L'écho d'Anvers

889 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 22 Dezember. L'écho d'Anvers. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7940r9mx0q/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

No. 73. Mardi 22 décembre 1914. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Direction-Rédaction : ARTHUR DE GERS. Bureaux: Bergen»op=Zoom, Boschstraat 68 Paraît 2 fois A midi et 6 heures. EDITION DE MIDI. Succès des alliés en Flandres. Ils occupent s Dixmude» Westroosebeke, Roui ers, Middelkerke, Kortekeer (11 km. de Thielt). Ils patrouillent à s Cortemarck, Thielt. Communiqué de la légation LA HAYE 18 décembre. Entre la mer et la Lys la journée du 17 s'est caractérisée de notre côté par une vigoureuse marche en avant. Nous occupons le chemin conduisant à Lom-baertzij de bains. A l'est deSteens-krate nous avons pris des tranchées ennemies, gagné 350 mètres de terrain, tait 100 prisonniers et capturé 3 mitrailleuses. Dans la région de Bixschoote, après avoir avancé de 500 mètres, nous avons pris 60 prisonniers et 8 mitrailleuses. Sur la route d'Ypres à Menin nous avons piogressé de 100 mètres. Dans la contrée d'Arras, à l'issue d'une vigoureuse attaque, nous avons conquis nombre de tranchées ennemies, notamment à Auchy-lez-Bassée, Notre Dame de Lorette et St. Laurent-Blangy. Dans cette dernière loca.ité nous nous sommes emparés de toutes les tranchées avancées de l'ennemi sur une ligne de front de plus d'un kilomètre. Au nord de Notre Dame de Consolation notre avance a été de 5C0 métrés. PARIS 19 décembre 3 heures. Nous avons organisé, hier, le terrain gagné la veille au sud de Dixmude. Nous progressâmes de plus d'un kilomètre dans la région de Notre Dame de la Consolation au sud de La Bassée et dans la direction de Carency, (au Nord de Carency). Dans la légion d'Albert (au Sud Est de Bapaume), nous avançâmes dans la nuit de jeudi et d'hier sous un feu violent : nous attaignîmes les réseaux de fils de fer de la seconde ligne des tranchées ennemies. Au nord de Maricourt. (Pé-ronne) nous dûmes abandonner une tranchée prise la veille. Peu-sieurs tranchées allemandes ont été enlevées dans la région de Mametz-Lihons, (au S, d'Albert). Trois violentes contre-attaques ont été repoussées. L'ennemi par une vive attaque progressa légè-ment à Saint Hubert. Il se confirme que sur les Hauts de Meuse notre tir, réglé par des avions, a démoli deux lourdes batteries allemandes ; nous en endommageâmes une troisième. PABIS 19 décembre : 11 heures En Belgique une attaque des Allemands a été repoussée aux environs de Steenskrate ; nous avons fortement avancé aux en virons de Kortekee r. L'ennemi se montra de nouveau très actif aux environs de Lihons, où une colonne allemande fut surprise et complètement décimée. SLUTS, 19 décembre (D. T.) La bataille à l'Yser continue ânrement. lia flotte anglaise fait de nouveau des ravages dans les rangs allemands. Des trains de blessés arrivent à la gare de Bruges. La plupart des blessés sont réexpédiés dans une direction Est : ce fait est considéré comme un indice favorable, c.à.d. que les Allemands ne se sentent plus tant en sûreté à Bruges. Le bruit court de l'évacuation d'Ostende : c'est encore prématuré. Les alliés ont évidemment gagné du terrain à Nieuport, mais Ostende n'entre pas dans la ligne de combat, et est aussi morte que d'habitude. Ici, au nord, les sentinelles continuent leur active surveillance. Les habitants espèrent, mais sont néanmoins inquiétés par les i batailles qui approchent. Beaucoup de geus quittent la côte, mais ce n'est pas encore la fuite générale. On s'est aussi battu ferme autour d'Ypres et de Dixmude. La bataille a été terrible entre Ypres et Roulers ; près de Bixschoote, sur la route Ypres-Menin, les alliés gagnèrent du terrain, mais aussi sur la route Ypres-Roulers. C'est la continuation de la bataille près de Zillebeke-Ghelu-velt et dans la forêt de Zonne-beke. Tout concourt à l'avance sur Roulers. L'engagement bat son plein à 10 km. de cette dernière vilie. Des patrouilles approchaient déjà dé Roulers, car la nuit je percevais des coups de fusils. Des habitants de Dixmude ont fui à Roulers et à