L'étoile belge

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s.n. 1914, 01 August. L'étoile belge. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n872v2d49q/
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Samedi r août 1814 «sis* aLixxLé^ , - r*° aïs Baromè re du 31 juillet PRIX DE L ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : f-î fr. ; 6 mois, fr. 3 mois, fr. 3-5® POUR LA PROVINCE : Un an : fr.; 6 mois, fr. «-.»©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre le prix de V abonnement au facteur Edition A L'ÉTOILE BELGE France, Angleterre. Allemagne ec i „ . \ par trimestre tous prys rie l'Union postale. 1 a Ir- payable d'avance Hollande. 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. ) mandat-poste 5 centimes le numéro ANNONCES : 45 c™" la li^he-, minimum 4 lignes, fr. i.So. Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, 36, ruo Neuve, paraissent le soir mèm3. Baromè re du 31 juillet lO hcarcs Tempêr. moyn» normale 31,1T°4 Maximum clé la ><^rTni|\R/r^s. veille. Minimum do la nuit> i*°$ Baromètre, le 31 /fc :• vv\ à S h., 7 Quantité d'eau de8àS.lif* //^'Yp 4 TA Pr24h- G*° Observations I - La If • \\ de midi Température. |[^0/fi /0 1 17?8 Baromètre. \ -r-'^re X âpzi]If 7r4mmy Humidité (100 = \\ ~Z VA • 3J ^ I hum. absol.), 79 Vent dominant Vi'cî3 $/ • Il NNW Déclin, ma&n., . l-?32'7 EpMmcrides // pour le 1er août Soleil: \v^, Lune: lever, 4 h. 03 lever. 1G h. 37 coucher, 19 h. 29 coucher. * 3 h. 21 Prôv. de l'Institut météor. : Vent S. faible; beau; réchauffement. Service des malles ©sicnîle-Wonvrcs Etat de la mer, le 31, à 16 heures : peu agitée ÉTRANGER Les opérations de guerre On ne saurait accueillir avec trop de prudence les nouvelles relatives à la guerre. Ce qu'il circule de nouvelles fausses ou exagérées est inimaginable. Il en est qui, pour paraître bien informés, lancent des nouvelles à sensation forgées de toute pièce, même et surtout des nouvelles alarmantes qui ne peuvent qu'accroître encore la nervosité générale déjà si grande et risquent par conséquent d'avoir les plus funestes conséquences. .Le cas vient de se produire à Paris et à Berlin o'i on a lancé la nouvelle eri tous cas prématurée de la mobilisation. Dans la dernière ville on a volé et vendu il la rue une édition .d'un journal préparée à l'avance en prévision d'une mobilisation. Fausse aussi, du moins jusqu'au moment où nous écrivons, la nouvelle de la prise de Belgrade par les troupes austro - hongroises, nouvelle donnée cependant avec les détails les plus circonstanciés.Le public paraît s'être attendu à recevoir, dès le lendemain de la proclamation de guerre, la nouvelle de grandes batailles. Les choses ne vont pas aussi vite. Il faut le temps de transporter les troupes austro-hongroises jusqu'à la frontière serbe et cela ne se fait pas en un jour. La mobilisation d'un corps d'armée dure en général de trois à cinq jours. L'Autriche - Hongrie a mobilisé huit corps d'armée en vue des opérations contre la Serbie. L'ordre de mobilisation a été donné dimanche dernier. Il est à supposer que le gouvernement austro-hongrois avait déjà, à ce moment, pris certaines dispositons, mais le transport des troupes de l'intérieur ;idu pays n'a tout de même dû commence. .lue nvj/rdi o)u mercredi. Or. ce n'est "|Àis iuTir^Kifurà-^r^yquï-truirsp uritr un corps l'armée par chemin de fer. Un corps ci'arinée austro-hongrois en état de guerre comprend 50,000 combattants et 20,000 hommes employés au service de ravitaillement, ainsi que 20,000 chevaux. Ce corps d'armée, s'il éta't aligné en ordre de marche, s'étendrait sur une longueur de 90 kilomètres — de 79 kilomètres si l'on n'y comprend pas le train. Pour embarquer celte masse d'hommes et tout ce qu'elle emmène, il faut de trois à cinq jours, auxquels il convient d'ajouter la durée du transport. De sorte qu'il faut huit jours au moins pour que les corps d'ar- e mée les plus éloignés soient rendus à a la frontière. s II est évident que l'on n'a pas besoin '. d'attendre l'arrivée d: toutes les forces •- affectées aux opérations pour commen- n cer celles-ci. Les corps d'armée station- t nés le long de la frontière serbe avaient - déjà d'avance à peu près leur effectif de é mobilisation, surtout celui qui occupait r la Bosnie-Herzégovine. Il avait été rao-i- bilisé pour les manœuvres auxquelles e était venu assister l'archiduc-héritier. Il - est bien certain qu'on n'a pas réduit son i- effectif après le drame de Sarajevo. Ce a corps d'armée était donc en état d'enla-ii mer immédiatement les opérations, du n moins contre la ville de Belgrade. On n'avait donc pas été autrement i- surpris de recevoir la nouvelle de la e prise de Belgrade, d'autant plus qu'on s affirmait que les Serbes n'essayeraient e pas de défendre leur capitale, où ils ne peuvent, en effet, opposer une longue résistance. Les Serbes ont commis l'im- !