L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 11 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sf2m61cz2m/
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1 4"* armée. — »V 237 JMlftJlii QfJorilMIff — U ..J. ÎO «Miiun Vendredi U Octobre lPIô PfUI MU ANffOPiaB : AimnonM*! U Ltçnc, fp. O.M; — Amn te*» f-im. i» ut.), U Mgne fr. l.flD; — Kfamtop*. 1* tifne, fc'. i.00 — Faits div«ri (In), k ligne fr. 1.25; — l*MU dfT«rs (term), la lijrn», fr. t.50; — Cliron. l»e*le, 1»î(fne, fr. 1.00; — ftépa-r«tion» judi;mires, !» îiffrie, fr. 2.00. AdmtniatrMIen at Rédaetlan . 3f-4Ê. rue feseAr-PleuriB, Na»ur §wr«w* de il » I h. ri de S à 5 k Lê» mlidij» qn« 1MM irMcrmi. — km* ■laMifW'Ml ae pjyec im kRcmmumm : 1 »«is, fr. 2.ÔÛ — 3 rneis, St. 7.5(J Les demandes «P»J;8iw#i»*et sont ri gut'-t ftï«iit«Teific^*!'3r lés bureau* « lés-fat leurs des posl«s. Les réclamations coiieotnni(; U.* abonnements doive!!* adress*' 1 cv iuwfonîen! uv bureoui de posta, i.-i. siLtlU, iiraeiiEFPrspritaln La « Tribune Libre » wt l&rgemnn., nnj1 inri »? n rfffk»«« Le Charbon et le Fer dans le Pays die Lic^« Dans une brochure peu connue, de Henri Perenne, concernant le développement économique du pays de Liège, l'auteur donne d'intéressants détails sur la création de la grande industrie à Liège. Pendant que Dinant déjà au moyen-âge travaillait le cuivre, et en exportait les produits, pendant que. Huy au 13me siècle faisait la concurrence aux fabriques de draps flamands, Liège n'avait, pendant de nombreuses années, qu'une industrie locale. Cependant cela changea [d'allure arec l'exploitation des charbons. A la fin du 12me siècle, augmentèrent les exploitations charbonnières, sur les terrains des couvents, dans les environs de la ville et cent ans après commença l'exportation vers le Nord. Les sources fournissant des renseignements sur ces débuts primitifs de l'exploitation du charbon sont clair-semées et ne donnent pas un brillant aperçu de son organisation. Ce n'est qu'au I4me siècle que devinrent plus nombreuses les descriptions à ce sujet, et c'est surtout à des mineurs liégeois que nous sommes redevables des descriptions sur l'exploitation du charbon au pays de Liège. En 1355 fut fondée une association sous le nom de Jurés des Charbonnages, qui avait pour obligation la surveillance des puits et devait trancher les différends qui pouvaient survenir dans la ■cession des concessions et des terrains d'exploitation Au XV* siècle l'exploitation charbonnière prit une telle extension dans les environs de la ville que les ouvriers charbonniers jouèrent dans la ville un rôle important. Au XVI* siècle, on commença l'exploitation en grand, et c'est alors que commença aussi l'ère des accidents par inondation et par le grisou. Il serait intéressant de publier hors des archives des Jurés des Charbonnage.* des extraits authentiques concernant les méthodes d'extraction d'alors et sur les lois régissant les charbonnages. C'était une loi naturelle que la présence de combustible en si grandes quantités, devait donner une extension à l'industrie du fer, et c'est par suite de cela que naquit au 16m* siècle, à Liège, l'industrie armurière qui, par la suite, apporta à la ville de Liège sa réputation caractéristique universelle. Au service de cette nouvelle industrie, on utilisa les nombreux cours d'eau qui sillonnaient le pays. C'est ainsi que s'établirent le long des cours d'eau de nombreuses forges. Les avantages financiers qu'ils espéraient en tirer, engagèrent des financiers italiens en 1560 avec le consentement de Marguerite de Parme, d'entamer des négociations avec les producteurs de fer de Liège, pour la reprise de lears produits. On ne connaît pas grand'clios» sur l'organisation de l'Industrie métallurgique de cette époque. Ce qui est certain c'est que le nombre des ouvriers métallurgistes était aussi grand que la renommée en était étendue. C'est ainsi qu'au XVIIe siècle des financiers hollandais décidèrent un grand nombre d'ouvriers métallurgistes