Thourout. Dans les Flandres, on espère bientôt beaucoup de changement. DUNKEKQUE,, 19 décembre. L'offensive des alliés continue avec violence des Vosges à la Mer, et dans un bref délai on peut s'attendre à des événements importants. Les armées Anglo-Belges, renforcées par des marins Français, des troupes coloniales et Indiennes, commencèrent des attaques énergiques. Préalablement les positions allemandes furent minutieusement reconnues. Le moral des troupes est irrésistible. Des tranchées, quelques kilomètres de Roulers, furent enlevées d'assaut, et les Belges culbutèrent les fantassins allemands aux sons du Vlaamsche Leeuw. Les têtes de ponts de Dixmude, avec soutien d'artillerie, dans un corps à corps à la baïonnette meurtrier, furent également conquises et la marche en avant fut immédiatement continuée. Les Allemands durent aussi évacuer leurs tranchées fortifiées près de Nieuport, après y avoir laissé plus d'un mort. Avec l'aide de la fllotte anglaise, les alliés attaquèrent Saint Georges, au moyeu de ponts imnrnvisés. radeaux et. bannies. Les dernières maisons de Lombaertzyde furent démolies au cours des combats homme à homme. La cavalerie française fit des charges terribles. Les pertes en tués, blessés et prisonniers sont grandes de part et d'autre, car les Allemands se battirent avec acharnement. SLUIS, 19 décembre (D. T.) Zeebrugge, ces derniers jours, est la ville qui préoccupe le plus les Allemands. Je puis vous assurer que les Allemands en ce moment craignent un débarquement de l'armée anglaise à Zeebrugge. Ils prennent de sérieuses mesure, contre cette éventualité probable. L'envoi de l'artillerie lourde signifie non seulement une simple défense contre un nouveau bombardement, mais surtout contre un débarquement. Cela explique aussi la défense des villes côtières. J'estime le chiffre de soldats actuellement dans les villes balnéaires, d'Ostende jusqu'à la frontière hollandaise, à environ 20.000 hommes. Dans les dunes, des batteries sont placées ; ensuite de longues rangées de tranchées, parallèles à la ligne de combat. A 1 kilomètre de ces tranchées, se trouvent diverses batteries. On s'attend à bref délai à un débarquement de troupes anglaises, piobablement en concordance avec une offensive énergique à l'Yser. SLUIS. 19 décembre (D.T.) A Bruges viennent d'arriver des policiers de l'Alsace, parlant parfaitement le français, et engagés pour surveiller l'espionnage.COXYDE, 19 décembre (D.T.) Dans les milieux militaires j'apprends que les Anglais trou-ventlemoment venudenettoyerla côte Belge et de refouler les Allemands vers l'Est. Ostende deviendrait le port de débarquement des nouvelles troupes anglaises. Ils escomptent aussi diriger leur artillerie lourde et leurs munitions par le canal de Zeebrugge à Gand. FLESSINGUE, 20 déc. (V.D.) Notre correspondant de guerre dit qu'actuellement les alliés, sur la rive druite de l'Yser, ont définitivement brisé !es positions allemandes. De là, les alliés prirent une direction Nord et Est, en même temps que les troupes parties de Langemark et Ypres continuaient leur marche. Le résultat de ces mouvements fut l'occupation de WESTROOSE-BEKE (16 km. d'Ypres, 17 km. de Cortemarck), et celle de ROULERS (23 km. d'Ypres). Même, des patrouilles françaises et belles et. de la cavalerie an glaise ont été aperçues à CORTEMARCK (17 km. de West-roosebeke) et à THIELT (33 km. de Gand). D'après des informations de bonne foi, une prompte occupation des dernières villes par les alliés peut être envisagée avec confiance. PARIS 20 décembre,3heures. Entie la mer et la Lys nous avons gagné du terrain au-dessus de Nieuport et de Saint Georges. Nous avançons aussi à l'E. et au S. d'Ypres. Entre la Lys et l'Oise, nous avons conquis quelques tranchées de la Ire ligne allemande, sur le front Richebourne—Lavoac— Givenchy—Loos~La Bassée. Au S.E. d'Albert, nous reprîmes les tranchées remportées le jeudi, mais perdues le vendredi. Autour de Lihons, deux violentes attaques allemandes, visant la reprise du terrain perdu, furent repoussées. Dans la forêt de La Grurie, les attaques contre Fontaine Madame et St. Hubert furent repoussées. PARIS, 20 déc.: Il heures. La