- prudence de fortifier leur frontière du i- côté do la Bulgarie et de négliger la s frontière austro-hongroise. D'ailleurs ;i Belgrade est trop exposée, puisqu'elle s est sous le feu des canons de la rive a austro-hongroise et des canonnières 0 austro-hongroises maîtresses du Danube, pour que les Serbes puissent y e tenir longtemps en échec l'envahisseur. Ils ont essayé de faire sauter le pont sur it le Danube, bien qu'il soit sous la sau- s vegarde de traités internationaux. Le i- salut de la patrie est la loi suprême et Il ils ont eu raison d'agir ainsi. Ils n'ont t réussi toutefois qu'à endommager le i- pont et les Autrichiens auront rapide- s ment réparé les dommages dès qu'ils r auront franchi le fleuve. Mais cela re- i- tarde néanmoins leur passage et, nous jt 1§ répétons. ils ne sont pas çpcgr-vJys-.. f 'qu" ici 'riiiiltrcS de la capitale sérlïe. S'ils étaient bien inspirés et s'ils sont a sincèrement désireux, comme ils l'af-Arment, d'éviter la conflagration géné- u raie que fait de plus en plus appréhen- e der leur inqualifiable agression, ils 1 s'empresseraient, dès qu'ils auront - occ-pé Belgrade, de suspendre les opé-i- rations. Si réellement ils n'ont pas d'ar-.- rière-pensée, ce gage leur suffirait pour r obtenir de la Serbie les garanties qu'ils e réclament. Voilà la déclaration que les puis- e sances, et notamment l'Allemagne, de- t vraient s'efforcer d'obtenir immédiate- '- ment de l'Autriche-Hongrie. NOS DÉPÈCHES Services spéciaux de l'ËTOILE BELGE ANGLETERRE Déclaration de M. Asquith aux Communes. — Ajournement de la discussion du home rule bill. Expliquant les raisons pour lesquelles ie gouvernement s'est décidé à ajourner le projet d'amendement du bill du home rule, M. Asquith dit : Nous nous réunissons aujourd'hui dans des conditions de gravité dont nous ne trouvons aucun parallèle dans notre histoire politique. La paix et la guerre semblent s'équilibrer dans la balance, ce qui signifie pour nous les risques d'une catastrophe dont il est impossible de mesurer soit les proportions, soit les conséquences. Dans de telles circonstances, il est d'une importance capitale pour les intérêts du monde entier que notre pays, qui n'a aucun intérêt direct en jeu (appl.) puisse parler avec l'autorité d'-unœ nation dont l'unité est parfaite. (Applaudissements). Si nous décidions de continuer la discussion de l'amendement du biîi rlu home rule, nous reviendrions infailliblement à des controverses politiques et la discussion de nos querelles'domestiques en un tel moment pourrait avoir les plus néfastes effets pour la situation internationale. M. Bonar Law partage complètement les idées que je viens d'exprimer. En conséquence, le gouvernement propos© d'ajourner la discussion en deuxième lecture des amendements au bill du home rule sans aucun préjudice pour l'avenir, dans l'espérance que le patriotisme de tous contribuera au maintien de notre puissance pour circonscrire, sinon pour arrêter, la calamité qui menace le monde entier. Espionnage ? De Freshwater (Wight) : Trois étrangers soupçonnés d'espionnage ont été arrêtés dans le voisinage des forts, où ils 6'étaient fait conduire. RUSSIE Le conseil des ministres a décidé de soumettre aux chambres législatives le projet de loi présenté par le ministre de l'intruc-tion publique concernant l'introduction en Russie de l'enseignement obligatoire pour tous. AFRIQUE La frontfère italo-frança;se de la Tripolitaine De Berne : Les délégués italiens et français ont signé ad référendum un accord préliminaire relatif aux modalités tech niques à suivre par la commission qui sera chargée de procéder à la délimitation des zones respectives au sud de Ghada-s- mos et le tracé de la frontière occidentale et méridionale de la Tripolitaine. Les événements balkaniques a- La démission des officiers hollandais '2V ^ Notre correspondant hollandais nous écrit au sujet de la démission collective 3"t des offiçiers hollandais qui avaient été 3> chargés de l'organisation de la gendar-r'_ merie albanaise : Le Mbret, par son attitude déconcer-îr tante et point toujours encourageante, a provoqué cette démission. U y a quelques ?c jours, c'était le capitaine Fabius qui rece-vait un camouflet. Au cours d'une inspëc-é_ tion de ses batteries par le prince, celui-ci se fit donner toutes explications par un 1S Autrichien, et feignit de ne pas voir 0_ notre compatriote qui protesta poliment )S mais, ne recevant point satisfaction, don-na sa démission. Le prince, qui d'ailleurs £S n'en est pas à sa première maladresse, paraît donc oublier ce qu'il doit à nos jt nationaux, et en particulier à feu le colo-ne-1 Thomson, pour qui un monument com-mémoratif va être élevé à Groningue pro-•e bablement. e II y a quelque temps encore, plusieurs IS journaux étaient d'avis que, le premier i. pas ayant été fait, il n'y avait qu'à per-•e sévérer. Le Tijd, entre autres, a publié à a ce sujet un article où toute tentative ayant pour but le retour de nos officiers était qualifiée de lâcheté. Cependant tout le monde n'a pas été de cet avis. . Il y a u plusieurs semaines, je Vous disais que nos r" nationaux s'étaient fourrés là-bas dans s un guêpier. Je suis d'avis que, l'appui officiel ne leur étant plus accordé en Albanie, ils ont bien fait de se désintéresser d'un gâchis que leur talent ni leur courage n'ont pu empêcher. Le Hcindelsblad ©t le Nieuws van den Dag partage t cette opi j. nion. II y a quelques jours, un comité s'était v formé pour intercéder auprès du gouver-n nement afin qu'un appui plus ferme fût 'r donné à nos officiers, complètement abandonnés à eux-mêmes en Albanie : Cet appui moral, le gouvernement s'était déclaré prêt à le leur accorder, bien que ne sachant encore sous quelle forme. Il n'au-e ra plus, maintenant, qu'à les réintégrer au plus tôt da.ns leurs grades respectifs. i- Et chacun leur saura gré de ce qu'ils ont d accompli, en des criconstance^ difficiles, l- au profit du renom de notre pays. LA GUERRE AUSTRO-SERBE OPÉRATIONS DE GUERRE] Les premier contacts uco fji cimei t-uiiiautt» De Vienne, jeudi soir : Comme on s'y attendait ici, étant donné l'état de choses, les événements militaires se bbrnent, jusqu'à présent, à d'insignifiantes escarmouches. 11 y a déjà eu plusieurs fois des échanges de coups do fusil, des mouvements de patrouilles le long des eaux qui séparent les deux pays, mais ils n'ont pas causé de pertes notables. Les petits combats qui ont eu lieu près du pont de Sem-lin ont eu un caractère un peu plus sérieux. Les Serbes ont, comme on l'a déjà annoncé, fait sauter le pont dans la nuit de mardi à mercredi, mais le résultat n'a pas été complet, et les efforts faits par les Serbes pour achever leur œuvre ont été rendus infructueux par les avant-postes autrichiens appuyés par l'artillerie de terre et par celle des bateaux. A Progon, sur la Save, une tentative ( faite par une bande de' soixante irréguliers serbes pour traverser la rivière a échoué grâce à la vigilance des avant-postes autrichiens. Enfin, l'artillerie autrichienne, près de la rive vis-à-vis de Volko Gradiste, a réussi à anéantir deux bateaux à vapeur serbes qu'on était en train d'armer. On déclare, à cette occasion, que le public sera continuellement mis au courant de tous les événements importants du théâtre de la guerre par des communiqués officiels, qui auront seuls le caractère de lflauthenticité. Le bombardement de Belgrade On mande de Semlin : Vers minuit, du côté de Belgrade, le feu des mitrailleuses recommença après un assez long silence. Les monitors autri-chienst tirèrent alors sur la ville. A une heure du matin, par suite du bombardement, une poudrière fit explosion à Belgrade.Jeudi, à la pointe du jour, les Serbes essayèrent de faire sauter le pont, sans toutefois y parvenir. La douane serbe ayant tiré sur les troupes autrichiennes, l'artillerie autrichienne dirigea son feu sur ce bâtiment, qui fut bientôt complètement en ruines. Peu après on entendit de nouveau une vive fusillade et, en même temps, on aperçut plusieurs inciindies à Belgrade. \ ijjj .-'i ' PQlïEr. .i ' 7 /---•*.«)_ bnct pan les Serbes pour faire sauter le pont, les 'soldats autrichiens firent prisonniers seize Serbes, qui vont être dirigés vers Pe- I terwardein. On mande de Semlin au Standard : Belgrade est occupée par les troupes autrichiennes. Les forces qui ont envahi la ; Serbie par Semendria s'avancent vers Osi-paonica.Détails sur le bombardement Dépêche de source serbe : La nuit dernière, à 11 heures, les Autrichiens ont dirigé sur Belgrade une violente canonnade. Le feu des monitors et celui de l'artillerie postés à Semlin a duré jusqu'à 2 heures du matin. Quelques édifices ont été endommagés. Les canons serbes ne ri- : postèrent que rarement. Une canonnière autrichienne a subi de graves avaries. Les 1 Autrichiens ont essayé de passer le fleuve. Ils ont été repoussés énergiquement. La fusillade a duré jusqu'à 4 heures du matin. On ne'signale aucune perte du côté serbe. On s'attend à une nouvelle attaque pour vendredi matin. Les tentatives faites par les Autrichiens i pour passer le fleuve ont été repoussées i partout. J On annonce qu'ils auraient l'intention -de bombarder la ville. La prise de bateaux par les Autrichiens , Dépêche serbe : Les autorités militaires ] et civiles austro-hongroises ont, le 26 juil- ] let, tiré sur des bateaux serbes sur le ] Danube, puis elles ont saisi quatre bateaux qui sont ainsi entre les mains de l'Autriche. Un cinquième a été arrêté à Orgova par une canonnière fluviale au- ; trichienne qui a abaissé le pavillon serbe 1 et lîa remplacé par le pavillon hongrois. ! Le lendemain les douaniers tirèrent sur £ deux autres bateaux qui se sont rangés ] du côté serbe sous la protection des troupes. Les dommages sont élevés, mais il j n'y a aucune victime. ] Petits combats sur la Drina Dépêche autrichienne : La ligne d'observation des troupes autrichiennes sur la Drina s'est avancée en livrant deux petits combats jusqu'au bras principal du fleuve. Du côté autrichien, on signale un mort. Du côté serbe, on signale une douzaine d'hommes hors de combat. Des bandes serbes ont essayé d'inquiéter la région de Bjelina. Elles ont été repoussées.Un combat d'artillerie On mande de Nisch à Saint-Péters- . bourg : Près de Kisnisy et de Smedernero ^ un combat d'artillerie a commencé. L'ACTION DES PUISSANCES Lllemagoe el ïa mMMw russe On lit dans le Temps : Dans le courant de la nuit, un télégramme de Saint-Pétersbourg a annoncé de source officielle que la Russie avait été informée que l'Allemagne comptait mobiliser/si la Russie continuait sa mobilisation, même partielle. Au reçu de cette note, le président du conseil, le ministre de la guerre et celui de la marine se sont rendus à l'Elysée. Cette réunion n'a eu qu'un objet unique : étudier les mesures que la France aurait à prendre si, effectivement, l'Allemagne mobilisait. On mande de Saint-Pétersbourg au Temys : M. Sasonof a répondu que les mesures de mobilisation partielle commencées hier ne pouvaient être arrêtées. : On mande de Berlin à Londres : Sui- 1 vant des informations d'oriçine dinloma- i tique, l'Allemagne a demandé mercredi ; à la Russie des explications sur la mobi lisation de la Russie. L'Allemagne veut savoir : 11 ' T 1e Quel est le but vW-eetie mobilisation. 2° Si cette mobilisation est dirigée contre l'Autriche. 3° Si la Russie est ^disposée à donner l'ordre de cesser cette mobilisation. On assure que l'Allemagne a demandé à la Russie de rénojdfe aussi prompte-ment que possible: Gonversation russo-allemande On mande de" Saint-Pétersbourg au Temps : L'ambassadeur d'Allemagne a demandé jeudi maJvg^tnr^vfaudienco à M. Sasonof, auquel il aurait fait une communication plutôt favorable en raison de son contraste avec la démarche de mercredi soir, ma.is on demeure réservé dans l'appréciation. ^ La proposition de sir Edward Grey On a dit que les chancelleries allaient tenter de reprendre sous une autre forme les propositions de si# Grey. Il faut naturellement entendre que l'Angleterre ne se désintéresse nullement de ces démarches et que le Foreign Office est compris dans ces chancelleries: Déclaration de sir E. Grey aux Communes Répondant, à la chambre des communes, à une question de Bonar Law, sir Edward Grey a dit jeudi : « Je regrette de ne pouvoir annoncer que la situation soit moins grave aujourd'hui qu'elle iie l'était hier. Nous continuons à poursuivre le but élevé de maintenir la paix en Europe et nous resto—-, à cet effet en contact étroit avec les autres puissances, quoiqu'il ne nous ait pas été possible d'engager une action diplomatique, comme nous l'avions proposé lundi. » Démarche anglaise à Berlin On mande de . Londres au Temps : Le gouvernement anglais a fait savoir à Berlin qu'il prie le gouvernement allemand de lui indiquer sous quelle forme il juge l'intervention préférable. La question en est là. On n'a pas encore reçu la réponse de Berlin. Autriche et Russie On man^ iV^'y^en1 au Pesther Lloyd que, danÇCj\> bien,informés, on qualifie d iV-* V* i i 'uvello suivant la- l,' efe tend, "en eltOt. <_Y?e .f- doit" conser ver la neutralne: En retour, la monar-,/chie lui reconnaît le droit de faire valoir son point de vue à la fin >de la guerre quand il s'agira d'en déterminer les résultats.Le gouvernement italien converse avec l'Angleterre On déclare dans les milieux bien informés de Rome que le gouvernement italien se tient en contact permanent avec le gouvernement anglais pour continuer jusqu'au bout leur œuvre de conciliation. On estime que si les troupes autrichiennes remportaient une première victoire suffisante, la solution par une médiation serait facilitée, mais des combats douteux pousseraient sans doute les troupes autrichiennes à s'engager davantage et à fond. EftS AUTRICHE-HONGRIE Une -allocution de François-Joseph à un groupe d'officiers L'empereur, en, passant à la gare de Linz pour son retour à Vienne, a adressé aux officiers qui s'y trouvaient rassemblés avec l'archiduc Joseph-Ferdinand, l'allocution suivante :* « Je suis très heureux, messieurs, de vous voir ici. Je ne vous dirai en prenant congé de vous à cette heuVe grave que ces quelques mots : Je fais des vœux pour le bon esprit, la ténacité et la bravoure de mon armée. » Le retour de l'empereur à Vienne Lorsque l'empereur, après son arrivée au château de Schoenbrunn, descendit de voiture, le bourgmestre prononça une allocution dans laquelle il* renouvela le serment dè fidélité à l'empereur et à l'Empire, au nom des Viennois. L'empereur répondit : '« C'est avec la plus profonde émotion que je reçois cette preuve de fidélité qui me parvient de toutes les parties de la monarchie. Je vous remercie très cordialement de votre hommage. Je croyais,, à mon âge, n'avoir plus à vivre que cTes années de paix. Ma décision m'a certes beaucoup coûté, mais, par les manifestations qui m'environnent de toutes parts, j'acquiers la conviction que ma résolution était la bonne. » Eli RUSSIE Un conseil des ministres L'empereur est de retour à Peterhof et a présidé jeudi soir un conseil des ministres.ALLEMAGNE Pas encore de mobilisation L'ambassade d'Allemagne à Paris prie l'Agence Havas de déclarer que les bruits d'après lesquels il aurait été procédé en Allemagne à une mobilisation partielle sont injustifiés. Ils.ont probablement pris naissance à la suite du fait que le correspondant d'un journal allemand à-Paris a reçu un télégramme signé faussement, : le vice-consul d'Allemagne, et qui le rappelait sous les drapeaux. Aucune classe de réservistes n'a été mo Oilisee en Allemagne. iTUne mobilisation-,) même partielle, ne p j'i.' ■. èïlt, du reste, en tout cas, demeurer secrète. " vt- Pessimisme D'ici W>gfc-quatre heures... De Berlin, jeÀli après-midi : La situation n'a pas changé. Elle est critique. Le bruit circule d'un ultime essai d'interven-; tion à Saint-Pétcivr.bourg:,("par une haute personnalité jouissant d'uri égal prestige à Berlin et à Saint-Pétersbourg, mais on , n'accorde à cet effort à supposer qu'il soit | exact, aucune confiant a. Toutefois on con- . state que l'action diplomatique n'est pas encore complètement arrêtée. Le semi-officieux Lokal Anzeiger déclare l que les Etats intéressés par la mobilisation russe ne peuvent manquer de demander, et cela d'ici très peu de temps, des explications à Saint-Pétersbourg, et il ajoute que naturellement aussi l'Allemagne prend les contre-mesures indiquées pour répondre à . ce bruit perpétuel de sabre. Elle doit par- - 1er un langage clair et d'ici vingt-quatre heures on peut s'attendre à des décisions r d'une importance extrême. Tous les journaux recommandent le cal- - me et la décision. Il leur semble difficile - d'échapper à un conflit. Dans Berlin même, il règne depuis le matin une très grande animation. Des groupes nombreux stationnent devant le 1 palais du chancelier et devant le château. \ Jusqu'à présent la foule est calme, mais on . sent que l'énervement commence à la pren- - dre. j Une alerte à Berlin L'œuvre d'un mauvais plaisant De notre correspondant de Berlin, jeudi soir • Berlin a connu des heures tragiques cet t après-midi. Le Lokal an zeiger, organe of- 2 ficieux, a publié une édition spéciale an- - nonçant que le kaiser avait décidé la mo-J biilisation de l'armée et de la flotte ! L'é- 3 dition fut arrachée des mains des ven-3 deurs, au milieu d'une émotion comme Berlin n'en avait pas vu depuis 1870. Je suis allé immédiatement aux infor , mations à l'office des affaires étrangères ' et là on m'a affirmé qu'il n'y avait pas un mot de vrai dans cette nouvelle. Au moment d-j vous envoyer ma dépê- 2 che, paraît une nouvelle édition spéciale [ du Lokalanzeiger : le journal annonce ; qu'il a été victime d'un mauvais plaisant, _ que la nouvelle de la mobilisation n'est l pas vraie. Les uns comparent cette mystification à un nouveau « coup de Koepenick ». j D'autres pensent que ce pourrait être là x un coup monté pour préparer l'Allemagne à la nouvelle, peut-être prochaine, et vraie, cette fois, d'une mobilisation générale. Quoi qu'il en soit, pour le mo-a mefat, Berlin respire ; mais l'alarme a été " chaude... I Journaux saisis 3 La police de Berlin a saisi quatre jour-i naux qui annonçaient la mobilisation de î l'Allemagne. A Berlin Il n'y a pas de fait matériel permettant l de dire que la situation s'est aggravée, 1 mais il est certain qu'elle est devenue . tràs* critique'. 3 Une foule considérable occupe la ^ro-rienade citeX'Plleuls et les ^'artiosM du Q&xïue UC a3firllil. \L,a. pUll.Cc UOab pcUi inu- ments disperser les groupes pour rétablir • la circulation. Toutes les gares présef/tent > la plus vive animation. Les trains venant . de l'est et de l'ouest sont bondés de voyageurs.Arrestation d'un espion russe i La Gazette d'Allenstein annonce qu'on a arrêté dans cette ville un espion envoyé par le service d'information russe. Le journal dit que la police de Koe-nigsberg a fait afficher un avis 'dosant qu'à la gare principale et ses annexes des postes militaires sont installés. La police t signale à l'attention de la population ' qu'il est interdit de passer à moins de ! 50 mètres des ouvrages d'art, signaux, voies, ponts, postes d'aiguillage. NOTES BERLINOISES Berlin, jeudi matin. L'heure tragique Nous vivons des heures pleines d'angoisse, à Berlin. Nous dansons véritablement sur un volcan. Et quel volcan ! Assuré- ! ment le plus effroyable que la terre ait i jamais porté et qui vomira, peut-être de- i main la \ave la plus dévastatrice qui ait ; jamais incendié le vieux monde. Hier soir, dans le bureau où les correspondants ■ étrangers ont élu domicile pour y atten- ' dre les événements, il y a eu des minutes véritablement tragiques. Un des nôtres était allé aux nouvelles, car nous nous relayons. Il revint, pâle comme un mort, et comme nous l'interrogions, il articula avec peine : — C'est fini. C'est la guerre. Nous som- 1 mes f... Il exagérait. Mais beaucoup de gens se sont couchés — ils n'ont ims dormi, certes, — avec cette lancinante pensée de la ( guerre à nos portes. Demain, peut-être, ] ce sera la loi martiale, la mobilisation, le canon, et le long cortège de misères, de mort, qui suit la guerre. Ce matin, heureusement, les journaux sont un peu plus calmes. J'ai rendu visite ce matin à ma banque et j'ai demandé de l'or. Car, en cas de guerre, je serais bien avancé avec des billets qui peut-être ne seront pas payés. — Nous ne payons pas d'or, m'a-t-on répondu. La Banque Nationale nous a recommandé de ne pas en payer. Et le directeur de me citer des chiffres. Deux milliards de mark perdus pour la fortune allemande en une séance de Bourse. Les banques, les caisses d'épargne assiégées par des déposants, ouvriers pour la plupart, réclamant de l'or, à cor et à cri ! La Dresdner Bank payant hier à guichets ouverts 3 millions de mark à des déposants ! Et cela ce n'est que le côté financier. Et le côté commercial? Déjà on annonce que les trains sont bondés partout, en partance, pour l'étranger. Nous envoyons tous nos femmes, nos mères, nos sœurs vers quelque Belgique ou quelque Suisse, neutre et tranquille. Et on s'écrase. Demain — ah ! demain ! — les trains ne rouleront peut-être plus. Et nos communications avec le monde extérieur seront coupées. Ne croyez pas que je sois alarmiste. J'ai bien soin de rester en dessous de la vérité, car la vérité serait peut-être effrayante. Et pourtant, il y a peut-être encore une lueur d'espérance. Je sais que lorsque cette lettre vous parviendra — si jamais elle vous parvient ? — cette lueur sera peut-être bru talement éteinte. Mais je m'y raccroche en core. Peut-être reculera-t-on encore devant l'horreur trop immense du mauvais coup qui se prépare et où va sombrer un siècle de civilisation et de travail I s Nous l'avons entrevue cette fois la guerre. Nous l'avons eu cette vision de Vin-1 ferno. Cela suffit à rendre les plus belli-| queux, pacifiques. Non par lâcheté, mais par bon sens. Mais en ces temps de crise, ] où donc se réfugie le bon sens ? Chez quel» J ques vieillards sans puissance et sans voix L qui rêvent de réconciliation internatio- - nale et de parlottes pacifiques,. pendant î que les armées s'apprêtent à fondre les 3 unes sur les autres. Quel cauchemar ! Et quel réveil nous attend ! Au moment où je vous écris, des 1 aboyeurs dans la rue nous affirment que s les relations diplomatiques entre la Rus-^ sie et l'Autriche sont rompues. Alors, c'est 2 la guerre, et la guerre sans merci. Ne cherchons pas — pas encore — les respon- i sabilités dans le cataclysme qui s'annon- - ce pour demain, peut-être p$ur ce soir déjà. Espérons encore contre toute espérance que ces nouvelles ne sont pas vraies, qu'il y aura encore au bord du ' gouffre, une lueur de bon sens et de vrai f courage parmi les meneurs de peuples. Est-t il vraiment possible que Nicolas II, le pro-' moteur de la conférence de la paix, et Guillaume II, le « Friedcnskaiser », se lancent dans l'effroyable aventure où ten-. dent les éléments les plus dangereux et les ■ plus irresponsables de leurs peuples, et > prennent devant l'histoire la responsabilité d'un crime de cette dimension ? Les ; apparences sont malheureusement alar-' mantes. Et, à Berlin, le peuple, qui ne veut pas la guerre, l'attend, néanmoins, . l'arme au pied, tranquillement résigné, i L'attendra-t-il longtemps ? C'est toute la : terrifiante question de cette heure tragi-i que. Espérons encore, contre toute espé-' rance. Espérons. C'est ce que nous pouvons faire de mieux à l'heure immense où nous vivons, angoissés... X. EN ANGLETERRE Feux maritimes supprimés : Le Board of Trade annonce que les feux et les bateaux-phares du golfe de Portland ont été supprimés et que la navigation est interdite pendant la nuit. La marine met l'embargo sur la production des mines de Cardifî On annonce de Cardiff que les autorités , de l'amirauté ont fait savoir aux princi-, paux propriétaires de houillères que leur ! extraction entière sera réservée aux besoins de la marine. Que ferait l'Angleterre . tfïi caS tic La Morning Post, envisageant le cas où la France devrait entrer dans le conflit, ' estime que l'objectif de l'Allemagne serait alors d'écraser sa voisine. En ce cas, l'intention de l'Angleterre, la volonté de la nation même, serait de ne pas être spectatrice de cet écrasement, de s'y opposer en prenant part aux opérations militaires.EN ITALIE Le marché financier Le Journal d'Italie constate que jeudi toutes les bourses italiennes ont fonctionné régulièrement et ont fait des affaires à terme et au comptant. EN FRANCE Les républicains de gauche approuvent à leur tour le gouvernement Le groupe des républicains de gauche, réuni sous la présidence de M. d'Iriart d'Etchepare, après un échange de vues, a adopté l'ordre du jour suivant : « Le groupe sachant que le gouvernement, soutenu par l'unanimité de l'opinion publique, continuera à observer dans les conjectures actuelles une attitude pacifique, mais ferme et digne, affirme son entière solidarité avec lui et compte qu'il prendra toutes les mesures nécessitées par les circonstances. » Le groupe a en outre décidé d'envoyer une délégation pour s'entretenir avec le président du conseil. MEILLEURE IMPRESSION A PARïS « Nous avons reçu de l'Allemagne des nouvelles que nous n'osions espérer », dit M. Malvy. De Paris : Jeudi soir,un grand nombre de députés sont encore venus à la chambre. Pendant la première partie de l'après-midi, l'impression était nettement pessimiste, bien qu'aucun fait précis ne le motivât. Cette opinion s'est maintenue i^t accentuée jusque vers 5 heures, moment où M. Malvy est arrivé dans les couloirs de la chambre. Le ministre de l'intérieur a déclaré alors, publiquement, que « la situation était meilleure qu'on ne le prétendait et qu'il était permis de prévoir le moment où les conversations s'orienteraient vers une solution favorable. Nous avons reçu, a-t-il ajouté, du côté de l'Allemagne, des nouvelles que nous n'osions espérer. » Peu de temps après, M. Augagneur, traversant les couloirs, fit une déclaration analogue, ajoutant que « si l'on ne pouvait pas envisager la situation trop gaî-ment, rien ne justifiait un pessimisme excessif. » Le ministre de l'instruction publique fit remarquer qu'au moment d'Agadir, la population avait conservé le calme, malgré les périodes de tension analogues à celles d'aujourd'hui. Il est vrai que lors d'Agadir la France était seule en cause et était davantage maîtresse de la situation. A l'heure actuelle, il importe que la France continue à recommander le calme qu'il convient d'observer. M. Jaurès, arrivant de Bruxelles, s'est montré surpris du pessimisme qui semblait se manifester de tous côtés. M. Jaurès a ajouté : « Ma conviction, qui est basée sur des conversations que j'ai eues et sur la lecture de dépêches officielles, est que les grandes puissances ont une volonté de paix. Je me suis porté garant, au bureau international, que la France était pacifiste. La médiation de l'Angleterre n'a pas échoué complètement comme on l'a prétendu. La première formule n'a pas été acceptée : c'est entendu. Mais il faut bien admettre que le principe n'en a pas été rejeté par l'Allemagne, puisque sir Ed ward Grey, qui est un homme sérieux et non pas un pantin, continue ses pourpar- r- I 1ers. Ce sont les questions de modalités i- sur lesquelles on n'est pas d'accord. >» sur lesquelles on n est pas a accora. » Réserves De Paris : Si dans les milieux politiques on se montre satisfait de voir se maintenir les conversations entre les puissances, et plus particulièrement de voir s'engager des conversations directes entre l'Allemagne et la Russie, on témoigne dans les milieux diplomatiques beaucoup plus t de réserve. On fait remarquer qu'aucune proposition ferme jusqu'à présent n'a été . faite par l'Allemagne ou n'a été acceptée | par elle, et qu'il convient, avant de se laisser aller à un optimisme injustifié et dan-' gereux, d'attendre que les pourparlers l aient pris une tournure beaucoup'plus si-> gnificative ou aient abouti à un commen- - cernent de résultat. Sur un point toutefois . tout le monde est d'accord,c'est que la ten- • sion actuelle ne saurait sans danger se prolonger longtemps. Le revirement constaté dans les couloirs 3 de la chambre est dû à la nouvelle d'après 1 laquelle 'des conversations directes se-1 raient maintenant engagées entre Berlin - et Saint-Pétersbourg. On voit là un grand • symptôme d'amélioration et l'on espère ; qu'une détente ne tardera pas à se pro-, duire. Les entretiens de M. Vivian! Continuant la série de ses entretiens avec les anciens ministres des affaires étrangères,M. Viviani a conféré jeudi après-; midi avec M. Léon Bourgeois. Il s'est également entretenu avec M. Briand. Une note officieuse sur les mesures militaires De Paris (note Havas) : C'est à tort qu'on a fait courir jeudi des bruits de nature à alarmer l'opinion publique. Il n'est pas exact notamment que les réservistes ont reçu l'ordre de rejoindre leurs corps. On n'a rappelé aucun homme de complément.Les seules mesures prises ont été 1e rappel des permissionnaires de certains corps et la rentrée dans leurs garnisons des troupes qui en étaient trop éloignées. Il est évident que ces mesures sont d'un caractère purement défensif et n'ont été prises qu'en vue de parer à toute éventualité. On a fait grand bruit également de certaines dispositions ayant pour objet d'as-surei la garde des grands ouvrages d'art ou d'autres points importants. Il est cependant tout naturel de prendre des pré- • cautions contre les tentatives de sabo-. tage ou des menaces anarchistes. D'ail- • leurs, ces mêmes précautions ont été pri-. ses du côté allemand et c'est er» conséquence d'elles que nous avons dû Vr de façon analogue de notre côté. On me constater que les précautions • ^ (_. tère plutôt défensif, ont été beaucoup plus loin que les nôtres. C'est ainsi qu'une grande activité règne à Metz et dans la région avoisinante. La grande proximité de la frontière des ouvrages avancés de 1 cette place a paru rendre nécessaire leur occupation par leurs garnisons ainsi que l'annonce d'une mise en état de défense. Nous signalerons également la surveillance sévère qui s'exerce sur tous les points où les communications par voies ferrées ou par voies de terre pénètrent sur le territoire annexé. II résulte de ces différentes mesures des mouvements de . troupes qui ont jeté l'inquiétude dans les populations des deux côtés de la frontière, mais il convient de ne pas en exagérer: l'importance. On nous annonce également que le gouvernement allemand a mis l'embargo sur ' certaines denrées nécessaires à l'armée, ainsi qu'il a été d'usage de le faire lors de toutes les périodes de tension politique.Il est superflu d'ajouter que le plus grand calme règne dans toute la région des Alpes et que tous les bruits qui pourraient courir et ont couru sur <*es préparatifs de mobilisation de notre part ou même sur des dispositions de surveillance ou de protection sont absolument dénués de fondement. Aucune mesure n'a été prise sur cette frontière parce que, contrairement à ce qui se passe du côté de l'Alsace-Lorraine, nous n'avons eu à répondre à aucune disposition inquiétante de la part de l'Italie. Léger incident de frontière De Lunéville : Un capitaine et un lieutenant du 17° chasseurs à cheval se sont rendus au village de Xures pour faire une enquête administrative au sujet d'une légère violation de frontière commise par deux sous-officiers de chevau-légers de Dieuze. Ces sous-officiers ont dépassé le poteau frontière, ont galopé en territoire français pendant 250 mètres et s'en sont retournés sur l'observation d'un préposé à la navigation de Kures. Réunion socialiste Des réunions ont eu lieu jeudi soir dans de nombreuses sa.lles de Paris et de la banlieue, organisées par le parti socia-liste'unifié, pour protester contre la situation créée par la tension austro-serbe. Pour les commerçants M. Bedouce annonce, dans les couloirs, qu'ayant appris que des commerçants éprouvaient des difficultés à faire face aux échéances de fin de mois, il se proposait avec ses collègues socialistes de demander au gouvernement d'accorder aux commerçants un délai analogue à celui que les boursiers ont décidé d'accepter pour les reports de la liquidation. Vers 7 heures du soir, une délégation de commerçants et de banquiers est venue demander aux députés présents d'obtenir du gouvernement des mesures immédiates pour faciliter les échéances de vendredi et obtenir des banques un escompte plus facile.Sur leurs instances, MM. Painlevé, Mauger, Bonet et Bedouce se sont rendus avec eux au ministère des finances. Des billets de banque de cinq francs La direction de la Banque de France communique la note suivante : :< En vue de remédier à la gêne momentanée des transactions, la Banque de France a décidé de remettre en circulation des billets de vingt francs et de cinq francs. » Les remboursements à la caisse d'épargne En raison des circonstances actuelles, le gouvernement a décidé do limiter les remboursements de la caisse d'épargne à 50 fr. frar quinzaine. Les remboursements à vue sont supprimés.

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