liégeois à s'expatrier en Suède et qui devinrent ainsi les fondateurs de l'In-■ dustrie métallurgique suédoise. Aujourd'hui encore de nombreux noms wallons, dans ledit pays, rappelent l'origine des pionniers wallons qui ont importé l'Industrie métallurgique en Suède. La liberté de» fiers. —«o»— Le social-démocrate allemand Paul Miiller, conseiller maritime du comité du syndicats des marins, a prononcé, à Berlin, devant un auditoire nombreux; un discours sur la o liberté des mers ». Voici quelques passages qu'en donne la « Vossische Zeitung » : « La liberté des mers » est une question «vitale du peuple allemand tout entier, sans .différence aucune entre les couches. La liberte des mers n'est pas une exigence partiale allemande, c'est le monde tout entier qui la réclame. L'irlandais Roger Casement et l'allemand Brentano sont aussi d'accord là - dessus comme — avant la guerre — de célèb es économistes ang.ais Les Américains également, en tête M.Wil-son, ont jadis exprimé le meme avis à plusieurs reprises. Le peuple allemand doit insister sur cette exigence. Au point de vue allemand, nous entendons sous le terme « Liberté des Mers », l'inviolabilité dp la propriété privée maritime, même en temps de guerre; et, en effet, voilà une revendication adressée,dans les temps passés, à l'Angleterre par tous les peubles qui font de la navigation. Mais l'Angleterre l'a toujours rejetée et la rejette toujours En plus, l'expression « Liberté des Mers » est interprétée par nous : Liberté complète pour les navires allemands de se rendre où bon leur semble ; suppressiou du droit de faire du butin maritime et des prises ; défense d'abuser du pavillon neutre. Le pavillon doit protéger la marchandise. Dès le début de la guerre, l'Angleterre a fait profession d'un mépris parfait pour tout pavillon. Nous devons réclamer la porte ouverte, clause de la nalion la plus favorisée, le droit de concurrence du commerce allemand, annulation de itoute gtlerre économiqne. Jusque dans ces derniers temps, l'Angleterre a rejeté toutes ces réclamations dans ses commentaires officiels. Encore naguère, elle a déclaré que dans la « Ligue des Nations #, le rôle prépondérant sur mer serait le seul partage de l'Angleterre, tout au plus encore des Etats-Unis. En présence de cette arrogance britannique se trouve la nécessité de vivre pour notre peuple de 70 millions d'âmes. Il n'y a pas de doute que la Crande-Bre-tagne vise aussi la domination maritime au détriment de ses propres alliés et des Etats neutres. En Angleterre, tant dans las cUsses aisée» que dans les couches populaires règne l'opinion que l'Angleterre devrait dominer le commerce transatlantique par une marine d'une supériorité écrasante, et que les grandes routes de la navigation mondiale n'appartiennent qu'au peuples rulingthewaves » — c est-à' dire aux Anglais. v Sa situation géographique lui donnerait un privilège naturel dans cette question, privilège auquel elle ne pourrait point renoncer après la guerre Voici qu'un problème se pose : De quelle façon pourra-t-on trouver et appliquer des garanties nationales internationales pour la liberté, des mers contre l'Angleterre ? M. Paul Miiller pense à un jury international à instituer pour les perturbateur-, de la liberté des mers, mais il ne méconnaît pas que toutes les visées de la Ligue des Nations ne sont que songe creux, si la liberté des mers n'est pas ' appliquée à tous les détroits et routes de navigation, tels le Barmore, le détroit de Ceylan, -la Manche, le canal de Suez, celui de Panama, et ain»i de suite. Les détroits de Calais el de Gibraltar ;ont des routes de naviga ion internationales ; de même que le canal de Suez était primitivement considéré comme telle. En qualité de marin et citoyen allemand, M. MUller espère que le peuple allemand aura la volonté, le courage et la force nécessaires pour déjouer ces revendications exagérées de l'adversaire ; il l'espère surtout pour l'avantage des ouvriers allemands. DÉPÊCHES DIVERSES Berlin, 9 octobre. — M. Fehrenbach, président du Reichstag, a convoqué la prochaine séance pour samedi 12 ocobre, à 1 heure. A l'ordre du jour figurent les déclarations du chancelier de l'Empire. Berlin, 0 octobre. — Le Conseil fédéral a adopté le projet de loi modifiant la Constitution de l'Empire. « * Berlin, 8 octobre. — Certains journaux estiment que le télégramme du chancelier adressé au Conseil de régence de Pologne est de nature à faire entrevoir la fin prochaine de l'occupation allemande de la PologneCependant, le texte du télégramme ne donne pas lieu à pareille interprétation. La missive du chancelier fait seulement entrevoir que nombre de désagréments que l'occupation entraînait seront écartés et qu'ainsi il sera fait droit aux plaintes reçues à ce sujet. • * « La Haye, 8 octobre. — Le jonkheer de Marees ran Swinderen, ministre des Pays-Bas à Londres, rentrera sous peu dans son pays. Il se pourrait qu'il ne retourne plus à son poste et qu'il soit remplacé par M. Loudon, ancien ministre des affaires étrangères. L' « andelsblad » annonce que le gouver nement nommera sous peu le titulaire de la légation à Washington, poste qui est occupé actuellement par un chargé d'affaires. D'après le journal, la décision éventuelle à prendre a i sujet du lieu où se négociera la paix future exi e notamment que ce poste diplomatique ne reste pas sans titulaire. Vu la limitation des possibilités de voyage, le nouveau ministre devrait partir le plus vite possible pour Washington. • • • Londres, 8 octobre — Une grande campagne de propagande en faveur du nouvel emprunt de guerre, dans le but d'amener les souscriptions à 1 milliard de livres sterling, commencera lundi dans tout le p»ys. • • m Rotterdam, 8 octobre. Du « Nieuwe Rotterdamsche Courant » : Le « Daily Chronicle » ayant changé de propriétaires, le général Maurice, son critique militaire, passe au « Daily News >. * • • Genève, 8 octobre.— L> capitaine-a-viateur Raymond a succombé à la suite de blessures reçues lors d'une chute faite avec un appareil au-dessus du front en Champagne. Il était commandant de l'escadrille de chasse commandée naguère par Guynemer. * « • Paris. 8 octobre. — Le roi du Monténégro, venant de Pau, est arrivé dans la capitale, où il passera quelques temps. » # ^ Luxembourg, 8 octobre. — Au château de Berg ont eu lieu les fiançailles de la princesse Charlotte de Luxembourg avec le prince Félix de ourbon de Parme, frère de l'impératrice d'Autriche-Hongrie. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Eté• da Ssmkre d Mmus* » pt/tèln le communiqué officiel allemand de midi d l* dtrmtr têmmnmtftts Jkmçms, tUuse heures avant les autres journaux CtBRittaiqiés èn Piluaiets Cwrtralu Berlin, 10 octobre Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de bataille entre Cambrai et St-Quentin, nous avons occupé des positions plus en arrière. Cambrai a été évacuée. Des contre-attaques efficaces, effectuées avec le concours de chars d'assaut par des régiments de la Bavière et de la Prusse Bhé-nane, ainsi que par des troupes de la division de chasseurs allemande, et qui, dans la «oirée du 8 oetobre nous ont valu la possession de Seranvillers et des hauteurs de part et d'autres d'Esnes, à l'Est de Cambrai, ont considérablement facilité la séparation tactique de l'adversaire. Dans le courant de la journée d'hier, l'ennemi nous a suivi avec des forces puissantes des deux côtés de la chaussée romaine, dans la direction de Le Cateau. Ici, nos avant-troupes, aidées par des chars d'assaut ont refoulé de la cavalerie ennemie. Elles se sont retirées pas à pas sur leurs nouvelles lignes devant de fortes attaques d'infanterie. Vers le soir, l'adversaire se trouvait à l'Est de la ligne Bertry-Busigny-Bohain. En Champagne, des deux côtés de Saint- ■ Etienne, nous avons fait avorter des charges partielles de l'ennemi. Dans les Argonnes et,au-delà d'Ornes, les 1 Améiîiuins ont dcclanché une nouvelle charg< générale, sur la rive Est de la Meuse desFi içais y ont participé. A 1. lisière des Argo aies, leurs efforts se sont é • oulés d'une manière sanglante, Nou.-> avons repris Cerny où l'adversaire avait i. t irruption. La poussée principale des at iques menées entre l'Aire et la Meuse a été dirigée sur Sommerance et Romagne. Après des alternatives d avance et de recul, les deux localités ont été maintenues " par nos troupes. , Des régiments badois out rejeté l'ennemi avançant au delà de Romagne et plus à l'Est, jusqu'à Cunel Sur la rive Est de la Meuse, près de Sivry et plus à l'Est, nous avons refoulé l'adversaire et avons repris Sivry que nous avions ! passagèrement perdue. Au Nord-Ou est et à l'Est de Beaumont, l'assaut ennemi s'est écroulé devant les lignes de chasseurs austro-hongrois et de régiments de la Prusse Rhénane. % * « Vienne, 9 octobre. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre en Italie. Le feu de l'artillerie italienne est devenu beaucoup plus violent sur tout le front de montagne. Dans la vallée de Daone, sur ; l'Adige, immédiatement à l'Est de la Brenta, combats d'infanterie qui se sont terminés à notre avantage. : Théâtre de la guerre dans les Balkans. En Albanie, les Français et les Serbes ont ■ pénétré dans la vallée d'il Bassan, que nous : avons évacuée. Dans la partie méridionale de la Vieille-1 Serbie, pas d'événement particulier à signaler.Théâtre de la guerre à l'Ouest. Les troupes austro-hongroises du feldma-réchal lieutenant Metzger ont pris une part 1 glorieuse aux durs combats de défense qui 1 se sont livrés hier près de Verdun. • • • Berlin, 8 octobre. —Officieux. — Il y a 1 déjà des semaines qu'on a annoncé du côté 1 allemand que les canons anglais de gros et de très gros calibre bombardaient la ville de 1 Douai. La prétention d'insinuer que les Allemands mettent, eux-mêmes le feu à une ville qu'ils occupent encore est trop absurde pour devoir être dementie. Ojanriniqiîés des PnissnBCfis Alliés# Paris, 9coobtre. (3 h.) Au cours de la nuit, dans la région au Sud-Est de Saint Quentin, nos troupes ont enlevé des positions allemandes aprement défendais entre Narly et Neuville-Saint-Amand t débordé ce village par le Nord. La luHe d'artillerie a été violente au Sud de l'Oi: et sur le front de la Suippes. Au Kord d» l'Arnes, les Allemands ont tenté d nous enlever nos gains d'hier, ils ont échoué et subi de lourdes pertes Le chiffre des prisonniers faits par nous Berlin, 9 octobre. — Le chancelier de l'empire a reçu hier le chargé d'affaires de Bulgarie et plus tard les ministres des Pays- Bas et du Danemarck. * * * Strasbourg, 8 octobre. — La proposition d'octroyer une complète autonomie à l'Alsace-Lorraine contenue dans le discours du chancelier rend vraisemblable la prochaine retraite du gouverneur, M. von Dallwitz, qni n'en est pas partisan. Cette réiorme est extrêmement populaire dans le pays même, encore que nomljre de vieux Alsaciens considèrent qu'il y a lieu d'y mûrement réfléchir. dans les combats d'hier sur le front d'Ames, dépasse 600. Rien à signaler sur le reste du front. * * 4 Paris, 9 octobre (11 h.). Les violentes attaques menées depuis plusieurs jours par les forces anglo-françaises «u Nord et au Sud de St-Quentin ont contraint les Allemands à un repli général dans cette région. Aujourd'hui, nos troupes de la première armée ont poursuivi les arricre-gardes allemandes entre la Somme et l'Oise brisant partout les résistances locales, faisant des prisonniers.À l'Est de la voie ferrée de Saint-Quentin à Le Cateau, nous tenons le bois d'Etaves et le village de Beautroux. Plus au Sud. nous avons dépassé Fon-somme, atteint Fontaine-Notre-Dame et pris Mercy. Sur la rive Nord de l'Oise, nous avons occupé Mégilres-sur-Oise. Notre avance est de 8 kilomètres environ à l'Est de Saint-Quentin.Nous avons fait jusqu'à présent 2.000 prisonniers, pris des canons et de nombreuses mitrailleuses. Au Nord de l'Arnes, nous avons repoussé de violentes contre-attaques allemandes et accentué nos progrès vers CaurOul. Dans la vallée de l'Aisne, nos attaques ont obtenu des résultats satisfaisants. Nous avons enlevé le plateau de Montcheutain, le village du même nom, Grand-Ham et Lançon. Nous avons franchi l'Aisne au Nord-Est d» Montcheutain et conquis de haute lutte Senuc sur la rive Nord. Plu* de 600 prisonniers, des canons et^dés"^ mitrailleuses sont restés entre nos mainé. * * i Londres, 8 octobre (officiel). — Au cours des heureuses opérations locales que nous avons exécutées hier dans les environs de Montbrehain et au Nord de Beaurevoir, les troupes américaines et anglaises ont fait largement <!30 prisonniers. Des troupes anglaises et américaines ont prononcé uue attaque ce matin avant le lever du jour entre Saint-Quentin et Cambrai. Malgré la pluie* torrentielle qui tombe depuis hier soir, les premiers rapports signalent que nous avançons d'une manière satisfaisante.Ce matin, entre 4 h. 30 et 5 h 10. nos Ille et IVe armées ont pris l'offensive sur un front d'environ 20 milles entre St-Quentin et Cambrai et, sur tout le front d'attaque, elles ont avancé sur une profondeur de 3 milles. La concentration des troupes a été rendue difficile par suite de la tempête qui sévissait la nuit. L'assaut a été engagé au milieu d'une pluie torrentielle. Tandis que l'attaque se développait, le temps s'est éclairci et a favorisé nos opérations qui ont dès lors complètement réussi. Sur 1 extrême aile droite de notre front d'attaque, notre 6e division et des troupes d'une de nos autres divisions ont rejeté l'ennemi dé la crête sur le plateau au Sud-Est et à l'Est de Montbrehain et se sont emparées de la ferme de Beauregard. Sur notre aile droite et au centre, la 13e division américaine, composée de troupes des Garolines du Nord et du Sud, ainsi que du Tennessee, commandée par le général Leurs, a conquis Brancourt après un dur combat. Plus au Nord-Est, elle s'est emparée de Primont et, progressant ensuite de 3 milles, elle a rejeté l'ennemi d'un certain nombre de fermes et de bois. * m « Rome, 8 octobre (officiel), Le feu destructeur de nos batteries a visiblement endommagé les ouvrages de défense ennemis en Judicarie, dans la vallée de Lagarina et dans le secteur de Grappa La canonnade autrichienne a été plus violente à certains endroits le long de la Piave. Au Sud du plateau d'Asiago, une de nos patrouilles a dispersé un fort détachement ennemi. Dans la vallée de la Funzela, un autre engagement entre patrouilles s'est terminé à notre avantage. Un de nos dirigeables a énergiquement bombardé la nuit dernière des champs d'aviation dans la vallée du Trentin et, dans la plaine de la Vénétie. . LA. RÉPONSE DE M. WILSOU —«o»— Washington, 9 octobre : Le secrétaire d'Etat a fait remettre par l'intermédiaire du chargé d'affaires suisse la réponse suivante à la note allemande ; Département de l'Etat, 9 octobre 1918. Monsieur, Au nom du Président, j'ai l'honneur de vous accuser réception de votre note du 6 octobre qui contenait une communication du gouvernement allemand au Président. I Celui-ci me charge de faire au chancelier allemand la communication suivante : Avant de répondre à la demande du gouvernement impérial allemand, et pour que la réponse soit marquée au coin de la sincérité comme l'exigent les intérêts vitaux dont elle fait l'objet, le Président estime indispensable de s'assurer du sens exact d» la note du Chancelier. Le Chancelier veut-il dire que le gouvernement impérial allemand accepte les conditions établies par le Président dans son message du 8 janvier au Congrès des Etats-Unis et dans les messages suivants et que lors de l'entrée en discussion il ne s'agira que de s'entendre au sujet des détails de l'application ? En ce qui concerne l'armistice, le Président considère comme de son devoir de déclarer qu'il ne se croit pas autorisé à le proposer aux gouvernements avec lesquels celui des Etats-Unis est allié (« associated ») contre les Puissances centrales, aussi longtemps que les armées de ces Puissances occupent le territoire des premiers. Il est manifeste que, pour être de bonne foi, toute discussion à cet égard (« the good faith of any discussion ») supposerait le consentement des Puissances Centrales à retirer de suite leurs troupes de tous les territoires occupés. Le Président se croit encore autorisé à demander si le Chancelier parle également au nom des autorités de l'Empire (« Constituted authorities of the Empire ») qui ont fait jusqu'ici la guerre. Il considère la réponse à cette question comme extrêmement importante à tout point de vue. Agréez, Monsieur, l'assurance réitérée de de ma parfaite estime. Robert LANSING. iVote de l'agenee Wollï Nous ne sommes pas encore en possession du texte officiel de la répons ; de M. Wilson à la note allemande, et par conséquent il n'est pas possible d'en examiner à fond la teneur. Il résulte toutefois de la transmission qui en a été faite que le gouvernement allemand devra faire de nouvelles propositions que 1 naturellement il ne rédigera qu'après un long et minutieux examen. Toutefois, la question posée par le Président à la fin de sa note a trouvé par anticipation sa réponse dans le discours que M. Fehrenbach, président du Reichstag, a prononcé le 5 octobre dans cette assemblée et ùàns lequel il a déclaré, au nom du Peuple allemand et de sa représentation nationale, que le Reichstag approuvait la proposition du Chancelier et la faisait sienne. La démarche de l'Allemagne en faveur de la Paix Paris, 7 octobre. — On mande de New-Yurk au « Herald » que le Sénat a approuvé à l'unanimité les cinq points énoncés naguère par M. Wilson comme devant servir de base aux négociations de paix. Berlin, 8 octobre. — On mande de La Haye que l'ancien président Roosevelt a prononcé à Minneapolis un discours dans lequel il demande qu'un refus absolu soit opposé à la proposition de paix du gouvernement allemand.Washington, 7 octobre. — Le secrétaire du Trésor, M. Mac Adoo, fait publier un appel à la population : il l'invite à ne pas ralentir son zèle à souscrire à l'emprunt de la Liberté, et ajoute que l'offre de paix fait ressortir qu'il est de la plus extrême importance d'assurer le succès de l'emprunt, qui doit servir à maintenir la pression exercée snr le front ennemi. Washington, 7 octobre. — On annonce officiellement qu'aucune réponse n'a encore été faite cette nuit à 1 offre allemande. Londres, 8 octobre. — L'Agence Reuter apprend que jusqu'à hier midi le Foreign Office n'avait pas encore été in ormé officiellement de la démarche austro-hongroise et, d'autre part, aucune indication n avait été reçue de source neutre concernant l'accueil fait à la note. On s'attend généralement à ce que M. Wilson, à qui l'appel a été adressé, se réserve 1 initiative, de la réponse. On ne peut jusqu'à présent qu'émettre des hypothèses quant aux intentions des gouvernements alliés. , Paris, 9 octobre. — On mande de Londres à l'Agence Havas : — D'après le « National News », J. Bal-four a déclaré qu'on ne se battrait plus à la Noël, quoique la paix ne sera évidemment pas encore conclue à ce moment. Londrès, 8 octobre. — L'Agence Reuter apprend que, dans les cercles bien informés, un examen approfondi du discours du chancelier et de la note à M. Wilson a donné ljeu aux commentaires suivants : — On estime généralement que le nouveau chancelier peut se flatter d'être un homme aux idées libérales dans le sens qu'on accorda au mol en Allemagne, mais il faut attendre encore si la pression des événements militaires s'est fait sentir assez profondément pour inciter la masse du peuple allemand à se ranger définitivement sous la bannière du libéralisme. En d'autres mots, est il en son pouvoir d'imposer cette opinion à toutes les parties du peuple alleman 1, quoique lui-même représente incontestablement cette opinion ? La conversion du peuple allemand aux idées libérales a été subite, entre une allocution de von Payer et un discours du chancelier, et il faut attendre pour voir si elle sera

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