situation est inchangée sur tout h Iront. Le Communiqué allemand BERLIN, 20 décembre (W.B.) Entre Nieuport et Bixschoote, l'ennemi arrêta ses attaques inlructuenses. Nous avons repoussé les attaques Anglo-Françaises près de La Bassée : 200 prisonniers tombèrent en nos mains ; 600 morts gisaient sur le champ de bataille. Près de N. D, de Lorette (S. E. De Béthune) nous avons perdu une tranchée dé 60 mètres de longueur. Nos pertes sont minimes. En Argonne nous fîmes de petits progrès et emportèrent 3 mitrailleuses. A l'Est. Le communiqué Viennois VIENNE 19 décembre (W.B.) Nos armées, dépassant la ligne Krosno-Zakliczyn, rencontrèrent une nouvelle résistance. Au cours inférieur de la Dunajec on se bat ferme. L'arrière-garde Russe, tenant bon à la rive occidentale, fut néamoins dispersée. En Pologne Sud, les attaques ennemies furent repoussées. Notre cavalerie, entrée à Jedrzejow (32 km. de Kielce) atteint la Nida. Dans les Carpathes, il n'y eut rien de particulier. Quelques petits combats se déroulèrent à notre avantage. Les soldats de Przemysl firent une sortie, et rentrèrent après leur opération terminée, sans être inquiétés par l'ennemi. Ils rapportèrent quelques centaines de prisonniers. Le communiqué Russe. PETROGRAD, 19 décembre (Reuter). Il faut remarquer le ridicule et l'ambiguité des avis allemands au sujet de la victoire allemande en Pologne: ces avis ont uniquement pour but de désorienter le public allemand et les états neutres. Un fait est certain, c'est le recul des Allemands de Tock-hanoff à leur frontière et leur poursuite de trêts près. PETROGRAD, 19 décembre (P. T. A.) Pas de changement sur la rive droite de la Vistule. Une tentative des Allemands pour arriver à la rive droite de la Yistule, près de Dobrzin, échoua grâce à notre aitilletie. L'ennemi qui occupait l'île qui s'y trouve dut l'évacuer en toute hâte. Nous conquîmes ses ponts flottants. Les combats à la Bzura commencent à prendre une tournure. Nous y avons repoussé plusieurs attaques allemandes. En d'autres contrées sur la rive gauche, il n'y eut que des engagements d'avant-gardes. En Galicie occidentale, à la rive gauche de la Drijanets, pendant la nuit du 17 au 18 décembre, nous capturâmes 1000 prisonniers, appartenant à une division allemande qui avait déjà combattu précédemment dans ces parages. Une grande partie de la garnison de Przemysl tâche de se frayer une sortie dans la direction de Bircza, vu que nos armées combattent ici dans des conditions favorables. Le communiqué allemand, BERLIN, 20 décembre (W.B.) A la frontière de la Prusse orientale et occidentale, rien de saillant. En Pologne, les Russes tentent de maintenir leurs nouveaux retranchements, préparés d'avance, à la Rawka (affluent de droite de la Bzura, E. de Lowicz) et à la Nida. Nous les attaquons partout. Le communiqué Viennois VIENNE, 20 décembre (W.B ) Dans les Carpathes, les avant-gardes ennemies furent refoulées sur le territoire de Latorcza. Une grande bataille est engagée au N. E. du passage Lukow. Au cours de notre attaque contre le front Krosno-Zakliczyn, nous avons progressé. Dans la vallée de la Biala, nos troupes percèrent jusque Tuchow, (20 km. au S de Tarnow). La bataille au cours inférieur de la Dunajec continue. Là, les Russes ont reçu de nouveaux renforts, tout comme en Galicie, et résistent. En Pologne-Sud, nous atteignons la rivière Nida. Nos Télégrammes. Les Rois Scandinaves. MALMô, 19 décembre (W. B.) Ce matin, à ÎO1/, heures, une conférence eut lieu entre les souverains Scandinaves et les ministres des affaires étrangères et leur personnel. A 1 % heure, les trois Rois conférèrent avec leurs ministres, et plus tard chacun d'eux eut un entretien particulier avec son ministre. Ensuite se tint une dernière réunion générale. A la côte anglaise. LONDRES 20 décembre. Les journaux anglais, à propos du bombardement de la côte anglaise donnent les chiffres des pertes : 122 tués, 178 blessés grièvement, 374 blessés légèrement.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho d'Anvers gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bergen-op-Zoom von 1914 bis 1915.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume