'il place dans' la bouche de Jon Carlos, devant le tombeau de Charle-aagne, nous évoque dans ces vers: Tête a tête ils sont là, réglant et retranchant, Arrangeant l'univers comme un faucheur son champ. Tout-se passe entre eux deux. Les rois sont à la porte, Respirant la vapeur des meis que l'on apporte... Les peuples aujourd'hui ont leur mot à lire .lis rp délèguent plus auprès des tout-('uissants qui règlent leur sort des rois qui i'.e songent qu'a emporter le plus gros iudpce£u du festin. Ce sont leurs délégués immédiats qui règlent et tranchent • tout, qui arrangent l'univers non pas connue un faucheur 6on champ mais dans un esprit de stricte justice et de Jbrge équité. Et comment, dans ces condictions, donner aux Tchéco-Slovaques de la Bohême et de la Moravia, aux Roumains de la Transylvanie, aux Yougo-Slaves de la Dalmatie cette indépendance complète à laquelle ils aspirent et à laquelle ils ont droit sans commettre de déni de justice ni à l'égard des Allemands, ni des Hongrois, ni des Italiens qui, depuis des sic oies, sont établis parmi eux? C'est une question eue nous nous contentons de poser, en it. que certains bons esprits voient c1 union fédérative le tooyen le plus ; de sauvegarder le droit de chacun- ô nationalités intéressées.Dans tous ces problèmes que soulève la Conclusion de la paix, et de la part de tous les intéressés, y compris les neutres, le vieux principe de droit, le do ut des, des Romains devra recevoir une large applioa- i tien. Que tous ces problèmes se résolvent I <l*ns cet esprit et-il-ne sera plus difficile cela, chaque nation ayant reçu le 1© maximum de droits et d'avantages, sans faire tort ni aux droits ni aux avantages des i autres, d'arriver également à un accord sur les garanties formelles de la paix future, c'est-à-dire à jeter les fondements de ' la société clos nations dont parle M. Wilson. Charles Bernard. c Le Rapatriement. Avis aux Belges d'Amsterdam Les Belges désireux de retourner au pays à leurs frais pourront dès maintenant obtenir un laissez-paisser en s'adressant^ munis de deux portraits et de la carte d'identité hollandaise, au local de l'Union belge, Kei-zersgracht 654, Amsterdam, tous les jours ouvrables, de 9i à 12 et de 2£ à 4 heures. - N.B. Il est délivrer un lais6ez-passer par famille. Les, adresses auxquelles il sera possible d'obtenir un laissez-passer à Amersfoort, Utrecht et Haarlem seront indiquées prochainement. Avis aux internés beiges ainsi qu'aux Personnalités et organismes autorisés à utiiÈser leurs services. A. Nul militaire belge (officier, sous-officier ou soldat) ayant été interné ne pourra plue se ' trouver eu Hollande après le 1 janvier 1919, sans y avoir été régulièrement autorisé par le lieutenant général Dossin, attaché militaire à la Légation de Belgique, à la Haye. La listo des militaires ayant reçu cette autorisation sera transmise au Ministre de la Guerre de Belgique, à Bruxelles. B. Sans tenir compte des militaires malades ou dont la femme ne peut momentanément voyager, les seul» militaires autorisés à rester en Hollande temporairement sont rangés dans les deux catégories ci-après: j 2.) Ceux dont les services sont utilisés par I l'autorité militaire néerlandaise; la Légation et les Consulats de Belgique et par les oeuvres ou organismes belges. 2.) Ceux dont les services sont utilisées par les Légations et consulats des puissances alliées, on amie; l'Oeuvre de l'hospitalisation des enfants français ; le services des réfugies fiançais du camp de Zeist et par la Société Anonyme ,,Jouret et Speltinck". Les militaires de la première catégorie compris les malades et ceux dont la femme ne peut momentanément voyager recevront les allocations belges „solde et indemnité" de leur grade. Les militaires de la seconde catégorie sont placés dans la-position de ,,sans allocations militaires", c'est à dire qu'ils ne recevront aucune allocation du Gouvernement belge. En cou-; séquence ce sont les personnalités ou organismes qui emploient ces militaires qui doivent leur fournir les moyens d'existence nécessaires. La position de ,,$ans allocations militaires" n'enlève pas aux ayants-droit des intéressés le bénéfice de la rémunération prévue par les lois du 27 septembre 1916 et du 20 mars 1917; C. Eu vue d'éviter à leur rentrée eu Belgique des désagréments aux militaires restés à leur disposition et d'assurer aux ayants-droits le paiement de leurs allocations, les personnalités ou organismes, qui les emploient sont priés d'envoyer sans retard, et en tout cas avant le 23 décembre prochain au Général Dossin, l'état — ' eu triple expédition — de tous les militaires qu'ils utiliseront après le premier janvier 1919. Cet état qui portera comme en tête la dé-situation do la personnaliiAou de l'organisme employeur et son adresse, rWsetânera: les noms et prénoms du militaire ; son grade ; son régiment ou unité, sa elasso de milice et son numéro matricule. Dès qu'une personnalité ou un organisme n'aura pins besoin dés services du ou des militaires restés à sa disposition il voudra bien eu informer le Général Dossin, en indiquant la date à laquelle cç ou ces militaires cesseront d'être à son service. D. Tout militaire qui restera en Hollande après le 31 décembre 1918, doit immédiatement se i faire inscrira — cette inscription peut être demandée par lettre — à La Légation ('pour ceux do la Havee et des environs) ou au Consulat de Belgique le plus rapproché do son lieu de résidence, en fournissant les indications qui doivent figurer à l'état dont il est question au Lit t. C. et eu outre le nCUi et l'adresse do l'em- ; ployeur. La légation et lés Consulats inscriront ces ; militaires et ces indications sur une liste spé- ; ciale et préviendront 'o Général Dossin de : toute inscription. E. • Tout interné en Hollande ne pourra rentrer régulièrement en Belgique sans un ordre de ré joindre du Général Dossin. Si le militaire était resté eu Hollande sans v avoir été autorisé, par ce dernier, l'ordre 1 de rejoindre portera !a mention: ,,Resté en Hollande sans autorisation". Aussi convient il qu9 tout militaire s'assure au plus tôt si la personnalité ou l'organisme qui utilise ses ser- ! vices a transmis au Général Dossin l'état dont I il est question au Litt. C. et a obtenu pour lui l'autorisation de rester en Hollande après le 1 janvier 1919. 1 jggp>~»-o-o-^sji ■ Avis à nos lecîeurs Tous nos compatriotes exilés rentrant en Belgique, nous considérons notre tâche en Hollande comme terminée. L'Echo Bolgs paraiîra encore à Amsterdam jusqu'au 31 décembre 1918, en sorts rie liquider les abonnements en cours, | Les négociations de paix A propos du voyage de M. Wilson en Ans.eterre. LONDRES, 24 décembre. (Reuter.) Le correspondant parlementaire du ,,Daily News' ' écrit. Les arrangements pour la conférence internationale de la paix à Paris ont été modifiés à la suite de la décision brusque de M. Wilson de visiter l'Angleterre. Ce délai dans les discussions des alliés n'était pas prévu et, quelque satisfaisante que soit cette occasion pour l'Angleterre de saluer M. Wilson plus tôt qu'on ne l'eût cru, on ne f>eut pas nier que la visite, faite dans les circonstances actuelles, a une signification particulière dans le stade des pourparlers provisoires entre les principaux représentants des alliés. Au cours des deux derniers jours on a déduit de la visite de H. Wilson, dans les discussions politiques, qu'il existait des divergences de vues entre les Etats.Unis et l'Angleterre et on fait allusion aux difficultés existant pour la liberté des mers. Nous pouvons communiquer de bonne source que ces conclusions sont complètement errennés. Au contraire : la visite brusque de M. Wilson ne concorde nullement avec la divergence de vues entre les Etats-Unis et l'Angleterre mais elle contribuera à unir plus étroitement les deux pays contre certaines difficultés provisories qui sont nées quelque part et qui doivent être solutionnées. Les navires allemands livrés aux Britanniques. NEW-YORK, 23 décembre. (Reuter.) Le correspondant de l'„Associated Press" à Washington s'opposera vivement à toute proposition en vue de faire couler les navires de guerre allemands livrés en exécution ' des conditions de l'armistice. La Suisse et la conférence de la paix. GENEVE, 23 décembre. (H. N.) Le président fédéral prononça hier un discours. Il obtint un grand succès lorsqu'il déclara que la Suisse sera probablement admise à participer à la conférence de la paix à Paris et qu'elle y proposera une modification dans la question du Gothard. Do plus on a l'espoir que la Suisse obtiendra des concessions en ce qui concerne le commerce par les mers. f Esi BeBgScau© Le 22 novembre, fête nationale, MM. Goblet d'Àlviella, Magnette, Alexandre Braun, Ilanrez et Colleaux ont déposé au Sénat la proposition suivante: ,,L'anniversaire de la journée du 22 novembre sera célébré chaque année comme fête nationale. C'est le 22 novembre, on le sait, que le Roi a effectué à Bruxelles son entrée triomphale.• « • Un Conseil de Cabinet. Un Conseil de Cabinet s'esf> tenu au ministère des finances, sous la direction de M. Léon Delacroix. M. Masson a exposé les mesures qu'il comptait prendre pour assurer la libération des volontaires. En vue d'éviter tout arb.i-trairé\et d'empêcher tout favoritisme, le ministre a décidé d'opérer leur licenciement par catégories. Au point de vue de l'industrie, le gouvernement a décidé de prendre des mesures destinées à assurer le rapatriement des machines qui ont été enlevées par les Allemands. Des industriels ont été envoyés en Allemagne pour rechercher le matériel qui a été enlevé de leurs usines. M.M. Masson et le baron de Brcqueville vont s'entenare au sujet de la forme à donner aux distinctions destinées à honorer le patriotisme des Belges qui se sont vaillamment conduits sous l'occupation allemande. Des distinctions à titre posthume seront accordées^ ceux qui ont été fusillés et d'autres distinctions à ceux qui ont été condamnés par les tribunaux allemands. Les ministres ont décidé d'instituer dans chacun des départements des jurys d'honneur chargés d'examiner la situation des fonctionnaires et agents qui se sont compromis avec l'ennemi ou ont fait preuve d'activisme. Une série de personnes seront révoquées d'office: ce sont, notamment, les membres du Conseil des Flandres, les professeurs de l'Université allemande de Gand, tous ceux, en un mot, qui ont -accepté des fonctions ayant un caractère politique. Une sorte de conseil d'Appel sera institué sous la présidence d'un magistrat pour l'examen des cas douteux. * * * AYis aux rapatriés beiges de Hollande et d'Allemagne. Le ministre cle la guerre porte à la connaissance des militaires rapatriés de Hollande et d'Allemagne que le congé de dix jours qui leur a été accordé à leur retour au pays est prolongé de vingt jours. La durée totale du congé accordé aux rapatriés est donc de trente jours, non compris la durée du voyage. Ce3 militaires aurdht à se présenter à la brigade de gendarmerie la plus rapprochée, afin d'y faire viser leur permission pour prolongation. • * » Le ministre des affaires économiques a décidé de permettre l'importation par groupement. Les Chambres de commerce seront chargées dé l'organisation de l'importation. Le3 commerçants belges, alliés ou neutres qui étaient patentés avant 1913, pourront bénéficer de ces avantages. L'autorisation sera accordée pour une somme égale au quart des affaires traitées en 1913. Les demandes doivent être introduites séparément par les intéressés et1 être visées par les groupes. Les inspecteur* -^uvernementaux surveilleront les groupe Une allocation aux «députés. BRUXELLES, 20 décembre. — La questure de la Chambre a décidé par suite de la cherté de la vie d'accorder une indemnité hebdomadaire de 100 francs à tous les ; membres de la Chamre des représentants. a * Un député suppléant arrêté à Bincha. On annonce de Bruche une arrestation ; qui fait grand bruit, en raison de la per-j sonnalité de l'inculpé. Il s'agit de M. Elie i Hainaut, député suppléant socialiste de I l'arrondissemtn de Thuin, président de la : Fédération des bouchers belges, membre ! du comité régional de secours et d'alimentation. M. Hainaut est accusé d'avoir trafiqué avec les Allemands en ce qui concerne le bétail. « » Les étrangers. BRUXELLES, 23 décembre. (Havas-Reuter.) Le député libéral Devèze a posé des questions aux ministres de l'intérieur et de ; la justice concernant les sujets, des puissan-j ces ennemies qui sont autorisés à résider en Belgique. Il demanda si le gouvernement | n'était pas d'avis que: ! lo. Il a pour devoir d'exiger encore ; d'autres garanties que la signature de deux : citoyens belges et de n'appliquer une telle ' condescendance qu'à de très rares exceptions, faveur qui pourrait être invoquée plus tard aussi par d'autres sujets ennemis ; v I 2o. Il y a lieu, au cas où une expulsion ne peut pas être ordonnée, de concentrer les : sujets ennemis dans des endroits spéciale-j ment désignés à cet effet; 3o. Il y a lieu de classer les étrangers sans ! nationalité déterminée parmi les étrangers i ennemis. i * * * . Mr. Paul Frédéric. GAND, 23 décembre. (Havas-Reuter.) M. Paul Frédéric, professeur à la faculté j des lettres de l'Université de Gand, qui fut déporté en Allemagne pour son opposition ! à la politique allemande et flamingante, j sera nommé recteur de l'Université française : de Gatid. * * » Pour avoir des rsnsoigneir.ents sur les militaires, (Comrnuniqlié du ministère de la guerre.) — Un bureau de renseignements concernant les militaires belges est installé 7, place Royale, Hôtel de Belle-Vue, à Bruxelles. Les personnes désirant se renseigner au sujet de militaires sont priés de bien vouloir formuler leurs demandes par écrit, en indiquant les nom, prénoms, lieu et date de naissance des militaires recherchés. Comme il n'est pas toujours possible de répondre immédiatement aux demandes do renseignements, ces personnes voudront bien, à moins de motifs particuliers/ adresser leurs demandes par voie postale. Depuis son installation à Bruxelles, le Bureau de renseignements est saisi d'environ 15.000 demandes, auxquelles il sera répondu dans le plus bref délai possible. « * * Les pillards. BRUXELLES, 23 déc. (Tel.) A Grim-berghen, au Brabant, dix bandits masqués ont attaque la nuit la ferme de la veuve Janssens, âgée de 76 ans, qui vit avec ses deux fils et sa fille. Ils se défendirent avec des faulx. Les bandits tirèrent cinq coups de feu puis s'enfuirent. La veuve Janssens fut touchée par un coup de fusel; son état est grave. Un fils et la fille furent blessés moins grièvement. Un congrès socialiste international BRUXELLES, 23 décembre. (Havas-Reuter.) Une conférence socialise internationale a été convoquéo à Lausanne. Tous lc6 pays y participeront.D'après le jouirai ,,Social-deinocraten", de i Stockholm, M. Branting aurait reçu vendredi j dernier le télégramme ci-après du leader ouvrier ■ anglais Honderscn : J ai annoncé à M.M. \ andervelde et Huys-' mon s que le parti ouvrier anglais souhaite uuo conférence internationale à Lausanne, qui com-j menccra probablement vers lo 6 janvier. Nos i délégués sont déjà désignés. Il est trop tard pour convoquer encore le bureau. Si la commission executive do l'Internationale, de commun accord aveo les représentants du mouvement syndical international, devrait refuser do réunir la conférence sans pleins pouvoirs du bureau, je propose que MM. Vandor-veldo, Thomas, Gompers et moi-même exécutas--^ent nous-mêmes notre projet qui comporte la : réunion des organismes qui furent invités e;i I vue do la conférence socialiste inter-alliée en février et en septembre 1918. Dans ces conditions je propose de convoquer les neutres. Les puissances centrales sont informées qu'elles doivent prendre elles-mcnies<; des mesures. Mr. H uy s ma ils devra - remplir les^ fonctions de secrétaire et devra partir immédiatement pour Lausanne. Era MoHande La question du Limbourg et de l'Escaut. LONDRES, 23 déc. (Reuter.) Par rapport avec la nouvelle de Bruxelles disant que le gouvernement britannique aurait communiqué au gouvernement néerlandais qu'il avait l'intention de ravitailler l'armée britannique en Allemagne par l'Escaut et le Limbourg, Reuter apprend que, li y a quelque temps, le gouvernement belge a demandé de pouvoir jouir des mêmes droits que les troupes allemandes qui avaient reçu l'autorisation de passer par le Limbourg avec leur'matériel de guerre. Cette requête fut appuyée par les alliés. Vu que cette question forme un sujet très délicat de droit international une prompte décision n'estp 5s probable, mais on suppeve que le gouvernement néerlandais fera seulement des objections formelles en rapport avec le sentiment* unanime des alliés que ceux-ci peuvent demander d'être tr&?tés pour le moins sur le même pied que les , Allemands. En France I Hommage américain aux généraux français. \ PARIS, 23 décembre. (Havas.) Le général Pershing, en vertu des pouvoirs qui lui j sont conférés, vient de décerner la ,,mé-I daille pour services distingués" en raison | de services qu'ils ont rendus au corps expéditionnaire américain, aux généraux de Castelnau, Franchet d'Esperey, Fayolle, ; Maistre, Hirschauer, Gouraud, Dégoutté, ! le Boissondi, Mangin, Gérard, Berthelot, Guillaumat, Humbert-, Weygand et Buat. * -* * France et Espagne. PARISj, 23 décembre. (Havas.) Le roi Alphonse a adressé à M. Poincaré le télégramme suivant : ,,M. Alapetite m'a remis la médaille de la reconnaissance française, et je ne saurais comment vous exprimer mon émotion, et ma gratitude profonde en rece-| vant ce précieux témoignage d'affection et i de sympathie que Votre Excellence vient de m'oifrir au nom de la France. J'aurais bien voulu faire davantage pour soulager pendant la guerre les douleurs si héroïque-; ment souffertes pas cette noble nation pour i laquelle j'ai éprouvé toujours des sentiments d'amitié la plus sincère, sentiments partagés par mon peuple et que je suis si heureux de voir se raffermir. Je tiens aussi, mon cher président, à vous remercier de tout coeur pour l'accueil si affectueux fait par vous et par le gouvernement français au président de mon conseil des ministres, à l'occasion de fea visite à Paris." • * * Personnalités Fusses en France. PARIS, 23 décembre. (Havas.) Le prince Lvof, ancien préident de la république russe, est arrivée à Paris samedi soir. Dans l'après-midi de dimanche, le prince Lvof a assisté à une importante conférence, à laquelle ont pris part l'ambassadeur de Rus- „ sie à Paris et diverses personnalités russes | venues en France avec l'ancien chef d'Etat. Cette conférence ne s'est terminée qu'assez , tard dans la soirée. D'autre part M. Ko-kovtsof, ancien président du conseil des mi- s nistres de Russie et ancien ministre des finances,. accompagné de sa femme est arrivé, dimanche soir à Paris, ou il vient en | mission. * 8 * La visite du roi d'Italio à la France. PARIS, 23 dé o. '(H. N.) Au cours de sa visite aux armées le roi d'Italie k remis personnellement le Croix du mérite au maréchal Pétaân et aux généraux Maistre et Guillaumat. Le roi d'Italie et le prince de Piémont sont retournés eij Italie par Dijon. En Alsace Le joli geste de Mile Wilson. On sait que Mll° Wilson a assisté aux manifestations si é. .ivantes de la population de Strasbourg, à l'entrée de nos troupes. ,,Mlle Wilson est allée ce jour-là, m'écrit un officier témoin de l'incident, juqu'au pont de Kehl, rive française, est descendue sur la berge, a enlevé son gant et a trempé sa main dans l'eau du Rhin." Ce geste symbolique n'est-il pas cligne d'une Française? * i vJ Lorrains et allemands. PARIS, 23 décembre. (Havas.) Un ra-diotélégramme de Nauen fait aliusio'-> au pillage de quelques magasins allemands à Metz. Ces incidents sont inexactement rapportés par le propagandiste de Nauen. Il j est vrai que plusieurs magasins ont été j pillés à Metz, mais les victimes de ces actes j regrettables s-ont des commerçants alle-; mands à qui la population messine avait à I reprocher de nombreuses et graves exac-I tiens : pendant la guerre des jeunes gens et ! des jeunes filles avaient été a plusieurs reprises molestés et signalés pour sanctions à 1?. police locale uniquement parce qu'ils persistaient à parler français en se présen-i tant dans les dits magasins. Aucun Allè-! ni and du reste n'a-été arrêté ni menacé ( d'arrestation pour les faits qui se sont pas-( sés à oette occasion à l'exception de ceux j qui fureitt pris dans les mêmes magasins 1 fracturés en trains de piller. Car c'est là [un trait à souligner: un .certain nombre ! d'Allemands profitèrent de la circonstance pour piller les boutiques de leurs compatrio-I tes. | Eti Angleterre La semaine de travail de 47 heures. . LONDRES, 23 déc. (Reuter.) 2,816,545 1 ouvriers dans les industries de mécanique et de la construction de navires ont voté pour et 148,526 contre le projet de la semaine do travail de 47 heures qui sera introduite à partir du nouvel-an, projet au sujet duquel les représentants des ouvriers et des ligues dos patrons dans cette industrie so sont mis d'accord récemment comme étant une tentative raisonnable pour améliorer progressivement les conditions du travail. A une réunion de propriétaires do mines à Lanca-shire et Yorkshire il fut approuvé d'instaurer la semaine de travail de 49 heures pour , tous les ouvrions travaillant à la surface. La ligue nationale des ouvriers du tuante- ! port exige l'institution de la semaine de 44 i I heures pour tous les employés du service des j tramways anglais, propriété communale ou i ! particulière, et dont les heures de travail : | par jour no peuvent pas dépasser le nombre de huit. • i a Les élections «n Angleterre. LONDRES, 23 décembre. (Reuter.) M. | j Fiser, ministre cle l'instruction, et sir Martin Conway, unioniste de la coalition, ont été élus pour l'université britannique unie. Sir Philip Magnu, unioniste de la coalition, a été élu pour l'université de Londres et a battu le candidat ouvrier bien connu Sydney Webb par 2810 voix contre 2141. tJn candidat Sinn Fein battit le candidat nationaliste pour l'université nationale }>ar 1644 j vois contre 813. En Italie Le roi d'Italie rentré à Rome. HOME, 23 déc. (Ag. Stefani.) Le roi et lo prince de Piémont sont revenus ici aveo M. Orlando. Le roi et le prince f Tirent chaleureusement reçus par la foule; M. Or-| lando fut aussi très ovationné. En Serbie L organisation du ravitaillement. PARIS, 23 déc. (Havas.) M. lS&bert Hoover, contrôleur du ravitaillemeni américain, d'accord avec la décision des gouvernements associés de prendre d'énergiques mesures de secours, vie®b de charger le colonel Atwood, de l'armée américaine, de la direction du ravitaillement de la Serbie et cle l'Etat Yougo-Slave, par l'administration des vivres des Etats-Unis. Le colonel, accompagné de six officiers, se rendra sans jdélai Belgrade et dans d'autres endroits du territoire en question. De leur côté, les alliés vont envoyer des représentants pour participer à l'oeuvre de secours. Déjà, des vivres expédiées des Etats-Unis, grâce à la collaboration du département de la guerre et de l'administration des vivres, arrivent dans les ports de l'Adriatique et sont débarqués sous la surveillance du quartier-maître général de l'armée américaine. Le colonel'Me. Istosh, de l'armée américaine, se rendra à Trieste et les différents ports de débarquement pour contrôler les bases de ravitaillement et coordonnera son travail avec le colonel -Atwood et les représentants des alliés en Serbie, Bosnie, Herzégovine et Monténégro. La situation des populations urbaines dans ces régions est, en effet, extrêmement critique, mais on compte pouvoir les secourir dans un délai d'une quinzaine dd jours. L'administration des vivres, en outre, envoie une mission en Pologne se composant du colonel Grove, de l'armée américaine, du docteur Ver nos Relloy et de M. Hugh Gibson. Les gouvernements français et britanniques envoient également des missions. De semblables mesures 6ont prises en faveur de la Roumanie. Quant à l'oeuvre de secours en Belgique et dans le nord de la France, on en développe rapidement l'organisation, surtout en ce qui concerne les habitations temporaires, les vêtements, etc., par l'intermédiaire de la commission de secours eu Belgique dirigée per M. W. B. Poland, à qui sont adjoints des officiers d'état-major américains, britanniques et , franaçis.. En Roumanie L'union de la Bukovine à la Roumanie. BERNE, 24 décembre. (Havas.) A Czer-nowitz vient de so tenir un congrès des nationalités auquel ont pris part des représentants roumains, polonais et allemands. Uno résolution a été votée à l'unanimité préconisant l'union de la Bukovine à la Roumanie. Les Ruthènes n'étaient pas représentés au congrès. Au Portugal Le nouveau cabinet portugais. LISBONNE, 23 déc. (Reuter). Lo cabinet est composé comme suit : Tamagnini Barlosa-, président et ministre des affaires intérieures. Cortereal, ministre de la guerre. Souza-, ministre de la marine. _ ♦ Azevoda Reves, minore defc affaires étrangères.En Afcstri'cSi© Un discours du président de la république tchèque. PRAGUE, 23 déc. (H. N.) Le premier président do la république a prononcé aujourd'hui un discours devant les membres de l'assemblée nationale et les représentants des gouvernements alliés dans l'ancienne salle dtiudience du bourg des empereurs d'Autriche qui^ est transformée actuellement en salon de- réception du ministre président. Un publio nombreux y assistait. A 2 heures de l'après-midi M. Masaryk fit son entrée et il fut reçu pat-un enthousiasme délirant. Dans son discours il dit entre autres: Les alliés ont proclamé fidèlement le principe do la démocratie et défendu conséquem-ment le droit de tous les Etats efi de tous les peuples, aussi les petits. Il parla ensuite des principes de M. Wilson et constata formellement qu'au point de vue financier tes Tchécoslovaques n'avaient jamais eu un ceJntime des alliés. Il insista particulièrement sur âeoi parce que les ennemis parlent toujours d'argent russe, anglais ou autre qui aurait été reçu par les Tohèqués. *. % * Ls décès du prince Hohenlohe-Schillingfursi. VIENNE, 23 déc. (H. N.-) Aujourd'hui est décédé inopinément, au cours d'une partie de chasse, le politicien bî£n connu, le prince Hohenlohe—Schillingfuerst, à l'âge de 55 ans. Era Allemagne Lo „Libre blanc" sur les origines de la g^apre. On apprend de Berlin que le Livre wanc allemand, destiné à divulgue* des documents relatifs aux origines de la guerre, comprendra trois çu quare volumes. Il est préparé par M. Kautsky, l'écrivain socialiste, qui est adjoint au secrétaire d'Etat des aff\*res étrangères, et par M. Qijarck, député socia- 1/ y a un an 2-5 décembre 1917 : En Palestine les troupes, du général Allenby passent la Ïïahr-El-Auja, occupent cinq villages et fmnt. 33-5 prisonniers. Les Britanniques repoussent une violente attaque allemande près du chimin dé fer d'7 près—Staden. 26 décembre 1917 : Les jr&firais enrayent plusieurs raids allemands. Les Italiens étendent leurs progrès dans le secteur du, mont AsoIohc. Nouveaux succès dos Britanniques en Palestine. Ils occupent quatre villages. Un discours éloquent du ministre Orlando C la Chambré italismç*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume