L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 19 März. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/542j679v21/
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4éme Antific S cents Mardi mars I91@ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal qiasoticIseBii «Sas rrssailra gmiraissaraî eea JHto3I»radie Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être aaressé^s ai hnpeau de rédaction: N. 2. VOOHBUKGWAL 234-240 RécSacteiaa* en CheS: Gustave df^sipaeirs- Ç>.omité de B^ctlonij ChambFy- Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fî. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Les Deux Idoles Hindenburg et Ludendorf se sont fai interviewer. Les deux grands hommes pa raissent satisfaits. Cela s entend a leur suf fisanse et à leur bonhomie Ne sont-ils pa les véritables maîtres de 1 Allemagne, et maîtres de ^Allemagne, ne sont-ils pas ausg le» maîtres en Autriche, en Turquie et ei Bulgarie? Hindenburg n a pas d ambition dynastiques. Il possède tous les accessoire dont la maison de Hohenzollern dispos pour récompenser ses bons serviteurs de trais les crois et les étoiles domestique jusqu'au bâton de maréchal. Il laisse volon tiers à sou souverain la couronne et 1 «centre et il se contente de porter le glaive l'attribut le plus effectif du pouvoir Guillaume, jeune, renvoya Bismarck ; Uuil laurae vieilli n'osera jamais renvoyer Hm denburg. Quant à Ludendorf, il joue aupre f. de Hindenburg le rôle du père Joseph. C ! qu'on eût appelé au dix-huitième^siècle 1 î malheur de sa naissance l'a empêché jus • qu'ici d'être élevé au grade de feldmarécliaj Mais il goûte l'ivresse dés véritables orgueil f ïeux qui manquent le plus souvent de vanité [ Il lui suffit d'avoir gagné les batailles qu ont fait le renom d'Hindenburg et il n es î pas fâché qu'on le sache dans le public. Hin I. denburg manoeuvre l'empereur, Luden .iorf manoeuvre Hindenburg. C est Luden dorf qui, en fin de compte, peut dire: eu I ,';olû, sic jubeo. Il siffle; le monde allemanc | n'a plus qu'à danser. Ceci ne plaît pas à tout le monde ën Aile-t magne. Il y a dès parlementaires qui s m-f quiètent de cette dictature d'un duumvirat | extra-légal qui s'exerce non seulement dans I le domaine militaire mais aussi sur le ter-I rain politique. Ils n'osent pourtant pas le I aire. Est-ce que, dernièrement, Erzberger, ^ le député en vue du centre, soupçonné de t tiédeur dans le culte que tout bon Allemand est obligé de rendre aux deux idoles, ira pas protesté énergiquement de son ado-ration pour le ,,grand Hindenburg" et son [ ,,génial collaborateur" ? , Il n'y a que le ,,Vorwàrts" qui ait eu un tout petit peu ■ plus d'audace. Quand il fût question de la démission de Ludendorf, ce journal osa écrire que Ludendorf n'avait qu'à faire son devoir et- à restera son poste comme 1( plus obscur des soldats du landsturm. Est-ce à la suite de cette observation du „Vor-wârts", ou bien parce que le gouvernement f de l'empereur avait abdiqué entre ses mains que le général quartier-maître consentit à garder ses fonctions ? Quoi qu il^ en^ soit, ii se sent bien en selle aujourd'hui. Et, pour le moment, il n'y a personne, en Aile-, magné, qui ait le vouloir ou le pouvoir de le démonter. # . La comédie serait amusante si elle n'était superposée à la tragédie effroyable que nous vivons. Les chanceliers successifs se désolidarisent en paroles d'avec les panger-manistes et le parti ,,Vaterland"- En fait, ils acceptent la dictature des deux généraux qui incarnent l'idéal du pangermanisme. Au JJeichstag, MM. de Hertling et de Kiïhlmann ressassent la sornette usée de la guerre défensive imposée à l'Allemagne. [ Dans la réalité, Hindenburg et Ludendorf f font une guerre offensive à la Russie à la-! quellù ils enlèvent un tiers dé son territoire. Est-cé pour y appliquer le fameux principe du droit des .peuples à déterminer eux-mêmes le statut de leur gouvernement? Hindenburg et Ludendorf ne s'embarrassent pas de principes; ils servent des intérêts, des intérêts allemands. Ils viennent de le î déclarer sans ambages dans leur interview. ' Précisant leur pensée, ils ont déclaré , que les nécessités militaires obligeaient l'Allemagne à créer sur sa frontière de [ l'Est des Etats-tampons et que, politique-| ment, l'existence de ces Etats-tampons ne [ se comprenait que s'ils étaient étroitement I reliés à l'Allemagne. La nature des liens I auxquels ces deux messieurs faisaient ^llu-R eion ne fait plus de secret pour personne depuis qu'une députation de la diète de Cour-lande est venue offrir la couronne ducale à l'empereur Guillaume. Cette paix allemande, imposée à l'Est, nous devons aussi l'imposer à l'Ouest, a dit Ludendorf. Charmante perspective! Comment? C'est bien simple et il n'y a d'ailleurs qu'un moyen: par la force. Noua sommes les plus fort-s, a déclaré Ludendorf; nous avons le plus grand nombre de soldats, le plus de canons, d'obus, de gaz, de tanks, d'avions, etc. Ceci n'est ni plus ni moins que l'annonce de la grande offensive. Nous pou-iVong tenir pour assuré qu'elle va venir. Ceci n'est cependant pas une raison pour qu'elle réussisse. Les Russés ont été battus, oui. Il serait pourtant excessif d'attribuer 0ett9 défaite au génie du seul Ludendorf. Le génie, ou plutôt le mauvais génie de Lenine et de Trotzky y a également été pour quelque chose. Au temps où. ce mauvais génie n'avait pas encore dissocié l'âme russe, l'immense supériorité en matériel de l'Allemagne n'avait jamais rien obtenu contre la Russie. D'autre part, nous savons les causes de la défaite italienne que les Italiens ont réparée depuis. Elle, non plus n'a rien à *voir avec cette supériorité de matériel qui inspire tant confiance à Ludendorf. Et nous savons que les causes d'e la défaite russe et du recul italien n'existent pas ou, plutôt, n'existent plus sur le front franco-britannique.„Ils ne passeront pas", a dit M. Cle- j menceau tout récemment a encore. M. Clemenceau est précisément un des hommes qui ont le plus contribué à extirper ce fléau du défaitisme dont les bochés attendaient des résultats autrement efficaces que de leurB gaz asphyxiants. Et ils n'ont plus maintenant que ces gaz dont on peut dire que l'effet, depuis le printemps de 1915 où ils en ont fait usage pour la première fois, à Ypres, est éventé. Ludendorf prétend Qu* fef .Allemands ont le plus de ceci et le plus de cela. Cependant-depuis deux mois, c'est-à-dire depuis le temps où 1 aurait pu s'affirmer cette supériorité allemande, nous voyons que lès Allemands ont été constamment battus. La lecture * des b communiqués nous a donné une confiance - que les rodomontades de Ludendorf ne - sont pas en état de nous enlever. , 3 Les Allemands, s'ils tentent l'aventure, , se casseront le nez comme dans leur i marche sur Paris, leur marche sur Calais et 1 leur marche sur Verdun. Ils n'e se casse-3 ront pas seulement que le nez, ils se brise-3 ront le crâne. Car cette aventure sera la 3 dernière. Elle enlèvera au duumvirat Hin- - denburg—Ludendorf cette auréole d'imvin-5 cibilité qui les rend tabou." Ce jour-là il - y aura des Allemands, parlementaires ou b non, qui ne se contenteront pas de s'avouer , tout bas les dangers de la dictature des deux chefs d'armées. Ils le diront tout . haut. Ce^s ânes n'auront plus alors qu'à - ruer. Mais ce sont nos soldats qui jetteront s dans la poussière les deux idoles où l'Alle-3 magne a mis sa foi. 3 Charles Bernard. — L'iÉshk de guerre Menas. Gênes, jamjvier 1918. Malgré les extravagances de leur propagande et malgré qu'ils ne nous aient point donné encore ce chef-d'oeuvre sans quoi les meilleures théories me valent rien, il est certain que les bruyants futuristes italiens ont rendu à leur pays un .grand service. En cassant quelques vitres,' ils oint détruit en effet la légende qui représentait l'Italie comme un pays ne vivant que de son passé, comme une magnifique nécropole, comme un musée incomparable, ulnj pays pour voyages de noces, um sujet de carte postale en couleurs. Qui connaît bien l'Italie moderne sait qu'en Lombardie, à- Turin) en Ligurie, on entend da sirène des usines, le ronflement des moteurs et le chant cadencé des marteaux, bien plus souvent que des barcarolles ou deu sérénades. Je reste profondément impressionné de la vision des industries de guerre italiennes , que je viens d'avoir aux portes de Gênes. 1 C'est là que 6ont la plupart des établissements d'une puissante société qui peut fabriquer des locomotives et des turbines, des bateaux marchands, des torpilleurs et des 6ous-marins, des aéroplanes et des canons de tout calibre, depuis le 75 jusqu'au 385, pesant 90 tonnes, envoyant à la vitesse initiale de 950 mètres à la seconde un projectile de 885 kilogrammes. La compagnie a des mines dans la vallée d'Aosite, des hauts-fourneaux et des aciéries, des fonderies de bronze' des fabriques d'hydrogène et de produits réfracta-ires. Elle occupait 12.000 ouvriers au début de la guerre. Elle en emploie 45.000 aujourd'hui, ayant triplé la superficie de ses usines. Depuis deux ans, on. voit sans cesse les nouveaux halls, les ossatures de bâtiments nouveaux sortir de terre. Au bord de la mer bleue l'usine ,,ten-taeulaire" monte à l'assaut des villas aux jardins de rêve... J'ai vu, au a&urs de cette journée exténuante où l'on n'a pu me montrer qu'une faible partie des installations, une nouvelle et gigantesque usine en construction. Trois étages, fer et 'béton et, s'il vous plaît, des escaliers de marbre — c'est par là que monteront, dans quelques semaines, non point des dogaressea aux longues traînes de velours, mais les gentilles rnunitionnettes que j'ai vues à l'oeuvre dans une ancienne minoterie; Sur leurs tours-revolvers si rapides que les rainures composent comme une gaîne de verre elles filetaient des obus, fabriquaient des étoupilies, des vis, des agrafes d'aréopla-nes d'un acier merveilleux, jolies commue des bijoux. Non loin de là j'ai vu l'aciérie et puis le hall de 25 mètres de haut, dominant un puits aussi profond, où l'on emboîte l'un dans l'autre les tubes de canon. Des officiers d'artillerie, de simples soldats assistent à la fabrication des pièces qu'ils vont servir au front, aux essais- de tir qui se font au bord de la Méditerranée. Ou bien encore, iLf accompagnent leurs canons à l'Hôpital, l'usine des réparations. Un inférieur me montre en clignant de l'oeil de formidables presses hydrauliques — 15000 tonnes — achetées aux premiers jours d'août 1914 en Allemagne et qui forgent aujourd'hui les obusiers qui tireront sur les abris où se tiennent les troupes de von Belctw. Avant la guerre, on achetait aussi à l'étranger les âmes des canons terminés dans' l'usine. A présent, celle-ci fond ses canons elle-même. L'évolution glorieuse de l'industrie italienne est une éclatante justification de la parole fameuse d'e Victor Emanuel II: ,,L'Ita-lia farà da se." (L'Italie 6e fera d'elle-même).Louis Piérard, Les Belges en Chine ' Un de nos compatriotes, le R. Père De Prêter, missionnaire de la congrégation de Sclieub, directeur du Séminaire de la Mongolie orienta-le, vient de recevoir du Gouvernement chinois la décoration de l'Epi d'or. A la demande du service géologique, attaché au ministère de l'agriculture et du commerce, le P. De Pieter a fait des recherches, particulièrement heureuses, sur la stratigraphie de la province de Jel-hol, ouvrant ainsi définitivement la voie h l'étude du terrain chinois. SI y a un m 19 mars 1917; Les Français occupent Noyon, une vingtaine de localités, notamment Carie pont, M orskin, N ouvrom, G Giscard et dépassent Ilam et Çhawiy. Les Britanniques occupent urne quarantaine de, villages dafùs lei secteur. de îJJj;.mvnc^ ' En Belgique. En Esclavage. Il y a quelque-temps, .l'autorité, allemande faisait savoir que les jeunes gens de Brasschaet et des environs,, nés en 1901, devaient se rendre à la maison communale de leur localité pour s'y faire inscrire sur une liste spéciale. Ils avaient jusqu'au 15 février pour accomplir' cette formalité. Aujourd'hui, on apprend que ces jeunes gens viennent d'être prévenus d'avoir à ee tenir prêts .à partir pour une destination qu'on ne précise pas. Ils devront emporter quelques effets de rechange et de la nourriture pour deux jours. Bien que les boches ne le disent pas, ces malheureux jeunes gens sont évidemment destinés à aller exécuter des travaux militaires sur le front ou, en tout cas, dans la zone dangereuse, dont certains, hélas! ne reviendront sans doute jamais. A Brasschaet, on est unanime à penser que ceux d'entre les jeunes gens de cet âge qui, dernièrement, ont passé la frontière hollandaise pour aller s'engager daYts l'armée belge et servir leur patrie ont été bien inspii<é3. La terreur boche. Le général-major von Sodeni, gouverneur du Brabant, vient de faire afficher la dernière liste de ses victimes. Cette brute galonnée a décidé, en effet, de condamner : Frédéric Jamar, cafetier à Laeken, rue Jolly, à 4 mois de prison et 3.000 marks | d' amende ; Jacq ues Vermeulen, cultivateur à Elewyt, à 4 mois de'prisoii; Jean De Smet, ouvrier à Liedekerke, à 6 mois ; G. L. Monsieur, imprimeur, rue de Grave, à Bruxelles, 2 mois de prison et 3.000 marks d'amende ; Jean Baptiste Boogmans, chaussée de Jette, à Koekelberg, à 3 mois; Hubert Champion, négociant à Bruxelles, rue Pletimckx, à 2.000 marks d'amende; Alexis Senepart, commerçant à Basily, à 1 mois de prison et ,1.000 marks d'amende; ^arcel Brunschwig, employé de commerce à Vorst, à 2 mois et 300 marks. Le prétexte ? Son Excellence me daigne même pas le donner. A Bruxelles Comme on sait, il est devenu absolument impossible de voyager en chemin de fer depuis quelques jours. Le trafic des trains de voyageurs est, en effet, absolument suspendu sur toutes les lignes ferrées en Belgique occupée. Sur deux lignes seulement, il y a par jour un seul train dans chaque sens: sur la ligne Bruxelles—Anvers et sur la ligne Bruxelles—Liège—Her'besthal. .Et encore sur cette dernière ligne le train quotidien qui part de Bruxelles chaque matin ne prend-il que les voyageurs à destination de l'Allemagne. Impossible de monter dans le train si l'on ne va qu'à Louvain ou à Liège par exemple. Seuls, y ont accès les voyageurs munis de billets pour Aix-la-Chapelle, Cologne, ete. C'est dire que l'on n'y / rencontre que des boclies ou quelquesruns de ces commerçants cosmopolites qui trafiquent avec les Allemands. La cause de cette interruption presque totale du trafic: les transports énormes de î troupes et de matériel. Chaque jour, en effet, de nombreux trains militaires circulent sur les grandes lignes. On sait que, quoiqu'on disent certains, les Allemands continuent à préparer la grande offensive annoncée sur le front Ouest, et cela très probablement sur. plusieurs points simultanément.* * * Par tous les moyens en leur pouvoir, les boches 6'ingénient à arrêter les transactions et à ruiner les commerçants en Belgique occupée. Il suffit qu'un officier ou qu'un fonctionnaire allemand se plaigne en haut 'lieu d'avoir dû payer trop cher tel ou tel abjet dans un magasin pour que l'autorité allemande fasse aussitôt fermer boutique au malheureux négociant coupable de n'avoir pas consenti, un prix de faveur à l'envahisseur. C'est ce que les Allemands appellent ,,empêcher le commerce usuraire" (sic) ! Sous le prétexte de punir des commerçants pour avoir fait de l'usure, ils ont, à l'heure qu'il est, fait fermer, rien qu'à Bruxelles, trois cent quarante-cinq magasins, — chiffre officiel. A Anvers Dimanche matin, au petit jour, on trouvait étendu sur le pavé, dans la Longue Rue Neuve, non loin du coin de la rue des Claires, . le corps d'un officier supérieur allemand, baignant dans son sang. Comme il semblait respirer encore,, une patrouille qui passait le transporta dans la pharmacie de M. De Beul, çpi'on avait réveillé, et qui lui donna les premiers soins. L'officier portait à la gorge et à là tête de graves ! blessures, qui paraissaient avoir été produites par des coups de baïonnette. Peu après, on transféra le blessé," qui n'avait pas repris ses sens, a-ji l^iret militaire allemand de la rue du Prince et nous croyons savoir qu'il y a succombé dans la journée. On pense qu'il a dû être victime de la vengeance de plusieurs de ses subordonnés, qui devaient avoir à se plaindre de ses procédés et qui, l'ayant rencontré, la nuit, alors qu'il sortait d'une des nombreuses brasseries allemandes du quartier, lui ont fait payer cher des brutalités à leur égard. Naturellement, l'autorité boche a fait défendre formellement aux journaux em-bochés d'Anvers dé mentionner l'événement, lequel ne serait pas le premier qu'on aurait à relater en Belgique occupée, depuis quelque temps surtout. Il est arrivé à Anveru de nombreuses troupes allemandes'.tous ces temps derniers; on en a logé dans les Entrepôts qui donnent avenue du Commerce, près de la place du Nord, au Collège Notre-Dame et dans nombre d'autres locaux de la ville. Ce qu'il va falloir désinfecter après la guerre! Les opérations militaires Grande activité sur la Meuse. Les Français exécutent des attaques réussies dans la contrée de Gkeppy et dans le Bois de Pâalancourt. — Ils s'emparent de plusieurs mitrailleuses et lont plus de W& prisonniers. Vifs duels d'artillerie. Sur le front feeïgs. Les Belges occupera l'ancien secteur anglais près de la côte. LONDRES, 17 mars. Le correspondant spécial de Reuter près de l'armée anglaise en France annonce qu'on mande officiellement qu'actuellement les Belges ont occupé l'ancien secteur anglais à la côte. Sur le front occidental. Activité d'artiilsri© (fCommuniqué officiel) PARIS, 16 mars. Rien de saillant à signaler en dehors d'une assez vive activité d'artillerie sur la rive gauche de la Meuse. Uns attaque réussie des Français sur la rive gauoho de la Meuse. (Communiqué officiel.) PARIS, 17 mars. (Havas.) Au nord du Chemin des Dames, de part et d'autre, des actions d'artillerie assez violentes se produisirent.Sur la rive gauche de la Meuse, hier soir, les Français firent une vigoureuse attaque dans la contrés de Cheppy, qui réussit complètement. Sous' la jDrotection de leur artillerie, qui domina les batteries allemandes, les troupes françaises s'introduisirent dans les tranchées ennemies sur un front de 800 mètres jusqu'à une profondeur de 300 mètres. Après avoir détruit tous les abris, les blockhaus, ètc., les Français retournèrent dans leurs lignes avec 80 prisonniers, appartenant à. trois régiment différents, et ivec 7 mitrailleuses. Nos troupes ne subirent que des pertes peu importantes. Pendant la nuit les détachements français- poursuivirent leur action. A Vauquois ils réussirent à faire une dizaine de. prisonniers au cours d'un raid rapide. Dans le Bois de Malancourt, après un X)mbardement, nous fîmes 40 prisonniers. Sur la rive droite de la. Meuse, pendant a nuit, les batteries ennemies bombardèrent [violemment plusieurs points des ligne^ françaises entre la Meuse et Bezonvaux. Notre artillerie riposta immédiatement. Au nord de St. Mihiel des patrouilles françaises firent des prisonniers. Le 15 un avion allemand fut abattu; quatre autres furent gravement endommagés. f ^ Des avions français lancèrent 7000 kilos de projectiles sur des bâtiments militaires à l'arrière du front ennemi. 1 Les Français étendent leur succès. (Communiqué officiel) PARIS, 18 mars. (Havas.) De temps à autre des actions d'artillerie se produisirent dans la contrée de La Pompelle. Sur la rive droite de la Meuse le bombardement signalé ce matin se développa, atteignit une grande intensité et fut suivi par un certain nombre de violentes attaques. Près de Samogneux, au nord du Bois de Caurières et dans la contrée de Bezoïnveaux de grands détachements allemands, après avoir attaque les positions françaises, ont réussi à s'introduire sur plusieurs points dans nos lignes. A la suite de la Violence de notre feu l'ennemi subit de grosses pertes et ne parvint pas à se maintenir dans nos positions. Dans toute la contrée le duel d'artillerie se poursuit avec violenoe. Après de nouvelles reconnaissances les troupes françaises, au cours de la nuit dernière, se sont introduites dans le Bois de Malancourt dans les tranchées allemandes sur un front de 1400 mètres jusqu'à une profondeur de 800 mètres. Le nombre total des prisonniers faits sur la rive gauche de la Meuse au cours dé la nuit dernière dépasse 160. Parmi ces prisonniers il y a plusieurs officiers. Les Britanniques réussissent un raid vera Lavacquerie (Communiqué officiel) LONDRES, 16 mars. Ce matin nos troupes réussirent un raid au, nord-ouest de Lavjacquerie. ±j arcuiierie eamemae montra quelque activité au sud-ouest de Cambrai, aux environs de la Scarpe, au nord de Lens, de part et d'autre du canal de La Bassée et dans le secteur de Messines. A l'est de Quéant nos batteries incendièrent un grand dépôt ennemi. Les piletes britanniques réussissent une attaque sur Zweïbrucken (Communiqué officiel) LONDRES, 16 mars. Aujourd'hui nos aviateurs attaquèrent des objectifs militaires en Allemagne. Us. lancèrent 14 bombes de oadibre lourd et 10 autres de calibre» léger sur les casernes, les usines de munitions et la gare de Zweibrucken. On constata que les projectiles touchèrent les casernes et les environs de la gare. Bien1 qu'ils eussent été attaqués par des avions de reconnaissance et cànonnés par les batteries spéciales de l'ennemi, tous nos aviateurs rentrèrent indemnes. Actions d'artillerie. (Communiqué officiel.) LONDRES, 17 mare. (Reuter.) Une attaque de nuit sur nos lignes près de Zonme-beke fut repeussée à coup de fusil et à coups de grenade à main. Au sud de la route de Bapaume—Cam- j brai l'artillerie ennemie déploya de l'acti-! vité. Elle bombarda également vigoureusement nos ouvrages de seconde ligne au sud de Lens. a Au nord du canal de La 'Bassée, au sud d'Armentières. et dans le secteur d'Ypres on signala également de violentes actions d'artillerie. ouuumi iuu<&ux uni£imiques vers epeny. Grave!!© et Lens (Communiqué officiel) LONDRES, 17 mars. La nuit dernière nous réussîmes des opérations locales vers Epehy et Gravelie. Nous repoussâmes un raid ennemi au nord de Lens. Au cours do ces actions mous fîmes quelques prisonniers. Dans la nuit d'hier l'artillerie ennemie fut active au sud de la route de Bapaume à Cambrai, dans la vallée de la Scarpe, à l'est du bois du Polygone, au sud de Lena et entre le canal de La Bassée et la Lys. Les derniers jours l'artillerie ennemie a montré une activité extraordinaire au sud-ouest de Cambrai et sur tout le front compris entrele*canal de La Bassée èt la route de Menin. , Sjjr ïs front italien Actions diverses (Communiqué officiel.) ROME, 17 mars. (Agence Stefani.) Dans la vallée de Concei et au sud d'Asiago des détachements de reconnaissance ennemis furent mis en fuite. Dans la contrée du Monte Asolono nos patrouilles déployèrent une grande activité et firent quelques prisonniers dans la vallée d'Orine. Nos _ batteries bombardèrent des troupes ennemies en marche au sud de Cismon et entretinrent un violent feu à l'est de Zenzon et sur le delta de la Piave. A l'est de Montello les avions anglais abattirent un avion ennemi. Au cours de la nuit dernière nos dirigeables lancèrent une grande quantité do matières explosives sur le champ d'aviation ennemi à l'ouest do Livenza. ESsa Bfâl^Scaase Comité Consultatif de la Navigation Intérieure Le Gouvernement belge vient d'installer un comité consultatif de la Navigation Intérieure respectivement à La Haye, Londres et Paris. La composition de ces comités est la suivante: I. La Haye. MM. Van Cauwelaort, Membre de la Chambre des Représentants, président ; Garlinck, Iiermans-Auslcos, vice-présidents; Boel, Mtre Fierens, Discry, Beau-rain, Danco, Fcssoul, Dr. De Mayer, Dor, Commit. Gorren, Plouvier, Tijtgat, membres; Ingénieur Bijls, Zeestraat 50, La Haye, sécrétaire. II. Londres. MM. Standaert, membre de la Chambre des Représentants, président; Teugels—De Vos, Boels, vice-présidents; Main-, de Smet De Nayer, ,C. Smeesters, Adriaenssens, Lamot van den Abeele, Lalemant, Oeyen, membres ; ingénieur Drumaux, India House, Kingsway, Londres, secrétaire. III. Paris. MM. Bru net, membre du Conseil des Ministres,' membre de la Chambre des Représentants, président; Mtre Van Acke-ren, Van Haelteren, vice-présidents ; A. Smeesters, Janssens, Leysen, Delsaux, de La Haye, membres ; Ingénieur Maertens, rue d'Àmsterdam 70bis, Paris, secrétaire. H es ! S «ï sii £§ © Les navires hollandais mouillés dans !es ports américains. WASHINGTON, 16 mars. (Reuter.) Le gouvernement empêche tous les navires néerlandais d'embarquer du charbon de soute. Les forts américains veillent à ce que les navires hoir landais ne se sauvent pas avant la réquisition probable de lundi. On m'applique pas ces mesures au ,,Nieuw Amsterdam", qui transportera des passagers etr des vivres à destination des Pays-Bas, ni sur ,,1'Oranje", qui' transportera des officiers vers les landes néerlandaises. Le conseil de cabinet extraordinaire. La réunion extraordinaire des ministres de samedi dernier a duré jusqu'à minuit. Les Pays-Bas auraient accepté les conditions des àHiés? LOJNl)RES, 18 mars. (Reuter.) D'après le ,,Daily Mail" les Pays-Bas auraient accepté les conditions des alliés concernant l'emploi do na-vivres néerlandais en échange de vivres. La déclaration du gouvernement hollandais. Lundi le ministre Loudon a fait à la Seconde Chambré une déclaration au sujet des exigences de l'Entente. ' Après avoir rappelé que le gouvernement hollandais avait demandé,à l'Allemagne de lui livrer dans deux mois au moins 100.000 tonnes de froment et que le gouvernement allemand avait répondu qu'en présence des exigences de ses., alliés il ne pouvait satisfaire à cette demande, le ministre Loudon dit que le gouvernement hollandaisv se vit obligé d'accepter les conditions des alliés pour la livraison de 100.000 tonnes de froment le 15 avril prochain. Le gouvernement hollandais n'a cependant donné son consentement qu'aux conditions suivantes: En premier lieu Ma Hollande doit pouvoir compter sur la répartition- du tonnage hollandais et sur l'approvisionnement du" pays d'après lés données indiquées par la ,,base" de Londres et au sujet de laquelle ; le gouvernement hollandais vient de com-munquer en grandes lignes ses propositions définitives. Ensuite il est entendu que les chabons de soute nécessaires pour le transport des chargements destinés à la Hollande seront procurés au navires hollandais désignés à cette fin. Puis les gouvernements alliés, par rapport au service des navires hollandais dans la zone dangereuse, devront assurer: lo. que ces navires ne transporteront ni des troupes, ni du matériel de guerre; 2o. qu'ils ne seront pas armés; 3o. que les équipages seront libres de rester en service ou non ; 4o. que le3 navires détruits seront immédiatement remplacés par d'autres après la guerre. En présence de la détresse, non seulement en Hollande mais aussi aux colonies, le gouvernement, qui de cette façon sauvera en outre pour le présent et pour l'avenir une partie importante de notre flotte, fut obligé d'accepter les exigences des alliés à ces conditions. Il lui ést impossible d'aller plus loin. f Dgs que le ministre aura reçu la réponse des gouvernements alliés il la fera connaître à la Chambré. * * * Distribution de combustibles à Amsterdam Le dernier délai pour les commandes de combustibles pour la saison 1917-1918 est fixé au 20 ^ mars. On fera une exception; pour ^ce q a concerne les livraisons sur présentation de bons séparés, qu'on pourra encore obtenir jusqu'au 20 mars et» qui demeurent encore valables jusqu'au 23^ mais. * * * >• Les funérailles de M. Férir. D® Comité de l'Union Belge d'Amsterdam paie ses- membres et les Belges de la Colonie d'Amsterdam d'assister nombreux à l'enterrement de Monsieur Lucien Férir, vice-présidemt de l'Union Belge, afin de rendre un dernier hommage à celui qui s'est tant dévoué pour tous les Belges. L'enterrement aura lieu mardi, au Cimetière St. Bar barra. Réunion à la maison mortuaire Nieuwendijk No. 174-176, à onze heures. Pour le comité : le président Arthur A. Sedeyn; le secrétaire John Rousseaux. * * * A La Haye. Pour répondre au désir de S. E. le cardinal Mercier un salut solennel, avec allocution française, sera chanté dans J'Eglise Belge, Loosduinscheweg, 529, mardi, 19 courant, à 3^ heures, à l'occasion de la fête de St. Joseph, patron de la Belgique. Les Belges sont invités à y assister. * * * Comité Belge de Scheveningue. Le programme de la soirée de mardi 19 et., à 8 1/2 h., au Seinpost-Pavillon, comprendra : une partie musicale avec le concours de Mme De Haan, cantatrice, de M. Rargeai, déclamateur, et d'un quatuor sous la direction de M. G. Smeets. -o. une partie projections lumineuses de vues sur la marine anglaise. Esa Frarace La conférence de l'Entente. PARIS, 17 mars. (Reuter.) MM. Clemenceau, Orlan.do et d'autres ministres italiens et français sont revenus de Londres où une conférence importante a eu lieu. M. Clemenceau se déclara très satisfait des résultats obtenus. ïSrs Arai|îesS®rK»<fâ Le point do vue de M. Henderson LONDRES, 16 mars. (Reuter). Au coure d'une interview M. Henderson fit les déclarations suivantes: Les ouvriers britanniques désirent connaître l'opinion des ouvriers allemands sur les derniers, événements militaires en Russie et désirent savoir s'ils trouvent une corrélation quelconque entre ces faits et la formule ,,pas d'annexions, pas d'indemnités" adoptée en juillet par le Reichstag. Pour moi, il y a un désaccord complet entre les actes des autorités militaires allemandes en Russie et la résolution de la majorité du Reichstag. Il en est de même pour la déclaration de Czernin aux termes de laquelle celui-ci ne désirait aucun territoire russe. Après avoir préconisé la convocation . d'une conférence socialiste internationale^ pour savoir si le3 socialistes allemands sont prêts à faire cause commune aveo les "partis ouvriers dans les autres pays pour établir une paix démocratique, il déclara que les ouvriers britanniques ne sont pas pour une guerre économique. Suivant ces ouvriers, une paix qui ne reconnaîtrait pas les droits économiques de tous les peuples me pourrait^ être ni une paix démocratique, ni une paix durable. » » * Un discours de M. CiUon, LONDRES, 17 mars. (Reuter). Samedi M. Dillon, le nouveau chef des nationalistes irlandais, a prononcé Jinj discours à Imnip-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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