L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 13 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hx15m63d6d/
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L'Echo de Sambre & Meuse La Décision Suprême La Décision Suprême nnnH i« fni* riAv^,,;^ A m A irt «,-,„* i ' u<..,,.,,, * a ~ i .... i -i — AJ.»„ ..* ,i„ x w i_t i ia kJV_vy<_/JivAV> ivio u^puio aca i, io ,^yji « de la Belgique va être remis en question. Au " moment où nous écrivons, l'humanité civilisée atten t avec une fiévreuse inquiétude la réponse de l'Entente aux propositions de paix faites par le prince Max de Bade. De cette réponse dépend lè salut de notre pays ! i La destinée de la Belgique est, en principe, entre les mains du Roi Albert, mais lui-même est entre les mains des Alliés. Qui va decider ? Le Roi se trouve placé devant ce dilemme : ou bien accepter la formule wilsonienne du 27 septembre à laquelle se sont ralliées les Puissances Centrales ou risquer de voir la Belgique transformée en champ de bataille, c'est a-dire en cimetière. IL y a des imbéciles qui disent : « Les Alliés rejetteront la proposition allemande. La guerre continuera, mais notre territoire sera respecté. Le carnage et l'incendie s'arrêteront à notre frontière. Les Français feront une percée en ^lsaceou en Luxembourg et les armées d'fliudenburg se retireront tranquillement en territoire germanique! » Inutile de réfuter ces inepties. Si l'Entente se montre intransigeante et si l Wilson renie sa signature, l' Allemagne se trouvera acculée à la nécessité de defendre contre dix ou vingt peuples coalisés sa frontière occidentale. Elle leur disputera chaque mètre carré de terrain avec une énergie farouche. Pressés sans relâche par la plus formidable armée qui fut amais, Hindeuburg et ses généraux feront appel à toutes les ressources de la science militaire. Malgré leur désir d'épargner notre riche et féconde patrie, ils devront se décider à utiliser les points d'appui immédiats qu'elle leur présente. Et l'on frémit à la pensée de ce qui pourrait se produire à ce moment-là . La Belgique deviendrait, comme le Nord de la France, une « Vallée de la Désolation et de la Mort ». Nos édifices, nos maisons et nos usines seraient rasés par la mitraille. Nos villes ne se reconnaîtraient plus, dans la poussière grise et noire des champs de carnage, que par l'entassement de leurs briques calcinées, l'entrelacement de leurs ferrailles tordues et la silhouette chancelante de leurs murailles perçées d'obus... Gè serait l'heure sombre où tout s'écroule, où la nature et l'homme, en proie à des horreurs plus sinistres que celles du Jugement dernier, s'effrondent et disparaissent dans un cataclysme sans pareil. Cette vision d'épouvante, di ne de l'Apocalypse, a été évoquée en 1917, par un pu-bliciste bruxellois, "1... Vogel, dans un saisissant opuscule intitulé Les Dernières Convulsions.Par une fiction audacieuse, l'auteur imagine la grande bataille qui se livrerait sur les rives de l'Escaut, de la Dendre et de la Meuse, bataille suprême qui déciderait du A résultat de la guerre mondiale. « C'est au mois de mars, dit-il, que commencèrent à circuler des bruits affirmant que les Allemands pré, araient et avaient dé à commence le recul de leurs lignes. D'abord, on ne voulut pas y ajouter foi. ^ Pourquoi ce recul, alors que les forces rendues disponibles à l'Esi permettaient, suivant les apparences, aux Ulemands de renf rcer leur front dans l'Ouest et de reprendre l'offensive ? Cependant il fallut se rendre à l'évidence. On apprenait successivement l'abandon de la Champagne, de Novon, de Chauny, de -aint-Quentin, puis 1 abandon des positions du littoral, de 1 Yseret de l'Artois. Le chancelier fit au Reichstag cette déclaration laconique, acceptée sur tous le* bancs avec une approbation muette, mais par cela même inquiétante : « Si nos ennemis veulent Yoir dans le raccourcissement de notre front à l'Ouest un signe de faiblesse, libre à eux. La direction supérieure de nos armées assume toute la responsabilité de la situation. » Puis vient le récit de la campagne de Belgique, dernier chapitre de la sombre épopée Les Alliés ont laissé passer le moment de profiter de la brusque retraite de 1 ennemi. Quand ils se précipitent à l'assaut, c'est pour trouver l'armée allemande solidement retranchée sur la ligne Vouziers -Guise-Maubeuge-Audenaerde-Eecloo. Mais ce n'était là qu'une feinte d'Hindenburg. Après une série de combats acharnés qui provoquent des destructions terribles, un «second recul se produit. Cette fois, les Alliés sont aux aguets, mais les Allemands ont tout prévu L'évacuation de leurs tranchées se fait avec une rapidité déconcertante et l'élan des assaillants se brise sur des positions intermédiaires Au début du printemps, la ligne de bataille s'immobilise et se raffermit. Elle s'amorce à la frontière hollandaise, à la hauteur du fort ^ de Hulst, passe la Durme à Waesmunter et 1 uov aui; a LJU011.JUCO tYliUIUCL1 ca Cil cllUUUl UC | Termonde, pour suivre ensuite la Dendre par Alost jusqu'à Ninove. Delà, elle s'infléchit sur Nivelles, enjambe la Sambre, en amont de Châtelet et rejoint la Meuse à Charleville-Mézières-, par Philippeville, Ma-riembourg et Cou vin. Et la gigantesque bataille commence, traversant de part en part la Belgique, non pas à la façon du fameux rouleau compresseur, mais bien comme ces montres de légende qui anéantissent tout sur leur passage et transforment soudain le monde en un enfer de fumées dévorantes et de flammes empoisonnées où les hommes et les choses s'abîment dans un tourbillon fou. « On déplorait déjà la destruction d'Eecloo, d* ^ udenaerde.de Deynze et de nombre de ces bourps de la Flandre Orientale, si riants, si prospères, si populeux, qui avaient , eu la sinistre malchance de se trouver sur la ligne de feu Des quartiers entiers de Gand étaient ravagés et St-Bavon avait énormé ment souffert Leuze, Ath,Mons et ! inclie n'étaient que des monceaux de ruines L'industrie du Hainaut était frappée à mort. La plupart des usines et les installations de surface des principaux sièges houillers du Tonnage et du Centreétaient détruites ou endom magées à tel point qu'elles ne Valaient guère mieux A la Société Générale de Belgique, vu l'envahissement des eaux que l'on ne pouvait guère songer à arrêter et que la profondeur des puits rendait particulièrement redoutable, l'on donnait la moitié au moins des,principaux charbonnages comme irrémédiablement perdus. Mieux valait désormais se tourner du côté de la Campine que de chercher à remettre en état les sièges noyés. « Mais c^est surtout dans la région caroîoré-gienne que les perspectives d'anéantissement apparaissent le plus terribles. Les canons angiais détruisent le pays en . avant du front de bataille. L'artillerie allemande achève de détruire ce qui reste debout. De Maubeuge à Charleroi le long de la Sambre et dans l'Eiitre-^ambre-et-Meuse, jusqu'aux abords de Châtelet,. organisé poiir la résistance en combinaison avec rr's"tràvaux clé "fortifications' de Nami'ir, la bataille fait rage Elle consume et dévore avec une rapidité foudroyante cet Eldorado de 1 industrie, ce pays merveilleux, l'un des pL.s célèbres et les plus florissants de 1 Europe Bientôt la Wallonie occidentale ne présente plus l'aspect que d'une steppe noircie, ravagée par la lave d'un volcan infernal. Les collines verdoyantes, meurtries par l'ouragan de fer qui les flagelle sans relâche, dressent sur l'horizon énorme la ligne brisée de leurs sommets foudroyés. On dirait qu'un raz-de-marée, compliqué d'un orage inouï et d'une effroyable éruption volcanique, s'est abattu sur des régions maudites. Quant à Bruxelles, elle était à moitié anéantie. Dans le bas de la ville, les flots livides de la Senne, tout-à-coup remontée à la surface, augmentaient l'impression d'horreur. « La petite rivière brabançonne, dans cette scène de désolation, semblait sourdre du royaume des Morts .. » Voilà les horreurs que connaîtrait notre pays si la lutte devait se déchaîner chez nous. e serai, le plus terrible écroulement de civilisation que l'Histoire eût connu. Nous n'aurions même pas à compter sur l'intervention des neutres, car 1 opinion s'est ancrée chez la plupart d'entre eux que la Belgique a ét«* si profondément ravagée en 1914, qu'en,, tout état de cause elle doit être totalement reconstruite. La presse chauvine, qui a propagé cette fable, ne se douta,t pas qu'en la répandant, elle allait nous fa ie supporter la peine du mensonge sur lequel elle était fondée Espérons cep ndant que la sagesse des hommes d'Etat nous épargnera de telles misères. Il y a des moments où le bon-sens et la justice triomphent malgré tout. Nous sommes" arrivés à unè de ces heures de la conscience universelle. Lesouffie de généreuse humanité qui anime les déclarations du chancelier allemand et la haute valeur morale des principes sur lesquels il est tombé d'accord avec Wilson nous permettent d'envisager l'avenir avec confiance. Ce serait nier l'essence supérieure de l'esprit humain que de croire à la continuation du monstrueux conflit, en dépit des magnanimes paroles qui viennent d'être échangées à travers les Océans, d'un bout du monde à l'autre. Le fantôme radieux de la Justice plane au-dessus des deux groupes belligérants Chacun d'eux voudra l'avoir de son côté et le vrai triomphateur sera celui qui fera cette conquête morale : il aura vaincu la guerre. Dr. H. Henquiiîez. g—M——WOWBHBWBWW—gWWiII 1M ITilM—H'I MMIIBIIHI i:\ BULGARIE Berlin, 10 octobre. — Le dernier solda! t allemand quittera Sofia aujourd'hui. Le régiment français désigné pour y tenir garnisor y fera son entrée dans la nuit de jeudi à vendredi Le ministre d'Allemagne comte Oberndorfl et le personnel de la légation quitteront la r. i • 1 : 1_ 1 ' L> 1 „ _ ' . A !.„ «BMHanR0699H!SB3nBnHSnHMMVBSWlWaHVnBBnnnHEG!8 o En même temps que les personnages offi-, ciels, la colonie allemande quittera la capitale bulgare, Des facilités seront accordées aux ressortissants bulgares qui résident en Allemagne > pour quitter ce pays et rentrer chez eux. Sofia, 10 octobre — Les journaux annon- i r»r»nt ln T'pvnpnlinn <ln ori-^nôi'n 1 iccimo P.lmL r»f COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre #t Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux s ommaisiuiiés des Puissances Centrales Ie mouvement de repli a continué en diffé- o . , ( , , . . . , rents points du front. Berlin, 11 octobre (soir). Officiel : Au Nord de l'Aisne, nous avons occupé et Des attaques ennem -s ont échoué devant Jé é Chi et Mouling- nos nouvelles positions a 1 Est de Cambrai- Les troupes italiennes1 ont atteint, au Sud et de yunt-Quentin ainsi que sur les deux de Courtecon, le Chemin des Dames que nous rives de la Meuse. 1 tenons jusqu'aux hauteurs de Gernv-en- Au Nord-Est de Cambrai de nouveaux Laonnois combats se sont engagés. En Champagne, n#us avons pris pied en plusieurs points sur la rive Nord de la Ferlin, 12 octobre Suippe, entre Saint-Etienne et Boult-sur- Théâtre de la guerre à i'Ouest. Suippe ainsi qu'à Wermeviville, Banditré et Groupe d'armées du Xronprinz Rupprecht Saint-Masol Nous avons quitté nos positions à l'Ou.st t Ptlus à Est.' suçant l'ennemi en re- de Douai pour reprendre des lignes situas f?,110'6''?"?! * ?«,•■ Semid6' en arriè e. L'ennemi a suivi lentement et se Mont-Saint-Martin, Corbon et Blieres. trousait le soir sur la ligne Vendin-le-Viel- Harnes- lenin-Liétard et à l'Est du chemin Paris, 11 octobre (11 b.). de fer i 'aumont-Brelières. Devant les attaques sans cesse renouve- Au Nord-Est de Cambrai l'ennemi i attaqué lées de nos troupes, les Allemands se sont entre l'EscautetSt-Vaast. Le but des attaqùes vus contraints d'abandonner sur un large des divisions anglaises engagées sur un front front d'une soixantaine de kilomètres, toutes restreint était la percée vers Valenciennes. les positions qu'ils défendaient depuis plu- Ces visées ont échoué. sieurs jours au Nord de la Suippe et de L'ennemi n'a réussi qu'à prendre pied l'Arnes. dans Svony ainsi que sur les hauteurs à l'Est Précédée par la cavalerie talonnant les et au Sud-Est de la localité. Nos contre- arrières gardes allemandes, notre infanterie, attaques, appuyées efficacement par des surmontant la résistance des mitrailleuses chars d'assaut, ont enrayé à cet endroit chargées de retarder sa marche, a réalisé l'assaut ennemi. dans le courant de la journée une avance qui Sur le reste du front, nous avons arrêté atteint en certains points dix kilomètres de l'ennemi devant nos lignes et avons infligé profondeur faisant des prisonniers et captu- de graves pertes à ses épaisses vagues d'at- rant du matériel. laque. Nous avons franchi la Suippe et enlevé Groupe d'armées du Kronprinz impérial. Bertricourt, Aulenancourt-le-Grand, Bapan- De violentes attaques partielles de divi- court, Isdes-sur-Suippe, Saint Etienne-sur- sions anglaisfes, françaises et américaines Suippe. ^ , des deux côtés de Boliain ont été refoulées T la première position allemande au devant nos positions.Sur i'Oise,engagements Nord de la Suippe est entre nos mains entre reconnaissances. Au Sud de Laon, , éléments se sent avances au delà du nous avons évacué le-Chemin des Dames, bois de Grand-Visage-,et progressent dans la Dans lé coude de l'Aisne, entre Berrv-au- ''^gion hoisée a 1 Ouest de Mesnil-Lepinois Bac et le Sud de Vouziers, nous avons pris en direction de ia Retourne. de nouvelles positions. Nous .avons atteint entre Houdilcourt et Les mouvements commencés depuis plu- 'san t, Saint Reray. sieu'-s jours sont restés; celles ''ennemi et H® a ' nous avons occupe les vil.a- ont été effectués suivant les ordres. ges d Aussone, de iNeuville, de Cauloy, de En Champagne également l'ennemi n'a Machault, de Coutreme, de Saint Morel, de suivi qu'avec prudence. Savigiiv sur îsne. L'issue heureuse de la grande bataille de Poursuivant notre progression nous som- Champagne " que l'armée du général von parvenus aux abords de Bignicourt, Einern a gagnée dans une lutte de 14 jours Viele sur Retourne, de Mont saint Remy et avec des forces relativement faibles contre de .ainte-Varie, à 3 kilométrés au Sud-Ouest une armée franco-américaine fortement su- de Vouziers. - périeure en nombre et l'épuisement où se Sur le Chemin des Dames, les troupes îta-trouve l'ennemi ensuite de ses pertes extraor- bennes agissant en liaison avec les Français, dinairement élevées, ont facilité l'exécution on* hrihamment continue leur avance, malsaris accrocs de ces mouvements difficiles. 81'®, }a resistance qu elles ont rencontrées. „ ,, ^ ,, -, Elles ont occupé Vendresse, lrovon,Cour- Groupe d armées von GallwiU. tecQn #t Cerny.e^Laonneoîs. Des combats locaux des deux côtés de Nous avons, de notre côté, pris Cuissy l'Msne et de violentes attaques prononcées et Qèny, Junigny, le bois de Paissy et atteint par l'ennemi dans les secteurs de combat des ]e Chemin des Dames en direction d'Aillés. deux derniers jours .sur les deux rives delà De nombreux incendies, allumés par les Meuse ont échoué sous de grandes pertes a Hemands,ont été signalés dans les villages pour l'adversaire. de la vallée de l'Oise et dan s la réeion de Cunel et le bois de Ornes perdus passagè- Guise, attestant leur intention systématique rement ont été repris par des bataillons sa- de tout détruire avant leur retraite. xons. , La 115* division d'infanterie d'Alsace- Lorraine qui, sous les ordres du général- Londres, 10 octobre. — Officiel. Nos major Kundt, se trouve depuis 15 jours au troupes ont continué leur marche en avant centre de la terrible bataille près de Roma- malgré la résistance croissante de l'ennemi. gne, a hier encore maintenu ses positions Au commencement de la nuit, nos détache- contre toutes les attaques de l'ennemi. ments avancés se sont fixés des deux côtés de la route de Cambrai au Cateau, à deux milles .n . , . , , •de cette dernière ville. Viema ,10 octobre (officiel de ce midi : Qn se ba, de t d- de Q d au t îeatre de la guerre en Italie Sud des routes principales, ainsi qu'à l'Est A cer ans endroits, activité plus grande de Cambrai, où nous avons progressé, des déls hements de reconnaissance ennemis. ])ans le 'sectem, entre ^ ^ L Ihéi, ^e de a guerre dans les Balkans. nog patnaliiks avancées s01lt £n contacJ Sur Skumb», les détachements de cava- avec ^nnemi à r0uest de la ligne générale lerie iti tonne n ont pas réussi a passer la vitry-en-Artois, lzelles-Equercliin-Rouvroy. riv'eie- Nous nous sommes emparés de Saillv et Au f,< rd-Ouest et au Nord de Leskovac, i N 11 ^ J des combats se sont développés. fV l'a-iière .de notre front, des bandes ser- r, ,,A . * * . 1N bes et monténégrines ont été exterminées. Rome, 10 octobre (officiel). — Malgré le ™, ••. il - un . mauvais temps, notre artillerie a été très Théâtre de la guerre a 1 Ouest, apUve gur ^ pointg du fp(mt; elJe a boffl_ Au Nord de Verdun, près de Beamont, nos bardé les ouvrages de défense et les campe- chasseurs, collaborant avec des régiments ments ennemis. rhénans, ont victorieusement repoussé des près de la crête du Tonale, un de nos torts assauts. ^ * détachements a enlevé un petit poste ennemi • • et a ramené quelques prisonniers dans nos Vienne, 11 octobre. — Officiel de ce midi : lignes. Théâtre de la guerre en Italie. D'autres détachements ont eu de vifs enga- Sur les fronts de montagne, combats de gements avec des avant-postes ennemis dans détachements de couverture et de reconnais- je vai Qhiese et dan^ la vallée de Lagarina. sall(^e_ Dans la Vallarsa, nous avons dispersé une Théâtre de la guerre dans les Balkans. importante patrouille ennemie après un La cavalerie italienne n'a pas encore réussi court combat. hier à franchir la Skumbi. Nous avons évacué —«o»— Prizrend et Pristina. Berlin, 10 octobre (officieux) —La formr- Sus les hauteurs au Nord de Lestovac, des dable bataille qui vient de se dérouler entre bataillons allemands- se battent avec les Cambrai. et Saint-Quentin a commencé le Serbes. g octobre, à l'aube, par une violente canon- A l'arrière de nos lignes, combats avec nade dirigée d'abord contre le front d'Arleux des bandes. a Bqaurevoir, puis un peu plus tard, vers le Théâtre de la guerre à l'Ouest. §ud, jusqu'à l'Est de Saint-Quentin. Près de Verdun, nos régiments ont aussi Après un feu roulant qui a duré une heure, soutenu hier des combats de défense fruc- l'attaque s'est déclanchée au Sud de Cambrai, tueux- 4 appuyée par un grand nombre de tanks et de ' , .. , « ; , / «. • ,, r fortes escadrilles aériennes. Constantinople, 9 octobre (officiel , - La EUe „ous a d-.a1)0rd refoujés sur la roùt€ situation n a change sur aucun front. de Cambrai a Esnes ' "7 "T """" ,, Toujours appuyées par de très fortes esca- Communiqaes sle^ Naissances Alîiees drilles de tanks et d'avions, les attaques Paris, 11 octobre (3 h.). ennemies ont continué sans interruption village de Seranvillers. La deuxième et la troisième batterie du régiment d'artillerie de campagne n° 263 se sont particulièrement distinguées dans la défense contre les tanks r elles en ont, à elles seules, abattu dix. La ville de Cambrai a été prise sous le feu de très puissantes grenades brisantes et incendiaires, lancées par les Anglais : elles ont occasionné de grands dégâts aux immeubles. La cathédrale a été plusieurs fois touchée. Denain a été l'objectif de nombreux jets de bombes. L'assaut ennemi mené vers le Sud et commencé un peu après 6 heures du matin n'a eu que peu de succès. Après une nouvelle canonnade d'une heure s'est produite la deuxième attaque, appuyée de même par de nombreux tanks et des avions volant à peu de hauteur. Nos lignes ont été refoulées. Vers mijii, l'ennemi s'est emparé du village d'Esnes et de la hauteur située au Nord de celui-ci. Le village et la hauteur ont été repris par nos contre-attaques, mais nous avons ensuite reperdu le village. Au Sud-Est d'Esnes, de faibles troupes s'étaient maintenues jusque dans l'après-midi à l'Est de la ferme de Hourtebise. Finalement elles ont dû, sous la pression de troupes numériquement supérieures, se retirer sur la hauteur de la ferme Guillemin. Des corps à corps acharnés ont eu lieu qui nous ont permis, dans l'après-midi, d'enrayer la marche en avant de l'ennemi. Des combats particulièrement opiniâtres se sont livrés pour la possession des abords Ouest du village de Malencourt Après le repli de nos lignes verp le bois de Moulain et vers le village de Beries, de nouvelles et fortes attacjues se sont produites contre ce front : elles se sont écroulées. Les assauts réitérés-contre Serain ont été tout d'abord arrêtés et des vagues d'assaut débouchant l'après-midi au delà du "village, à l'Est, ont été bloquées, un peu plus à l'Est, par des troupes du Hesse-Nassau. Des battrieS d'un régiment d'artillerie de campagne ont descendu là six tanks. L'après-midi, le feu de notre artillerie a dispersé de la cavalerie anglaise qui" attaquait près et au Sud de Brancourt. . De leur côté nos aviateurs de chasse et. notre artillerie ont dispersé les masses de cavalerie et des batteries attelées, prêtes à l'attaque à l'Ouest de Prémont. Il résulte des déclarations faites par des prisonniers et des ordres que nous avons saisis sur eux que le corps de cavalerie anglaise qui avait été concentré à cet endroit avait pour mission de percer le front vers Le Cateau et de s'emparer du chemin de fer qui va vers Valenciennes. Au Sud de Montréal, après une courte, mais très violente préparation d'artillerie, les Anglais ont attaqué, appuyés par des tanks.'Ils ont gagné du terrain jusqu'à la ferme de Peauregard et Méricourt-, Nous avons repris la ferme en contre attaquant. A l'aide de troupes fraîches et en massant leur très forte artillerie, les Anglais ont tenté d'élargir l'endroit où ils avaient pénétré dans nos lignes. Ce n'est qu'après avoir repoussé des attaques réitérées que nos troupes, menacées au Nord, se sont retirées sur Fresnoy-le-Grand. Le régiment d'artillerie de campagne n°78 s'est particulièrement distingué dans ce combat en arrêtant en partie, grâce à un feu de toutes pièces dirigé à très courte distance, une attaque locale contre la ligne Brancourt-Montréal.Au Sud de Peauregard-Méricourt, les vagues d'assaut françaises ont été repoussées. Le calme s'est rétabli à la tombée du jour sur tout le front de bataille. 1 es mouvements exécutés par nous la nuit se sont faits méthodiquement et sans être entravés par l'ennemi, dont la canonnade extrêmement violente à certains endroits a repris le matin contre les lignes abando n-nées par nous. Ce n'est que dans le courant de la mâtinée* que l'ennemi nous asuivis notamment dans la ligne Maretz-Bohain. Des deux côtés de la route romaine, sa cavalerie et des tanks légers, sont restés en contact avec nous. Nos arriére-gardes ont repoussé, en combattant pied à pied, de fortes attaques dirigées l'après-midi contre Boitry. D'autres attaques contre Escaufourt on t échoué. A 1 Est de Cambrai, nos arrière-gardes ont repoussé, près de Cagnoncles, une attaque appuyée par un grand nombre d'avions volant à faible hauteur. En Champagne, le 8 octobre à l'aube, l'ennemi a déclanché une très vive canonnade de de Sainte-Marne jusque dans la région de Liry. Cette canonnade a été suivie sur toute la ligne de violentes attaques, appuyées à certains endroits par des tanks. Elles ont été généralement repoussées. A l'Est de Saint-Ulément, de minimes succès locaux obtenus par l'ennemi ont encore été réduits par des contre-attaques. Des attaques prononcées l'après-midi, après une nouvelle préparation d'artillerie, des deux côtés de Bétnenville, se sont écroulées devant nos lignes. Une nouvelle attaque dirigée contre Saint-Etienne et qui avait débuté par un succès minime a été repoussé vers midi. HÛC lnTitolnrûc H'ottnrmotj îfAitAnAÀn JOURNAL QUOTIDIEN — Le ..J . 10 .eeLt'iiies ■■Ml IW II KBCaJMLHIUMWPMi JJJWBMWBJOai ffi^Dimanche-Lundig!3-14 Octobre PRIX DES ABONNEMENTS : i mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.5C 4mt antile. - t\° 239

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